DCG 2 Dunod Manuel

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Répondre à une question

Méthode 1

En amont : comment apprendre efficacement ?

- Une altitude positive. Avoir confiance en soi, prendre plaisir à apprendre, comprendre,
fournir un effort régulier et être persévérant sont des conditions sine qua non.
- La méthode des strates. Les connaissances ne se superposent pas comme les pages d'une
encyclopédie, sans lien actif les unes avec les autres. Pour mémoriser un chapitre, il faut
d'abord disposer d'une vision globale de ce que l'on étudie Puis, il importe de revenir sur les
points essentiels, avant de s'intéresser aux points secondaires.

Deux étapes sont nécessaires pour assimiler un cours :

- d'abord, le comprendre par la lecture complète dans le détail ;


- ensuite, l'apprendre, le relire en s'attachant à l'essentiel, à sa structure et au lien entre les
éléments. Il convient d'appliquer une méthode en entonnoir, en allant du plus important au
moins important, sans se contenter d'à-peu-près.

Exemple

Strate I : le plan détaillé ; strate 2 : les définitions, les paragraphes ; strate 3 : les exemples, les
approfondissements et ressources, les applications et cas.

- Le feed-back. Multiplier les occasions de réaliser des feed-back écrits, oraux ou mentaux
permettant de contrôler si ce que l'on vient d'étudier est bien assimilé, d'en dégager
l'essentiel sous une forme structurée (arborescence, carte mentale) et d'entrainer sa
mémoire pour être capable de mobiliser les données en temps utile.
- La maîtrise du temps. Se concentrer et se focaliser sur un thème.

Sur la copie : comment répondre à la question ?

- Lire la question et repérer les mots-clés (verbes, notions juridiques


- Définir les termes du sujet. Il s'agit de mettre en relation les termes du sujet avec le
programme.
- Identifier les contours du sujet. Cette opération permet de déterminer les éléments attendus
du sujet et ceux qui en sont exclus
- Mettre les idées en ordre. Une introduction définit les termes du sujet et annonce le plan. Un
développement est structuré en paragraphes traitant, chacun, une seule idée.
- Rédiger. Il est impératif de respecter les règles d'orthographe et de syntaxe. Les phrases sont
courtes et précises. Le vocabulaire est choisi : chaque mot doit être pesé. La structure
attendue est classique une introduction suivie du développement annoncé. Une conclusion
n'est pas nécessaire s'il s'agit d'exposer des règles.
- Relire. Chassez les fautes d'orthographe en consacrant 5 à IO minutes à une relecture finale
minutieuse. Une rédaction confuse et imprécise est pénalisante.
Méthode 2

Analyser une décision de justice et en dégager la portée : l’exemple d’un arrêt de la CC°

Objectif

L'analyse d'une décision de justice consiste à dégager les règles de droit utilisées par le juge pour
résoudre un litige. La décision à étudier émane, le plus souvent, de la CC°.

Méthode

L'analyse d'une décision de justice comporte cinq étapes :

- Rechercher les parties au procès. Il s'agit d'identifier le demandeur, le défendeur et la


juridiction.
- Exposer sommairement et chronologiquement les faits. Il s'agit de dégager ce qui s'est passé
et ce qui a conduit les parties devant les tribunaux (possibilité de schématisation).
- Présenter le déroulement de la procédure antérieure. Les précédentes décisions doivent être
rappelées de façon chronologique, en relevant, pour chacune, la date et le dispositif (sens de
la décision).
- Identifier le ou les problèmes de droit soulevés.
- Analyser la décision. Il s'agit de rechercher, compte tenu des prétentions des parties, les
arguments (motifs) et la solution (dispositif) retenus par la juridiction pour trancher le litige.

Portée d'une décision

Il s'agit d'apprécier, au regard du droit positif, l'impact de la décision et de la critiquer.

Le plus souvent, un questionnement guide cette étape.

