L'Art de Réussir-Brian Tracy

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Brian

Tracy est un conférencier réputé et spécialiste de la formation et du


développement individuel pour les particuliers et les sociétés. Il a déjà donné
plus de 5 000 conférences et colloques à plus de 5 millions de personnes dans le
monde et ses livres ont été traduits dans plus de 40 langues et 64 pays.

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Titre de l’édition originale : Bull’s-Eye
Copyright © Brian Tracy, 2015
Crédits photographiques : pages i, vii, 9, 23, 35, 46, 52, 65, 67, 71, 84, 93, 97,
101, phipatbig/Shutterstock; page 14, All Vectors/
Shutterstock; page 63, Lynn Harker/Sourcebooks
© 2018 Alisio, une marque des éditions Leduc.s
Mise en page : Indologic, Pondichéry, Inde
Couverture : Stéphanie Aguado


© 2020 Alisio (ISBN : 979-10-92928-60-0) édition numérique de l’édition
imprimée © 2018 Alisio (ISBN : 979-10-92928-87-7).


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Table des matières

Introduction : Mettre dans le mille

1 : La clarté

2 : La focalisation

3 : L’intention

4 : La concentration

5 : L’excellence

6 : Les personnes

7 : La persévérance

Biographie de l’auteur
INTRODUCTION

Mettre dans le mille

Nous vivons une époque passionnante. Malgré les aléas de la conjoncture, tant
de gens n’ont jamais eu tant d’occasions de réaliser tant d’ambitions.
En vérité, vous avez en vous davantage de potentiel que vous n’en réaliseriez
en cent vies. Et plus vous utilisez votre potentiel, plus celui-ci croît et embellit.
Plus on apprend, plus on devient capable d’apprendre.
Il n’y a aucune raison pour que vous ne gagniez pas le double de votre salaire
actuel, et même cinq ou dix fois plus. Vous avez autour de vous des gens qui ne
sont ni plus malins ni plus savants que vous, et qui gagnent déjà ça. Ce que
d’autres ont fait, vous pouvez vous aussi apprendre à le faire.

La clarté, la focalisation
et la concentration
Vous avez en vous la capacité de réaliser plus de choses qu’avant, à condition
d’acquérir trois qualités mentales : la clarté, la focalisation et la concentration.
Vous devez établir clairement qui vous êtes et ce que vous voulez. Vous devez
vous focaliser sur vos buts et vos activités les plus importantes. Et enfin, vous
devez vous concentrer intensément pour achever vos tâches et atteindre vos buts.
Depuis l’aube de l’histoire, les gens qui ont obtenu des résultats
extraordinaires et réalisé des exploits grandioses ont cultivé ces trois facultés.
Par bonheur, elles peuvent se cultiver par la pratique et la répétition. De même
que l’on développe ses muscles physiques grâce à un dur travail et à beaucoup
de concentration, on peut aussi développer ses muscles mentaux par la répétition
permanente.
Votre but dans la vie doit être de réaliser toutes les merveilles qui sont
possibles pour vous. Vous voulez décrocher le pompon, comme au manège, ou
encore toucher le cœur de la cible, comme au jeu de fléchettes.
Dans les pages qui suivent, vous apprendrez comment libérer vos capacités de
réussite, vous en ferez davantage en quelques mois que beaucoup de gens leur
vie durant. Allons-y !
ACCOMPLISSEZ
davantage dans les
mois qui viennent que
la plupart des gens leur
vie durant.
CHAPITRE UN

La clarté

Le 13 novembre 1899 naquit en Pennsylvanie un homme remarquable du nom


de Howard Hill. Il aimait le sport et se distinguait surtout au baseball et au
football. Il comprit très jeune qu’en dépit de ses talents dans ces deux sports, il
n’avait pas la capacité d’y devenir un champion. Il se tourna alors vers le tir à
l’arc, moins concurrentiel.
Il s’avéra que ce sport convenait à merveille à Howard Hill. Au fil des ans, il
remporta 196 victoires consécutives en compétition : d’autres se seraient
contentés d’un ou deux titres mais lui, il devint le meilleur archer du monde. Il
construisit son propre arc, plus long, qui lui permettait de tirer plus loin et avec
plus de précision.
Fort de cette capacité, il devint le plus grand chasseur à l’arc de l’Histoire ;
Nemrod pouvait aller se rhabiller et, en compétition, les autres concurrents ne
visaient, au mieux, que la deuxième, la troisième ou la quatrième place.

Vous pouvez battre le meilleur


Néanmoins, Hill en personne n’aurait eu aucune chance face à vous – quel que
soit votre niveau – s’il eût été incapable de voir la cible.
Imaginons une épreuve de tir à l’arc, mais avec un drap ou une couverture
devant la cible. Avec tout le talent et l’expérience du monde, nul ne serait
capable de toucher cette cible invisible. Comme disait Zig Ziglar : « On ne peut
atteindre une cible que l’on ne voit pas. »
Pour vous, c’est pareil. Tant que vous ne saurez pas parfaitement ce que vous
voulez – votre but, au cœur de la zone ciblée – vous serez incapable de gagner
un championnat dans ce sport suprême qu’est la vie.

Quelle est votre cible ?


D’après Lewis Carroll, si on ne sait pas où l’on va, n’importe quel chemin peut
nous y conduire.
Thomas Carlyle a écrit : « Une personne qui a une intention claire progresse
vers son but quelles que soient les embûches du chemin. Une personne, en
revanche, qui n’a aucune intention précise n’accomplira aucun progrès, serait-ce
sur la route la plus lisse. »
Plus vous saurez clairement qui vous êtes – goûts et dégoûts, désirs, buts et
objectifs – plus vous ferez de progrès, même dans les circonstances les plus
difficiles.
Quel est le travail le plus précieux et le plus important que vous faites ? La
première fois que l’on m’a posé cette question, je n’étais pas sûr de ma réponse.
Puis j’ai découvert ce que c’est : réfléchir !
Réfléchir est le travail qui vous rapporte le plus, car l’importance d’une tâche
est proportionnelle à ses conséquences potentielles. Une chose sans importance
n’a que des conséquences potentielles mineures.

Déterminer les conséquences


En termes de gestion du temps, une des meilleures façons de fixer ses priorités
est de réfléchir aux conséquences probables du fait que l’on exécute une tâche
ou pas. Les gens qui réussissent consacrent le plus clair de leur temps à des
tâches et activités qui ont des conséquences potentielles importantes. Elles ont en
germe un impact notable sur l’avenir. En revanche, les ratés, ceux qui
n’arriveront jamais à rien, passent leur temps à faire des bricoles sans
conséquence.
De toutes nos activités, la réflexion est celle qui a les conséquences les plus
importantes. Sa qualité détermine celle de vos choix et de vos décisions. Et vos
choix et vos décisions déterminent les actions que vous entreprenez. Au bout du
compte, ce sont ces dernières qui fixent la qualité et la quantité des résultats que
vous obtenez.
Dans la vie et au travail, tout est affaire de résultat. Au bout du compte, on est
jugé par les autres et par soi-même sur les résultats que l’on obtient. Et leur
qualité dépend pour une large part de la qualité de la réflexion qui a précédé les
actions entreprises.

La loi de la probabilité
Votre but est de réussir au mieux dans tous les domaines de la vie qui comptent
pour vous. Heureusement, vous avez une maîtrise considérable de ce qui vous
arrive et de ce que vous réalisez. En faisant certaines choses d’une certaine
façon, encore et encore, vous pouvez augmenter de façon spectaculaire vos
chances de gagner davantage d’argent et de vivre une vie excitante. Cela vous
offre des chances bien plus importantes de taper dans le mille de vos ambitions.
Prenons un exemple. La loi de la probabilité enseigne qu’il existe une
probabilité pour que n’importe quelle chose arrive, et que cette probabilité peut
être calculée avec une précision impressionnante. Une des grandes découvertes
des sciences statistiques est que vous pouvez augmenter votre probabilité de
succès dans n’importe quel domaine en faisant davantage de choses de la même
façon que les gens qui y réussissent.

Décrocher le pompon
Imaginons un jeu de fléchettes et sa cible. Le cœur de la cible vaut cinquante
points. Chacun des cercles concentriques qui l’entourent vaut respectivement
quarante points, trente, vingt, dix et zéro.
Imaginons un joueur de fléchettes amateur. Il est dans un bar, légèrement
éméché. L’éclairage est faible. La cible est à dix ou douze mètres. Cela ne
l’empêche pas de lancer une fléchette après l’autre.
Selon la loi de la probabilité, du moment qu’il continue à lancer fléchette sur
fléchette même dans ces conditions peu favorables, il finira tôt ou tard par en
planter une dans la cible.

