Microeconomie l1 (Semestre 1) DR Kamalan (Cours)
Microeconomie l1 (Semestre 1) DR Kamalan (Cours)
Microeconomie l1 (Semestre 1) DR Kamalan (Cours)
MICROECONOMIE-L1
Semestre 1:
Volume Horaire : 30H (CM: 2OH, TD: 10 H)
Notes de cours
Enseignants :
Responsable du cours :
Dr. Eugène KAMALAN : [email protected]
&
Chargé des TD :
Kouakou Romaric : [email protected]
Assande kadjo : [email protected]
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Dans ce cours, nous développons les trois axes essentiels pour l’initiation à la
microéconomie de concurrence pure et parfaite (CPP) au niveau Licence 1ère année de sciences
économiques et de gestion.
Le cours est donc organisé en trois chapitres.
PLAN :
Chapitre 1
1. FONDEMENTS ET CONCEPTS DE BASE DE LA MICROECONOMIE
1.1. Les fondements de la microéconomie
A. Définition de la microéconomie moderne
B. Objet de la microéconomie moderne
1.2. Concepts et hypothèses d’étude de la microéconomie
A. Les concepts de la microéconomie
B. Les hypothèses pour l’étude de la microéconomie
Chapitre 2
2. LA PRODUCTION DE BIENS EN CONCURRENCE PURE ET PARFAITE
2
Chapitre 3
3
Chapitre 1.
Nous verrons les fondements de la microéconomie d’une part et les concepts et hypothèses
d’étude de la microéconomie d’autre part.
Microéconomie
Dans le mot « microéconomie », il y a « micro » et « économie ». Cherchons d’abord à savoir ce
que veut dire « économie ».
« économie » : L’économie est une discipline de la science qui s’intéresse à la manière dont tout
individu se comporte pour avoir les biens en utilisant ses ressources. Ces biens sont acquis pour
combler les besoins de l’individu. Les ressources sont l’ensemble des choses qui sont à la
disposition de l’homme ou que l’homme peut gagner par son travail, ou par héritage, etc. Ces
ressources sont rares. Et certains biens à acquérir sont aussi rares. Par contre, les besoins d’une
personne sont illimités.
Avec des ressources rares et des besoins illimités, l’économie apporte une méthode scientifique
d’utilisation des ressources afin de trouver la meilleure satisfaction possible des besoins pour tout
individu.
« micro » : On parle de micro pour désigner tout ce qui est petit ; ce qui concerne les individus ou
les ménages. À l’inverse, ce qui est grand est traduit par « macro ». Donc microéconomie veut dire
« méthode consistant à étudier le comportement des individus concernant l’utilisation de leurs
ressources rares pour satisfaire leurs besoins illimités ».
Microéconomie et macroéconomie.
La distinction entre Microéconomie (où l’on tente d’analyser les décisions individuelles) et
Macroéconomie (où l’on tente d’analyser l’interaction entre les grandeurs économiques au niveau
d’une nation : Production, Consommation, Epargne, Investissement, Importations, Exportations,
Prix, Taux d’Intérêt, Taux de Change) est née dans le courant du 20ième siècle. Elle a perdu de sa
pertinence à partir de l’instant où il est devenu évident aux yeux de tous les économistes qu’il est
nécessaire de donner des fondements microéconomiques à toute analyse macroéconomique.
Néanmoins cette distinction reste pour de multiples raisons la distinction utilisée dans
l’apprentissage des Sciences Économiques et de Gestion.
L’origine de la microéconomie
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Leurs idées et leurs théories sont en grande partie encore dominantes aujourd'hui et elles sont
enseignées dans les universités à travers le monde.
Leurs idées se basent sur les notions de productivité marginale, d’utilité marginale et d'équilibre
(équilibre du producteur, équilibre du consommateur et équilibre du marché).
Ils ont une conception de l'individu en tant qu'Homo œconomicus. C’est-à-dire que l’individu est
semblable à tous les autres individus. Il a une caractéristique fondamentale : il est rationnel.
Les économistes utilisent différents outils pour étudier la microéconomie. Ces outils reposent
en grande partie sur les mathématiques et les statistiques. Ces outils sont appelés des outils de
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modélisation. Ce sont par exemple l’optimisation (avec ou sans contrainte), la micro-
économétrie ou encore la micro-simulation. Ces outils améliorent les connaissances
scientifiques des chercheurs en sciences sociales.
