TD1 Thermodynamique-Correction

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ANNEXES – B.

Corrigés des travaux dirigés

B.1. Système thermodynamique et gaz parfaits


B.1.1. Grandeurs extensives ou intensives *
a) Grandeur extensive : additive, proportionnelle de la quantité de matière.
Grandeur intensive : non additive, indépendante de la quantité de matière.
b) extensive : le volume, l’énergie, la quantité de mouvement, la charge électrique,
la force, le débit. . .
intensive : le temps, la pression, la température, la masse volumique, la viscosité,
la fréquence. . .

B.1.2. États d’équilibre *


a) C’est un système hors équilibre car les deux blocs en cuivre ont des températures
différentes. Le système évoluera vers l’état d’équilibre où les températures des
deux blocs seront égales.
b) i) L’air ambiant est à 0◦ C. Dans ce cas le système est en équilibre car on a
égalité de la température du système et de son environnement.
ii) L’air ambiant est à 25◦ C. dans ce cas le système est hors équilibre. Le sys-
tème évoluera vers l’état d’équilibre où la température du système et de
son environnement seront égales. La glace va se transformer en eau liquide,
ensuite toute l’eau va se réchauffer auprès de l’air jusqu’à atteindre 25◦ C.
C’est l’état d’équilibre final.

B.1.3. Les sables de la très grand Olonne *


a) V = N A V0 = N A × 0, 1 × 10−18 ≈ 6, 022 × 104 km3 où l’on a converti V0 en km3 .
b) h = V /S = 1, 095 × 102 m

B.1.4. Masse molaire ou masse moléculaire ? *


a) M N2 = 2m a (N) = 2, 8013 × 10−2 kg·mol−1 ,
M 02 = 2m a (O) = 3, 1999 × 10−2 kg·mol−1 ,
M Ar = m a (Ar) = 3, 995 × 10−2 kg·mol−1
b) m mol,N2 = M N2 /N A = 4, 652 × 10−26 kg,
m mol,O2 = M O2 /N A = 5, 314 × 10−26 kg,
m mol,O2 = M Ar /N A = 6, 634 × 10−26 kg
c) M air = 0, 7808M N2 + 0, 2095M 02 + 0, 0093M Ar = 2, 895 × 10−2 kg·mol−1 (valeur
usuelle à 2, 8965 × 10−2 kg·mol−1 . D’où n air = m air /M air = 34, 54 mol
d) De même M H2 O = 1, 802 × 10−2 kg·mol−1
e) n H2 O = 55, 5 mol et le nombre de molécule N = nN A = 3, 31 × 1025 (33 yotta !)

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ANNEXES – B. Corrigés des travaux dirigés

B.1.5. Ça va vite mais en fait pas trop ! *


a) e c = 12 mv 2 = 23 k B T
b) v 2 = 3kmB T or m = nM , n = N
NA et R = k B N A . Donc, avec N = 1 (une seule parti-
cule !) on a r r
3RT 3RT
v= =
M N N =1 M
On a alors v He = 1, 352 × 103 m·s−1 et v Ar = 4, 274 × 102 m·s−1
c) v He ≪ c et v Ar ≪ c donc la mécanique classique fonctionne encore.

B.1.6. Atlas a du mérite. . . *


Le diable est dans le détail. ρ est ici inutile. F atm = m atm g = p S S T = p S 4πR T2 donc

p S 4πR T
m atm = = 5, 17 × 1018 kg
g

"Convertir R T en mètres ! ! !

B.1.7. Chaud devant ! ***


a) Par définition T = 0 K
γ
b) On doit résoudre TP = G α c β k B ℏδ , soit
¡ ¢α ¡ ¢β ¡ ¢γ ¡ ¢δ
K = m3 ·kg−1 ·s−2 m·s−1 m2 ·kg·K−1 ·s−2 m2 ·kg·s−1

Ce qui laisse : 

 γ = −1 pour K (1)


 3α + β + 2γ + 2δ = 0 pour m (2)


 −α + γ + δ = 0 pour kg (3)

−2α − β − 2γ − δ = 0 pour s (4)

(2) + (3) + (4) donne δ = 1/2, (3) donne α = −1/2 et (4) donne β = 5/2, d’où :
s
ℏc 5
TP = = 1, 42 × 1032 K
Gk B2

B.1.8. Gaz parfaits, gaz réels et équations d’états **


a) pV = nRT , pas d’interaction entre particules, taille des particules négligeable
devant la distance interparticulaire, chocs uniquement avec la paroi, répartition
des vitesses des particules homogène, stationnaire, isotrope. Non valable hors
équilibre.