Espérer toujours
S’il continue à tirer pendant des heures, des jours, des semaines et des années, il
est certain que tôt ou tard, il plantera sa fléchette dans le cinquante.
Beaucoup de gens vivent de cette façon. Ils désirent et espèrent décrocher le
pompon au manège forain de la vie, ils en rêvent. Ils tentent des dizaines et des
centaines d’approches. Ils continuent inlassablement à lancer flèche après flèche
en direction de cette cible qu’est la vie. Et puis, de guerre lasse, ils abandonnent
et se vautrent dans la médiocrité. Ils se convainquent qu’ils sont nuls et qu’ils
n’auront jamais les compétences ni la capacité d’atteindre le cinquante dans le
jeu de la vie.

Améliorer ses probabilités


Mais qu’arrive-t-il à ce brave joueur s’il décide de changer de stratégie ? S’il se
donne pour objectif d’atteindre le cinquante et de gagner ? Il se fait coacher par
un spécialiste chevronné du jeu de fléchettes et suit les meilleures formations
disponibles dans ce sport. Au lieu d’être distrait, fatigué et à moitié saoul, il se
présente chaque fois frais comme un gardon. La cible est bien éclairée, à
quelques mètres seulement.
Quelles sont à présent ses chances de toucher le cinquante ? Elles sont bien
meilleures grâce à la façon dont il s’est préparé et placé.
Et qu’arrivera-t-il s’il dispose lui aussi d’une réserve inépuisable de fléchettes
et qu’il continue à les lancer, mesurant et contrôlant soigneusement chaque tir,
corrigeant sa position et son lancer, et qu’il multiplie inlassablement les tirs ?

La victoire est prévisible


Dans ces nouvelles conditions, il a presque 100 % de chances de finir par
toucher le cinquante. Et dès qu’il y est arrivé, s’il continue à s’entraîner et à
progresser, il finira par pouvoir toucher le cinquante presque à tous les coups
dans le grand jeu de la vie.
Pour vous, c’est pareil. Vous augmenterez de façon spectaculaire vos chances
de taper dans le mille de la vie si vous agissez comme les champions de votre
domaine, encore et encore.
Le secret, c’est la clarté. Vous devez établir très clairement qui vous êtes, ce
que vous voulez vraiment et les étapes que vous devez parcourir pour réaliser
vos ambitions.
Vous devez faire tout votre possible pour améliorer vos chances de réussir
vraiment votre vie. Ce qui nous conduit à l’exercice suivant pour faire mouche :
les buts.
« On ne peut atteindre
une cible que
l’on ne voit pas. »
~ Zig Ziglar
CHAPITRE DEUX

La focalisation

« Le succès n’est qu’affaire de but, tout le reste


est baratin. »
—-Lloyd Conant

Pour atteindre son but dans la vie, il faut savoir de façon précise en quoi ce but
consiste et où il se trouve. L’intention que vous définissez comme prioritaire, le
but qui passe à vos yeux avant tous les autres, est le point de départ d’un succès
sans pareil.
Définir cet objectif est à la fois simple et puissamment efficace : cela peut
changer votre vie. Et cela se fait en sept étapes :
Étape Une
Décidez précisément ce que vous voulez. Imaginez que vous n’avez pas de
limites. Imaginez que vous avez tout le talent et les capacités, toutes les
connaissances et toutes les compétences, tous les contacts et toutes les relations
et enfin tout l’argent et les ressources qu’il vous faut pour obtenir ce que vous
voulez vraiment de la vie.
Ne bridez pas votre réflexion. Laissez derrière vous le passé et ses obstacles.
Tournez-vous vers l’avenir avec confiance, il n’est limité que par votre
imagination : comme celle-ci ne connaît pas de limites, votre avenir non plus.
Soyez précis :

1. Définissez avec précision ce que vous voulez. Voilà qui vous distinguera
de 80 % des gens qui, globalement, ne savent pas ce qu’ils veulent.
2. Comme le disait Einstein : « Si vous ne pouvez pas l’expliquer
simplement, c’est que vous ne l’avez pas suffisamment bien compris. »
3. Si vous demandez à quelqu’un : « As-tu des buts ? », il vous répondra
toujours quelque chose comme : « Bien sûr ! »
4. Mais quand vous demandez quels sont ces buts, on vous dira : « Je veux
devenir riche. Je veux mincir.
Je veux être heureux. Je veux avoir une jolie maison, une belle voiture, des
vêtements de marque. Je veux voyager. »
5. Or ça, ce ne sont pas des buts, mais des envies.
Et une envie ne produit pas d’énergie.

Les gens ne se donnent pas de buts


Le drame, c’est que les gens s’imaginent avoir des buts alors qu’ils n’ont que des
envies. Par conséquent, ils ne prennent jamais le temps de faire le point pour
identifier de façon claire des buts précis. De ce fait, ils ne réalisent qu’une
fraction de ce qui serait à leur portée.
Étape Deux
Couchez par écrit vos buts mesurables. 3 % à peine des adultes se donnent ce
mal et ce sont ces 3 % qui, d’après des enquêtes de Yale et Harvard, finissent par
gagner dix fois plus que les gens sans buts.
Le simple fait de mettre par écrit vos buts vous fait entrer dans un club très
sélect dont ne font partie que 3 % des adultes d’aujourd’hui. Rédiger vos buts
noir sur blanc active la loi de la gravitation : cela attire dans votre vie des gens,
des idées et des ressources qui vous rapprocheront de vos buts et rapprocheront
vos buts de vous.
Étape Trois
Fixez-vous une échéance. Déclarez à votre sub-conscient quand vous voulez
avoir atteint votre but. Votre sub-conscient adore les calendriers : ce sont des
carcans qui déclenchent dans votre esprit, vingt-quatre heures sur vingt-quatre,
une activité visant à atteindre le but de votre vie.
Si votre but est suffisamment ambitieux, prévoyez des étapes intermédiaires
sur votre calendrier. Si l’échéance est à un an, morcelez-la en objectifs mensuels,
voire hebdomadaires.
Et si vous n’y arrivez pas ? Facile ! Vous fixez une autre date, puis une autre
et ainsi de suite si nécessaire. N’oubliez pas : il n’y a pas de but irréaliste, il n’y
a que des délais irréalistes.
Parfois, vous atteindrez votre but en avance, parfois en retard. Mais vous
devez avoir une cible et un calendrier.

Étape Quatre
Faites une liste. Écrivez tout ce que vous avez à faire pour atteindre votre but.
Identifiez les connaissances et compétences que vous devez acquérir. Identifiez
les obstacles qu’il vous faudra surmonter. Identifiez les personnes dont vous
devrez obtenir l’aide.
Cette partie du processus est indispensable. Quand vous avez une grande
ambition – par exemple doubler vos revenus ou vous mettre à votre compte –
elle vous apparaîtra d’emblée décourageante, avant même d’avoir mis la main à
la pâte.
Mais quand vous écrivez la liste de toutes les tâches et activités que vous
devez accomplir pour réaliser votre objectif, votre but commence à devenir plus
crédible, plus réalisable. Vous commencez à vous dire : « Peut-être n’arriverai-je
pas à réaliser la totalité de mon ambition, mais je peux au moins faire telle ou
telle chose. »
Henry Ford a dit jadis : « Rien n’est particulièrement difficile si on le divise
en petites tâches. » Ajoutez des idées et des activités jusqu’à ce que votre liste
soit complète.
Étape Cinq
Structurez votre liste pour en faire un plan. Procédez simplement comme vous
le faites pour n’importe quel projet, en triant votre liste en séquence et par
priorités.
La séquence concerne la première action, puis la seconde et enfin la troisième
pour parvenir à votre objectif. Dressez une liste à partir de laquelle vous
travaillerez. Placez dans l’ordre chaque activité, de la première à la dernière,
comme vous le feriez pour n’importe quel projet significatif. L’utilisation d’une
liste multiplie par dix ou davantage vos chances d’atteindre votre but.
Structurez également votre liste par priorités. Référez-vous à la règle des
80/20, en vertu de laquelle 20 % des entrées de votre liste représentent 80 % de
la valeur des résultats à atteindre.
Une fois que vous avez en main la liste écrite de vos actions organisées en
séquence et par priorités, vous avez un plan pour atteindre pratiquement
n’importe quelle ambition que vous vous donnez. Une personne en possession
d’une cible et d’un plan est comme un archer qui a tout ce qu’il faut pour
concourir : il ne lui reste plus qu’à se camper sur la ligne et mettre dans le mille.
Étape Six
Exécutez les actions portées sur votre liste. Bougez-vous ! Comme le disait
Einstein, « rien ne se passe tant que rien ne bouge. »
Rien ne bougera tant que vous resterez les bras croisés. Faites le premier pas.
Le secret du succès a toujours été de rassembler son courage, de surmonter
l’inertie ambiante et, tout simplement, de passer à l’action.

