Topographie Générale - Seance2

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TOPOGRAPHIE

GENERALE
Séance 2
M. Saad FELLOUN
Notes de cours
(Ingénieur
Ecole Supérieure en Ingénierie de l'Information, Télécommunication,
Management et Génie Civil
Géomètre
Topographe)
Sommaire
IV. Le Nivellement ................................................................................................................................ 4
1. Principe du Nivellement direct ou Géométrique ............................................................................ 4
................................................................................................................................................................... 5
d. Fermeture du cheminement :......................................................................................................... 6
e. Compensation du cheminement.................................................................................................... 6
2. Principe du Nivellement indirect ou Trigonométrique ................................................................... 7
V. LES ANGLES HORIZONTAUX ................................................................................................................ 8
1. Le cercle horizontal ........................................................................................................................ 8
2. Le double retournement ................................................................................................................ 9
3. CALCUL DE GISEMENT .................................................................................................................. 10
4. G0 et Rayonnement ...................................................................................................................... 11
VI. Cheminement polygonal .............................................................................................................. 12
1. Définition ...................................................................................................................................... 12
2. Forme de cheminement ............................................................................................................... 12
VII. Techniques de la topographie ...................................................................................................... 13
1. Lasergrammétrie .......................................................................................................................... 13
 Définition .................................................................................................................................. 13
 Acquisition et matériel utilisé ................................................................................................... 14
 Processus de traitement des données issues d'un Laser Scanner ............................................ 16
 Résultats et produits dérivés .................................................................................................... 24
2. Photogrammétrie ......................................................................................................................... 25
 Définition .................................................................................................................................. 25
 Principe de stéréovision: .......................................................................................................... 26
 Acquisition de données en photogrammétrie aérienne ........................................................... 27
 Relation entre l’échelle d’une photographie et des propriétés de la prise de vue ................... 29
 Eléments pour la planification d'une mission de prise de vue (PVA) ........................................ 30
 Processus de photogrammétrie ................................................................................................ 30
 Appareillage de restitution ....................................................................................................... 33
 Produits dérivés de la photogrammétrie .................................................................................. 36
3. Bathymétrie .................................................................................................................................. 38
 Définition .................................................................................................................................. 38
 Principes d'un levé hydrographique ......................................................................................... 38
 Techniques de levé hydrographique......................................................................................... 41
 Applications .............................................................................................................................. 43
IV. Le Nivellement

Par opposition à la planimétrie qui a pour objet la représentation plane du terrain,


l’altimétrie est la branche de la topographie qui concerne la représentation du relief.

Chaque point est défini planimétriquement par ses coordonnées X et Y peut être
déterminé en altimétriepar son altitude ou coordonnée Z qui est la distance entre ce
point et le niveau zéro de référence (Niveau Moyen des Mers).

Le nivellement est donc l’ensemble des méthodes et procédés de détermination des


altitudes.

1. Principe du Nivellement direct ou Géométrique

Le plan horizontal engendré par la ligne de visée d’un niveau intercepté sur la mire,
tenue verticalement, sur les points A et B permet de faire deux lectures :

•Une lecture sur le point connu A (lecture arrière)

•Une lecture sur le point à déterminer B (lecture avant)


a. Nivellement simple

HB = HA + DHAB

Avec:

HA: altitude connue;

HB: altitude inconnue;

DHAB: la dénivelée entre les deux points A et B.

b. Nivellement composé ou par cheminement

Lorsque les points A et B sont trop éloignés ou lorsque la dénivelée est supérieure a la
longueur de la mire, on est obligé de faire plusieurs stations; déterminants ainsi
plusieurs points intermédiaires.

HB = HA + [(lA – l1av) + (l1ar – l2av) + (l2ar – l3av) + (l3ar – lB)]

D’où:

HB = HA + ΣΔH

Avec: li ar: lecture arrière du point i selon le sens du nivellement;

li av: lecture avant du point i selon le sens du nivellement;


c. Nivellement par rayonnement

A partir d'une station, on détermine les altitudes des différents points par rapport à un
repère connu S.

Les observations et les calculs sont présentes sous forme de tableau avec vérification
obligatoire de calculs des altitudes.

d. Fermeture du cheminement :

Connaissant l’altitude de A, on peut calculer à nouveau à partir des mesures de terrain,


l’altitude de B : on appelle cette valeur de HB la valeur observée, notée HB obs.

Elle est définie par :

Si les mesures étaient exemptes d’erreurs, on retrouverait exactement l’altitude connue


HB. En réalité, il existe un écart appelé erreur de fermeture du cheminement qui est
soumis à tolérance. Cette fermeture notée fH vaut :

Si l’on appelle TH la tolérance réglementaire de fermeture du cheminement, on doit donc


vérifier : |fH| < TH .

e. Compensation du cheminement

La compensation est l’opération qui consiste à répartir la fermeture sur toutes les
mesures.
La compensation CH , est donc l’opposée de la fermeture, c’est-à-dire :

Cet ajustement consiste à modifier les dénivelées partielles en répartissant la


compensation totale CH sur chacune d’elle. Cette répartition peut être effectuée de
plusieurs manières :

1- proportionnellement au nombre N de dénivelées : on choisira ce type de


compensation dans le cas où la fermeture est très faible c’est-à-dire inférieure à l’écart
type σH = TH / 2,7.

