Topographie Générale - Seance2
Topographie Générale - Seance2
Topographie Générale - Seance2
GENERALE
Séance 2
M. Saad FELLOUN
Notes de cours
(Ingénieur
Ecole Supérieure en Ingénierie de l'Information, Télécommunication,
Management et Génie Civil
Géomètre
Topographe)
Sommaire
IV. Le Nivellement ................................................................................................................................ 4
1. Principe du Nivellement direct ou Géométrique ............................................................................ 4
................................................................................................................................................................... 5
d. Fermeture du cheminement :......................................................................................................... 6
e. Compensation du cheminement.................................................................................................... 6
2. Principe du Nivellement indirect ou Trigonométrique ................................................................... 7
V. LES ANGLES HORIZONTAUX ................................................................................................................ 8
1. Le cercle horizontal ........................................................................................................................ 8
2. Le double retournement ................................................................................................................ 9
3. CALCUL DE GISEMENT .................................................................................................................. 10
4. G0 et Rayonnement ...................................................................................................................... 11
VI. Cheminement polygonal .............................................................................................................. 12
1. Définition ...................................................................................................................................... 12
2. Forme de cheminement ............................................................................................................... 12
VII. Techniques de la topographie ...................................................................................................... 13
1. Lasergrammétrie .......................................................................................................................... 13
Définition .................................................................................................................................. 13
Acquisition et matériel utilisé ................................................................................................... 14
Processus de traitement des données issues d'un Laser Scanner ............................................ 16
Résultats et produits dérivés .................................................................................................... 24
2. Photogrammétrie ......................................................................................................................... 25
Définition .................................................................................................................................. 25
Principe de stéréovision: .......................................................................................................... 26
Acquisition de données en photogrammétrie aérienne ........................................................... 27
Relation entre l’échelle d’une photographie et des propriétés de la prise de vue ................... 29
Eléments pour la planification d'une mission de prise de vue (PVA) ........................................ 30
Processus de photogrammétrie ................................................................................................ 30
Appareillage de restitution ....................................................................................................... 33
Produits dérivés de la photogrammétrie .................................................................................. 36
3. Bathymétrie .................................................................................................................................. 38
Définition .................................................................................................................................. 38
Principes d'un levé hydrographique ......................................................................................... 38
Techniques de levé hydrographique......................................................................................... 41
Applications .............................................................................................................................. 43
IV. Le Nivellement
Chaque point est défini planimétriquement par ses coordonnées X et Y peut être
déterminé en altimétriepar son altitude ou coordonnée Z qui est la distance entre ce
point et le niveau zéro de référence (Niveau Moyen des Mers).
Le plan horizontal engendré par la ligne de visée d’un niveau intercepté sur la mire,
tenue verticalement, sur les points A et B permet de faire deux lectures :
HB = HA + DHAB
Avec:
Lorsque les points A et B sont trop éloignés ou lorsque la dénivelée est supérieure a la
longueur de la mire, on est obligé de faire plusieurs stations; déterminants ainsi
plusieurs points intermédiaires.
D’où:
HB = HA + ΣΔH
A partir d'une station, on détermine les altitudes des différents points par rapport à un
repère connu S.
Les observations et les calculs sont présentes sous forme de tableau avec vérification
obligatoire de calculs des altitudes.
d. Fermeture du cheminement :
e. Compensation du cheminement
La compensation est l’opération qui consiste à répartir la fermeture sur toutes les
mesures.
La compensation CH , est donc l’opposée de la fermeture, c’est-à-dire :
Dans le cas où la fermeture est comprise entre écart type et tolérance, on peut choisir
entre les deux méthodes de répartition suivantes :
V. LES ANGLES HORIZONTAUX
1. Le cercle horizontal
Le cercle horizontal (ou limbe) est la graduation du théodolite sur laquelle l'opérateur lit
les angles horizontaux. Il est lié au socle de l'appareil mais peut aussi pivoter sur lui-
même de manière à régler le zéro des graduations sur une direction donnée.