En avant, marche !
Quand vous faites le premier pas sur le chemin de votre but, vous en tirez
simultanément trois avantages. En premier lieu, vous avez un retour immédiat
qui vous permet d’ajuster votre cap et de garantir que vous avez bien pris le plus
court chemin possible vers votre but.
En second lieu, vous constatez qu’il vous vient de nombreuses idées d’actions
supplémentaires à exécuter pour faire avancer les choses encore plus vite.
En troisième lieu, votre estime de vous-même augmente instantanément. Vous
vous sentez plus puissant et positif. Votre respect de vous-même augmente.
Vous êtes plus fort, capable de fixer des buts encore plus ambitieux.

Vous pouvez toujours voir l’étape un.


Dès lors que vous vous êtes donné un but, vous pouvez toujours apercevoir la
première étape. Et quand vous avez le courage de l’exécuter, la seconde étape
apparaît. Et ainsi de suite… On peut atteindre les ambitions les plus démesurées
à condition de les réaliser une étape à la fois. Et l’action suivante n’est jamais
inaccessible.
Étape Sept
Faites chaque jour quelque chose – même une action mineure – qui vous
rapproche de votre but le plus important. Ainsi, vous mettez en branle une
puissante masse d’inertie, un élan qui vous propulse vers le succès.
Vous vous rapprochez de plus en plus vite de votre but, et celui-ci se
rapproche de plus en plus vite de vous. Les deux principes les plus puissants du
succès sont peut-être « d’abord, se bouger » puis « rester en mouvement ! »

Choisissez votre but principal


Entraînez-vous à la méthode des Dix buts. Prenez une feuille de papier blanc et
rédigez en tête le mot Buts, avec la date du jour. Puis notez dix buts que vous
aimeriez atteindre dans les douze mois à venir.

La formule des trois P


Pour le reste de votre vie, chaque fois que vous noterez vos buts, pensez aux
trois P. Il semble que le subconscient de l’homme réagit de façon particulière
aux ordres qui lui sont donnés de façon appropriée. Il faut que ces ordres soient
Personnels, Positifs et s’expriment au Présent, comme si le but était déjà atteint.
Par personnel, il faut entendre que vous utilisez la première personne d’un
verbe au présent : « Je gagne… » « Je conduis une… » « Je réussis… »
Écrivez toujours une phrase positive. Au lieu de dire « J’arrêterai de fumer »,
dites « Je suis non-fumeur. »
Et n’écrivez qu’au présent. Décrivez votre but comme si vous aviez déjà
concrétisé votre ambition. Décrivez-le comme s’il s’agissait d’une réalité
actuelle.

Doubler votre revenu


Si votre but est de doubler votre revenu, calculez le montant en multipliant par
deux votre revenu actuel et mettez par écrit le résultat. Donnez-vous une
échéance pour chacun de vos buts. Par exemple, vous pouvez dire « Je gagne
tant chaque année. »
Chaque fois que vous notez un but personnel, positif et présent, il s’incruste
immédiatement dans votre subconscient, lequel travaille 24 h/24, 7 j/7 pour vous
aider à y arriver. Beaucoup de gens ont transformé leur vie du jour au lendemain
juste en notant une série de buts conformément à ce processus.

Votre intention principale


Lorsque vous avez noté dix objectifs à atteindre dans les douze prochains mois,
vous êtes prêt pour l’étape suivante.
Imaginez que vous avez une baguette magique. Imaginez que vous pourrez
atteindre tôt ou tard tous les buts que vous avez écrits – si vous en avez
suffisamment envie et que vous avez la volonté pour cela. Avec cette baguette
magique, vous n’auriez qu’à toucher votre feuille de papier pour que n’importe
quel but de votre liste soit atteint sous vingt-quatre heures.
Voici la question : si vous pouviez atteindre n’importe quel but dans votre vie
en vingt-quatre heures, lequel aurait l’impact le plus positif sur votre vie
actuelle ?
Quelle que soit la réponse, cet objectif devient votre intention principale. Il
devient le but majeur autour duquel vous organisez le reste de votre vie.
Vous pouvez avoir une série de buts dans différents domaines de votre vie,
mais vous devez toujours avoir un but qui est plus important que les autres.

Réaliser votre plus grande ambition


Prenez une nouvelle feuille de papier. Écrivez en tête votre but en termes
personnels, positifs et présents, et ajoutez une date d’échéance. Par exemple,
écrivez : « En 2017, je gagne 100 000 euros ».
Dressez une liste de tout ce à quoi vous pensez pour atteindre ce but. Quelle
matière devez-vous apprendre ? Quelle difficulté devez-vous surmonter ? De qui
devez-vous obtenir l’aide et la coopération ? Et surtout, quelles actions devrez-
vous accomplir chaque jour pour arriver au but ?
Et passez immédiatement à l’action. Faites le premier pas en réalisant au
moins une action de votre liste.
À compter de ce moment, faites chaque jour quelque chose qui vous
rapproche de votre but principal.
Et là, il se passe quelque chose de remarquable. Si vous vous mettez à faire
chaque jour quelque chose qui vous rapproche de votre but principal, vous vous
avancerez du même pas vers vos autres buts. En vous focalisant sur un but
unique, vous vous rapprochez en même temps de beaucoup d’autres objectifs.
La rédaction de dix buts, le choix d’un but principal, la réflexion sur son
exécution et l’action quotidienne changeront votre vie et garantiront totalement
ou presque que vous mettrez dans le mille, et plus tôt que vous ne l’auriez cru.
Passez immédiatement
à l’ACTION. Faites le
premier pas en réalisant
au moins une action
de votre liste.
CHAPITRE TROIS

L’intention

Une des aspirations les plus profondes de l’homme est de donner un sens à sa vie
et de déterminer ses intentions. Mark Twain écrivait : « Les deux jours les plus
importants de votre vie sont le jour où vous êtes né et le jour où vous découvrez
pourquoi. »
Nous sommes venus au monde pour faire de notre vie quelque chose de
magnifique. Mais quoi ? Le philosophe Wayne Dyer a écrit : « Chaque enfant
vient au monde en possession d’ordres secrets. » Quels sont les vôtres ?
Chaque être humain a un rôle à jouer, une raison de vivre, une vocation à
suivre. Spirituellement parlant, ils sont le socle de la personnalité. Chaque
personne est destinée à trouver sa place, à faire quelque chose pour quelqu’un,
d’une façon ou d’une autre.
L’américain Abraham Maslow, qui a révolutionné la psychologie, a découvert
que les gens ont une pyramide de besoins : les besoins du corps et ceux de
l’esprit, les besoins primaires et les besoins supérieurs.
Les besoins primaires sont liés aux peurs, aux doutes et aux conflits latents qui
jugulent le potentiel de l’individu et le freinent dans sa vie. Maslow en conclut
que 98 % de la population ne parvient pas à réaliser la totalité de son potentiel à
cause d’un ou plusieurs de ces obstacles mentaux.
Les besoins supérieurs relèvent de la réalisation personnelle : ceux-ci
permettent de se sentir bien dans ses baskets et de repousser ses limites.
La conclusion de Maslow constitua un apport majeur à la psychologie : en
satisfaisant vos besoins primaires, vous vous libérez pour satisfaire vos besoins
supérieurs. Comme l’a dit Walt Whitman : « Gardez votre visage tourné vers le
soleil, et les ombres tomberont derrière vous. »

Votre déclaration d’intention


Pour libérer la totalité de son potentiel et devenir ce que l’on est capable d’être,
on doit donner un sens élevé à sa vie. On a besoin de s’engager dans quelque
chose de plus grand que soi. Il faut pour cela cinq éléments : des valeurs, une
vision, un sens, une mission et des buts.

Les cinq éléments fondateurs


On a d’abord besoin de valeurs, qui sont les vertus et les principes structurants,
ce qui est le plus important pour soi, et avec lesquels on ne transigera à aucun
prix. Les gens exceptionnels ont une idée claire de ces valeurs et de la façon de
les mettre concrètement en pratique. Ces valeurs et la façon dont on y adhère
constituent le socle de la personnalité.
On a besoin d’une vision claire et enthousiasmante de son avenir, comme si
celui-ci devait être idéal et parfait à tous égards. Plus on a une vision claire de
soi-même, plus on est motivé par le fait de la concrétiser, et plus vite on
parviendra à l’intégrer dans sa vie.
Le sens que vous donnez à votre mission est le prolongement naturel de vos
valeurs et de votre vision.
Enfin, vos buts. Ce sont les cibles que vous visez, alliées à votre démarche
étape par étape pour concrétiser au quotidien vos valeurs, votre vision et votre
mission.

Quelle est votre vocation ?