Donc la compensation sur chaque dénivelée est :

Dans le cas où la fermeture est comprise entre écart type et tolérance, on peut choisir
entre les deux méthodes de répartition suivantes :

2- proportionnellement à la portée : on considère que plus la portée est importante et


plus la dénivelée peut être entachée d’erreur. Ceci oblige à connaître un ordre de
grandeur de la portée, qui est obtenu par stadimétrie.

La compensation sur chaque dénivelée est alors :

3- proportionnellement à la valeur absolue de la dénivelée : la compensation à appliquer


à chaque dénivelée partielle du cheminement vaut donc :

2. Principe du Nivellement indirect ou Trigonométrique

Pour mesurer la dénivelée DZ entre A et B nous aurons besoin :

• d’un théodolite pour mesurer l’inclinaison  ou la distance zénithale  ;

• de connaître la distance horizontale D entre A et B’ ;

• de mesurer la hauteur de l’appareil (ha); et la hauteur de la mire (Hm).


Un calcul simple conduit à la différence d’altitude entre A et B




V. LES ANGLES HORIZONTAUX

1. Le cercle horizontal

Le cercle horizontal (ou limbe) est la graduation du théodolite sur laquelle l'opérateur lit
les angles horizontaux. Il est lié au socle de l'appareil mais peut aussi pivoter sur lui-
même de manière à régler le zéro des graduations sur une direction donnée.

Les graduations sont croissantes de 0 à 400 gon dans le sens Horaire.


2. Le double retournement

C’est une manipulation consistant en un demi-tour simultané de la lunette et de


l’alidade. Cette technique de mesure permet d'éliminer certaines erreurs systématiques
et de limiter les fautes de lecture lors d’une mesure d’angle horizontal, cela permet :

 de doubler les lectures et donc de diminuer le risque de faute de lecture ;


 de ne pas toujours lire sur la même zone du limbe, donc de limiter l’erreur due aux
défauts de graduation du limbe ;
 d’éliminer les défauts de collimation horizontale et de tourillonnement.

Pratiquement, on effectue :

 une lecture en cercle gauche (cercle vertical de l'appareil à gauche de l'opérateur,


plus généralement en position de référence) ;
 un double retournement ;
 une nouvelle lecture du même angle en cercle droite (cercle vertical à droite).

Si l’on appelle HzCG la valeur lue en cercle gauche, et HzCD celle lue en cercle droit,
on doit observer :

En effet, le double retournement décale le zéro de la graduation de 200 gon; ceci


permet un contrôle simple et immédiat des lectures sur le terrain.

La différence entre les valeurs HzCG et (HzCD – 200) représente la combinaison des
erreurs de collimation, de mise en station, de lecture, etc.

L'angle horizontal Hz mesuré vaut alors :


3. CALCUL DE GISEMENT

Le gisement d'une direction AB est l'angle horizontal mesuré positivement dans le sens
horaire entre l’axe des ordonnées du système de projection utilisé et cette direction AB

Mathématiquement, c’est l’angle positif en sens horaire entre l’axe des Ordonnées du
repère et le vecteur .

G est compris entre 0 et 400 gon.

La relation qui lie GAB et GBA est :






4. G0 et Rayonnement

Un théodolite permet d'effectuer des lectures d'angles horizontaux. Ces lectures sont
comptées positivement dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport à une
direction origine correspondant à la lecture « zéro ».

Le gisement d'une direction peut se déduire du gisement de l'origine des lectures


d'angles horizontaux mesurées lors du tour d'horizon. Celui-ci appelé G0 d'orientation
peut se calculer à partir de l'observation de points connus en coordonnées.
La moyenne de ces valeurs individuelles donne l'orientation moyenne du zéro du limbe
au moment du tour d'horizon

L'analyse des écarts entre les G0 individuels et ce gisement moyen d'orientation permet
de déceler les éventuelles erreurs de calculs et d'observations mais aussi de montrer un
éventuel déplacement des points connus en coordonnées.

Le gisement d'une direction à déterminer se calcule simplement ensuite :



VI. Cheminement polygonal

1. Définition

Le réseau polygonal est constitué de cheminements appuyés en général sur les points
du canevas de base et du canevas complémentaire. Un cheminement est une
succession des rayonnements entre deux points de coordonnées connues.

