Les Infections Génitales Basses
Les Infections Génitales Basses
Les Infections Génitales Basses
Dr Nabyla FEGHOUL
Maître Assistante en Gynécologie Obstétrique
Hôpital Bachir MENTOURI, Kouba – Alger
I. Introduction 2
V. Diagnostic positif 7
1. Interrogatoire : 7
2. Examen clinique : 8
3. Examens complémentaires 9
VII. Traitement 11
VIII. Évolution 11
IX. Surveillance 11
X. Conclusion 11
I. Introduction :
Les infections génitales basses sont représentées par les vulvites, les vaginites et les cervicites.
Leur symptôme commun le plus fréquent est la présence d’une leucorrhée anormale.
Il est parfois difficile pour le médecin de faire la part entre des leucorrhées physiologiques et
des leucorrhées pathologiques dont il faudra chercher et traiter la cause.
Il faut penser à rechercher une association avec une infection génitale haute asymptomatique
ou/et une infection sexuellement transmissible.
- Appareil génital bas qui est constitué par de la vulve, du vagin et du col.
- Appareil génital haut qui est constitué par l’utérus, les trompes et les ovaires.
1. La Flore vaginale :
▪ La production de glycogène qui est transformé en acide lactique par les bacilles de
Doderleïn, maintenant un pH < 5,5 non favorable au développement bactérien.
▪ La muqueuse vaginale élimine à partir des plexus veineux et lymphatiques un transsudat
qui possède des propriétés antibactériennes
Cette flore aéro-anaérobie équilibrée s’oppose à la colonisation des germes pathogènes dans
le vagin.
Par ailleurs, le comportement compulsif d’hygiène intime excessive devant des secrétions
physiologiques peut entraîner une destruction de l’écosystème vaginal et favorise la survenue
d’infections génitales basses souvent chroniques.
La flore vaginale est très fragile. Il est difficile d’en maintenir l’équilibre. Certains médicaments
peuvent diminuer la barrière protectrice du vagin. Il existe plusieurs facteurs qui peuvent
affecter cet équilibre :
- Les menstruations
- La grossesse
- La ménopause
▪ Facteurs médicamenteux :
- Antibiotiques
- Contraceptifs hormonaux à forte dose
- Ovules gynécologiques
▪ Facteurs quotidiens :
Ces facteurs favorisent le développement de bactéries nuisibles pour la flore vaginale ce qui
va entraîner des infections vaginales à type de mycoses, vaginoses, des irritations, des
démangeaisons et des pertes anormales.
Elle est constituée de 106 à 108 bactéries par gramme de secrétions vaginale.
- Trichomonas Vaginalis
- Chlamydia Trachomatis
- Neisseria gonorrhée
- HSV, HPV
- Les entérobactéries
- Les streptocoques
- Les mycoplasmes
- Candida
- Les anaérobies
- Le partenaire sexuel :
- Le médecin :
o Manœuvres endo-utérines :
Pose de stérilet
Biopsie de l’endomètre
Hystérosalpingographie
Hystéroscopie
Post-partum
Post-abortum
o Actes thérapeutiques :
Dilatation pour sténoses cervicales
- Le terrain :
o Malformations
o Grossesse
o Ménopause
o Diabète
o Déficits immunitaires
1. Interrogatoire :
▪ Facteurs de risques :
▪ Symptôme :
Examen clé à visée diagnostique et étiologique. Il n’a de valeur que si la patiente n’a pas fait
de toilette vaginale préalable.
L’examen clinique peut être complété au cabinet de consultation par 3 tests simples :
- Indications :
o Doute diagnostique
o Récidive
o Échec au traitement
o Suspicion d’IST et suspicion d’infection haute (Chlamydiae)
Gardnerella Fluides
Vaginalis Leucorrhées Peu abondantes Normal
Anaérobies malodorantes Grises odeur
(vaginose) « poisson
pourri »
VII. Traitement :
Il comprend (Tableau 3) :
VIII. Évolution :
▪ Récidive :
IX. Surveillance :
X. Conclusion :
Les infections génitales basses sont fréquentes et de diagnostic souvent aisé. Elles posent le
problème des récidives souvent sous forme de mycoses et peuvent être la 1ère cause des
infections génitales hautes.