CH Ii
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Licence 3 Semestre 5
1. Définitions du développement
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permet d’enclencher un processus d’accumulation ; la justice sociale : les
richesses doivent être partagées au profit de tous ; la durabilité : les
générations futures doivent être prises en compte (dimension à long terme du
développement) et le développement doit être engendré par la population elle-
même et non par une aide extérieure.
Elle fait remarquer qu’il n’y a pas de développement lorsque le coût induit
par la croissance en termes de détérioration du cadre de vie (pollution) et de
l’état de santé des populations dépasse le bénéfice collectif.
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1.5 Amartya SEN (2000)
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développement humain, de l'état des ressources naturelles et de la durabilité
de l'environnement. La qualité de la vie se mesure à travers pas moins de trois
dimensions, sur le futur autant que sur le présent. La satisfaction directe des
populations est fonction de l'éducation et d'autres indicateurs des facteurs
humains, tels que l'espérance de vie ou l'alphabétisation (ci-après désignés
par DH), des ressources naturelles (DD) telles que l'air pur et l'eau potable, et
des flux de biens de consommation (C) comme l'alimentation et l'habitat. Les
populations se préoccupent également du bien-être des générations futures et
de la manière dont celles-ci pourront profiter de tous ces aspects de l'existence
(et à quel prix). Une société cherchera à obtenir le maximum dans ces diverses
dimensions, compte tenu des contraintes en matière de ressources globales.
Les trois dimensions DH, DD et C sont interdépendantes. Un progrès dans ces
trois dimensions à la fois signifie un développement. Donc, Aujourd’hui sur le
plan académique, le développement est défini dans l’approche New
Développement Concept (NDC) comme étant la combinaison de la Croissance
économique (C), le Développement Humain(DH) et le Développement Durable
(DD). Cette équation peut être résumée par :
* * * *
D = DH + DD + C .
Chacune de ces dimensions, liée au bien-être, peut se mettre sous la forme
réduite suivante :
* * *
DH = dh (H0;PH; DD , C )
* * *
DD = dd (DD0, PN, DH , C )
* * *
C =c (C0, PM, PE, PF, G ; DH , DD )
* * *
DH , DD et C désignent les variations du développement humain, du
développement durable et de la croissance économique. Le symbole * indique
une variation en pourcentage de la variable ; l'indice 0 indique le niveau initial.
P désigne les variables qui représentent la politique : la politique
macroéconomique (PM), l'ouverture aux échanges (PE), la profondeur financière
(PF), les dépenses sociales (PH) et l'action environnementale (PN). G désigne la
gouvernance.
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2. Histoire du concept de développement
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considéré comme inéluctable, à ceci près que celle-ci n’implique plus un
terme.
Le changement social est une tâche difficile à décrire car celui-ci relève non
seulement de la production économique, de la transformation des
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infrastructures, du système politique, des rapports sociaux, mais aussi
de l’évolution des mentalités et de la perception de la nature.
L’analogie qui permet de passer d’un objet à un autre en se fondant sur les
ressemblances établies par l’imagination constitue une aide utile à condition
de ne pas confondre l’image et la réalité, l’analogie et le sens vrai.
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- La continuité : la nature ne fait pas de saut. Même si le bourgeon éclate
en fleur ou la chrysalide se transforme en papillon, c’est bien le même
organisme qui progressivement change d’aspect et pas de nature.
- La cumulativité : Chaque étape nouvelle dépend de la précédente selon
un enchainement méthodique. La fleur ne précède pas le fruit, la pensée
symbolique précède chez les enfants la maîtrise des opérations logiques.
Idée de progression étape par étape, les variations qui adviennent avec
le passage du temps sont interprétées comme une addition de qualité
ou de quantité.
- L’irréversibilité : Lorsqu’une étape est franchie ou qu’un palier est
atteint, le retour en arrière n’est plus possible. La fleur ne retourne pas
dans son bourgeon, l’adulte ne redevient pas enfant.
Ces remarques ont pour but de montrer que l’analogie qui assimile la société
à un organisme vivant et qui pense le changement social ou le développement
en les termes de la croissance propre aux systèmes biologiques provoque un
effet de vraisemblance mais au prix d’une négligence des spécificités socio-
historiques. Dans ce cas, en naturalisant l’histoire, la métaphore obscurcit la
compréhension du phénomène. Rien ne prouve qu’un petit village soit destiné
à devenir une grande ville. Les facteurs extérieurs (migrations, guerres) qui
s’exercent sur une société changent souvent de manière radicale le cours de
son histoire.
Nos économies actuelles sont le résultat d’une longue évolution millénaire qui
remonte jusqu’aux origines de l’humanité. Leur trajectoire de développement
a été jalonnée de révolutions économiques et sociales. Dans cette perspective,
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trois grandes vagues ponctuées par des révolutions économiques ont marqué
l’histoire du développement économique universelle :
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3.3 Vague des Nouvelles Technologies de l’Information et de la
Communication (NTIC)
Les objectifs du développement ont changé dans le temps. Ils ont évolué de (1)
la croissance et l’industrialisation dans les années 1940 et 1950, à (2) la
réduction de la pauvreté et la satisfaction des besoins essentiels (santé,
éducation) dans les années 1960 et 1970, (3) la stabilisation et l’ajustement
pour la reprise de la croissance dans les années 1980 et 1990, (4) atteindre
les Objectifs du millénaire pour le développement, y compris la réduction de
l’extrême pauvreté et de la faim, la satisfaction des besoins essentiels, et
assurer un environnement durable dans les années 2000, et (5) répondre aux
demandes des pays pour un bien-être multidimensionnel dans la période
actuelle. Les objectifs du passé ne sont donc plus forcément en vigueur, et les
objectifs actuels doivent être basés sur la vision propre à chaque pays de son
avenir et le choix du modèle de développement économique qui lui
correspond. Définir les priorités du développement doit donc être basé sur des
diagnostics d’ensemble du développement, et pas seulement sur des
diagnostics de croissance comme le propose Rodrik (2007), qui de façon
explicite identifient les arbitrages à faire entre les objectifs de développement.
C’est un rôle important que les économistes du développement doivent remplir
non seulement pour chaque pays en question, mais aussi pour eux-mêmes en
établissant leurs priorités de recherche.
5. Acteurs du développement
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économique dans la mesure où elle augmente l’offre de biens et la demande
de travail, l’investissement et accepte d’innover. Ensuite, le ménage est un
acteur du développement dans la mesure où il augmente sa consommation
(demande de biens) et l’offre de travail et enfin, les ONG sont un vecteur de
développement économique dans la mesure où leur intervention est
déterminée par l’attachement à certaine valeur éthique comme la lutte contre
la pauvreté, les maladies et l’ignorance, la gestion des ressources communes.
Il ya aussi les institutions internationales notamment la Banque Mondiale, le
FMI et sous régionales telles que la BOAD et la BAD.
6. Facteurs du développement
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En effet, la démonstration mathématique de cette équation est la suivante :
Q= A+B+C
Q= L1+ L2 + (A+B)
Q= (1+ ) A + (1+ ) B
Q= (1+ ) A+ (1+ ) B
7. Politiques du développement
Exposés le cas particulier des ODD des Nations Unis et du CREDD au Mali.
8. Lectures additionnelles
4. file:///C:/Users/USER/Downloads/MED_124_0033%20(1).pdf
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