Tous les choix des individus se font en comparant rationnellement des coûts et des bénéfices, dans
le but de maximiser la satisfaction. Qu’il s’agisse de s’adonner au commerce de la drogue ou d’en
consommer, de voler, de tuer, de se marier, d’avoir des enfants, de tromper son conjoint ou de
divorcer, l’individu effectue ses choix en comparant les coûts et les bénéfices. Dans le cas du crime,
par exemple, l’individu rationnel compare les gains de cette activité à ses coûts, en particulier en
termes de probabilité d’être capturé et la nature de la peine encourue. Becker considère que
l’ensemble des décisions prises à l’intérieur de la cellule familiale, par exemple la répartition des
tâches domestiques peut aussi être analysée de cette manière. L’amour lui-même n’y échappe pas.
En 1976 Becker écrit : « A un niveau abstrait, l’amour et les autres liens d’ordre émotifs tels que
l’activité sexuelle ou de fréquents contacts rapprochés avec une personne particulière, peuvent être
considérés comme des marchandises domestiques particulières, non commercialisables, et , il n’y a
pas grand-chose à ajouter à l’analyse, dans la première partie, de la demande de marchandise ».
Nous verrons d’abord les concepts clés de la microéconomie et ensuite, nous verrons les
hypothèses formulées pour l’étude de la microéconomie.
1. La rareté
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Il existe des biens rares. Il faut donc faire des choix : ceux-ci sont coûteux. En plus, les biens
ne sont pas produits en quantité illimité. Ils peuvent manquer ; alors que les besoins sont
illimités.
2. La coordination
Comment se fait-il que tous les jours de fête, tous les abidjanais achètent la quantité de poulets
qu'ils veulent et que ça marche ? Aujourd'hui les producteurs de poulets viennent avec (par
exemple) 90.000 têtes, le lendemain avec 100.000 têtes (bien sûr, il y a des pertes) mais
globalement tout fonctionne !! Pourquoi ?
Qui coordonne les milliers de décisions prises chaque jour par les acheteurs et par les
producteurs de poulets ?
On peut considérer que la coordination est réglée à un niveau centralisé par un organe central,
un planificateur. C'est cet organe central qui prendrait les décisions : on l'appellerait le dictateur
bienveillant. Il déciderait combien de poulets tel acheteur doit prendre et combien de poulets
tel producteur doit livrer. Dans certains pays d’Europe de l’Est et en URSS, c’était ainsi.
Aujourd’hui, une telle pratique n’est plus imaginable.
La réalité, c’est que tout cela se passe autrement, dans un système décentralisé. Il n’y a pas
d’organe central, mais que des individus. Une multitude d'agents qui prennent leurs décisions
seules. La chose qui coordonne les décisions dans ce système est l'information transmise par le
prix de marché.
La coordination par le prix de marché est une coordination sans défaut (on dit aussi une
coordination parfaite) lorsque le marché est caractérisé par la concurrence pure et parfaite : CPP.
Il existe cinq (5) conditions pour dire qu’un marché est caractérisé par la CPP.
Condition n1 de CPP. L'atomicité des agents sur le marché : signifie qu'il existe un grand
nombre d'agents économiques, tant du côté de l'offre que du côté de la demande, et qu'aucun
d'entre eux ne dispose sur le marché d'une dimension ou d'une puissance suffisante pour exercer
une action quelconque sur la production et sur le prix considéré.
Condition n2 de CPP : L'homogénéité du produit : suppose que toutes les entreprises livrent des
produits et services que les acheteurs jugent identiques ou homogènes ; ils n'ont pas de raisons
de préférer le produit d'une firme au produit d'une autre firme. Le choix de l'acheteur n'est ainsi
guidé que par le prix
Condition n3 de CPP : La libre entrée sur le marché : signifie que quiconque veut s'adonner à
une certaine production peut le faire sans restriction ni délai, pénétrer sur le marché et
ainsi concurrencer ceux qui s'y trouvent déjà. Les firmes qui composent l'industrie ne peuvent
s'opposer à l'arrivée de concurrents.
Condition n5 de CPP : La libre circulation des facteurs de production : signifie que le capital et
le travail doivent pouvoir se déplacer librement à la recherche de la meilleure opportunité de
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rémunération. Cela suppose donc la libre circulation des capitaux dans le monde ainsi que
l'ouverture des frontières aux flux migratoires.
Une fois que l’une de ces conditions de CPP n’est pas respectée, la coordination n’est plus
parfaite. On parle alors de défauts de coordination ou de concurrence imparfaite.
Il y a défaut de coordination dans le cas d’un monopole (lorsqu’il y a un unique offreur pour
une multitude d’acheteur). Il y a défaut de coordination dans le cas des externalités. Les
externalités sont des conséquences non prévues sur le bien-être d’un individu du fait de
l’activité de consommation ou de production d’un autre individu. Ces conséquences peuvent
être « bonnes » (on parle d’externalité positive) ou mauvaise (externalité négatives). Il y a aussi
défaut de coordination dans le cas des biens publics. En économie décentralisée, un bien public
n'est pas produit. Tout le monde en profite même si les citoyens ne souhaitent pas en acheter
directement (exemple : l’éclairage public qui est payé avec les impôts).