La compréhension d'une décision de la Cour de cassation passe par l'identification du raisonnement,


en l'imaginant comme le résultat d'un dialogue :

- si la Cour casse une décision, elle indique aux juges du fond qu'ils ont mal appliqué le droit ,
- si la Cour rejette un pourvoi, elle estime que les arguments du demandeur ne permettent pas
de remettre en le raisonnement juridique appliqué par les juges du fond.

La première chose à faire, quand on analyse une décision de justice, est donc de lire la décision
rendue (rejet ou cassation).

Arrêt de cassation Arrêt de rejet


Indication de la
Arrêt n°X du Y… N Indication de la juridiction Arrêt n°X du Y… N
juridiction
Sur le moyen Sur le moyen
unique… Mais sur le Arguments du pourvoi unique… Mais sur Arguments du pourvoi
moyen.. le moyen..
La Cour ; Attendu Faits, procédure,
La Cour ; Vu l’article
Visa (texte de loi appliqué) que, selon l’arrêt dispositifs et motifs de
… de la loi…
attaqué.. l’arrêt d’appel attaqué
Attendu que, selon Faits (tels que dans la Arguments du
Alors que…
l’arrêt attaqué.. décision de la CA) demandeur
Attendu que : Décision antérieure
Pour accueillir la
demande… Pour
débuter…
Mais attendu que..
Qu’en statuant Motifs, raisons et décision
Par ces motifs :
ainsi/faisant ainsi de la CC° qui casse et Motifs, raisonnement
Rejette le pourvoi
application, alors annule ou renvoie vers une de la CC°
formé contre l’arrêt
que.. juridiction de même degré
de la CA

La CC° a adopté depuis 10/2019 de nouvelles normes de rédaction de toutes ses décisions. Le style
est direct, sans « attendu » ni phrase unique. Les paragraphes sont numérotés. Les grandes parties de
l’arrêt sont :

- Faits et procédure
- Examen de ou des moyens du pourvoi et réponse de la Cour
o Sur le premier moyen du pourvoi principal (Enoncé du moyen)
o Sur le 2ème moyen du pourvoi principal
o Sur le moyen unique du pourvoi incident (Réponse de la Cour)
- Dispositif : « Par ces motifs, la Cour… » (cassation de la décision attaquée ou rejet du pourvoi)

Méthode 3

Résoudre une situation juridique/pratique (pour toute question d’examen sauf mention contraire)

Une situation juridique est basée sur des faits concrets, soulevant un problème de droit qu'il faut
résoudre à l'aide d'un raisonnement juridique qui repose sur un syllogisme :

- une majeure, l'énoncé de la règle de droit ;


- une mineure, l'application de la règle aux faits ;
- une conclusion qui en découle.

Travail préparatoire

Comprendre la situation : identifier les faits utiles à la compréhension de la situation. Il peut être
nécessaire de noter la chronologie des faits, d'identifier les personnes concernées en précisant leur
statut et de schématiser leurs relations.

Exemple. Lucie Damar confie à Albert Lebel des travaux dans son salon de coiffure à exécuter du I" au
7 octobre, le salon étant fermé. Albert les travaux sans raison le 3 octobre et les reprend du 27 au 31
octobre. Le salon ayant été fermé plus longtemps que prévu, Lucie a enregistré une baisse sensible de
son chiffre d'affaires. Q : Quel recours Lucie peut-elle exercer contre Albert ?

Lucie Damar, coiffeuse

Albert Lebel, entrepreneur: Travaux prévus du I au 7/10, interrompus le 3/10 et terminés le 31/10

- Qualifier les faits et soulever le problème juridique : traduire la situation en termes juridiques
pour la relier à une catégorie de droit. La qualification permet d'identifier le problème
juridique (question de droit soulevée). Il s'agit d'une question générale, qui ne se limite pas
au cas exposé.
Exemple. Un contrat lie Lucie Damar et Albert Lebel, des professionnels. La mauvaise exécution de
l'obligation contractuelle d'Albert d'effectuer des travaux du I" au 7 octobre se traduit par un
préjudice pour Lucie, une perte de CA. Quelles sont les conditions de la responsabilité civile
contractuelle ?

