Chapitre 2
Chapitre 2
Chapitre 2
Cours de Thermodynamique
• Pr F.E El Mabchour
PARTIE B : Calorimétrie
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La chaleur :
Deux corps de températures différentes mis en contact échangent de l’énergie calorifique de manière à parvenir
à un état d’équilibre thermique où la température est la même pour les deux corps.
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Source de chaleur :
On désigne par source de chaleur tout corps ou tout système de corps se trouvant dans un état d’équilibre
thermodynamique et possédant une réserve d’énergie interne qu’elle peut transmettre à un autre corps ou un
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Les 3 modes de transfert de chaleur;
Le rayonnement : La chaleur est portée, à travers le vide ou un milieu transparent, par une onde
électromagnétique
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La chaleur est une forme spéciale de l'énergie :
à l'échelle microscopique, c'est une énergie cinétique échangée par agitation moléculaire (c’est à dire par chocs
c'est une énergie qui s’exprime soit en joule [J] soit en calorie [cal] (1 calorie = 4.18 Joules).
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La Chaleur sensible
La chaleur sensible modifie la température d’une matière. Par opposition à la chaleur latente qui modifie l’état
physique d’une matière (solide, liquide ou gazeux).
Exemple : La chaleur thermique massique de l’eau étant en moyenne de 4,19 kJ/kg.K, il faut fournir 419 kJ pour
chauffer un litre d’eau de 0°C à 100°C.
Les chaleurs Qv ou Qp mises en jeu au cours du chauffage ou du refroidissement d’une substance de masse m
de la température T1, a la température T2 s’écrivent:
𝑇2
𝑄𝑉 = න 𝑚𝐶𝑉 ⅆ𝑇 Pour une transformation isochore V=Cte
𝑇1
𝑇2
𝑄𝑃 = න 𝑚𝐶𝑃 ⅆ𝑇 Pour une transformation isobare P=Cte
𝑇1
La chaleur latente modifie l’état physique d’une matière (solide, liquide ou gazeux).
et inversement :
chaleur de condensation : chaleur nécessaire pour passer de l’état gazeux à l’état solide,
chaleur de solidification : chaleur nécessaire pour passer de l’état liquide à l’état solide.
Sublimation
Solidification Liquéfaction
Condensation
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Au cours de la transition de l’état 1 à l’état 2, L12 est la quantité de chaleur échangée pour faire passer l’unité de
masse du corps pur de l’état 1 à l’état 2 suivant le palier de changement de phase à la température T :
L12 12 q
W et Q ne sont pas des différentielles totales exacte alors que dU est une différentielle totale exacte.
𝛿𝑄 = 𝐶𝑉 𝑑𝑇 + 𝑙𝑑𝑉 P
l T
= 𝐶𝑃 𝑑𝑇 + ℎ𝑑𝑃 T V
= 𝜆𝑑𝑃 + 𝜇𝑑𝑉
V
h T
Pour un gaz parfait on a : l= P et h = -V T P
Avec l, h, et 𝜇 sont des coefficients calorimétriques. Et cv et cp sont respectivement les chaleurs massiques à
volume constant et à pression constante.
CHAPITRE 2: NOTIONS DE CHALEUR ET DE TRAVAIL
PARTIE B : Calorimétrie
PARTIE B : Calorimétrie
Définition;
Exemple : détermination de la capacité thermique massique d’un corps
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La calorimétrie est une partie expérimentale de la thermodynamique, consiste a la mesure de la quantité de
chaleur et les capacités thermiques(massique, latente, de réaction chimique,…)
Le calorimètre est un dispositif permettant d'obtenir un système thermodynamique isolé c'est-à-dire qui n'échange
aucune énergie avec le milieu extérieur (ni travail, ni chaleur). donc W = 0 et l'évolution du système contenu dans le
calorimètre est adiabatique donc Q = 0.
Exemple : Détermination de la capacité thermique massique d’un corps
Dans un calorimètre de masse µ (μ est la masse en eau équivalente au calorimètre, ses accessoires, paroi,…),
On introduit une masse m1 d’eau liquide de capacité calorifique massique c1, ayant une température initiale T1 (après
quelque temps, la température initiale du calorimètre est donc aussi égale à T1).
On ajoute un corps de masse m2, ayant une température initiale T2 > T1. Sa capacité calorifique massique c2 est
inconnue.
Après peu de temps, la température d’équilibre du mélange (calorimètre + eau + corps) mesurée vaut TE. (le
calorimètre est adiabatique : pas d’échange de chaleur avec l’extérieur). σ𝒊=𝒏
𝒊=𝟎 𝑸𝒊 = 𝟎
La méthode utilisée est la méthode des mélanges dans laquelle les échanges de chaleur se font à pression
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constante. c2 = cp
On se propose de calculer la chaleur massique cp à pression constante du corps étudié. Tel que :
Comme les parois du calorimètre sont adiabatiques, aucune chaleur n’est échangée avec l’extérieur et on a
donc l’équation thermique suivante 𝒊=𝒏
:
𝑸𝒊 = 𝟎 Q0 + Q1 + Q2 = 0
𝒊=𝟎
(1) + (2) + (3) ⇔ µ · c1 . (TE − T1) + m1 . c1· (TE − T1) + m2 · cP ·(TE − T2) = 0
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Chapitre 2
PARTIE C : Notion de travail
Travail élémentaire d’une force de pression;
Définition du travail
Cas d’une transformation irréversible;
Cas d’une transformation réversible;
Cas d’une transformation isobare;
Cas d’une transformation isochore;
Interprétation géométrique du travail.