Beaucoup d’entreprises passent un temps fou à définir leur vocation : la raison
d’être de cette compagnie, et la façon dont elle peut être utile aux clients et à son
milieu.
Une déclaration d’intention exige trois éléments : la mission proprement dite,
la méthode pour la réaliser et la façon d’évaluer la réussite de l’entreprise dans la
réalisation de sa mission.
Beaucoup d’entreprises et de personnes ont une déclaration d’intention vague
qui ne dit pas ce qu’il y a lieu de faire ou de ne pas faire jour après jour. Par
exemple, d’après Steve Jobs, la déclaration d’intention d’Apple est : « Mettre un
ding dans l’univers. » Que signifie-t-elle ?
Cette entreprise a réussi grâce à l’innovation technologique, en dépit d’une
déclaration d’intention vide de sens.

Une bonne déclaration d’intention


Elle ne saurait se limiter à une déclaration de bonnes intentions. Il faut qu’elle se
formule plus ou moins de la manière suivante : « Notre vocation est de fournir à
nos clients le meilleur produit possible. Notre méthode consiste à réaliser des
produits excellents et à progresser continuellement dans tous les domaines. Nous
considérons que nous réussissons tant que nous avons une croissance annuelle
des ventes et des marges de 25 %, grâce à la satisfaction et à la fidélité de nos
clients. »
Avec une déclaration comme celle-ci, chaque membre de l’entreprise sait
clairement ce qu’elle vise. Chacun comprend immédiatement son rôle et ses
responsabilités, et évalue facilement quelle contribution il apporte au
fonctionnement de la maison.
Une mission est quelque chose qui peut être réalisé. Vous devez pouvoir
achever votre mission, fermer la boutique et rentrer chez vous. Un enfant de six
ans doit être capable de vous dire ce qu’est votre mission, et d’estimer la mesure
dans laquelle vous l’accomplissez.

Vous avez besoin d’une déclaration d’intention personnelle


Depuis trente ans, ma vocation personnelle n’a pas changé : « Aider les gens à
atteindre leurs buts beaucoup plus vite qu’ils ne le feraient sans mon aide. »
Cette formule, pour étrange qu’elle puisse paraître, m’a guidé pour la création,
la production et la commercialisation de tous mes séminaires, ateliers, livres,
podcasts et tutoriels, pendant toute ma carrière. Je mesure la qualité et
l’efficacité de chaque expérience ou outil d’apprentissage en fonction du nombre
de gens qui l’utilisent pour améliorer leur vie et leur façon de travailler.
On peut avoir une déclaration personnelle d’intention concernant sa personne,
sa famille ou sa communauté, et avoir une déclaration distincte dans le domaine
professionnel.
Stephen Covey a montré l’utilité de la déclaration d’intention familiale
discutée et acceptée par les membres de la famille comme socle de leur vie
commune.

Votre déclaration d’intention


professionnelle
Elle peut s’inspirer du modèle suivant : « Je fournis un excellent service à mes
clients, ce qui enrichit et améliore leur vie et leur façon de travailler. Ma
méthode consiste à comprendre les besoins de mes clients, et à m’améliorer sans
cesse. Je mesure mon succès au fait que mes clients et mes revenus augmentent
de 20 % chaque année. »
Quelle est votre mission ? Quelle est-elle dans chaque domaine de votre vie ?
Mieux vous concevez la raison de votre présence sur terre, plus il vous sera
facile de mettre dans le mille de votre vie et d’évaluer votre succès.

Posez-vous les bonnes questions


Pour déterminer votre vocation pour les mois et années à venir, répondez aux
questions suivantes :

1. Imaginez que vous avez autant d’argent que vous êtes capable d’en
dépenser, et que la condition pour bénéficier de cet avantage est de vous
montrer actif et totalement investi dans votre activité. Que choisiriez-vous
de faire ?
2. Qu’aimez-vous vraiment faire ? Quel métier et quelle vie choisiriez-vous
si, à compter de ce jour, vous n’aviez plus de problèmes d’argent ?
3. En quoi croyez-vous vraiment ? Quelles sont vos valeurs et vos convictions
les plus profondes ? Qu’est-ce qui est si important à vos yeux que vous
désiriez partager votre passion personnelle, vos connaissances et vos
engagements ?
4. Quelles sont vos préoccupations profondes ? Quels sont les gens que vous
souhaitez aider plus que quiconque ? Quel impact désireriez-vous avoir sur
le monde d’aujourd’hui, si c’était à votre portée ?
5. De quelle manière aimeriez-vous être célèbre ? Quel genre de réputation
voulez-vous vous créer ? Qu’aimeriez-vous que les gens disent de vous en
votre absence ? Quelle image souhaitez-vous laisser de vous ? Que désirez-
vous que l’on dise de vous à votre enterrement ?
6. Dale Carnegie a écrit : « Le besoin de se sentir important est une des
différences majeures entre l’homme et l’animal. » Qu’est-ce qui vous donne
le plus grand sentiment d’importance ?

Ce que vous faites de plus important dans la vie, c’est réfléchir. Et le plus
essentiel pour votre bonheur et votre réussite à long terme, c’est de réfléchir et
d’identifier votre mission dans chaque domaine important de votre vie.

Rédigez votre déclaration


d’intention
Prenez le temps de mettre tout ça noir sur blanc. C’est cela qui est le « mille » de
votre vie. C’est ce que vous brûlez de réaliser plus que tout autre chose. C’est le
changement que vous souhaitez apporter dans la vie des autres.
Voici un modèle utile pour votre rédaction :
Ma mission est :
Quel changement voulez-vous apporter à la vie des autres ?
Ma méthode pour réaliser ma mission est :
Citez les activités dans lesquelles vous allez vous engager.
Je mesurerai le succès de ma mission à :
Quel est le chiffre ou le résultat à atteindre pour évaluer
l’accomplissement de votre mission ?

Au service des autres


Le Créateur vous a fait de telle sorte que vous éprouviez une profonde
satisfaction en vous rendant utile aux autres. Votre estime et votre amour de
vous-même sont en grande partie liés à ce que vous apportez aux autres, plus
qu’à ce que vous en recevez. C’est ce que la Bible nous enseigne : « il y a plus
de bonheur à donner qu’à recevoir. »
Votre satisfaction sera toujours proportionnelle à la qualité de vos services. Si
vous voulez augmenter la qualité et la quantité de votre satisfaction, vous devez
augmenter la qualité et la quantité des services que vous rendez aux autres. Peut-
être que la plus grande question à se poser dans son métier et dans la vie est :
« De quelle façon puis-je améliorer la valeur des services que j’offre aux autres
aujourd’hui ? »
Wayne Dyer a écrit :
« Chaque enfant
vient au monde en
possession d’ordres
secrets. »

QUELS SONT
LES VÔTRES ?
CHAPITRE QUATRE

La concentration

Pour mettre dans le « mille » de sa vie, il faut avoir les idées claires, se focaliser
sur les buts principaux et se concentrer sur une chose à la fois.
La focalisation et la concentration s’acquièrent par une discipline et une
pratique inlassables, jusqu’à devenir des habitudes pour la vie. Johann Wolfgang
von Goethe disait : « Tout est difficile avant de devenir facile ».
Quant à mon ami Ed Foreman, il affirmait : « Les bonnes habitudes sont
difficiles à adopter mais vous facilitent la vie. Les mauvaises habitudes en
revanche sont faciles à adopter et vous pourrissent la vie. »
Il est difficile de s’habituer à se focaliser et à se concentrer mais, une fois le
pli pris, cela devient un automatisme : tout devient facile, plus facile en tout cas
que les mauvaises habitudes précédentes de dispersion et de distraction.
Aristote a écrit : « Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. »
Quelque 95 % de nos actes quotidiens sont issus d’automatismes, parfois même
sans qu’on y pense. Le secret consiste à prendre de bonnes habitudes et à les
laisser réguler nos vies.
Heureusement, toute habitude peut s’apprendre par la pratique et la répétition
quotidienne, jusqu’à devenir aussi naturelle que de respirer.

La pratique ne suffit pas pour


atteindre la perfection. Elle permet
d’atteindre la permanence.
d’atteindre la permanence.

Les charmes de la distraction


Dans le monde du travail contemporain, un problème majeur menace les
carrières de millions de gens : c’est la tendance à se laisser continuellement
distraire par des communications électroniques.
L’invention du téléphone portable a tout d’abord répandu cette forme atténuée
du trouble du déficit de l’attention, et la généralisation des smartphones,
Facebook, Twitter, LinkedIn, YouTube et de millions d’applis disponibles
partout pour tout le monde, pour trois fois rien ou même gratuitement, a détruit
la capacité des gens à se concentrer et à achever leurs tâches les plus
importantes.

Accro à la distraction
D’après les spécialistes des neurosciences, chaque fois que l’on réagit à la
sonnerie ou à un autre signal d’un appareil électronique, on tressaille
d’allégresse. Le cerveau libère une bouffée de dopamine, substance chimique
contenue également dans la cocaïne et d’autres stimulants.
La dopamine est une drogue. Quand on reçoit sa première dose le matin en
consultant ses courriels ou en surfant sur les sites de réseaux sociaux, on devient
accro pour le reste de la journée. Nos schémas intellectuels et notre cerveau
changent. On sombre dans l’habitude de consulter sans cesse ses messages et,
s’il n’y en a pas, on en envoie pour obtenir des réponses et de nouvelles doses de
dopamine.

