Mitrailleuse Kalachnikov

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Mitrailleuse Kalachnikov

Introduction :
La mitrailleuse Kalachnikov, plus connue sous les initiales PK de son nom russe : пулемёт
Калашникова, poulemiot Kalachnikova, est une mitrailleuse soviétique adoptée en 1961 et produite
depuis lors à plus d'un million d'exemplaires. Comme l'indique sa désignation officielle, elle exploite le
mécanisme du célèbre fusil d'assaut AK-47 adapté à une munition plus puissante. Elle fut rapidement
adoptée par les armées du pacte de Varsovie puis fut diffusée mondialement.

Présentation :
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'URSS développa différentes mitrailleuses légères
pour équiper l'infanterie de l'Armée soviétique, notamment la Degtyarev RPD et la Kalashnikov RPK.
Toutes deux étaient chambrées en calibre 7,62 x 39 mm, le même que celui de l'AK-47. Il apparut
cependant que si cette munition était adaptée pour les fusils d'assaut, elle avait un pouvoir de
pénétration et une précision insuffisante pour être employée sur des mitrailleuses puissantes.

Dans les années 1950, un programme de conception d'une nouvelle arme fut donc confié au
d'ores et déjà célèbre Mikhaïl Kalachnikov, alors qu'en parallèle les ingénieurs soviétiques Grigory
Nikitin et Yuri Sokolov travaillaient à un autre projet pour répondre à la même demande.
Description :
La PK pèse un peu moins de 9 kg lorsqu'elle est employée avec un bipied, ce qui est loin d'être
excessif pour une arme de cette catégorie. Elle reste donc facilement manœuvrable malgré sa longueur
dépassant 1,10 m.
Concernant son système de tir, elle dispose d'une culasse rotative très similaire à celle de l'AK
et du RPK. Elle a cependant été élargie et renforcée pour pouvoir supporter la plus grande puissance
de la munition utilisée par la PK. Le rechargement de l'arme se fait grâce au gaz produit par le tir des
cartouches : lorsque la première a été percutée, le gaz créé par l'explosion de sa charge de poudre est
réutilisé pour faire reculer la culasse, éjecter la douille et la remplacer par la cartouche suivante. Les
mécanismes internes de la PK sont remarquables de simplicité à l'instar de ceux de l'AK et sont à
l'origine de la grande fiabilité de la mitrailleuse. Le système de queue de détente et de gâchette. La PK
peut être placée en mode « tir automatique » ou « sécurité » ; il n'existe pas de mode semi-
automatique ou rafale.
La PK dispose d'un canon lourd mesurant plus de 650 mm ; cette longueur imposante lui offre
une bonne précision et évite que sa température n'augmente trop vite. En effet, la cadence de tir
impressionnante de la plupart des mitrailleuses ainsi que la puissance de leurs munitions amènent
logiquement leur canon à surchauffer en cas d'utilisation trop intensive. Celui de la PK, qui est refroidi
à l'air, est donc doté d'une poignée permettant de le retirer et de le remplacer facilement, même dans
le feu de l'action. Elle est de plus équipée d'un bipied pour une meilleure stabilité de l'arme lors du tir.
L'alimentation de la PK se fait par bandes de cartouches stockées dans des boîtes métalliques
d'une capacité de 100, 200 ou 250 munitions, bien que ces deux derniers modèles soient généralement
utilisés dans des positions défensives fixes, à cause de l'encombrement important qu'ils entraînent. La
cadence de tir maximum est de 650 cartouches par minute. La PK peut donc fournir une puissance
importante, que ce soit en matière de capacité de pénétration ou de volume de feu.
Les différentes versions de la PK

PKM
Apparue en 1965, la PK modernisée introduit un canon plus léger et un peu plus court, ainsi
que l'utilisation de nouveaux matériaux pour alléger l'arme. Elle est facilement identifiable grâce au
cache flamme de son canon (pièce située à l'extrémité de celui-ci), qui ne présente pas de longues
perforations comme sur la PK, mais un embout avec plusieurs petits trous. On peut de plus y adapter
différents optiques d'aide au tir.

PKS/PKMS
La Poulemiot Kalashnikova Stankoviy est une PK/PKM montée sur un trépied spécial pour une
meilleure stabilité.
PKT/PKMT
La Poulemiot Kalashnikova Tankoviy est la variante du PK/PKM utilisée comme mitrailleuse
coaxiale sur différents blindés comme le T-64, le T-72 ou le T-90 ainsi que le drone de combat Uran-9.
Son actionnement est électrique et guidé depuis l’intérieur du char, ce qui fait que sa crosse et sa
poignée pistolet ont été retirées. Il ne reste donc que le canon, qui dépasse très légèrement du
véhicule, et le corps de l’arme. À noter que son canon a été alourdi pour permettre un tir plus intensif

