Tachéomètrie: 1-Définition, Méthode, Instruments, Intérêt Du Procédé. A) Définition

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Tachéomètrie

1- définition, méthode, instruments, intérêt du procédé.


A) Définition-
la tachéométrie est le procédé topographique qui consiste à effectuer le lever du canevas et le
levé des détais aussi bien qu’en planimétrie qu’en altimétrie simultanément et avec un seul
instrument appelé tachéomètre.
B) Méthode-
Le canevas est constitué par un ou plusieurs cheminements de polygonation encadré si
possible dans une triangulation.
Le tachéomètre est mis en station sur les sommets des cheminements.
A chaque station en mesure les éléments nécessaires au calcul du cheminement et, en même
temps on lève les points de détail par Rayonnement.
C) Instrument-
Tous les instruments susceptibles de mesurer des angles azimutaux, et, indirectement, des
distances et des auteurs (théodolite boussole à éclimètre, etc.) permetten en principe
d’effectuer du relevé tachéométrique, mais on réserve le nom de tachéomètre aux instruments
étudiés pour exécuter rapidement ce genre de lever c'est-à-dire, par exemple aux au
tachéomètre autoréducteur.
D) Intérêt de la tachéométrie- La tachéométrie est un procédé de lever rapide,
économique, et d’une précision généralement suffisante pour la plupart de des travaux de
génie civil.
2- Mode opératoire-
Une équipe de levé aux tachéomètre ou brigade comprent :
Un croquiseur, chef de brigade qui fait le choix des points à lever, dessine à vue le croquis
du terrain sur une planchette déclinée par une petite boussole et place les porte-mires. Une
seule miret doit être tourné vers l’opérateur.
Un opérateur qui manipule le tachéomètre et effectue les lectures.
Un secrétaire qui inscrit les lectures sur un carnet sous la dictée de l’opérateur.
Des porte-mires (deux à six suivant les difficultés de déplacement)
Un manoeuvre éventuellement pour dégager les lignes de visées.
Les points levés sont numérotés de 1 à 999 sans distinction de stations si à titre de vérification
un point est relevé de deux stations il porte deux numéros.
Lorsqu’une mire est prête à être observé le porte-mires donne un coup de sifflet. Après
exécution des lectures l’opérateur donne également un coup de sifflet.

3- Lectures, Inscription et calculs.


Cas de tachéometre non autoréducteur.
Sur le terrain, Après chaque mise en station de l’instrument, l’opérateur mesure la hauteur h
des tourillons de la lunette ( axe secondaire) au-dessus du piquet de station puis, pour chaque
point à levé, il effectue les lectures suivants :

1° Lecture de la mire :
Lecture du fil stadimetrique supérieur vu dans le champ de la lunette h2 exemple 120cm
Lecture du fil axial H. exemple :142.6cm
Lecture du fil stadimetrique inférieur vu dans le champ de la lunette h1 exemple : 165.2cm
2° Lecture de l’angle azimulal sur le goniometre horizonlal.
3° Lecture de l’angle vertical
Au bureau, et et sur le carnet tenu par le secretaire pendant l’exécution des opérations sur le
terrain, on effectue les calcules suivants :
1° Pour chaque station :
Altitude des tourillons :
Zs = Altitude du piquet de station + h
2° Pour chaque point levé :
a) Longueur de mire intersptée entre traits stadimétriques
∆ = h2 – h1 ;
b) Distance réduite à l’horizon :
D = K ∆ cos2α ;
c) Dénivelée ou différence de niveau entre les tourillons de l’insrument et le point de
mire :
a = D tg α =1/2 K ∆ sin2α ;
d) Altitude des points de mire:
zm = zs + a ;
e) Altitude des points levés :
zp = zm – H.

Lever par rayonnement

Cette technique s'apparente au lever de détails effectué avec les stations totales : on
utilise un théodolite ou un niveau équipé d'un cercle horizontal pour lever la position
angulaire de chaque point. La distance horizontale du point de station au point levé
est mesurée au ruban, ou, moin précisément, par stadimétrie sur une mire.
Il est également possible d'obtenir l'altitude du point visé par nivellement direct
(niveau) ou indirect (théodolite). Chaque point est alors connu :
1. En planimétrie par ses coordonnées polaires par rapport au point de station et
à la référence angulaire choisie ;
2. En altimétrie par rapport à un point de référence connu en altitude.

Le lever s'effectue par rayonnement autour du point de station de l'appareil.


L'orientation du zéro du cercle horizontal de l'appareil peut être réalisée de manière
approximative, avec une boussole pour se rapprocher du nord magnétique et donc
du nord Lambert.

4- Report
A partir des éléments du carnet, on effectue le report ou dessin du plan dans l’ordre
suivant :
1° Tracer les directions azimutales ;
2° report des distances à l’échelle du plan ;
Ces deux premiàres opérations s’effectuent avec un rapporteur angulaire.
3° Inscription des altitudes des points .
On dessine en fin la opométrie et éventuèllement la topographie.

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