- Rechercher les règles applicables : mobiliser les connaissances liées à la situation qui
permettront de répondre à la question posée. Toutes les règles pertinentes devront être
évoquées ; les termes juridiques, définis.

Exemple. La mise en œuvre de la responsabilité civile contractuelle implique la preuve d'une faute
contractuelle (inexécution ou mauvaise exécution d'une obligation prévue au contrat), d'un préjudice
(prévisible, certain, licite) et d'un lien de causalité entre ces deux éléments.

- Appliquer les règles et formuler la solution : démontrer l'application de chaque règle


juridique à la situation. L'argumentation doit être précise et détaillée. Il convient de vérifier
chaque condition. La solution découle de l'argumentation développée.

Exemple. Le contrat entre Lucie Damar et Albert Lebel Oblige Albert à effectuer des travaux du 1 er au
7 octobre dans le salon de coiffure de Lucie. Les travaux sont interrompus et le chantier terminé hors
délai (faute contractuelle), d'où un préjudice (perte de CA) en raison du report des travaux (lien de
causalité). Solution : possibilité pour Lucie d'engager la responsabilité civile contractuelle d'Albert.

- Rédaction de la réponse

La rédaction doit être structurée et contenir les éléments suivants :

— présentation des règles juridiques permettant de répondre au problème soulevé ;

— solution proposée, s'appuyant sur une argumentation détaillée ;

— conclusion par une réponse directe à la question posée dans I 'énoncé.

La réponse doit être entièrement rédigée. L'expression doit être claire et soignée.

Exemple. La mise en œuvre de la responsabilité civile contractuelle suppose l'existence d'un contrat
entre la victime et l'auteur du dommage. La victime doit apporter la preuve d'une faute commise par
le cocontractant (inexécution ou mauvaise exécution d'une obligation prévue au contrat) et établir
l'existence d'un préjudice prévisible, certain et licite. Enfin, le préjudice doit résulter directement de
l'inexécution de l'obligation.

En l'espèce, Lucie Damar et Albert Lebel ont conclu un contrat prévoyant l'exécution par Albert de
travaux dans un délai précis. L'interruption et le report des travaux sans raison constituent une faute.
Lucie a subi un préjudice correspondant à la perte de CA, causé par l'interruption des travaux. Elle
peut donc agir en responsabilité civile contractuelle contre Albert afin d'obtenir réparation de ce
préjudice.

Méthode 4

Qualifier et analyser un contrat ou un document professionnel

Qualifier et analyser un contrat


L'analyse d'un contrat permet de cerner la teneur des engagements des parties qui l'ont souscrit
mais aussi de résoudre les problèmes relatifs aux litiges qui peuvent survenir à propos de sa
formation ou de son exécution.

La démarche comporte plusieurs étapes :

• Lire attentivement le contrat. Identifier les mots-clés des extraits du contrat présenté pour parvenir
à déterminer sa nature exacte.

• Analyser le contrat

- Qualifier juridiquement le contrat, c'est-à-dire nommer précisément le contrat (contrat de


vente, de location, de travail, etc.) ;
- En définir I 'objet (vente d 'un bien meuble ou immeuble, contrat de travail ou contrat de
sous-traitance, etc.) ;
- Identifier les parties au contrat et leur qualité respective (dans la vente, qui est le vendeur,
qui est l'acquéreur...) ;
- Apprécier ses conditions de validité : le contrat est-il valable ? Réunit-il les conditions
requises (consentement des parties concernées, capacité juridique et contenu licite et certain
du contrat proposé) ?
- Situer le contrat dans l'espace et le temps : préciser la date et le lieu de signature (pour
déterminer les règles juridiques applicables au moment de sa conclusion) ;
- Caractériser le contrat : est-ce un contrat synallagmatique ou unilatéral ? instantané ou à
exécution successive ? consensuel ou solennel ?
- Expliquer les obligations des parties au regard des différentes clauses que le contrat contient
et vérifier les conditions de validité des clauses prévues (ex. : la clause de non concurrence
pour le contrat de travail) ;
- Dégager les effets du contrat sur chacune des parties : quelles sont les conséquences en cas
d'inexécution ou de mauvaise exécution du contrat ? Le contrat peut-il être reconduit et à
quelles conditions ? Etc.
- Préciser les signataires du contrat et, en cas de formalités légales imposées, vérifier les
conditions de forme qui seraient applicables (ex. : un acte établi sous signatures privées
impose que chaque contractant reçoive un exemplaire du contrat).