2. Le double retournement
Pratiquement, on effectue :
Si l’on appelle HzCG la valeur lue en cercle gauche, et HzCD celle lue en cercle droit,
on doit observer :
La différence entre les valeurs HzCG et (HzCD – 200) représente la combinaison des
erreurs de collimation, de mise en station, de lecture, etc.
3. CALCUL DE GISEMENT
Le gisement d'une direction AB est l'angle horizontal mesuré positivement dans le sens
horaire entre l’axe des ordonnées du système de projection utilisé et cette direction AB
Mathématiquement, c’est l’angle positif en sens horaire entre l’axe des Ordonnées du
repère et le vecteur .
4. G0 et Rayonnement
Un théodolite permet d'effectuer des lectures d'angles horizontaux. Ces lectures sont
comptées positivement dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport à une
direction origine correspondant à la lecture « zéro ».
L'analyse des écarts entre les G0 individuels et ce gisement moyen d'orientation permet
de déceler les éventuelles erreurs de calculs et d'observations mais aussi de montrer un
éventuel déplacement des points connus en coordonnées.
VI. Cheminement polygonal
1. Définition
Le réseau polygonal est constitué de cheminements appuyés en général sur les points
du canevas de base et du canevas complémentaire. Un cheminement est une
succession des rayonnements entre deux points de coordonnées connues.
2. Forme de cheminement
cheminement tendu ( ou encadré) : c’est une ligne polygonale qui relie deux points
connus en coordonnées. C’est la meilleure forme de cheminement. *
Cheminement fermé : c’est une ligne polygonale qui se boucle sur elle-même.
Souvent employé bien qu’il présente des défauts. Il doit être utilisé de préférence
lorsque la surface à lever est peu étendue.
L’antenne : C’est une ligne polygonale qui ne se referme pas sur un point connu.
Procédé à éviter, ou à observer aller et retour.
Point Nodal : C’est le point de convergence de plusieurs antennes, ou encore le
nœud de plusieurs cheminements encadrés. C’est une solution à rechercher, qui
donne des résultats très homogènes.
VII. Techniques de la topographie
1. Lasergrammétrie
Définition
On distingue par ailleurs, pour le relevé de points avec cette technique, 3 principale
techniques:
- Scanner par temps de vol: Le scanner 3D Lidar est un appareil actif qui utilise un
faisceau laser pour sonder le sujet. Au cœur de ce type de scanner se trouve un télémètre
laser permettant de calculer la distance avec la surface de l'objet étudié en comptant le temps
nécessaire au trajet aller-retour de l'impulsion du faisceau laser réfléchi. Puisque la vitesse de
la lumière est connue, le temps de retour permet de déterminer la distance parcourue par la
lumière, qui est deux fois la distance entre le scanner et la surface. Si est le temps de
retour, alors la distance est égale à (C * t)/2.
- Scanner par décalage de phase: Le scanner laser pivote à 360° sur lui-même à
l’horizontale. L'angle horizontal est calculé simultanément avec la mesure de la distance. La
distance ainsi que l'angle vertical et horizontal donnent une coordonnée polaire (δ, α, β) qui
sont converties en coordonnée cartésienne (x, y, z). Certains scanners laser utilisent la
technologie de mesure du décalage de phase pour mesurer la distance par rapport à une
surface. L’appareil projette un rayon laser infrarouge qui revient au scanner par réflexion.
Celui-ci calcule la distance au millimètre près en analysant le décalage de phase entre le
rayon émis et le rayon reçu. Le rayon laser d’une onde sinusoïdale connue est diffusé par une
source laser. Il s’agit de la « lumière émise ». Une partie du rayon laser est réfléchie depuis
la cible vers la source. On parle alors de « lumière retour ». La phase de cette « lumière
retour » est comparée à celle de la lumière émise connue pour déterminer l’« historique de la
lumière émise ». La différence entre les deux pics est appelée « décalage de phase ». Le
décalage de phase obtenu correspond à 2π x le temps de vol x la fréquence de modulation.
Les scanners à décalage de phase sont généralement plus rapides et plus précis que les
scanners laser 3D à temps de vol, mais ils ont une portée plus réduite.