Pour empêcher un bien d'être public, on peut utiliser une techniqe pour rendre le bien accessible
uniquement pour ceux qui en payent le prix. Le bien public devient alors un bien collectif :
exemple le codage Canal+. Autre exemple : les brevets, qui protègent les inventions.
Dans les sciences physiques ou les sciences naturelles, l’on décrit la réalité. Ces sciences sont
dites positives. Il n’y a pas une réalité meilleure à une autre, et qu’il faudrait chercher cette
réalité meilleure.
En économie on fait les deux : expliquer l'existence d’un équilibre général (c’est de l’économie
positive) et on voudrait cet équilibre soit la meilleure situation possible pour l'économie (c'est
faire de l’économie normative (c'est un jugement).
Pour porter des jugements, il faut des critères qui sont posés à priori. Quelle est la meilleure
satisfaction pour tous lorsque la satisfaction individuelle en dépend ?
Exemple : Faut-il suspendre (ou supprimer) les allocations familiales à une famille où l’un des
enfants refuse d’aller à l’école ?
Autre exemple : Considérons qu’une femme enceinte est séropositive. Elle bénéficie
gratuitement des médicaments antirétroviraux : ARV. Si cette femme choisit de ne pas aller
prendre les médicaments de peur d’être stigmatisée, doit-elle être condamnée ?
Le critère utilisé en microéconomie est appelé le critère de Pareto. Pour obtenir ce critère on
pose la question suivante : est-il possible d’augmenter la satisfaction d’un individu (A) sans
détériorer la satisfaction d’au moins un autre individu (B) ? Si la réponse est « oui », alors il
faut chercher la satisfaction de l’individu A, car cette recherche de satisfaction n’a aucune
conséquence pour personne autre. Mais si la réponse est « non », alors on considèrera que les
niveaux de satisfaction atteint par A et par B ne peuvent pas être changés par une
modification. Ces niveaux de satisfaction sont alors les meilleurs possibles. C’est les niveaux
optimaux qu’il ne faut pas changer. Le critère de Pareto est aussi appelé l’optimum de Pareto.
Il existe deux grandes catégories d’hypothèses qu’on formule pour étudier la microéconomie :
les hypothèses sur l’économie et les hypothèses sur le comportement des agents : producteurs
et consommateurs.
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Les hypothèses sur l'économie
Ces hypothèses concernent les biens, les ressources initiales et les prix.
biens homogènes
Un bien est caractérisé par le fait que 2 quantités égales sont parfaitement équivalentes entre
elles pour satisfaire les besoins de chaque agent économique. Donc un bien est homogène par
définition.
* 1ère caractéristique d'un bien : la qualité. Ex. : 1 kilo de pommes sucrées 1 kilo de pommes
non sucrées. Il ne s'agit pas du même bien.
* 2ème caractéristique d'un bien : la localisation. Ex. : 1 litre d'eau en Côte d’Ivoire 1 litre d'eau
dans le Sahara.
* 3ème caractéristique d'un bien : la date de disponibilité. Ex. : 1 parapluie l'été 1 parapluie
l'hiver.
Lorsqu’on étudie les variations d’une quantité entre deux dates, cette quantité étant mesurée au
moyen de sa valeur monétaire, ces variations sont perturbées par l’inflation qui a eu lieu entre
ces deux dates, c’est-à-dire la diminution de la valeur de la monnaie qui se traduit dans les faits
par l’augmentation générale des prix des biens échangés entre les deux dates.
Ex. En janvier 2016, avec 200fcfa, on achetait deux (02) boules d’attiéké abodjama. En janvier
2021, avec 200fcfa, on achète une (01) boule. Cela veut dire que l’inflation est de 100% car le
prix a doublé. Celui qui veut avoir deux (02) boules d’attiéké, il doit débourser 400fcfa. En
raison de l’inflation, le même 100fcfa de 2016 vaux deux fois moins. Alors que la valeur
nominale de 100francs n’a pas changé (on dit toujours 100fcfa), la valeur réelle a été divisée
par deux. On obtient moitié moins de quantité.
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Si on ne corrige pas l'impact de l'inflation, on mesure l’évolution de la quantité des biens en
valeur nominale (on dit aussi à prix courants). Si on corrige l’impact de l’inflation, on mesure
l’évolution de cette quantité en valeur réelle (on parle de prix constants).
Ainsi, on parle de « prix réel » lorsque l'on extrait du prix nominal, la part due à l'évolution de
la valeur de la monnaie, c'est-à-dire l'inflation.
𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑛𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙
prix réel = ∗ 100
𝑖𝑛𝑓𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
Considérons un ensemble S appelé ensemble des préférences. Cet ensemble contient tous les
paniers de biens. Les agents économiques font leurs préférences parmi ces paniers de biens
pour consommer les paniers qu'ils choissent.
préférences rationnelles
Les agents économiques (producteurs et consommateurs) ont des préférences rationnelles.
Ils cherchent le maximum de gain et le minimum de perte possible.
Ils sont SAVAGIENS (obéissenet au critère de
C’est-à-dire : Tout agent est capable de dire s’il préfère A à B ou s’il préfère B à A ou s’il est
indifférent entre A et B. On qualifie cette axiome de Axiome de totalité.
On peut écrire cela de la manière suivante : A > B ou si B > A ou si A B
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Un agent économique rationnel préfèrera toujours plus que moins (quel que soit le bien)
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Chapitre 2
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Les 3 lois d’Engel
Loi n°1« Plus un individu, une famille, un peuple sont pauvres, plus grand est le
pourcentage de leurs revenus qu'ils doivent consacrer à leur entretien physique dont la
nourriture représente la part la plus importante. » Ernst Engel, Die Lebenkosten
belgischer Arbeiter-Familien, 1895. Cette loi est un paradoxe pour la définition des
biens normaux.
Loi n°2: la part affectée aux dépenses de vêtements, logement, chauffage et éclairage
est sensiblement identique, quel que soit l'importance du revenu.
Loi n°3: la part affectée aux besoins d'éducation, santé, voyage, augmente plus vite que
le revenu.
Le paradoxe de Giffen
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Conditions du bien de Giffen :
Le bien de Giffen remplit les trois conditions suivantes : être un bien inférieur ;
représenter un pourcentage considérable du revenu de l'acheteur ; ne pas avoir de
substitut.
Remarque
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2.1. Formalisation de la technologie de production
La technologie de production concerne les facteurs qui sont utilisés pour la production et la
combinaison de ces facteurs. Les biens produits ou les services offerts sont appelés des outputs.
Ceux-ci sont obtenus à partir de la combinaison de multiples facteurs de productions, nommés
inputs.
Que sont les inputs ? On les regroupe en plusieurs grandes catégories : la terre, le travail, les matières
premières, le capital. La microéconomie retient en particulier le travail (ou Labor) et le capital (ou
Kapital).
Nous notons Q la quantité de bien produit (output) et x1 la quantité utilisée de facteur (input).
Par exemple, Q est la quantité de cacao produites et x1 est le nombre d’heures de travail
consacrées à la cueillette.
La relation fonctionnelle Q = f(x1) est une fonction de production. Elle indique la quantité
maximale d’output que l’on peut produire avec une quantité donnée d’input (production sans
gâchis). La technologie de production est exprimée par l’inégalité : Q ≤ f(x1).
Nous notons Q la quantité de bien produit (output), x1 la quantité utilisée du premier facteur
(par exemple le travail), et x2 la quantité utilisée du second facteur (par exemple le capital).
La relation fonctionnelle Q = f(x1,x2) indique la quantité maximale d’output que l’on peut
produire avec une quantité donnée d’input (production sans gâchis). C'est la fonction de
production. La technologie de production est exprimée par l’inégalité : Q ≤ f(x1,x2).
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- Fonction de production Cobb-Douglas
F(K,L) = AKaLb
Les paramètres a et b sont positifs. a<1 et b<1 ; a+b = 1 ; a et b sont appelés des élasticités.
A est un réel non nul
B. Isoquant
L’Isoquant ci-dessus est convexe (car toute combinaison linéaire convexe de points de
l’Isoquant appartient à un ensemble qui est lui-même convexe).
Il peut exister d’autres formes pour les Isoquants. Exemples en ligne :
https://www.google.com/search?q=isoquant&espv=2&biw=1366&bih=628&tbm=isch&tbo=
u&source=univ&sa=X&ei=O98ZVcOyFY3wauHzgbgL&ved=0CCoQsAQ
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C. Rendement d’échelle d’un facteur
On étudie le rendement d’échelle d’un facteur de production pour connaitre la façon dont le
niveau de production s’accroît lorsque l’on accroît simultanément dans les mêmes proportions
la quantité utilisée de tous les facteurs. Pour mesurer cela, on examine ce qu’est le résultat de
la multiplication de tous les xi par un même nombre réel λ > 1 :
- Si f(λx1 ; λx2 ; ... ; λxn) > λ f(x1 ; x2 ; ... ; xn), les rendements d’échelle sont croissants
- Si f(λx1 ; λx2 ; ... ; λxn) = λ f(x1 ; x2 ; ... ; xn), les rendements d’échelle sont constants
- Si f(λx1 ; λx2 ; ... ; λxn) < λ f(x1 ; x2 ; ... ; xn), les rendements d’échelle sont décroissants
On peut expliquer le rendement d’échelle de manière plus simple : considérons que nous avons
une fonction de production avec un seul facteur de production noté x. Notre fonction serait
notée f(x). Considérons un réel λ > 1.