• Rédiger la ou les réponse(s) aux différentes questions posées

- Mobiliser les règles de droit connues et faire le lien avec les questions posées ,
- Appliquer les règles au contrat présenté, en tenant compte des spécificités de la situation
juridique envisagée.

Qualifier et analyser un document professionnel

Des documents professionnels variés peuvent être soumis aux candidats (charte, règlement ,
conditions générales de ventes — CGV, cornpromis.. Dans tous les cas, il convient de :

- Bien lire le document et les questions posées en sélectionnant les mots-clés.


- Identifier la nature et les sources du document étudié pour le qualifier précisérnent (ex.
règlement intérieur d'entreprise, Statuts de société, CGV, loi, article..
- Situer le document dans le temps : date du support, actualisation à opérer (référence à des
articles de codes) pour apprécier l'application de la règle de droit à une situation donnée.
- S'interroger sur les idées véhiculées, les informations à commenter, la validité des clauses
présentées. L'intérêt est de confronter l'ensemble aux textes légaux et à la jurisprudence.
- Synthétiser les idées et de structurer l'argumentation pour répondre aux questions.

Chapitre 2 – La notion de société

Pour exercer une activité économique, il est nécessaire de d’organiser juridiquement. L'entreprise est
définie en droit comme « toute entité exerçant une activité économique, indépendamment du Statut
juridique de cette entité et de son mode de financement » (Cour de Justice des Communautés
européennes, I" novembre 1995 et Cour de cassation, 12 mars 2002). Il existe quatre types
d'entreprise : l’entreprise individuelle (El, EIRL), l'entreprise sociétaire (SARL, SA, SAS, SNC, société
civile...), le groupement d'intérêt économique (CIE) et l'entreprise associative. La société n'est donc
forme d'organisation entrepreneuriale, parmi d'autres, utilisée pour l'exercice d'une activité
économique.

Sources et évolutions du droit des sociétés

Le droit des sociétés regroupe l'ensemble des règles juridiques qui régissent la Vie des sociétés de
leur constitution à leur dissolution.

A) Les sources du droit des sociétés

Le droit des sociétés est un droit éclaté. De nombreuses sources existent, qu'il convient de distinguer.
Il est fortement influencé par le droit européen.

Le droit européen

Harmonisation des législations nationales. L'union européenne (UE) tend à mettre en place un droit
des sociétés et un cadre de gouvernance d'entreprise modernes et efficaces pour les sociétés.
L'harmonisation des règles nationales sur les sociétés a introduit certaines normes minimales, par le
biais de directives portant sur des domaines tels que :

- la protection des intérêts des actionnaires et leurs droits ;


- les offres publiques d'achat pour les sociétés anonymes ;
- les fusions et scissions ;
- les règles minimales applicables aux sociétés à responsabilité limitée à un seul associé ;
- l'information financière et la comptabilité ;
- l'accès rapide et simplifié à l'information sur les sociétés ;
- certaines formalités de publicité imposées à ces dernières (ex. : directive UE 2017/1132
relative à certains aspects du droit des sociétés).
- Création de nouveaux types de groupement. Des entités juridiques européennes s'appliquent
dans toute l'UE et coexistent avec les entités nationales.
Exemples. Le règlement CEE no 2137/85 du Conseil établit un Statut pour les groupements européens
d'intérêt économique (GEIE) ; le règlement CE no 2157/2001 est relatif au Statut de la société
européenne.

Les sources nationales

Œuvre du législateur national. Le droit des sociétés trouve principalement sa source dans des textes
législatifs ou réglementaires. Mais il n'est pas rare que le droit soit issu d'ordonnances, qui
permettent de prendre des dispositions plus rapidement.