- Scanner par triangulation: Le scanner laser par triangulation est un scanner actif qui
utilise également la lumière laser pour sonder son environnement. Il pointe sur le sujet avec
un faisceau comme pour celui par temps de vol et utilise un appareil photo pour situer le
point. En fonction de la distance jusqu'à une surface, le point apparait à un endroit différent
dans le champ de vision de l'appareil. Cette technique est appelée triangulation parce que le
point laser, l'appareil photo et l'émetteur laser forment un triangle. La longueur d'un côté du
triangle, la distance entre l'appareil photo et l'émetteur laser est connue. L'angle du côté de
l'émetteur laser est également connu. L'angle du côté de l'appareil photo peut-être déterminé
en regardant l'emplacement du point laser dans le champ de vision de l'appareil photo. Ces
trois données déterminent la forme et les dimensions du triangle et donnent la position du
point laser.
Processus de traitement des données issues d'un Laser Scanner
La chaine classique du traitement des nuages de points issus d’un Laser-Scan (après
acquisition) est composée des étapes suivantes : la consolidation, le nettoyage, la
segmentation, la modélisation et la texturisation dans quelques travaux poussés d’ordre
architectural ou patrimonial.
La consolidation
C'est «Le recalage 3D des nuages laser constitue la première étape d’un processus
de traitement des données qui précède toute opération de modélisation architecturale afin
de parfaire la géométrie de l’objet scanné.»
L’assemblage de tous les nuages de points acquis depuis les différentes stations sera
donc la base de tout post-traitement. En effet pour le relevé de larges scènes, une seule station
ne suffit généralement pas pour obtenir l’ensemble du volume 3D. C’est pourquoi la
problématique de recalage relatif entre en jeu.
- La troisième méthode consiste à faire coïncider des éléments communs dans les
différents nuages de points .Ces éléments peuvent être soit des cibles, soit des
sphères d’un rayon connu par le logiciel. Lors de la numérisation, il faut veiller à
ce qu’il y ait au moins trois sphères visibles. En effet, seules trois sphères sont
nécessaires pour pratiquer cette méthode. Un nombre plus élevé de sphères est
cependant souhaitable pour compenser les erreurs de mesure.
En outre, la densité de points étant généralement non constante suivant la position des
différentes stations de scans, il existe des solutions d’échantillonnage. Suivant la méthode
utilisée, il est possible d’échantillonner le nuage de points pour garder une densité de points
constante, ou suivant les discontinuités, etc., permettant d’alléger le nuage de points sans perte
d’informations utiles.
La segmentation
Le processus de segmentation des nuages de points est une étape essentielle dans la
chaine de traitement. Elle conditionne la pertinence et la précision d’une reconstruction de la
scène ciblée. En effet, c’est elle qui sera la base d’une analyse du contenu total en différents
sous-groupes aux propriétés différentes, apportant des informations en amont. C’est donc
cette étape qui permet de dégager les différents éléments constitutifs d’un nuage de points
pour être traité, analysé et modélisé.
La modélisation
La définition du modèle
Techniques de modélisation:
La modélisation géométrique
L’obtention d’un modèle suit un processus défini en trois étapes : l’acquisition des
données, le traitement des données et la modélisation, c’est-à-dire la création du modèle.
Bien que cette méthodologie reste constante, son formalisme peut varier. Nous
distinguerons trois types de modèles: le modèle issu d’une restitution, le modèle « tel que
saisi » et le modèle « tel que construit ».
Une fois le modèle maillé, il est nécessaire d’appliquer une texture pour le rendre
photo-réaliste. Selon les données en possession, il existe deux manières corrélées
d'appliquer l'image ou la texture sur le modèle 3D :
Définition
C'est l'art permettant de déterminer et de représenter des objets à partir d'images numériques ou
argentiques. On parle de photogrammétrie aérienne ou terrestre.
Plateformes
d'acquisition d'images
l'application,
l'échelle de travail,
budget,...
L'un des objectifs principaux de la Photogrammétrie est d'obtenir des plans graphiques à toutes
échelles ainsi que des valeurs numériques de n'importe quel point par transformation des
projections coniques de photographies en projection orthogonales.