2. Forme de cheminement

 cheminement tendu ( ou encadré) : c’est une ligne polygonale qui relie deux points
connus en coordonnées. C’est la meilleure forme de cheminement. *
 Cheminement fermé : c’est une ligne polygonale qui se boucle sur elle-même.
Souvent employé bien qu’il présente des défauts. Il doit être utilisé de préférence
lorsque la surface à lever est peu étendue.
 L’antenne : C’est une ligne polygonale qui ne se referme pas sur un point connu.
Procédé à éviter, ou à observer aller et retour.
 Point Nodal : C’est le point de convergence de plusieurs antennes, ou encore le
nœud de plusieurs cheminements encadrés. C’est une solution à rechercher, qui
donne des résultats très homogènes.



VII. Techniques de la topographie

1. Lasergrammétrie

 Définition

La lasergrammétrie ou le relevé par laser-scanner 3D permet l’acquisition, sans


contact d’objet, de grandes scènes complexes en trois dimensions. Les résultats sont de
véritables présentations numériques des objets et scènes scannées par le levé de
plusieurs millions de points tridimensionnels par seconde. Leurs utilisations permettent
un gain de précision dans les mesures tout en offrant dans les plus brefs délais de
nouvelles perspectives de résultats et de valorisation.

Un scanner tridimensionnel est un appareil qui analyse les objets ou leur


environnement proche pour recueillir des informations précises sur la forme et
éventuellement sur l'apparence (couleur, texture, …) de ceux-ci. Les données ainsi
collectées peuvent alors être utilisées pour construire des images de synthèse en trois
dimensions (objets numériques) à des fins diverses.

 Acquisition et matériel utilisé

L'acquisition est un processus semi-automatique qui demande l’intervention de l’opérateur


qui s’occupe essentiellement de la mise en station du scanner et doit impérativement être
accompagné d’une équipe qui se charge de placer les cibles tout en assurant le passage entre
les différentes stations. Ainsi, l’opérateur doit régler les paramètres du scanner (la portée, le
nombre de points, la résolution, la fenêtre d’acquisition…)

A la fin de l’acquisition, on obtient un fichier de points en format texte et/ou sous


forme de nuages de points qui doivent être consolidés.

On distingue par ailleurs, pour le relevé de points avec cette technique, 3 principale
techniques:

- Scanner par temps de vol: Le scanner 3D Lidar est un appareil actif qui utilise un
faisceau laser pour sonder le sujet. Au cœur de ce type de scanner se trouve un télémètre
laser permettant de calculer la distance avec la surface de l'objet étudié en comptant le temps
nécessaire au trajet aller-retour de l'impulsion du faisceau laser réfléchi. Puisque la vitesse de
la lumière est connue, le temps de retour permet de déterminer la distance parcourue par la
lumière, qui est deux fois la distance entre le scanner et la surface. Si est le temps de
retour, alors la distance est égale à (C * t)/2.
- Scanner par décalage de phase: Le scanner laser pivote à 360° sur lui-même à
l’horizontale. L'angle horizontal est calculé simultanément avec la mesure de la distance. La
distance ainsi que l'angle vertical et horizontal donnent une coordonnée polaire (δ, α, β) qui
sont converties en coordonnée cartésienne (x, y, z). Certains scanners laser utilisent la
technologie de mesure du décalage de phase pour mesurer la distance par rapport à une
surface. L’appareil projette un rayon laser infrarouge qui revient au scanner par réflexion.
Celui-ci calcule la distance au millimètre près en analysant le décalage de phase entre le
rayon émis et le rayon reçu. Le rayon laser d’une onde sinusoïdale connue est diffusé par une
source laser. Il s’agit de la « lumière émise ». Une partie du rayon laser est réfléchie depuis
la cible vers la source. On parle alors de « lumière retour ». La phase de cette « lumière
retour » est comparée à celle de la lumière émise connue pour déterminer l’« historique de la
lumière émise ». La différence entre les deux pics est appelée « décalage de phase ». Le
décalage de phase obtenu correspond à 2π x le temps de vol x la fréquence de modulation.
Les scanners à décalage de phase sont généralement plus rapides et plus précis que les
scanners laser 3D à temps de vol, mais ils ont une portée plus réduite.

- Scanner par triangulation: Le scanner laser par triangulation est un scanner actif qui
utilise également la lumière laser pour sonder son environnement. Il pointe sur le sujet avec
un faisceau comme pour celui par temps de vol et utilise un appareil photo pour situer le
point. En fonction de la distance jusqu'à une surface, le point apparait à un endroit différent
dans le champ de vision de l'appareil. Cette technique est appelée triangulation parce que le
point laser, l'appareil photo et l'émetteur laser forment un triangle. La longueur d'un côté du
triangle, la distance entre l'appareil photo et l'émetteur laser est connue. L'angle du côté de
l'émetteur laser est également connu. L'angle du côté de l'appareil photo peut-être déterminé
en regardant l'emplacement du point laser dans le champ de vision de l'appareil photo. Ces
trois données déterminent la forme et les dimensions du triangle et donnent la position du
point laser.
 Processus de traitement des données issues d'un Laser Scanner

La chaine classique du traitement des nuages de points issus d’un Laser-Scan (après
acquisition) est composée des étapes suivantes : la consolidation, le nettoyage, la
segmentation, la modélisation et la texturisation dans quelques travaux poussés d’ordre
architectural ou patrimonial.