- Si f(λx) > λ f(x) alors on dit que notre facteur x a un rendement d’échelle croissant
- Si f(λx) = λ f(x) alors, le facteur x a un rendement d’échelle constant
- Si f(λx) < λ f(x) alors, x a un rendement d’échelle décroissant
a b
Remarque: si une fonction de production est de type Cobb-Douglas, F(K,L) = AK L
- si a+b < 1, alors, les facteurs de production ont un rendement d'échelle décroissant
- si a+b = 1, alors, les facteurs de production ont un rendement d'échelle constant
- si a+b > 1, alors, les facteurs de production ont un rendement d'échelle croissant
pour une fonction Cobb-Douglas, les rendements d'échelle sont constants
Le rendement d’échelle ne doit pas être confondu avec la productivité marginale d’un facteur.
Par exemple : PmL = productivité marginale du facteur travail ; PmK = productivité marginale
du capital
Souvent il peut être important dans une entreprise que l’on cherche à remplacer un facteur de
production par un autre. Par exemple, on peut prendre une machine pour remplacer plusieurs
hommes. C’est le principe du taux marginal de substitution technique TMST.
Remarque: on parle de productivité moyenne d’un facteur pour désigner le rapport entre la
production et le facteur concerné.
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E. Taux marginal de substitution technique (TMST)
On cherche à mesurer les proportions dans lesquelles il est possible de substituer un facteur par
un autre : si l’on diminue de manière infime la quantité utilisée de l’un des facteurs, quelle
quantité supplémentaire de l’autre facteur devra-t-on utiliser pour conserver un même niveau
de production ? Le TMST mesure ce rapport de proportionnalité.
Comment obtient-on le TMST ?. Il est obtenu par le rapport des productivités marginales des
facteurs.
𝜕𝐐𝟎
𝜕𝐾 𝑃𝑚𝐾
𝑇𝑀𝑆𝑇𝐿/𝐾 = 𝜕𝐐𝟎 = 𝑃𝑚𝐿
𝜕𝐿
Déterminer TMST L / K
𝑃𝑚𝐾 0,2 𝐿
Réponse : 𝑇𝑀𝑆𝑇𝐿/𝐾 = = 0,5 𝐾
𝑃𝑚𝐿
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Le TMST désigne aussi la droite d’isocout. C-a-d le cout d’acquisition des facteurs de
production qui donnent la même production Q0. Cette droite d’isocout est identique à la droite
du budget chez le consommateur.
On parle d’équilibre d’un producteur lorsque celui-ci obtient la combinaison précise des inputs
ou facteurs de production x1* et x2* qui lui permet d’avoir le niveau de production qu’il désire.
On dit aussi que le producteur a trouvé la combinaison optimale des facteurs. Pour trouver cet
équilibre, nous devons définir plusieurs notions essentielles telles que : l’objectif du producteur,
la contrainte du producteur, le programme du producteur, la fonction Lagrangienne de
production et la résolution de la fonction de Lagrange du producteur.
A. Fonction-objectif du producteur
Étant donnée une technologie de production sans gâchis, résumée par la fonction de production,
la combinaison optimale des facteurs est obtenue en minimisant la dépense d’acquisition de ces
facteurs de production.
Nous devons donc prendre en compte la fonction de dépense d’acquisition des facteurs de
production c-a-d la fonction de dépense totale.
On fait l’hypothèse que le producteur peut acheter les inputs en quantité désirée mais à des prix
donnés. Ces prix sont donnés par le marché. Les prix des input x1, x2, ... , xn sont respectivement
w1, w2, ... , wn.
On obtient le coût total d’acquisition des facteurs en faisant : w1.x1 + w2x2 + …., wnxn. C’est la
dépense d’acquisition des facteurs que l’on note : D.
exprimons L en fonction de K
𝐷 𝑤1
𝐿= − 𝐾
𝑤2 𝑤2
B. Fonction-contrainte du producteur
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Donc, le producteur va chercher à réaliser au mieux sa fonction-objectif tout en sachant que la
quantité de production qu’il désire sera obtenue grâce à la combinaison des facteurs qu’il
utilisera. c-a-d Q0 = f(K,L). Cette condition est appelée la contrainte du producteur.