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Pression
La pression est une grandeur physique qui traduit les échanges de quantité de mouvement dans un système
thermodynamique, et notamment au sein d'un solide ou d'un fluide. Elle est définie classiquement comme
l'intensité de la force qu'exerce un fluide par unité de surface.
La pression, P, est une force F divisée par une surface, S, sur laquelle cette force est appliquée :
F
P en Pascals (1Pa=N/m2) dans SI,
P=
S F en Newton (N), et S (m2)
Unités
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Définition du travail
Le travail est une autre forme d'énergie que la chaleur, c'est l'énergie qui intervient dès qu'il y a mouvement ou
déformation d'un corps.
Le travail échangé entre un système et le milieu extérieur résulte des forces extérieures appliquées au système.
Exemple :
• Pour bouger un corps sur une distance L= 1m, admettons qu’il va fallloir développer une force constante F=
400N. Dans ce cas il faut dépenser une énergie :
• Comme cette énergie provoque le déplacement du corps, on dit qu'il s'agit d'un travail qu'on note W : le travail
est une énergie mécanique.
𝑳 𝑳
𝑾𝟎 →𝑳 =𝑭 𝟎. 𝒅𝒙 = 𝑭. 𝑭 = 𝒙𝒅 𝟎. 𝑳 = 𝟒𝟎𝟎 . 𝟏 = 𝟒𝟎𝟎 𝑱
dans ce cas, la pression du gaz ne peut être définie que dans les
états d’équilibre thermodynamiques initial et final.
(la pression n’est pas bien définie entre l’état initial et l’état final)
𝐵𝑟𝑢𝑡
𝑊12 = −𝑃2 (𝑉2 − 𝑉1 )
𝑽𝟏 > 𝑽𝟐 → 𝑾𝟏𝟐 > 𝟎
(Compression)
𝐵𝑟𝑢𝑡
𝑉1 𝑃2
𝑊12 = 𝑃2 𝑉1 − 𝑉2 = 𝑃2 𝑉2 − 1 = 𝑃1 𝑉1 −1
𝑉2 𝑃1
Or : 𝑃1 𝑉1 = 𝑛 𝑅𝑇 𝟏 𝑒𝑡 𝑃2 𝑉2 = 𝑛 𝑅𝑇(𝟐) 𝑇 = 𝑐𝑡𝑒
(𝟏) 𝑃1 𝑉1 𝑉1 𝑃2
→ =1 → =
(𝟐) 𝑃2 𝑉2 𝑉2 𝑃1
Chapitre 2
PARTIE C : Notion de travail
Travail élémentaire d’une force de pression;
Définition du travail
Cas d’une transformation irréversible;
Cas d’une transformation réversible;
Cas d’une transformation isobare;
Cas d’une transformation isochore;
Interprétation géométrique du travail.
Exemple: Compression isotherme quasi statique
On considère n moles d’un gaz parfait enfermées dans un récipient (cylindre) non adiabatique dont l’une des
parois solides (piston) est mobile. Le système (Gaz) a une température T, un volume V1 et une pression P1; On
fait subir à ce gaz une transformation l’amenant à un nouveau état caractérisé par la même température T, le
volume V2 et la pression P2 , on passe de la masse m1 à la masse m2 en ajoutant progressivement des petites
masses ∆m à m1 jusqu’à ce que la masse devienne égale à m2
𝑉2 𝑉2 𝑉2
𝑟𝑒𝑣
𝑛𝑅𝑇 𝑑𝑉 𝑽𝟏
𝑊12 = න −𝑃 𝑑𝑉 = න − 𝑑𝑉 = −𝑛𝑅𝑇 න = 𝒏𝑹𝑻 𝑳𝒏
𝑉1 𝑉1 𝑉 𝑉1 𝑉 𝑽𝟐
𝒓𝒆𝒗 𝑷𝟐 𝑃1 𝑉1 𝑉1 𝑃2
𝑾𝟏𝟐 = 𝑷𝟏 . 𝑽𝟏 𝑳𝒏 >𝟎 =1 → =
𝑷𝟏 𝑃2 𝑉2 𝑉2 𝑃1
𝑨𝒗𝒆𝒄 ∶ 𝑽𝟏 > 𝑽𝟐 COMPRESSION Et ⅆonc ∶ 𝑷𝟐 > 𝑷𝟏
Chapitre 2
PARTIE C : Notion de travail
Travail élémentaire d’une force de pression;
Définition du travail
Cas d’une transformation irréversible;
Cas d’une transformation réversible;
Cas d’une transformation isobare;
Cas d’une transformation isochore;
Interprétation géométrique du travail.
Exemple: Expression du travail dans le cas d’une isobare : AB & d’une isochore BC
P
Transformation isobare P
: ext = constante
VA = VD VB = VC
Dans le cas d'un cycle, la courbe est fermée et le travail est donné
par l'aire intérieure à la courbe, son signe étant donné par le sens P
de parcours. PA = PB A B
Si ce travail est négatif, il s'agit d'un moteur (cycle décrit dans le
sens des aiguilles d’une montre) PD = PC D C
Si le travail est positif, il s’agit d’un cycle récepteur (cycle décrit
dans le sens contraire des aiguilles d’une montre); VA = VD VB = VC
Le travail entre A et B le long du chemin 1 diffère de celui le long du chemin 2 par l’aire de la surface.
On remarque sur la figure ci-dessous que le travail est une fonction de parcours puisque, aux deux chemins
différents correspondent deux surfaces différentes.
W1 = - P1(V2-V1) et W2 = - P2(V2-V1).
1
p1 -PdV p1 Ainsi : W1 ‡ W2
1
-PdV
W W
p2 p2
2 2
V V
V1 V2 V1 V2
Le travail n’est donc pas une fonction d’état puisqu’il dépend du chemin suivi.