La consolidation

C'est «Le recalage 3D des nuages laser constitue la première étape d’un processus
de traitement des données qui précède toute opération de modélisation architecturale afin
de parfaire la géométrie de l’objet scanné.»

L’assemblage de tous les nuages de points acquis depuis les différentes stations sera
donc la base de tout post-traitement. En effet pour le relevé de larges scènes, une seule station
ne suffit généralement pas pour obtenir l’ensemble du volume 3D. C’est pourquoi la
problématique de recalage relatif entre en jeu.

De ce fait, la consolidation n’est autre que le rassemblement des différents nuages de


points en un seul et les recaler dans un référentiel unique. Ceci peut être réalisé selon trois
méthodes :

- La première méthode consiste à mesurer très précisément les coordonnées des


cibles positionnées autour de l’objet numérisé en utilisant un tachéomètre et un
cheminement polygonal. Pour une cible donnée, on va affecter les mêmes
coordonnées dans l’ensemble des nuages de points;

- La deuxième méthode consiste en un regroupement «nuage par nuage»: elle


nécessite que les différents nuages de points présentent des recouvrements.
L’opérateur doit sélectionner trois points communs sur chaque nuage. Le logiciel
recherche alors le point homologue dans chaque nuage de points. Il utilise par
exemple l’algorithme « Iterative Closest Point » (ICP) ou méthode du plus proche
voisin qui se base sur les moindres carrés, et permet d’aligner les nuages en tenant
compte de la totalité des points du nuage;

- La troisième méthode consiste à faire coïncider des éléments communs dans les
différents nuages de points .Ces éléments peuvent être soit des cibles, soit des
sphères d’un rayon connu par le logiciel. Lors de la numérisation, il faut veiller à
ce qu’il y ait au moins trois sphères visibles. En effet, seules trois sphères sont
nécessaires pour pratiquer cette méthode. Un nombre plus élevé de sphères est
cependant souhaitable pour compenser les erreurs de mesure.

Le géoréférencement se base sur une transformation Helmert 3D à 6 ou 7


paramètres (le facteur d’échelle est souvent négligeable grâce au compensateur interne du
scanner 3D, qui permet de contrer tout mouvement du scanner), facilitant la détermination des
différents paramètres de transformations (Translations Tx, Ty, Tz ; Rotations θx, θy, θz ;
Facteur d’échelle µ), telle que:
Le nettoyage

Une fois la consolidation effectuée et validée, il faut nettoyer le nuage afin de


supprimer les points aberrants ou indésirables et limiter l’influence du bruit. En effet, lorsque
la réflectance d’un point est trop faible, l’erreur de mesure est augmentée (la qualité du signal
retour est faible), et le point est alors incertain. De plus, le rayon laser ayant un certain
diamètre, il est possible qu’il touche deux surfaces distinctes renvoyant un signal faux. Ce
bruit inhérent aux mesures peut ajouter une épaisseur là où il n’y en a pas, qu’il faut donc
éliminer au moyen de différents filtres (Le bruit dû au passage de voitures et de personnes
doit être écarté manuellement).

En outre, la densité de points étant généralement non constante suivant la position des
différentes stations de scans, il existe des solutions d’échantillonnage. Suivant la méthode
utilisée, il est possible d’échantillonner le nuage de points pour garder une densité de points
constante, ou suivant les discontinuités, etc., permettant d’alléger le nuage de points sans perte
d’informations utiles.

Nettoyage d’un nuage de points

La segmentation

Le processus de segmentation des nuages de points est une étape essentielle dans la
chaine de traitement. Elle conditionne la pertinence et la précision d’une reconstruction de la
scène ciblée. En effet, c’est elle qui sera la base d’une analyse du contenu total en différents
sous-groupes aux propriétés différentes, apportant des informations en amont. C’est donc
cette étape qui permet de dégager les différents éléments constitutifs d’un nuage de points
pour être traité, analysé et modélisé.

La segmentation manuelle de nuages de plusieurs milliards de points étant


extrêmement laborieuse, la recherche d’une automatisation d’un tel processus est au cœur
des recherches lasergrammétriques. De ce fait, Il existe différentes approches de segmentation
automatique ou semi-automatique qui diffèrent selon l’approche théorique sous-jacente, le
critère de similarité retenu au sein d’un groupe de points, les besoins logiciels et
algorithmiques, mais surtout de par les résultats et les objectifs du travail.
Algorithme appliqué à plusieurs colonnes

La modélisation

La définition du modèle

« Le modèle est d’abord la « maquette », l’objet réduit et manipulable qui produit en


lui sous une forme simplifiée, « miniaturisée », les proportions d’un objet de grandes
dimensions, qu’il s’agisse d’une architecture ou d’un dispositif mécanique. L’objet réduit peut
être soumis à des mesures, des calculs, des tests physiques qui ne sont pas appliqués
commodément à la chose produite. La notion de modèle est associée à une idée de
simplification systématique. »