C. Programme du producteur
On peut résumer tout cela sous la forme d’un programme d’optimisation comme ceci :
𝑀𝑖𝑛 𝐷 = 𝑤1 𝐾 + 𝑤2 𝐿
{ 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒
𝑄0 = 𝑓(𝐾, 𝐿)
Avec
𝑄0 − 𝑓(𝐾, 𝐿) = 0
Pour résoudre ce programme, on utilise une fonction spéciale qu’on appelle le Lagrangien qui
consiste à former une seule fonction qui regroupera à la fois la fonction-objectif et la contrainte
qui est égalisée à zéro.
Exemple :
Considérons un producteur qui a une fonction de production Q0 = f(K,L) avec deux facteurs de
production respectifs : K et L. Sachant que les prix d’acquisition des facteurs sont respectivement
w1 et w2.
Réponses :
1) Le programme d’optimisation de la production peut s’écrire comme suit :
min 𝐷 = 𝑤1 𝐾 + 𝑤2 𝐿
𝐾,𝐿
{ 𝑠. 𝑐
𝑄0 = f(K, L)
2) Le lagrangien est :
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Remarque : il faut bien observer le signe qui précède le multiplicateur de Lagrange. Il est
négatif parce qu’on minimise la fonction objectif. Si on maximisait la fonction-objectif, ce
signe aurait été positif.
Pour cela, on procède par les propriétés d’optimalité de Kuhn et Tucker qui définissent deux étapes
pour l’analyse de l’optimalité d’une fonction continue et dérivable.
𝑑𝐿
= 0 (𝑒𝑞1)
𝑑𝐾
𝑑𝐿
= 0 (𝑒𝑞2)
𝑑𝐿
𝑑𝐿
{ 𝑑λ = 0 (𝑒𝑞3)
Il n’est pas nécessaire de chercher l’étape2 de Kuhn et Tucker qui est prise en compte par la fonction
de Lagrange.
𝜕𝐿
= 0 (𝑒𝑞1) <=> 𝑤1 + 𝜆𝑝𝑚𝐾 = 0
𝜕𝐾
𝜕𝐿 On tire : 𝑃𝑚𝐾 . 𝑤2 = 𝑃𝑚𝐿 . 𝑤1
= 0 (𝑒𝑞2) <=> 𝑤2 + 𝜆𝑝𝑚𝐿 = 0
𝜕𝐿
𝜕𝐿 On écrit les expressions des demandes en
(𝑒𝑞3) <=> 𝑄0 − 𝑓(𝐾, 𝐿) = 0
{𝜕𝜆 = 0 facteurs K et en facteur L
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𝜆𝑝𝑚𝐾 −𝑤1 𝑤1 𝐿 = 𝐿(𝑤1 , 𝑤2 , 𝐷)
= =
𝜆𝑝𝑚𝐿 −𝑤2 𝑤2 La quantité demandée du facteur L dépend
du prix de L c-a-d w2, de prix de K c-a-d w1
𝑝𝑚𝐾 𝑤1 et du budget du producteur c-a-d D
=
𝑝𝑚𝐿 𝑤2
Le producteur atteint son , équilibre lorsqu’il fait coïncider le Taux Marginal de Substitution
Technique (TMST) entre toute paire d’inputs avec le rapport des prix de ces inputs. On obtient alors
des demandes optimales de facteurs notées : K* et L*
On peut aussi obtenir l’équilibre du producteur de manière graphique. Exemple avec le cas d’une
firme qui utilise deux facteurs de production:
𝐷 𝑤1
𝐿= − 𝐾
𝑤2 𝑤2
on obtient l’équation d'une droite d’isocoût. L’équilibre est atteint pour la plus basse droite
d’isocoût compatible avec l’Isoquant Q0 c-à-d. la droite d'isocoût qui est la tangeante de la
courbe d'isoquant
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Remarque :
Avec les quantités optimales de facteurs K* et L*, le producteur peut combiner ces facteurs
pour réaliser la quantité d’outputs Q0 = f(K,L).
Enfin, il est possible de montrer la quantité idéale d’output à produire par la firme. Le producteur
cherche alors son optimum technique de production.
Pour cela, il cherchera le cout de production unitaire (ou cout moyen) et déterminera le minimum
de ce cout moyen. Puis, sachant que l’entreprise est en situation de concurrence, le producteur
vérifiera que le Coût marginal (qui représente le prix) passe par le minimum du Coût Moyen. Une
illustration est donnée par le graphique ci-dessous.
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A. Coût total de production
A partir des demandes optimales de facteurs xi*(w1 ; w2 ; ... ; wn ; Q0) on va déduire la dépense
optimale d’acquisition des facteurs ou Coût Total (minimum) :
Au sens strict, cette relation indique seulement le coût (minimum) de production de la quantité Q0
d’output.