Seuls les résultats comptent


Dans la vie professionnelle et personnelle, tout n’est qu’affaire de résultats. Pour
réaliser les objectifs que l’on vous fixe, il faut achever vos tâches de façon
précise, mesurable et ponctuelle. Il faut mener vos projets à terme.
Le point final est indispensable pour votre succès et tout ce qui entrave votre
capacité à entreprendre et à achever vos tâches jugule votre potentiel de réussite.
La mauvaise nouvelle, c’est que des millions de gens sont aujourd’hui
incapables de travailler ne serait-ce que quelques minutes sans réagir à des
interruptions intellectuelles d’une nature ou d’une autre.
Les habitudes de base de la gestion du temps, la focalisation et la
concentration, exigent au début de l’entraînement et de la répétition mais,
ensuite, vous permettent de réaliser bien davantage que la plupart des gens
autour de vous.

Le processus de gestion personnelle


Vous pouvez améliorer votre productivité, vos performances, vos résultats et vos
revenus de façon spectaculaire en organisant votre vie et votre travail. Voici
comment vous y prendre :

Étape Un
Établissez très clairement vos buts dans chaque domaine de votre vie. Mettez
vos réflexions par écrit. Classez vos buts par ordre de priorité, et déterminez quel
est, à chaque moment de votre vie, votre but principal.

Étape Deux
Faites un plan général, une liste à pointer quand vous achevez chaque tâche et
chaque projet. Chaque minute consacrée à planifier fait gagner dix minutes à
l’exécution.
Pénétrez-vous de ce principe essentiel : la bonne préparation évite les mauvais
résultats.
Faites-vous une liste séquentielle de toutes les tâches et activités qui vous
séparent de votre objectif. Ne vous mettez jamais au travail sans avoir pris
quelques minutes pour préparer cette liste. Cela balise votre chemin et guide
votre progression.
Étape Trois
Faites des listes. Notez ce que vous devez faire pour vos projets à venir. Chaque
mois, dressez la liste exhaustive de ce qu’il faut finir pendant le mois. Faites une
liste chaque semaine, pendant le week-end précédent.
Mieux, faites une liste quotidienne avant de vous mettre au travail. Le
meilleur moment pour ce faire est la veille au soir, à la fin de votre journée de
travail mais, quoi qu’il arrive, il vous faut au début de chaque jour la liste de tout
ce que vous avez à faire ce jour-là.
Quand quelque chose de nouveau surgit, écrivez-le sur votre liste avant de le
faire, même s’il s’agit simplement de répondre à un appel téléphonique ou à un
courriel. Cette liste vous donne le sentiment d’avoir la maîtrise de votre journée.
Quand vous la parcourez, éliminez chaque point qui n’a plus lieu d’être : cela
vous donne une impression d’élan irrésistible, cela vous stimule et vous motive
de façon positive.

Étape Quatre
Avant de vous mettre au travail, fixez les priorités de votre liste. Servez-vous de
la règle 80/20 : 20 % des entrées de votre liste engendreront 80 % de vos
résultats. Parfois, le rapport atteint même 90/10. De temps en temps, un élément
de la liste vaut davantage que tous les autres réunis.
Lors d’un choix de tâches, un certain nombre d’entre elles sont amusantes et
faciles, et d’autres difficiles mais nécessaires. Lesquelles choisir ?
La tendance naturelle de la plupart des gens est de remettre à plus tard les
tâches ayant le plus fort impact sur leur réussite et leur bonheur.
Pour classer votre liste avant de commencer, utilisez la méthode ABCDE :

A = Indispensable. C’est une action que vous devez impérativement exécuter


pour réussir et garder la maîtrise de votre projet ; le fait de la laisser en plan
a des conséquences graves.
B = Nécessaire. C’est une tâche à accomplir tôt ou tard, mais moins
importante que les tâches de catégorie A. Si on les néglige, les
conséquences restent mineures. La règle est de ne jamais exécuter une tâche
B quand une tâche A est en attente.
C = Sympathique. C’est quelque chose d’agréable et de distrayant, par
exemple papoter avec une amie, consulter ses mails ou jouer sur les réseaux
sociaux. Ce sont des activités sans conséquence positive sur votre avenir,
elles vous débranchent de la réalité. La règle : pour raison garder, réseaux
fuyez.
D = Déléguer. Ce sont les tâches que vous pouvez déléguer pour vous
consacrer à ce que vous seul savez faire. La règle est de déléguer autant que
possible, pour avoir davantage de temps de travail à consacrer aux tâches
les plus importantes pour votre carrière.
E = Éliminer. La règle est de ne jamais se laisser piéger. À quoi bon
améliorer sa productivité si c’est pour travailler plus ? En ce sens, la
meilleure règle est : apprenez à dire non !

Dorénavant, refusez toute tâche ou activité qui ne correspond pas à l’utilisation


optimale de votre temps.
Remettez intelligemment à plus tard : laissez traîner les actions peu
productives qui vous empêchent de faire ce qui compte vraiment pour votre
carrière.

Comment fixer ses priorités


Pour faire le tri entre vos actions, répondez à trois questions :

1. Si je ne devais faire qu’une chose du matin au soir, quelle serait la tâche la
plus précieuse dans l’exercice de mon métier ?
2. Quelles sont les tâches que moi et moi seul peux accomplir et qui, si elles
sont bien faites, font vraiment une différence pour moi ? Si ce n’est pas
vous qui les faites, personne ne les fera. Mais si vous les faites et les faites
bien, cela peut faire la différence pour votre carrière.
3. Quelle est la façon la plus productive d’utiliser mon temps ici et
maintenant ?
C’est en posant ces questions et en y répondant que l’on gère son temps de
façon optimale. Le secret de la réussite et des excellentes performances, c’est de
savoir choisir à tout instant la tâche la plus importante.

Une tâche à la fois


Une fois fixées vos priorités suivant la méthode ci-dessus, prenez votre première
tâche et attaquez-la de bon matin, avant tout le reste de votre liste.
Savoir se concentrer sur sa tâche la plus importante s’y tenir tant qu’elle n’est
pas 100 % achevée est l’une des techniques de gestion du temps les plus
efficaces. Cela demande du caractère, de la discipline, de la volonté et une
détermination sans faille. Et c’est ce qui caractérise les hommes et les femmes
qui réussissent vraiment.

Continuez à travailler
Toutes les grandes réalisations de notre vie sont précédées d’une longue période
de focalisation et de concentration, qui peut durer des semaines, des mois voire
même des années. Tout exploit est précédé de centaines et de milliers de petits
efforts et d’actes mineurs que personne ne voit, que personne n’apprécie.
Henry Wadsworth Longfellow a écrit:
« Pas un grand homme dont
l’histoire ne soit des pas vers un sommet. Tous ont
veillé dans
la nuit noire tandis qu’autour
d’eux l’on dormait. »

Bref, le succès est l’aboutissement de tâches achevées. Dans la vie, on n’est


pas récompensé parce que l’on a fait à moitié, ni même à 95 %. Votre réputation
dans la gestion de votre temps attirera beaucoup de gens à vous si l’on sait que
ce que vous entreprenez, vous le terminez.
La qualité principale nécessaire au succès professionnel est peut-être la
fiabilité. Il faut que votre entourage sache de façon certaine que si l’on vous
confie une responsabilité, vous livrerez le projet terminé à temps, sans
dépassement de budget et avec un niveau de qualité irréprochable. Voilà à quoi
conduisent la clarté, la focalisation et la concentration. C’est le secret pour
toucher le cœur de la cible de la vie.
« Tout est difficile
avant de devenir
FACILE. »
— Johann Wolfgang von Goethe
CHAPITRE CINQ

L’excellence

On ne connaît vraiment la réussite et le bonheur qu’en excellant dans un


domaine particulier. Quel est le vôtre ?
Quand j’ai entrepris l’étude de la réussite personnelle, je suis tombé sur un
domaine de la psychologie concernant l’estime de soi. Le principe de base est
que l’estime de soi, définie comme le degré auquel on s’aime soi-même, a un
impact décisif sur ce qui vous arrive dans la vie.