Principe de stéréovision:
Pour reconstruire notre environnement en 3D, il faut deux images (au minimum...) prises de
deux points de vue différents et procéder par intersection.
Principe analogue au fonctionnement de notre système visuel naturel. Deux images prises dans
des conditions semblables à celles de la vision humaine forment un couple stéréoscopique qui
permet de retrouver la sensation de relief par stéréoscopie
Acquisition de données en photogrammétrie aérienne
un avion équipé d'une chambre de prise de vues vole au-dessus d'une région, de façon
qu'une partie du terrain figure sur deux clichés correspondant à deux positions différentes
de l'avion. Cet avion est équipé d'un GPS qui donne les positions de l'avion tout au long de
la prise de vue et d'une station inertielle pour corriger les orientation de l'avion pendant son
vol.
Si on observe simultanément un cliché avec un œil et le second avec l'autre œil grâce à un
outil optique approprié (stéréoscope à miroirs, appareil de restitution, ordinateur équipé de
lunettes spéciales, etc.), on voit en relief la zone de terrain vue sur les deux images. La
vision humaine permet en effet de voir en relief dans une large gamme de dispositions
relatives de ces deux images. Mais si nous disposons ces dernières dans une position
relative exactement semblable à celle qu'elles avaient au moment de la prise de vue, alors
l'image stéréoscopique observée est une exacte homothétie du terrain réel photographié.
L'avion effectue un balayage de la zone suivant des lignes de vol bien définies de façon
longitudinale et transversale de façon à ce qu'il y est entre chaque deux prise de vue de terrain
une zone de recouvrement qui permet de créer le relief en 3D:
Relation entre l’échelle d’une photographie et des propriétés de la prise de vue
Soit Ec l'échelle d'ne photographie prise par un avion survolant le terrain avec une hauteur H et
dont la caméra de prise de vue est caractérisé par une focale f.
𝟏 𝒇
L'échelle de la photographie est exprimé par: = = 𝑪𝒕𝒆
𝑬𝑪 𝑯
Cette équation est correcte si la photographie est prise sur un terrain parfaitement plat, mais si
le terrain est accidenté l'échelle en un point A est différente de celle au point B:
𝟏 𝒇 𝟏 𝒇
𝑬𝑨
= 𝑯−𝒉𝑨
ET
𝑬𝑩
= 𝑯−𝒉𝑩
𝟏 𝟏
SI ON A 𝒉𝑨 < 𝒉𝑩 ALORS <𝑬
𝑬𝑨 𝑩
Pour l'échelle de la restitution qui sera issue de cette prise de vue, la relation avec l'échelle de la
prise de vue est en général:
𝑬𝑹 =𝟒∗𝑬𝑷
AVEC 𝑬 𝑹 facteur échelle de la restitution et 𝑬 𝑷 facteur échelle de la prise de vue.
Eléments pour la planification d'une mission de prise de vue (PVA)
Processus de photogrammétrie
Planification de la PVA
PVA
Stéréo préparation
Restitution
Complètement
Rédaction
cartographique
- Stéréo préparation: est une opération d'équipement des photographies par des points de
contrôle connus en coordonnées terrain pour pouvoir rattacher le projet restitué au système de
coordonnées terrain.
- Mise en place des couples stéréoscopiques: est une opération d'orientations des couples
de photos pris de façon successive par l'avion dans les même dispositions de leur prise de vue
afin d'établir l'échelle, la position et l'orientation du modèle 3D (donné par le couple) en relation
avec le système de coordonnées terrain.
On distingue:
*l'orientation relative: qui permet de remettre les deux photos ensemble comme
elles étaient prises l'une par rapport à l'autre.
Orientation du couple stéréoscopique
Appareillage de restitution
Les appareils de restitution photogrammètrique ont évolué avec l'ère informatique. Les
premiers appareils de traitement photogrammètrique étaient des comparateurs (mono ou
stéréo) analogiques avec un système optico-mécanique qui mesure les coordonnées des points
sur le couple stéréo. Ensuite, et avec l'évolution de la technologie viennent les appareils
analytiques qui sont des comparateurs analogique couplés avec des unités de calcul et de
dessin. De nos jours, les appareils utilisés sont des stations numériques qui sont des ordinateurs
équipés de logiciels de traitement numérique des données avec des algorithmes avancés de
calculs de coordonnées.