Plus généralement, cette relation indique, pour toute valeur réelle positive de Q0, le coût (minimum)
de production. Il s’agit d’une relation fonctionnelle complète CT(w1; w2 ; ...; wn; Q0) qui, lorsque
l’on raisonne pour des valeurs fixées des prix des inputs, s’écrit simplement CT(q). ou CT(Qo)
Exemple de fonction de cout total (comportant des couts variavles et un cout fixe) pour une firme
CT(q) 30q 2 67q 3950
Connaissant la fonction de Coût Total CT(Q0), il est possible de déduire les fonctions de Coût
Moyen et de Coût marginal :
- Le Coût Moyen CM(Q0) désigne le coût unitaire de production du bien. Il est obtenu
en faisant : cout total divisé par la quantité
C(Q0)
CM(Q0) =
Q0
Exemple de fonction de cout moyen à partir
de la fonction de cout total précédente :
C(Q0) 3950
CM(Q0) = = 30 𝑞 − 67 +
Q0 𝑞
- Le Coût marginal Cm(Q0) désigne le surcroît de coût total induit par la production
d’une quantité infinitésimale supplémentaire de bien. Il est obtenu en faisant : la
dérivée du cout total par rapport à la quantité.
𝜕C(Q0)
Cm(Q0) =
𝜕Q0
Exemple de fonction de cout marginal à partir
de la fonction de cout total précédente :
𝜕C(Q0)
Cm(Q0) = = 60 𝑞 − 67
𝜕Q0
L’optimum technique du producteur est réalisé avec une quantité Q* qui vérifie que :
- La fonction CM(Q0) est à son niveau minimal
- CM(Q*) = Cm(Q*)
L’optimum économique du producteur est réalisé avec une quantité Q* qui vérifie que
- La fonction Pi(Q0) est à son niveau maximal
- Rm(Q*) = Cm(Q*)
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Résumé du chapitre 2:
min D
s.c
Q0 = f(K, L)
cad
Pour obtenir K* et L*, on peut passer directement par la propriété suivante extraite du
Lagrangien : taux marginal de substitution technique est égal au rapport des prix des facteurs.
c-a-d par exemple:
𝑃 𝑃
𝑇𝑀𝑆𝑇𝐿/𝐾 = 𝑃𝑚𝐾 = 𝑃𝐾
𝑚𝐿 𝐿
26
Chapitre 3
Elle décrit les préférences qui sont traduites par une affectation du revenu à l’achat des B&S.
La préférence, c’est la satisfaction ou l’utilité qu’un consommateur retire de la
consommation de différents biens.
- L’approche cardinale
Selon l’approche cardinale, le consommateur est capable de mesurer l’utilité. Il est capable
d’exprimer par un nombre, la quantité d’utilité consécutive à la consommation d’une
quantité donnée de biens. La comparaison rigoureuse des utilités devrait donc être
possible
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• Vilfredo PARETO a critiqué cette position. Selon lui,
il n’est pas nécessaire de pouvoir mesurer l’utilité, il suffit que les agents puissent
”classer” les différents biens suivant leurs préférences (c'est l'approche ordinale
de l’utilité)
- L’approche ordinale
Pour pouvoir étudier le choix de consommation des agents, on n’a pas besoin que ceux-ci sachent mesurer
l’utilité, il suffit qu’ils soient capables d’ordonner les biens ou les paniers de Biens.
Remarque : on a l’habitude de travailler avec des grandeurs ordinales
• exemple 2 : température
30° à Bouaké et 45° à Ouagadougou : on ne peut pas dire qu’il fait 1,5 fois plus chaud à Ouagadougou qu’à
Bouaké
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Pour Pareto, il suffit que les agents sachent ordonner les biens. Pareto considère que les agents
économiques réflechissent selon les axiomes du choix rationnel à savoir: la complétude, la
reflexivité et la transitivité des préférences.
B. Courbe d’indifférence
Définition
Une courbe d'indifférence est un graphique montrant la combinaison de deux biens pour
lesquels un agent économique (tel qu'un consommateur ou une entreprise) serait indifférent,
c'est-à-dire qu'il n'aurait pas de préférence pour une combinaison plutôt qu'une autre. Les
courbes d'indifférence servent à analyser les choix des agents économiques.
Exemple
y
U(x,y)
- Par exemple, si un consommateur est satisfait de la même façon par 1 sandwich et 4 desserts,
2 sandwichs et 3 desserts, 3 sandwichs et 1 dessert, alors ces combinaisons seront reliées par la
même courbe d'indifférence.
Pour un couple de biens donné, une infinité de courbes d'indifférence peut être dessinée. Il est
souvent fait l'hypothèse que le consommateur préfère les combinaisons de biens représentant
un plus haut niveau de consommation.
Inventeur
Le concept de courbe d'indifférence a été développé par Vilfredo Pareto et d'autres dans la
première partie du XXe siècle.