S’aimer soi-même
Plus vous vous aimez, plus vous visez haut et plus vous persévérez. Plus vous
vous aimez, plus vous êtes heureux et en bonne santé sur le plan physique,
mental et affectif. Plus vous vous aimez, plus vous aimez les autres et plus ceux-
ci vous aiment en retour. Plus vous vous aimez, plus vous avez d’énergie et plus
vous renforcez votre système immunitaire. Plus vous vous aimez, plus belle est
la vie que vous menez, à tous égards.
La face cachée de l’estime de soi est l’efficacité personnelle. Celle-ci est un
composant essentiel de l’image et de l’estime que l’on a de soi, par rapport à la
perception que l’on a de sa propre compétence.
Est-ce que vous êtes bon ?
Estime de soi et efficacité se développent en synergie. Plus vous vous aimez,
mieux vous faites votre travail et tout ce que vous entreprenez. Plus vous aimez
votre travail, plus vous vous aimez et vous respectez vous-même. Ces deux
éléments se nourrissent l’un l’autre. Chacun en sort renforcé. En devenant
meilleur, vous faites mieux et vous vous sentez mieux.
Chacun a la capacité d’exceller en quelque chose, voire en beaucoup de
choses. C’est à vous qu’il appartient de découvrir votre domaine d’excellence,
puis de mettre tout votre cœur à exceller dans ce domaine.

Les 20 % les meilleurs


J’avais 24 ans et je luttais pour m’en sortir. J’avais des trous dans mes
chaussures et pas d’argent en poche. J’ai décroché un travail de vendeur au
porte-à-porte, payé à la commission. Si je ne vendais rien, je ne mangeais pas.
J’ai galéré pendant des mois. Un beau jour, un champion de la vente m’a montré
une statistique qui a changé définitivement ma vie.
Ces chiffres montraient que « dans tous les secteurs, les 20 % meilleurs
vendeurs gagnent 80 % de l’argent. »
Ce fut une découverte. Je décidai sur-le-champ de me hisser parmi les 20 %
qui gagnent le plus. Je voulais y arriver. Cette décision a changé ma vie.
Vous pouvez le faire
Puis vint une période de déception et de découragement. Je n’ai pas le bac et
j’avais travaillé comme manœuvre plusieurs années. Je n’ai pas réussi grand-
chose. Je n’ai jamais eu de bonnes notes ni fait partie d’une équipe de sport,
aussi bien au collège qu’au lycée. Je n’étais même pas bon dans mon domaine
actuel, la vente au porte-à-porte.
Et soudain, je me rêvais parmi les 20 % meilleurs de ma profession. Je n’avais
jamais fait partie de cette élite, dans quelque domaine que ce fût.

Tout le monde commence au bas de l’échelle


J’ai alors appris une chose qui m’a changé la vie et débarrassé de mon
découragement et de ma faible estime de moi-même. J’ai découvert que tous
ceux qui faisaient partie des 20 %, du gratin, avaient commencé anonymement
parmi les 80 % restants.
Toute personne qui réussit a d’abord eu des difficultés. Celles qui sont au
premier rang du buffet de la vie ont commencé au dernier. Tous les gens qui sont
au sommet de leur domaine professionnel aujourd’hui n’étaient même pas dans
ce secteur d’activité à leurs débuts, et certains ignoraient même que leur métier
existait.
Comme le dit T. Harv Eker :

« Tout maître a d’abord été un mauvais élève ».

Ce que signifient les chiffres


Une grande compagnie d’assurances a épluché les revenus de cinq mille de ses
agents pour vérifier la règle des 80/20. Cette étude a totalement confirmé cette
règle : 20 % des agents raflent chaque année 80 % des commissions.
Mais quand ils ont calculé ce que signifiait cette différence, ils sont tombés
des nues. Ils ont découvert que le salaire moyen des 20 % meilleurs vendeurs
était seize fois plus élevé que celui des 80 % suivants (faites le calcul vous-
même si vous le désirez).

Les 1 % contre les 99 %


On a beaucoup polémiqué sur la notion de 1/99. Certains affirment que les 1 %
les plus riches dans notre société gagnent davantage que les 99 % suivants.
Toutefois, quand on transcrit cela en chiffres, on s’aperçoit qu’il s’agit en réalité
des 3 % par rapport aux 97 % restants.
3 % des gens ont des buts et des projets clairs notés par écrit, ils travaillent
dessus sans relâche, et ils finissent par gagner davantage que les 97 % restants
cumulés.
C’est encore mieux avec les 20/80 : dans tous les domaines, les 20 % les plus
riches gagnent 80 % de l’argent et contrôlent 80 % de la richesse.

La vraie question
La véritable question ne devrait pas concerner la distribution de la richesse. Tout
le monde ou presque commence au bas de l’échelle, avec peu de formation, de
compétences et d’argent : comment se fait-il que certains se hissent au sommet
et se mettent à gagner dix ou vingt fois plus que ceux aux côtés desquels ils ont
commencé, et qui ont le même niveau d’intelligence, d’éducation, de relations et
d’opportunités ?
Selon l’étude de l’Associated Press, le revenu moyen des patrons d’entreprise
du Fortune 500 [NdT : équivalent américain du CAC 40] correspond à 257 fois
plus en moyenne que celui des autres personnes qui travaillent dans leurs
entreprises. Comment ces cadres dirigeants, qui ont commencé leur carrière peu
après leur vingtième anniversaire, finissent-ils par gagner 257 fois plus que ceux
aux côtés desquels ils ont commencé.

La réponse est simple


Ce n’est pas sorcier : ceux qui gagnent le plus ont investi des années de dur
travail pour exceller dans les domaines les plus importants les concernant et en
obtenant les résultats les plus importants pour leur entreprise.
Cela signifie que les inégalités de revenus dépendent en grande partie de nous.
Chaque salarié décide du montant de son salaire pendant toute la durée de sa
carrière. Ce montant est déterminé par ce qu’il fait, par la façon dont il améliore
en permanence ses compétences et la manière dont il exécute des tâches
conduisant à des résultats qui méritent rémunération.

Écart de revenu et écart


de compétence
Le regretté Gary S. Becker de l’université de Chicago, prix Nobel d’économie en
1992, affirmait qu’aux États-Unis, le problème des différences de compétences
est plus grave que celui des différences de salaires : les gens dont les
compétences sont le plus recherchées ne sont jamais au chômage et gagnent
plus, tandis que les salariés qui n’ont pas les compétences nécessaires gagnent
beaucoup moins, et se retrouvent facilement au chômage.
Aujourd’hui, les jeunes diplômés en sciences, technologie, ingénierie et
mathématiques sont raflés par les grandes entreprises et, parfois, gagnent plus de
100 000 dollars dès la première année. Les étudiants diplômés dans le domaine
littéraire ne commencent pas à la moitié de ce chiffre.

Le secret d’un gros salaire


Le professeur Anders Ericsson, de la Florida State University, est un spécialiste
mondialement reconnu dans l’étude de la performance au travail. Après vingt-
cinq ans de recherches, il a prouvé que les cadres les mieux payés étaient des
fervents adeptes de ce qu’il appelle l’entraînement réfléchi.
Cela signifie que les plus gros salaires sont ceux des personnes qui ont su
développer une compétence à la fois, de façon claire et calculée, tout au long de
leur carrière. Le résultat de ces acquisitions de compétences et de leur effet de
synergie rend ces talents de plus en plus enviables pour les entreprises. Celles-ci
sont prêtes à verser à ces personnes des salaires 10, 20, 100 et même 257 fois
plus élevés que celui des personnes aux côtés desquels ils ont débuté leur
carrière.

L’apathie
Selon Ericsson, les salariés appartenant aux 80 % les moins payés se donnent du
mal la première année pour apprendre leur métier. Puis ils adoptent une vitesse
de croisière : ils ne lisent pas, n’écoutent pas de didacticiels et ne prennent
jamais de cours du soir ; ils se laissent aller.
Au bout de dix ans d’expérience, ils ne sont pas plus productifs qu’au terme
de leur première année. L’évolution de leur salaire reflète leur état amorphe.
Leur salaire n’augmente plus que d’environ 1 % par an au-dessus de l’inflation.

Les salariés riches


Mais ceux qui font partie des 20 % les mieux payés suivent une formation
permanente, progressent et leur salaire augmente en moyenne de 11 % par an,
c’est-à-dire qu’il double tous les six ans et demi.
À ce rythme, un débutant qui gagnait 50 000 dollars la première année en
gagnera plus de 400 000 vingt ans après. Comme l’aurait dit Albert Einstein :
« La force la plus puissante dans l’univers est celle de l’intérêt composé. »

Augmenter son salaire


Comment exploiter ce filon et toucher des augmentations significatives pendant
toute sa carrière ? La réponse, obtenue au terme de plus de vingt-cinq ans de
recherches, est d’une simplicité presque gênante.
La voici : mettez un pied devant l’autre, et recommencez ! Améliorez-vous
sur une compétence à la fois. Vous devenez excellent pendant toute votre
carrière en acquérant la compétence qui peut le plus vous dynamiser à chaque
étape.
La question qui fera la différence entre la réussite et l’échec professionnel est
la suivante : quelle est la compétence qui, si je l’acquiers au plus haut niveau,
aura le meilleur impact sur ma carrière ?