Codification. Les dispositions législatives et réglementaires relatives au droit des sociétés sont
comprises dans trois codes différents (tab. 11) :

- le Code civil
o Dispositions générales applicables à toutes les formes de sociétés (articles 1872 et
1873)
o Réglementation de la société civile et de la société en participation
- le Code de commerce ;
o Dispositions relatives aux sociétés commerciales (SNC, SCA, SARL, SAS, SA) et aux CIE
o Dispositions pénales applicables à certaines sociétés commerciales
- le Code monétaire et financier.
o Dispositions applicables notamment aux sociétés cotées et aux marchés financiers

Jurisprudence interprétative ou créatrice. La jurisprudence des tribunaux de commerce (pour les


sociétés commerciales ou le GIE), du tribunal judiciaire (pour les sociétés civiles ou les associations),
des juridictions pénales ou de la Cour de cassation (chambre commerciale, chambre civile ou
chambre criminelle) joue un rôle important en droit des sociétés.

Le juge est amené à intervenir pour interpréter la loi ou pour créer des règles permettant de trancher
un conflit.

FOCUS : Le contrat, créateur de situation que les tiers ne peuvent ignorer

Le contrat de société (les statuts chapitre 2), le contrat d'association (chapitre 13), le contrat de

GIE (chapitre 19) sont autant de textes issus de la volonté des membres qui réglementent le
fonctionnement des groupements d’affaires en créant des obligations. Ils n’ont qu'un effet relatif
(bien souvent, leurs dispositions sont inopposables aux tiers) et doivent respecter les dispositions
impératives de la loi. Cependant, la rédaction de ces conventions est cruciale puisqu'elles
déterminent les relations entre les associés, les membres de l'association ou du GIE Ces contrats sont
nécessaires à la fois au juge pour trancher d’éventuels conflits, mais aussi au professionnel pour
répondre aux interrogations de ses clients. Soumis à publication, ils créent, en principe, une personne
morale dotée de capacité juridique lui permettant d'intervenir dans la vie des affaires et que les tiers
doivent reconnaitre.

B) Les évolutions du droit des sociétés


Le droit des sociétés a souvent accompagné les mutations économiques. Les différentes formes
sociétaires ont toujours été créées pour répondre à des besoins. L'histoire récente du droit des
sociétés reflète celle de la France contemporaine, aux prises avec deux contraintes contradictoires :

- la mondialisation et le libéralisme d'un côté ;

- l'universalisme et le principe d'égalité entre les associés de l'autre

Le choix d'une structure juridique

La typologie de sociétés et groupements d'affaires

Le groupement d'affaires est une structure juridique permettant l'exercice d'une activité
économique.

La société est un contrat entre deux ou plusieurs personnes qui conviennent d'affecter, à une
entreprise commune, des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de
l'économie qui pourra en résulter. Elle peut être instituée, dans les cas prévus par la loi, par l'acte de
volonté d'une seule personne.

Les associés s'engagent à contribuer aux pertes (Code civil, art. 1832).

Les groupements d'affaires et les formes de sociétés sont très divers, pour satisfaire à la variété des
besoins auxquels ils répondent. Plusieurs critères de classement existent.

But :

- Lucratif (bénéfice, économie)


- Autre que lucratif (l’entité ne distribue pas nécessairement ses bénéfices)

Responsabilité des membres

- Sté de capitaux (ou par actions) : besoins fin importants, voir appel aux marché Fin ;
responsabilité limitée aux apports
- Sté de personnes (parts sociales) : L’associé engage son patrimoine personnel pour les dettes
sociales. Le décès de l’associé entraine en principe la dissolution de la Sté.

Domaine économique ou activité exercée

- Sté civile (Até civile : immobilière, agricole, libérale) : SCI, SCP, SCM, EARL, GAEC
- Sté commerciales : SA, SAS, SARL, SNC, SCA

Nr de membres

- Structure pluripersonnelle
- Structure unipersonnelle : SASU, EURL, EI, EIRL

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