Caractéristiques
Les courbes d'indifférence ont traditionnellement les caractéristiques suivantes :
les courbes d'indifférence ne se coupent pas. C'est la conséquence de l'hypothèse de
transitivité des préférences.
les courbes d'indifférence sont décroissantes, en raison de l'hypothèse de non satiété (ou
non saturation des préférences). D'où sa pente négative.
les courbes d’indifférence sont convexes, orientées vers l'origine. Cela découle de
l'hypothèse de la loi de l'utilité marginale décroissante. L'utilité de la dernière unité de
consommation est inférieure à la précédente.
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Autres formes de courbes d'indifférence
- courbe croissante : un des biens procure de la désutilité (C'est rare)
- courbe sous forme de droites parallèles (ou courbes linéaires)
Si les biens sont parfaitement substituables alors les courbes d'indifférences seront des droites
parallèles. Le taux marginal de substitution est constant. Courbes en forme de L majuscule (ou
courbes à angle droit)
Si les biens sont parfaitement complémentaires alors les courbes d'indifférence seront en
formes de L. Par exemple, si une recette de gâteau nécessite 3 cuillères de farine et 1 de sucre.
Peu importe quelle quantité supplémentaire de farine vous utilisez, vous ne pourrez pas faire de
gâteau supplémentaire sans sucre. Un autre exemple de complémentarité parfaite entre produits
est la paire de chaussures. Le consommateur n'est pas plus satisfait d'avoir plusieurs chaussures
du pied droit que s'il n'a qu'une chaussure du pied gauche. Les chaussures du pied droit
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supplémentaires ont une utilité marginale nulle sans la chaussure du pied gauche. Le taux
marginal de substitution est soit zéro soit l'infini
Synthèse
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- Carte d’indifférence
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C. Utilité marginale
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D. Taux marginal de substitution (TMS)
La seule chose qui va le freiner, c'est son budget qui est limité et fixe.
On dit qu'il a une contrainte budgétaire.
A. La droite du budget
Exprimez x2 en fonction de x1
Calculez dx2 / dx1
Représentez x2 en fonction de x1
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B. Les variations de l’espace budgétaire
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3.3. L’équilibre du consommateur
A) Fonction-objectif du consommateur
B) Fonction-contrainte du consommateur
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Donc, si le consommateur consacre tout son budget à la recherche de x1 et x2, son budget
s’écrit :
R = p1.x1 + p2.x2
C) Programme du consommateur
Avec
𝑅 − 𝑝1𝑥1 − 𝑝2𝑥2 = 0
Pour cela, on procède par les propriétés d’optimalité de Kuhn et Tucker qui définissent deux étapes
pour l’analyse de l’optimalité d’une fonction continue et dérivable.
- Étape1 : La (ou les) dérivée (s) première (s) = 0
- Étape 2 : étude du signe de la (ou des) dérivée (s) seconde (s).
𝑑𝐿
= 0 (𝑒𝑞1)
𝑑𝑥1
𝑑𝐿
= 0 (𝑒𝑞2)
𝑑𝑥2
𝑑𝐿
{ 𝑑λ = 0 (𝑒𝑞3)
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Il n’est pas nécessaire de chercher l’étape2 de Kuhn et Tucker qui est prise en compte par la fonction
de Lagrange.
Les propriétés de Kuhn et Tucker se résument en trois (3) équations caractéristiques.
𝜕𝐿
= 0 (𝑒𝑞1) <=> 𝑈𝑚1 − 𝜆𝑝1 = 0
𝜕𝑥1
𝜕𝐿 On tire : 𝑈𝑚1 . 𝑝2 = 𝑈𝑚2 . 𝑝1
= 0 (𝑒𝑞2) <=> 𝑈𝑚2 − 𝜆𝑝2 = 0
𝜕𝐿
𝜕𝐿 On écrit les expressions des demandes en
(𝑒𝑞3) <=> 𝑅 − 𝑝1𝑥1 − 𝑝2𝑥2 = 0 biens x1 et en bien x2
{𝜕𝜆 = 0
Le consommateur atteint son équilibre lorsqu’il fait coïncider le Taux Marginal de Substitution
(TMS) avec le rapport des prix des biens. On obtient alors des demandes optimales de facteurs
notées : x1* et x2*
𝑅 𝑝
𝑥2 = − 1 𝑥1
𝑝2 𝑝2
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on obtient l’équation d’une droite. C’est la droite du budget de consommateur. L’équilibre du
consommateur est atteint pour la plus basse droite de budget compatible avec la courbe
d’indifférence U(x1,x2)0
Remarque :
En déterminant les quantités optimales x1* et x2*, le consommateur utilise son revenu comme
budget.
Mais on ne nous dit pas qui donne le revenu au consommateur et pourquoi celui-ci
consomme tout son revenu en même temps ?
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