La baguette magique
Imaginons de nouveau que vous avez une baguette magique vous permettant, du
jour au lendemain, de devenir un spécialiste d’une des compétences appartenant
à votre domaine. Quelle est la compétence qui, si vous y étiez le meilleur, vous
aiderait le plus à doubler vos revenus ? Laquelle vous permettra plus que toute
autre d’obtenir de meilleurs résultats si vous la maîtrisiez ? Laquelle est
susceptible d’accélérer le plus votre ascension sociale ?
La réponse à cette question, c’est qu’il vous faut insister sur nos trois vieux
amis : la clarté, la focalisation et la concentration. D’abord, vous devez identifier
nettement la compétence qui vous aidera le plus. Vous devez vous focaliser
résolument sur son acquisition. Et vous devez vous concentrer en moyenne deux
heures par jour, cinq jours par semaine et même davantage sur votre progression
dans ce domaine. Si vous le faites, votre avenir est pratiquement garanti.

Analyser sa situation
Réfléchissez à votre principale intention, à votre but le plus important dans la vie
et demandez-vous : quelle est la compétence qui, si je m’attachais à y devenir
excellent, m’aiderait le plus à réaliser mon but principal ?
Un conférencier spécialiste de la motivation, Les Brown, explique : « Pour
réussir quelque chose pour la première fois, vous devez devenir une personne
que vous n’avez jamais été auparavant. »
Et l’on peut paraphraser ainsi :

« Pour atteindre un but que l’on n’a encore jamais


atteint, on doit acquérir une compétence que l’on
n’a jamais eue. »
Acquérir une compétence
Comment escalader une échelle ? Un barreau à la fois. Imaginez que, quand
vous gravissez l’échelle sociale, votre main et votre pied gauches sont des
connaissances, et votre main et votre pied droits des compétences.
Pour gravir vos échelons professionnels, vous avez besoin de vos deux mains
et de vos deux pieds. Vous devez d’une part développer des connaissances, et
d’autre part des compétences.
Chaque barreau de l’échelle des compétences augmente votre capacité de
gain, votre valeur aux yeux de votre employeur et le montant d’argent que celui-
ci est prêt à verser pour obtenir les résultats dont vous êtes capable.
Si vous acquérez sans cesse de nouvelles compétences, une à la fois, vous
devenez de plus en plus précieux pour votre employeur et celui-ci vous
récompensera volontiers pour les résultats que vous apporterez.

Grandir en apprenant
Une fois maîtrisée la compétence clef que vous avez identifiée, que faites-vous ?
C’est évident : vous vous posez de nouveau la même question. Quelle
compétence m’aidera le plus à accélérer mon ascension sociale ?
Une fois identifiée cette indispensable compétence, faites-en un but en
rédigeant un plan. Que ce plan soit clair, personnel, positif et écrit au présent,
avec une échéance.
Par exemple, écrivez : « Je suis un véritable spécialiste de telle compétence à
telle date. »

Viser l’excellence
Vous pouvez dresser une liste de tout ce qu’il vous est possible d’apprendre et de
pratiquer pour développer cette compétence. Triez cette liste par séquence et par
priorité. Mettez immédiatement votre plan à exécution en vous entraînant chaque
jour pour atteindre ce but.
Et une bonne surprise vous attend : alors que vous vous focalisez sur le
développement de cette compétence qui vous aidera au mieux, vous commencez
à vous améliorer dans vos autres compétences. Dès lors que vous êtes prêt à
apprendre toute votre vie, vous progressez automatiquement dans les autres
domaines, comme par osmose.

L’amélioration permanente
Ne cessez jamais de vous améliorer. Voyez en permanence comment améliorer
votre efficacité et votre productivité. Nourrissez votre esprit d’idées, de
méthodes et de techniques nouvelles. Acquérez de nouvelles compétences
comme si votre carrière en dépendait… car c’est bel et bien le cas.

On peut tout apprendre


Deux derniers points sur votre chemin vers l’excellence. Tout d’abord, toutes les
compétences peuvent être acquises. Vous êtes capable d’apprendre tout ce qui
est susceptible de faire progresser votre carrière. Il n’y a pas de limite.
En second lieu, vous êtes peut-être à une compétence près de doubler votre
productivité, vos performances, vos résultats et vos revenus. Il arrive qu’en
ajoutant une seule compétence nouvelle à votre boîte à outils actuelle, vous
puissiez obtenir des résultats extraordinaires, dépassant vos rêves les plus fous.
Quelle est donc cette compétence ?
On ne connaît vraiment
la RÉUSSITE et le
BONHEUR qu’en
EXCELLANT dans
un domaine
particulier.
CHAPITRE SIX

Les personnes

Votre réussite sera en grande partie liée aux personnes que vous connaissez et
qui pensent du bien de vous. Mathématiquement, la formule est QR x QR = QV.
(La qualité de vos relations multipliée par la quantité de vos relations égale la
qualité de votre vie.)
Bon, vous avez à présent parfaitement établi vos valeurs, vos intentions, votre
mission, vos buts et vos priorités. Le moment est à présent venu de dresser la
liste des gens dont l’aide et la coopération sont nécessaires pour arriver à vos
fins.

Faire une liste


Commencez par vos parents et amis. Ajoutez votre chef et vos collègues. Pensez
à des confrères, à votre banquier, à vos fournisseurs et aux autres personnes
susceptibles de vous aider. Réfléchissez sur papier.
De nos jours, la concurrence entre les fournisseurs est très élevée et la lutte
pour les clients de plus en plus acharnée. Étant donné le peu d’attention que les
clients potentiels vous prêteront, à vous et à votre message, vous devez
apprendre à « donner pour recevoir. »

Il faut vous faire connaître comme celui qui donne,


et non celui qui prend.
et non celui qui prend.

Donnant donnant
Dans notre société se côtoient deux types de personnes, surtout dans les
domaines où l’argent, le statut, la réputation et la réussite sont concernés. Il y a
des gens qui considèrent les autres comme des outils à manipuler, et qui ne
cherchent en toutes circonstances que leur intérêt immédiat.
L’alternative est de considérer ses semblables comme des personnes ayant des
désirs, des besoins et des personnalités qui leur confèrent une valeur intrinsèque.
Les personnes du premier groupe, quand elles rencontrent un nouveau venu,
se demandent seulement : « En quoi puis-je profiter de lui ? »

La façon de penser de l’élite


Mais ceux qui appartiennent à l’élite ont une attitude différente. Ils se
demandent : « Que puis-je lui donner ? De quoi a-t-il besoin ? Qu’apprécie-t-il ?
Si je le lui fournis, ce sera une façon positive de créer des liens. »
À chaque tournant de votre vie, il y a une personne clef. Quand vous
considérez votre passé depuis l’adolescence, vous observez que certains
individus que vous avez peut-être oubliés ont eu une influence majeure sur la
personne que vous êtes devenue et sur tout ce que vous avez accompli.

Réseauter régulièrement
Pour revenir à la loi de probabilité citée plus haut, l’une des activités les plus
fécondes auxquelles vous puissiez vous livrer est de créer des liens avec autant
de personnes que possible.
Dans notre société, 80 % des salariés ont des revenus qui stagnent, ils ont un
emploi précaire et une vie morose ; quand ces salariés rentrent chez eux chaque
soir, ils s’empressent de regarder la télévision ou de discuter avec des amis.
Les autres, en revanche, les 20 % les plus haut placés, cherchent
infatigablement des occasions de se faire du réseau et de dénicher des gens qu’ils
pourraient aider, et dont ils pourraient attendre de l’aide en retour.

Les personnes clefs


Il y a quelques années, je devais prendre la parole dans un séminaire organisé
par une entreprise d’importance nationale aux États-Unis. On m’avait réservé la
matinée. L’intervenant précédent avait décidé de passer une nuit de plus sur
place pour ne pas rater ma conférence.
Il se trouve que j’avais à ce moment-là mal à la cheville, ce qui me faisait
boiter. Il le remarqua, me demanda ce dont je souffrais et monta dans sa chambre
chercher des comprimés qui, me dit-il, étaient spécialement étudiés pour
remédier à ce genre de douleur articulaire. C’était sa réserve personnelle, mais il
m’en fit cadeau et me souhaita bonne chance.

S’intéresser aux autres


Sur un coup de tête, je lui demandai : « Et vous, comment va votre carrière ? »
Nous avons bavardé ; il me confia que son souci du moment était un
investissement immobilier qu’il avait réalisé au Massachusetts, dans la banlieue
de Boston. Il était complètement débordé et ne savait pas comment s’extirper de
cette situation.
Nous étions en Floride, à Fort Lauderdale. Quelques années plus tôt, j’avais
collaboré avec un entrepreneur de Boston qui vivait désormais à Coral Gables,
dans la région de Fort Lauderdale. Je pris mon téléphone, et lui expliquai la
situation.
Un coup de fil a suffi
Coïncidence : mon ami connaissait le projet immobilier dont l’intervenant venait
de me parler. Il passa quelques coups de téléphone et mit mon ami en contact
avec un entrepreneur qui travaillait sur un terrain adjacent, à Boston. Et j’ai su
que dans les neuf mois qui ont suivi, ils ont réussi à refinancer le terrain, à le
vendre et à soulager mon collègue de ses soucis.

