Séance de Régulation Le Récit Fantastique

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Séance de régulation

Niveau : Tronc commun T.C.SC. BIOF

Module : Le Chevalier double

Compétence : lire un récit fantastique

Séquences 1/2/

Domaine d’évaluation : Compréhension de l’écrit

Faits de langue à exploiter : figures de style/ordre de la narration/ champs lexicaux /temps


verbaux/modalisateurs.

Objectifs : Relevez les figures de style/ nommez-les/ précisez leurs valeurs

Dégagez les champs lexicaux dominants / précisez leurs valeur.

Repérez l’ordre de la narration/ justifiez votre réponse/ précisez la valeur du procédé utilisé.

Relevez les modalisateurs / précisez leurs natures grammaticales et leurs valeurs

Techniques d’animation et pédagogie différenciée : travail par tuteur/ méthode interrogative/ utilisation
des TIC/

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Une réflexion par rapport au passage exploité lors de la dernière activité de lecture méthodique :
-D'après le narrateur, pourquoi le nouveau-né a-t-il le regard noir de l'étranger ?
-Quel sort prédit le comte Lodbrog pour son fils à cause de son humeur belliqueuse
-Quel sens donnez-vous à l'expression : « l'humeur belliqueuse » ?
-Qu'a révélé le mire aux deux époux ?
-Par quels mots peut-on résumer les deux forces qui déterminent le dédoublement du caractère de l'enfant ?
-Comment le petit enfant explique-t-il la cause de son agitation ?
-Quel antonyme le narrateur a-t-il donné du mot « turbulence » dans le dernier paragraphe ?
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a. Lisez les extraits suivants et relevez les mots qui soulignent l’incertitude du personnage (c’est-à-dire les
modalisateurs).
b. Faites la liste des mots qui expriment la peur en les classant par degré d’intensité. Associez-leur les
manifestations physiques qui les accompagnent.

Extrait 1
Soudain, un petit coup sonna contre mon abordage. Je fis un soubresaut, et une sueur froide me glaça
des pieds à la tête. Ce bruit venait sans doute de quelque bout de bois entraîné par le courant, mais
cela avait suffi et je me sentis envahi de nouveau par une étrange agitation nerveuse. […] Je me
figurais qu’on essayait de monter dans ma barque que je ne pouvais plus distinguer, et que la rivière
cachée par ce brouillard opaque devait être pleine d’êtres étranges qui nageaient autour de moi.
G. de Maupassant, Sur l’eau (1881)
Extrait 2
J’observais quelques pas profondément imprimés dans la terre ; ce pouvaient être les pas de M.
Alphonse lorsqu’il était allé chercher son anneau au doigt de la statue.
P. Mérimée, LaVénus d’Ille (1837)
Extrait 3
Une chose me paraissait surprenante : la nature de la tache qui courait sur ma main. C’était une lueur
glacée, sanglante, n’éclairant pas… Mais en vérité, ce qui sortait ainsi du trou de la serrure me causait
l’impression du regard phosphorique d’un hibou !
Villiers de L’Isle-Adam, L’Intersigne (1867)
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Relevez dans les extraits ci-dessous tout ce qui exprime l'incertitude du narrateur (vocabulaire, verbe,
temps, mode, etc.).
Extrait 1
Un frisson me saisit soudain, non pas un frisson de froid, mais un étrange frisson d’angoisse.
Je hâtai le pas, inquiet d’être seul dans ce bois, apeuré sans raison, stupidement, par la profonde solitude.
Tout à coup, il me sembla que j’étais suivi, qu’on marchait sur mes talons, tout près, à me toucher.
(« Le Horla », Guy de Maupassant)
Extrait 2
Or, ayant dormi environ quarante minutes, je rouvris les yeux sans faire un mouvement, réveillé par je ne
sais quelle émotion confuse et bizarre. Je ne vis rien d’abord, puis, tout à coup, il me sembla qu’une page du
livre resté ouvert sur ma table venait de tourner toute seule. Aucun souffle d’air n’était entré par ma fenêtre.
Je fus surpris et j’attendis. Au bout de quatre minutes environ, je vis, je vis, oui, je vis de mes yeux une autre
page se soulever et se rabattre sur la précédente, comme si un doigt l’eût feuilletée. Mon fauteuil était vide,
semblait vide ; mais je compris qu’il était là, lui assis à ma place et qu’il lisait. D’un bond furieux, d’un bond
de bête révoltée, qui va éventrer son dompteur, je traversai ma chambre pour le saisir, pour l’étreindre, pour
le tuer !... Mais mon siège, avant que je l’eusse atteint, se renversa comme si on eût fui devant moi... ma
table oscilla, ma lampe tomba et s’éteignit, et ma fenêtre se ferma comme si un malfaiteur surpris se fût
élancé dans la nuit, en prenant à pleines mains les battants. (« Le Horla », Guy de Maupassant)

Extrait 3
Je fis tant de bruit que l’on me mit au cachot.
J’y restai plusieurs heures dans une sorte d’abrutissement ; enfin, les deux amis que j’avais cru voir déjà
vinrent me chercher avec une voiture. Je leur racontai tout ce qui s’était passé, mais ils nièrent être venus
dans la nuit. Je dînai avec eux assez tranquillement ; mais, à mesure que la nuit approchait, il me sembla que
j’avais à redouter l’heure même qui, la veille, avait risqué de m’être fatale.
(« Aurélia », Gérard de Nerval)
Extrait 5
Ma vue se porta par hasard vers la table sur laquelle j’avais posé le pied de la princesse Hermonthis. Au lieu
d’être immobile comme il convient à un pied embaumé depuis quatre mille ans, il s’agitait, se contractait et
sautillait sur les papiers comme une grenouille effarée : on l’aurait cru en contact avec une pile voltaïque [...]
(« Le Pied de momie », Théophile Gautier)

Extrait 6
Alors je sentis que le fantôme me saisissait et m’entraînait vers le haut. Le désespoir me rendit mes forces.
- Tu n’es pas moi, tu es le diable, lui criai-je, et j’agrippai comme si j’avais des griffes le visage du spectre
menaçant ; il me sembla que mes doigts, croyant atteindre les yeux, s’enfonçaient dans de profondes orbites,
et il se remit à rire sur un ton strident. (Les Elixirs du diable, E.T.A. Hoffman)

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