Techniques de modélisation:

Il y a deux principale techniques de modélisation:

 La modélisation géométrique

Elle se fait selon différentes méthodes, souvent complémentaires :

- La modélisation à base de primitives géométriques qui s’appuie sur le travail


de l’opérateur et une série de primitives géométriques (point, segment, courbe,
boite, cylindre, etc.) ;
Modélisation primitive d’une colonne,

- La modélisation par reconnaissance automatique et reconstitution, basée sur des


outils de géométrie différentielle qui permettent la segmentation automatique de
nuages de points. Quoique rapide du fait de son automatisation, la méthode est
inadaptée aux objets architecturaux en général ;

- la modélisation à partir de bibliothèques « métiers » paramétriques. Cette


logique de développement peut se révéler intéressante, cependant les
bibliothèques existantes ne possèdent pas à l’heure actuelle de primitives ou objets
architecturaux nécessaires à la modélisation architecturale complexe.

 La modélisation polygonale (par techniques de maillage)

Un modèle maillé (polygonal) est un ensemble de sommets, d’arrêtes et de faces qui


définissent la forme de l’objet que l’on souhaite reconstituer. Les faces sont généralement des
triangles, des quadrilatères ou des polygones convexes simples. Contrairement à la
modélisation géométrique volumique, la représentation est ici implicite (seules les faces sont
explicites).
Il s’agit de la méthode majoritairement utilisée car elle présente les avantages
d’être simple à mettre en place et d’être fidèle au nuage de points à modéliser. En
contrepartie, selon la définition du niveau de détails, un modèle maillé par méthode
polygonale sera bien plus lourd et plus compliqué à traiter qu’une modélisation
géométrique.

Modélisation par maillage

Les types de modèles

L’obtention d’un modèle suit un processus défini en trois étapes : l’acquisition des
données, le traitement des données et la modélisation, c’est-à-dire la création du modèle.
Bien que cette méthodologie reste constante, son formalisme peut varier. Nous
distinguerons trois types de modèles: le modèle issu d’une restitution, le modèle « tel que
saisi » et le modèle « tel que construit ».

Le modèle «Tel Que Saisi» :

Le modèle 3D « tel que saisi » est le simple relevé de l’objet. Ainsi la


modélisation restera la plus fidèle à l’objet tel qu’il existe. La pertinence du modèle dépend
de la qualité et de la nature du relevé.

Le modèle «Tel Que Construit» :

Ce type de modèles, surtout utilisé dans l’industrie, se construit sur la base de


mesures effectuées sur l’objet contrairement à une reconstitution. Aucune extrapolation
n’est donc établie. Ce modèle est très utilisé en archéologie pour masquer notamment l’effet
de l’érosion de la pierre. La modélisation construite sur la base des mesures jugées
nécessaires représente un état géométriquement idéal.
La texturisation :

Une fois le modèle maillé, il est nécessaire d’appliquer une texture pour le rendre
photo-réaliste. Selon les données en possession, il existe deux manières corrélées
d'appliquer l'image ou la texture sur le modèle 3D :

- Plaquage de la texture par points de référence : La position, l'orientation et


les paramètres optiques de l'appareil photo sont déterminés avec des couples de
points. Chaque couple est composé d'un point sur la surface 3D et du point
correspondant sur l'image qu’on sélectionne simplement en cliquant (3 à 5
couples sont nécessaires) ;

- Plaquage de la texture selon la définition de l'appareil photo et/ou des


données photogrammétriques : Il est possible de renseigner les
paramètres photogrammétriques (distorsion de la lentille, origine et orientation de
l'appareil, taille des pixels...) que cela soit en photogrammétrie aérienne ou
terrestre, ce qui conduit à un plaquage très précis de la texture sur le modèle 3D.
 Résultats et produits dérivés

Plusieurs produits sont issus d'un relevé par scanner laser:


- Nuage de points 3D en niveaux de gris ou en couleurs
- Restitutions 2D des objets: plans de bâtiments, plans de façades, plans côté.
- Modèles 3D des objets.
- Modèles numériques de terrain (MNT).
- Modèles numériques de surface (MNS).
- Vues panoramiques.
- Vidéos intéractives.
2. Photogrammétrie

 Définition

C'est l'art permettant de déterminer et de représenter des objets à partir d'images numériques ou
argentiques. On parle de photogrammétrie aérienne ou terrestre.

Plateformes
d'acquisition d'images

Terrestre Aérienne Spatiale

Le choix de la plateforme dépend bien de :

 l'application,
 l'échelle de travail,
 budget,...
L'un des objectifs principaux de la Photogrammétrie est d'obtenir des plans graphiques à toutes
échelles ainsi que des valeurs numériques de n'importe quel point par transformation des
projections coniques de photographies en projection orthogonales.