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b) µ ¶ µ ¶ µ ¶
∂p nRT ∂V nR ∂T V
=− 2 , = , =
∂V T V ∂T p p ∂p V nR

et l’on retrouve l’égalité demandée avec − nRT


pV
= −1.
c) D’une façon générale, [α] = K−1 , [β] = K−1 et [χT ] = Pa−1 .
Pour un gaz parfait, α = β = T1 et χT = p1 .
d) Pour un gaz parfait :
α
=p
βχT

e) Comme [a/Vm ] = Pa alors [a] = Pa·m6 ·mol−2 et comme b a la même unité qu’un
volume molaire Vm alors [b] = m3 ·mol−1 .
f) Il suffit de remplacer Vm par V /n pour trouver :

n2a
µ ¶
p + 2 (V − nb) = nRT
V

g) On écrit :
nRT n2a
p= − 2
V − nB V
puis on dérive par rapport à T pour trouver :
µ ¶
∂p nR
=
∂T V V − nb
³ ´
∂p
puis comme β = p1 ∂T :
V

n2 a
n2a n2a
µ ¶ µ ¶
1 p + V2 1
β= = 1+ = βGP 1 +
p T T pV 2 pV 2

B.1.9. Air dans une bouteille **


a) Gaz parfait : pV = nRT .
p 1 V1
n= = 36, 3 mol
RT
M p 1 V1
m= = 1, 05 kg
RT
b) On a (dépend des conditions opératoires) :

m M p1
ρ= = = 17, 6 kg·m−3
V1 RT

c) La bouteille contient 0, 21n (mol) de dioxygène, soit : m O2 = 0, 21nM O2 , m O2 =


0, 244 kg

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d) Lorsqu’on ouvre le détendeur, l’air comprimé se détend à l’air libre. Il prend la


pression p 2 = 1, 0 bar et voit son volume passer à V2 tel que : p 2V2 = p 1V1 = nRT
à température constante. On en déduit : V2 = 900 L. Néanmoins l’ouverture de la
bouteille ne permet d’extraire que 840 L (V2 −V1 ) car 60 L restent dans la bouteille
sous p 2 = 1, 0 bar en équilibre avec l’air extérieur.

B.1.10. Plongée en apnée *


a) Le système est l’air contenu dans les poumons, c’est un système fermé. L’air
est assimilée à un gaz parfait. Au cours de la plongée on peut considérer que la
température de l’air dans les poumons ne varie pas, donc pour un gaz parfait
subissant une transformation isotherme : pV = cte.
Entre la surface et le fond : p s Vs = p f V f . Soit

ps
V f = Vs
pf

Ce qui donne V f = 3, 5 L.
b) Si le plongeur inspire de l’air en profondeur, il gonfle ses poumons à leur volume
maximal et on a donc Ṽ f = 7 L. La même relation pour une évolution isotherme
conduit à :
pf
Ṽs = Ṽ f
ps
Soit Ṽs = 14 L. Il y a lésion des poumons.

B.1.11. Gonflage de pneu **


a) Le manomètre mesure une différence de pression : p m = p − p 0 donc p 1 =
p 0 + p 1,m = 3, 0 bar
b) La pression est proportionnelle à la température car on a une évolution isochore
(volume constant) :
p nR
= = cte
T V
i)
p1 p2 T2
= ⇒ p2 = p1
T1 T2 T1
Ce qui donne p 2 = 2, 9 bar et p 2,m = 1, 9 bar. "Convertir la température en
Kelvin !
ii)
p1 p3 T3
= ⇒ p3 = p1
T1 T3 T1
Ce qui donne p 3 = 3, 2 bar et p 3,m = 2, 2 bar. "Convertir la température en
Kelvin !

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c) La réaction du sol sur les quatre roues compense le poids total en charge. Cette
réaction traduit les forces pressantes au niveau des pneus :
mg
F = 4p 1 S = mg ⇒ S =
4p 1

soit la surface de contact pneus - sol est S = 120 cm2 .


d) L’aquaplanage est dû à la couche d’eau qui se localise au niveau de la surface
de contact sans être évacuée. Ce phénomène augmente lorsque la surface de
contact S augmente, donc pour les pneus larges ou les pneus normaux, lorsque
la pression diminue (S varie comme l’inverse de p).
e) En pratique, il suffit de surgonfler les pneus sur route mouillée.

B.1.12. Point critique et équation de van der Waals ***


a) Directement : µ ¶
a
p+ (Vm − b) = RT
Vm2
b) Voir figure 4.8a pour l’allure.
c) On peut ensuite écrire que :

∂2 p
µ ¶ µ ¶
∂p
Au point critique : = =0
∂V T,n ∂V 2 T,n

d) En volume molaire, cela donne :


 RT

 p = V m −b − va2
 m


 ³ ∂p ´
RT 2a
∂Vm T,n = − (Vm −b)2 + Vm 3 = 0


 ³ 2 ´

 ∂ p2

= (V2RT − V6a4 = 0
∂V m T,n −b)3 m m

Coupler la deuxième et troisième lignes permet d’obtenir Vm,c = 3b, ce qui


a
donne avec la première que p c = (en exprimant RT avec la deuxième ligne
27b 2
8a
et l’expression de Vm,c ) puis Tc = . Ce qui permet de conclure que (en
27bR
pc
prenant ):
Tc

27 R 2 Tc2 2 1 RTc 1
a= = 3p c Vm,c ; b= = Vm,c
64 p c 8 pc 3

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