Appareil analogique Appareil analytique SPN: Station de
photogrammètrie
numérique
+ unité de calcul et
de dessin
Appareil analogique
Appareil analytique
Orthophotographie
* des mosaïques: sont des orthophotos assemblées en dalles couvrant une zone
de la Terre et qui sont géoréférencées dans n'importe quel système de
coordonnées. Elles servent de fonds cartographiques dans les Systèmes
d'information géographique.
Mosaïque
* des Modèles numériques de terrain (MNT): qui sont des modèles en 3D sous
forme de maillage décrivant le relief du terrain.
MNT
3. Bathymétrie
Définition
Définition Le choix de l'ordre du levé et des précisions à adopter selon la zone. Ces
standards sont posés par l'OHI (Organisation Internationale d'Hydrographie).
des
standards et
adoption
Planification les limites exactes de la zone à lever ;
le type de levé (reconnaissance ou levé classique) et l’espacement des profils
du levé choisi en fonction de l’échelle de la carte qu’ils contribueront à établir ;
la durée des travaux (court ou long terme) ;
le type de plateforme (navires hydrographiques, vedettes, aéronefs, navires
affrétés ou fournis au titre d’accords de coopération) ;
les données complémentaires (couvertures photographiques aériennes ou
satellitales, géodésie, marée) ;
les facteurs limitatifs (budget, contraintes diplomatiques ou opérationnelles,
limites des systèmes de positionnement, logistique).
les données requises et leur résolution ;
la méthode de contrôle du positionnement et la précision recherchée ;
l’utilisation du sondeur latéral ou de tout autre senseur ;
Acquisition
des données
Traitement
des données
Ces dernières comprennent plusieurs étapes. Les commentaires sur les résultats et
les statistiques
plus, l’origine et les informations générales de qualité pour toutes les nouvelles
données doivent être
décrites dans un fichier source qui est stocké dans la base de données.
Analyse des L'analyse des données doit permettre leur validation après correction des erreurs
qui peuvent être présente lors de l'observation. Ces erreurs et la procédure de les
données
corriger sont comme suit:
a. Sondeur bathymétrique
Un appareil pour mesurer la profondeur dont le principe est de déduire la profondeur
de la mesure du temps de trajet d’un signal acoustique réfléchi par le fond.
b. Techniques acoustiques
LIDAR: (Light Detection and Ranging) ce qui signifie détection et télémétrie par
ondes lumineuses, utilise le temps de vol d'une impulsion laser afin de déterminer une
distance. Étant donné que la lumière voyage à environ 3 milliards de mètres par seconde
(m/s), ce système doit être réglé avec une extrême précision pour mesurer une distance
avec exactitude. Le lidar bathymétrique utilise un laser bleu vert, qui pénètre facilement
les eaux claires. Le lidar bathymétrique aéroporté (avion ou hélicoptère) déploie deux
lasers : un laser rouge mesure la hauteur de la surface de la mer puisqu'il ne pénètre pas
l'eau, et un laser bleu vert mesure la distance jusqu'au fond, à condition qu'il y ait
suffisamment de retours d'énergie rétrodiffusée à l'aéronef. L'écart de temps entre les
deux retours de laser, après un traitement perfectionné des signaux, indique la
profondeur de l'eau.
Le lidar bathymétrique est très bien adapté à des profondeurs de moins de 50 mètres
environ, lorsque l'eau est claire et le fond marin est d'une couleur pâle, comme près des
récifs coralliens. Il ne convient pas pour mesurer les profondeurs lorsque les eaux sont
troubles, ou s'il y a du matériel en suspension dans la colonne d'eau, comme des bulles
d'air, des poissons...
c. Principe de mesure:
d. Forme du signal:
L'analyse du signal reçu permet après le traitement de connaître la topographie des fonds.
Applications
Le transport maritime
Gestion intégrée des zones côtières
Exploration et exploitation des ressources marines
La gestion et la protection de l’environnement
Délimitation des frontières maritimes
Défense nationale
Tourisme