PKB/PKMB
Poulemiot Kalashnikova na Bronetransportere : version raccourcie de la PK prévue pour être utilisée
depuis les tourelles des blindés PK, est une mitrailleuse soviétique très répandue dans le monde.
Les parties principales du PKM :

Le canon et sa poignée de transport :

La poignée de transport
et de déverrouillage

Le manchon cache flamme


Le régulateur des gaz

Le guidon La molette du régulateur La chambre

La chambre des gaz et le bipied :

Le bipied
Corps du cylindre à gaz

La baguette de nettoyage
La boite culasse

La hausse et le Couvercle d’alimentation La sangle de


cran de mire transport

L’embase

L’épaulière

Rail d’accouplement Poignée


du caisson La sureté pistolet La crosse

L’ensemble mobile

Le piston et la glissière Le ressort récupérateur et la tige guide

La culasse
Les servants de la pièce FM :
La pièce PKM fait partie de l’équipe feux d’un groupe combat. Elle est aux ordres
directs du chef d’équipe feux. L’ordre de préparation pour une pièce FM est le suivant :
- Hausse : (300 mètres)
- Consommation : (Un caisson de 100 coups)
- Objectif : (Le groupe de combat dans la lissière)
- Débit : (Petites rafales au départ afin de régler le tir, ensuite
intensification du tir par des rafales longue).
- Feux : (Sur l’ordre du chef de groupe)
Afin de servir la pièce FM au combat et d’être en mesure de fournir un éventuel appui
feux dans les meilleures conditions, il y a deux combattants :
« Le tireur et le pourvoyeur »
Le rôle de chacun :
Le tireur : - Il remplit les fonctions de chef de pièce.
- Il est chargé du service de l’arme.
- Il prépare et exécute le tir.
- Il aménage son poste de combat afin d’utilisation de son arme dans les
meilleures conditions.
- Il résout les incidents de tir éventuels.
Le pourvoyeur :- Il est l’auxiliaire et suppléant direct du tireur.
- Il confectionne les bandes de cartouches et s’assurer du bon alignement. Il
les met dans les caissons.
- Il procède à l’accouplage du caisson si nécessaire et approvisionne l’arme.
Attention, cela se fait uniquement avec l’accord du tireur, le doigt long, l’arme à la sureté et
le canon dans la direction de l’objectif.
- Il surveille la consommation de munition lors du tir et anticipera le
changement de bande ou de caisson.
- Il veille à la bonne alimentation dès lors que la bande est en libre, en la
guidant et en la mettant sur un endroit propre.
- Il tient le bipied de l’arme durant le tir afin de stabiliser l’ensemble.
- Il observe et renseigne le tireur sur le tir en lui précisant les corrections à
faire jusqu’à l’efficacité du tir.
- Il récupère les maillons réutilisables à la fin de chaque tir.
Consignes particulières : - Le tireur veille à ne pas transporter son arme l’ensemble mobile
vers l’arrière afin d’éviter tout déclenchement intempestif.
- L’arme doit être bien l’huilée.
- Ne jamais introduire le cartouche dans la chambre chaude à la main. Les cartouches sont
utilisées sur bande uniquement.
LES INCIDENTS DE TIRS

- Le raté de percussion : Cartouche défectueuse, amorce défectueuse, percuteur


défectueux ou cassé.
- Défaut d’extraction : Extracteur défectueux ou cassé, chambre sale, étui gonflé.
- Défaut d’éjection : Ejecteur défectueux ou cassé.
- Défaut d’alimentation : Mauvaise alignement des cartouches sur les bandes, mauvaise
alimentation par le pourvoyeur, bande en libre non guidée.
- Fente d’étui : arme trop chaude.
- Rupture d’étui : chambre sale.

Les incidents de tir sont résolus par le tireur avec l’aide son pourvoyeur comme suit :

- Arme à la sureté, et le doigt long pour le tireur.


- Ouverture du couvercle d’alimentation par le tireur.
- Retrait de la bande et lever l’embase effectué par le pourvoyeur.
- L’ensemble mobile est tiré vers l’arrière par le tireur.
- Inspection de l’intérieure de la carcasse et recherche de la cause de l’incident.
- Retour de l’ensemble mobile vers l’avant par le tireur en le raccompagnant.
- Abaisser l’embase, pour le pourvoyeur.
- Réapprovisionner l’arme avec la bande pour le pourvoyeur.
- Fermeture du couvercle d’alimentation par le pourvoyeur.
- Tiré l’ensemble mobile vers l’arrière afin de passer en disposition de combat, effectué
par le tireur.
- Le pourvoyeur reprend sa place allongée à côté du tireur en prenant soin de bien tenir le
bipied, retrait de la sureté pour le tireur et reprise du tir.
Les munitions

Caisse de stockage Maillons réutilisables livrés à part


des munitions

Présentation du caisson de 100 coups

Le système de La fermeture
Deux crochets
dérouillage du caisson
fixes d’accrochage.
sur l’arme

Poignée de Le couvercle
transport
Les munitions dans un caisson de 100 coups.

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