 Principe de stéréovision:

Une image constitue un enregistrement plan et déformé de l'environnement. Seule, elle ne


permet pas d'obtenir les trois dimensions de l'espace.

Pour reconstruire notre environnement en 3D, il faut deux images (au minimum...) prises de
deux points de vue différents et procéder par intersection.

Principe analogue au fonctionnement de notre système visuel naturel. Deux images prises dans
des conditions semblables à celles de la vision humaine forment un couple stéréoscopique qui
permet de retrouver la sensation de relief par stéréoscopie
 Acquisition de données en photogrammétrie aérienne

un avion équipé d'une chambre de prise de vues vole au-dessus d'une région, de façon
qu'une partie du terrain figure sur deux clichés correspondant à deux positions différentes
de l'avion. Cet avion est équipé d'un GPS qui donne les positions de l'avion tout au long de
la prise de vue et d'une station inertielle pour corriger les orientation de l'avion pendant son
vol.

Si on observe simultanément un cliché avec un œil et le second avec l'autre œil grâce à un
outil optique approprié (stéréoscope à miroirs, appareil de restitution, ordinateur équipé de
lunettes spéciales, etc.), on voit en relief la zone de terrain vue sur les deux images. La
vision humaine permet en effet de voir en relief dans une large gamme de dispositions
relatives de ces deux images. Mais si nous disposons ces dernières dans une position
relative exactement semblable à celle qu'elles avaient au moment de la prise de vue, alors
l'image stéréoscopique observée est une exacte homothétie du terrain réel photographié.
L'avion effectue un balayage de la zone suivant des lignes de vol bien définies de façon
longitudinale et transversale de façon à ce qu'il y est entre chaque deux prise de vue de terrain
une zone de recouvrement qui permet de créer le relief en 3D:
 Relation entre l’échelle d’une photographie et des propriétés de la prise de vue

Soit Ec l'échelle d'ne photographie prise par un avion survolant le terrain avec une hauteur H et
dont la caméra de prise de vue est caractérisé par une focale f.

𝟏 𝒇
L'échelle de la photographie est exprimé par: = = 𝑪𝒕𝒆
𝑬𝑪 𝑯

Cette équation est correcte si la photographie est prise sur un terrain parfaitement plat, mais si
le terrain est accidenté l'échelle en un point A est différente de celle au point B:

𝟏 𝒇 𝟏 𝒇
𝑬𝑨
= 𝑯−𝒉𝑨
ET
𝑬𝑩
= 𝑯−𝒉𝑩

𝟏 𝟏
SI ON A 𝒉𝑨 < 𝒉𝑩 ALORS <𝑬
𝑬𝑨 𝑩

AVEC 𝒉𝑩 l'altitude au point B

Pour l'échelle de la restitution qui sera issue de cette prise de vue, la relation avec l'échelle de la
prise de vue est en général:

𝑬𝑹 =𝟒∗𝑬𝑷
AVEC 𝑬 𝑹 facteur échelle de la restitution et 𝑬 𝑷 facteur échelle de la prise de vue.
 Eléments pour la planification d'une mission de prise de vue (PVA)

Avant de démarrer une mission de prise de vue, plusieurs paramètres sont à


calculer pour être sûr de mener une bonne PVA afin de couvrir tout le territoire
en question:
* La hauteur de la prise de vue: Connaissant l'échelle de la restitution voulu, on
décide sur la hauteur de la prise de vue.
* Distance entre deux prise de vues (base): c'est le déplacement sur la ligne de
vol de l'avion pour prendre le cliché suivant.
* Le nombre de photos par ligne de vol.
* Espacement entre deux lignes de vol successives.
* Le nombre de ligne de vol.
*Le nombre totale de photos pour couvrir le territoire

 Processus de photogrammétrie

Planification de la PVA

PVA

Stéréo préparation

Mise en place des


couples stéréoscopiques

Restitution

Complètement

Rédaction
cartographique

- Stéréo préparation: est une opération d'équipement des photographies par des points de
contrôle connus en coordonnées terrain pour pouvoir rattacher le projet restitué au système de
coordonnées terrain.
- Mise en place des couples stéréoscopiques: est une opération d'orientations des couples
de photos pris de façon successive par l'avion dans les même dispositions de leur prise de vue
afin d'établir l'échelle, la position et l'orientation du modèle 3D (donné par le couple) en relation
avec le système de coordonnées terrain.

On distingue:

* l'orientation interne: qui permet de remettre chaque photo du couple comme il


était posé sur la caméra.

*l'orientation relative: qui permet de remettre les deux photos ensemble comme
elles étaient prises l'une par rapport à l'autre.
Orientation du couple stéréoscopique

*l'orientation absolue: qui permet de remettre le modèle en entier vers l'échelle, la


position et l'orientation du terrain.

- Restitution: détermination et représentation en 3D d'un objet à partir de photographies


stéréoscopique obtenues à l'aide d'une chambre métrique (caméra).
- Complètement: est une sortie terrain pour compléter la restitution en ajoutant la toponymie,
corriger les détails douteux...

- Rédaction cartographique: édition du plan en ajoutant un titre, un carroyage, un


cartouche...

 Appareillage de restitution

Les appareils de restitution photogrammètrique ont évolué avec l'ère informatique. Les
premiers appareils de traitement photogrammètrique étaient des comparateurs (mono ou
stéréo) analogiques avec un système optico-mécanique qui mesure les coordonnées des points
sur le couple stéréo. Ensuite, et avec l'évolution de la technologie viennent les appareils
analytiques qui sont des comparateurs analogique couplés avec des unités de calcul et de
dessin. De nos jours, les appareils utilisés sont des stations numériques qui sont des ordinateurs
équipés de logiciels de traitement numérique des données avec des algorithmes avancés de
calculs de coordonnées.
Appareil analogique Appareil analytique SPN: Station de
photogrammètrie
numérique

Support Conventionnel Conventionnel Numérique

Appareillage Optico-mécanique Analytique= Optico- Station numérique


mécanique

+ unité de calcul et
de dessin

Restitution Analogique sur calque Numérique Numérique

Produits dérivés ------ ------- MNT, Orthophotos,


Mosaïque

Appareil analogique
Appareil analytique

Station de photogrammètrie numérique (SPN)


 Produits dérivés de la photogrammétrie

En plus de la restitution qui donne des plans en 3D, la photogrammétrie


numérique permet de produire:

* des ortho photographies: sont des mages aériennes de la surface terrestre


rectifiées géométriquement (c'est-à-dire corrigées de toutes les distorsions de
lentille et effet d'inclinaison de relief) et égalisées radiométriquement (c'est-à-
dire qu'elles ont subit un traitement des valeurs radiométriques de leur pixels
afin d'avoir un contraste homogène).

Orthophotographie

* des mosaïques: sont des orthophotos assemblées en dalles couvrant une zone
de la Terre et qui sont géoréférencées dans n'importe quel système de
coordonnées. Elles servent de fonds cartographiques dans les Systèmes
d'information géographique.
Mosaïque

* des Modèles numériques de terrain (MNT): qui sont des modèles en 3D sous
forme de maillage décrivant le relief du terrain.

MNT
3. Bathymétrie

 Définition

"La bathymétrie ou hydrographie est la branche des sciences appliquées traitant du


mesurage et de la description des éléments physiques des océans, des mers, des
zones côtières, des lacs et des fleuves, ainsi que de la prédiction de leur
changement dans le temps, essentiellement dans l´intérêt de la sécurité de la
navigation et de toutes les autres activités maritimes, incluant le développement
économique, la sécurité et la défense, la recherche scientifique et la protection de
l´environnement. " 4ème conférence hydrographique internationale
extraordinaire (Monaco, 2 – 4 juin 2009)

 Principes d'un levé hydrographique

 Définir les standards et adoption


 Planification du levé
 Acquisition des données
 Traitement des données
 Analyse des données
 Qualification des données
 Traitement des données à des fins cartographiques

Définition Le choix de l'ordre du levé et des précisions à adopter selon la zone. Ces
standards sont posés par l'OHI (Organisation Internationale d'Hydrographie).
des
standards et
adoption
Planification  les limites exactes de la zone à lever ;
 le type de levé (reconnaissance ou levé classique) et l’espacement des profils
du levé choisi en fonction de l’échelle de la carte qu’ils contribueront à établir ;
 la durée des travaux (court ou long terme) ;
 le type de plateforme (navires hydrographiques, vedettes, aéronefs, navires
affrétés ou fournis au titre d’accords de coopération) ;
 les données complémentaires (couvertures photographiques aériennes ou
satellitales, géodésie, marée) ;
 les facteurs limitatifs (budget, contraintes diplomatiques ou opérationnelles,
limites des systèmes de positionnement, logistique).
 les données requises et leur résolution ;
 la méthode de contrôle du positionnement et la précision recherchée ;
 l’utilisation du sondeur latéral ou de tout autre senseur ;
Acquisition
des données

Traitement
des données

Ce modèle décrit les différentes procédures pour traiter l’information


hydrographique de façon idéale.

Ces dernières comprennent plusieurs étapes. Les commentaires sur les résultats et
les statistiques

relatives à l’exécution de chacune de ces étapes doivent être enregistrés dans un


cahier de travaux. De

plus, l’origine et les informations générales de qualité pour toutes les nouvelles
données doivent être
décrites dans un fichier source qui est stocké dans la base de données.

Le but fondamental du traitement des données est la production de données


validées, lesquelles ont

été suffisamment traitées, c.-à-d., ont subi des transformations au moyen de


différentes procédures et

à différentes stades, ou ont été suffisamment visualisées pour permettre une


évaluation, tel que le montre la figure suivante:

Analyse des L'analyse des données doit permettre leur validation après correction des erreurs
qui peuvent être présente lors de l'observation. Ces erreurs et la procédure de les
données
corriger sont comme suit:

Il est important de noter qu’aucune méthode de compensation ne pourra donner


une solution précise à partir d’observations imprécises.

Qualificatio La qualité d’une donnée implique son « adaptation à l’utilisation ». Pour


permettre une évaluation complète de la qualité des données d’un levé, il est
n des
nécessaire d’enregistrer ou d’instruire certaines informations relatives aux
données données recueillies, ainsi Le processus de qualification des données consiste à leur
adjoindre des attributs dont l’ensemble se nomme métadonnées. Ces attributs
sont:

 le levé en général ; par exemple la date, la région, les équipements


utilisés, le nom du
 navire ou de la mission hydrographique ;
 le système de référence géodésique c.-à-d. les références verticales et
horizontales, y
 compris les paramètres de rattachement au WGS84 si un système local
est utilisé ;
 les procédures d’étalonnage et leurs résultats ;
 la célérité du son ;
 les données de marée et le processus de réduction des sondes ;
 la précision acquise et les niveaux de fiabilité respectifs.
Traitement Le traitement des données à des fins cartographiques requiert une combinaison
d’opérateurs qualifiés,
des données
pour des de données spatiales et descriptives, de méthodes analytiques, de logiciels et
d’équipements
fins
cartographi informatiques – organisés pour automatiser, gérer et livrer l’information sous la
forme de cartes papier
ques
et de cartes numériques.

 Techniques de levé hydrographique

a. Sondeur bathymétrique
Un appareil pour mesurer la profondeur dont le principe est de déduire la profondeur
de la mesure du temps de trajet d’un signal acoustique réfléchi par le fond.

b. Techniques acoustiques

* Sondeur monofaisceau est un sondeur qui réfléchi un faisceau d'onde à la fois et


donc permet une mesure ponctuelle du fond.

* Sondeur multifaisceau est un sondeur qui permet à l'aide de plusieurs émetteurs de


décrire la bathymétrie d'une bande pouvant atteindre plusieurs kilomètres de largeur.
c. Technique non acoustique

LIDAR: (Light Detection and Ranging) ce qui signifie détection et télémétrie par
ondes lumineuses, utilise le temps de vol d'une impulsion laser afin de déterminer une
distance. Étant donné que la lumière voyage à environ 3 milliards de mètres par seconde
(m/s), ce système doit être réglé avec une extrême précision pour mesurer une distance
avec exactitude. Le lidar bathymétrique utilise un laser bleu vert, qui pénètre facilement
les eaux claires. Le lidar bathymétrique aéroporté (avion ou hélicoptère) déploie deux
lasers : un laser rouge mesure la hauteur de la surface de la mer puisqu'il ne pénètre pas
l'eau, et un laser bleu vert mesure la distance jusqu'au fond, à condition qu'il y ait
suffisamment de retours d'énergie rétrodiffusée à l'aéronef. L'écart de temps entre les
deux retours de laser, après un traitement perfectionné des signaux, indique la
profondeur de l'eau.
Le lidar bathymétrique est très bien adapté à des profondeurs de moins de 50 mètres
environ, lorsque l'eau est claire et le fond marin est d'une couleur pâle, comme près des
récifs coralliens. Il ne convient pas pour mesurer les profondeurs lorsque les eaux sont
troubles, ou s'il y a du matériel en suspension dans la colonne d'eau, comme des bulles
d'air, des poissons...

c. Principe de mesure:

Le levé hydrographique consiste en l'émission d’une impulsion sonore au travers d’un


faisceau dirigée selon la verticale du navire. La mesure du temps nécessaire au signal
à parcourir le trajet navire/fond/navire permet le calcul de la profondeur :
P= c ∆t / 2

d. Forme du signal:

Les sondeurs bathymétriques émettent des impulsions monochromatiques sinusoïdes de


fréquence fo (fréquence porteuse) émises pendant une durée τ (durée d’impulsion).

La longueur d’onde du signal est donnée par λ = c / fo

L'analyse du signal reçu permet après le traitement de connaître la topographie des fonds.

 Matériel technologique utilisé


L'équipement bathymétrique, comporte en plus du sondeur qui mesure le fond, un GPS
permettant d'avoir la position du véhicule porteur de l'équipement et donc la trajectographie de
ce dernier ainsi qu'une centrale inertielle (IMU: Inertial Measurement Unit ) qui permet
d'estimer l'orientation du véhicule à chaque instant et de calculer sa vitesse linéaire. Ces deux
stations permettront dans le traitement de géo-référencer le levé bathymétrique dans un
référentiel spatial défini.

 Applications

 Le transport maritime
 Gestion intégrée des zones côtières
 Exploration et exploitation des ressources marines
 La gestion et la protection de l’environnement
 Délimitation des frontières maritimes
 Défense nationale
 Tourisme

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