On ne sait jamais
En me remémorant cette anecdote, je suis toujours surpris de l’impact que peut
avoir une simple action de réseautage. L’intervenant m’avait donné un flacon de
comprimés pour ma cheville, je fus mis au courant de son problème et j’arrivai à
lui trouver exactement le contact capable de lui sauver la vie, financièrement
parlant.
L’important, c’est d’avoir en tête que vous ignorez comment et quand une
personne pourra vous aider, comme elle-même ne sait pas comment ni quand
vous pourrez lui renvoyer l’ascenseur. Il faut juste croire à la loi de probabilité et
élargir son réseau de relations autant qu’il est possible. Comme on dit au
potager, il faut ratisser large.

Devenez la coqueluche
de vos contacts
Inscrivez-vous dans des associations de quartier, des clubs d’affaires. Participez
régulièrement, prenez des responsabilités. Rencontrez des gens. Mais au lieu de
chercher ce qu’ils peuvent faire pour vous, cherchez ce que vous pouvez faire
pour eux. Quand on vous présente une personne, ne vous contentez pas de lui
parler de vous et de lui fourrer votre carte de visite dans les mains ; demandez-
lui plutôt de parler d’elle, et du genre de -travail qu’elle fait. Demandez-lui
notamment ce que vous avez besoin de savoir pour lui adresser un nouveau
client.
Aidez en premier
La meilleure façon de se faire des amis et des relations d’affaires, c’est de
chercher à aider les autres à améliorer leurs ventes et leurs marges. Souvent,
vous serez émerveillé qu’une rencontre due au seul hasard vous donne la
possibilité de rendre un petit service, dont le bénéficiaire fera prendre un
véritable virage à votre carrière.
Chaque fois que vous avez rencontré une nouvelle personne, prenez
immédiatement contact avec elle ; envoyez-lui un courriel pour lui dire combien
vous avez été heureux de faire sa connaissance et combien vous aimeriez la
revoir. Attachez à votre message un fichier ou un lien susceptible de l’intéresser.
Mieux, envoyez un mot de remerciement manuscrit pour lui dire votre bonheur
de l’avoir rencontrée.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières


J’ai un jour lu un article d’un président d’une grosse société sur un sujet qui me
passionnait. J’ai tout de suite écrit à l’auteur pour lui assurer que je partageais
ses conclusions et que j’espérais que nos chemins se croiseraient un jour.
Trois ans plus tard, dans le cadre d’un important séminaire national, je tombai
sur ce monsieur. Il n’avait pas oublié ma lettre. Nous avons devisé, puis déjeuné
et encore dîné ensemble. Cette rencontre inattendue a formé une de mes plus
solides amitiés d’affaires, qui dure toujours vingt-cinq ans plus tard.

Le principe de la réussite
Un de mes principes préférés conduisant à la réussite est que « plus on donne de
soi sans attente de retour, plus on reçoit de manière inattendue. »
Quand vous rendez un service ou que vous faites une fleur à quelqu’un, peut-
être ne le reverrez-vous jamais ; mais par quelque miracle cosmique, une autre
personne va surgir pour vous dépanner exactement au moment où vous en avez
besoin. Comme le dit la Bible, on récolte ce que l’on sème.
Quand on sème l’obligeance, l’amitié, la gentillesse et la générosité, on a fait
sa part. Inutile de se soucier d’où viendront les retours et les profits. Ce qu’il
nous revient de faire, c’est de semer. La nature tout court et la nature de Dieu
s’occuperont du reste.

Flatter, louer, féliciter


Mary Kay Ash, fondatrice de Mary Kay Cosmetics, une des plus grosses sociétés
de marketing par réseau, était connue pour dire que l’on doit imaginer, accroché
au cou de toute personne que l’on rencontre, un panneau où il est écrit « Faites-
moi sentir que je suis important. »

Tel est le secret des relations de qualité avec les


autres

Neuf comportements utiles


Attachez-vous à pratiquer avec chaque personne que vous rencontrez les neuf
comportements ci-dessous et vous serez surpris de la façon dont votre vie
s’améliore :

1. Ne critiquez ou ne condamnez jamais une personne ou son


comportement. Si vous les réprouvez, gardez-le pour vous. Frank Sinatra
chantait : « Si vous ne pouvez rien dire de vraiment gentil, mieux vaut vous
taire : tel est mon conseil. »
Beaucoup de gens ont tendance à dire des choses négatives. Tout leur est
sujet à critique. Ils condamnent toutes les personnes et les circonstances qui
leur causent des problèmes et des soucis. Ils critiquent systématiquement
tous les membres de leur entourage avec lesquels ils ne sont pas d’accord.
Ce sont des personnalités authentiquement négatives.
Ne hurlez pas avec les loups. Si vous vous trouvez avec des gens
négatifs, n’en rajoutez pas. Écoutez calmement et passez votre chemin. Ne
jetez pas d’huile sur le feu.
2. Soyez agréable. Les gens les plus populaires sont ceux qui se conduisent
sincèrement de façon aimable et avenante, en toute circonstance. Et s’ils ne
sont pas de votre avis, ils n’en disent rien. Ils posent même des questions
pour bien comprendre votre position, mais ils restent de bonne humeur la
plupart du temps.
Il arrive souvent qu’on se dispute avec d’autres gens. Mais dans la
plupart des cas, ces désaccords sont mineurs. Demandez-vous : « Qu’est-ce
qui est vraiment important ? »
Si ce n’est pas vraiment important, laissez tomber. Soyez ouvert, amical
et joyeux. Soyez la personne positive que l’on aime fréquenter.
3. L’indulgence. Chaque personne a un profond besoin d’être acceptée sans
condition par ses proches. Quand vous satisfaites ce besoin en vous
montrant indulgent envers tous ceux que vous rencontrez, vous améliorez
l’image qu’ils ont d’eux-mêmes, vous renforcez leur propre estime, vous les
mettez à l’aise et cela les conduit à vous aimer et à vous respecter.
Comment montrer votre bienveillance ? C’est facile : en souriant. Quand
vous souriez à quelqu’un, vous lui accordez de la valeur et vous exprimez
de l’indulgence. Quand vous souriez à une personne, elle se sent attirante et
importante. Son estime d’elle-même grandit. Et pour cela, un sourire a
suffi.
4. Complimentez. Une des manières les plus efficaces de montrer à une
personne qu’elle est importante est d’apprécier les petites et les grandes
choses qu’elle fait.
Et comment le montrer ? C’est facile : juste en disant « merci. »
Remerciez chacun de ce qu’il fait pour vous, que ce soit important ou pas.
Quand vous remerciez une personne, cela lui fait plaisir et elle se sent bien
disposée à votre égard. En outre, elle est encouragée à reproduire le type
d’action pour laquelle vous la remerciez : d’où un nouveau remerciement
de votre part et l’enclenchement d’un cercle vertueux.
5. Exprimez votre admiration. Abraham Lincoln a dit : « Tout le monde
aime les compliments. »
Ouvrez l’œil pour détecter chez les autres des choses à louer. Félicitez-
les pour leurs vêtements, leurs bibelots et leur coiffure. Admirez leur
maison, leur voiture et leurs autres biens. Complimentez-les sur ce qu’ils
ont réalisé et sur la beauté de leur lieu de travail.
Chaque fois que vous décochez un compliment à une personne, vous lui
donnez le sentiment de sa valeur et de son importance. Il en résulte qu’elle
vous aime davantage, et qu’elle est mieux disposée à coopérer avec vous.
On arrive toujours à dénicher chez une personne quelque chose que l’on
apprécie.
6. Exprimez votre approbation. L’éloge satisfait un des besoins les plus
profonds de la nature humaine : celui de se sentir précieux. Chaque fois que
vous louez une personne, celle-ci voit grandir son estime d’elle-même. Elle
vous aime et vous respecte davantage. Complimentez les gens pour leurs
petites et leurs grandes réussites. Félicitez-les régulièrement quand ils
accomplissent quelque chose de positif et de productif à vos yeux.
Une des façons les plus efficaces de motiver les enfants et le personnel
est de les féliciter chaque fois qu’ils font bien quelque chose. A contrario,
abstenez-vous de les critiquer ou de vous plaindre quand ils commettent
une erreur.
7. Accordez votre attention. Une des meilleures façons de donner aux gens
le sentiment de leur importance est de les écouter attentivement quand ils
parlent. Placez-vous directement en face d’eux, penchez-vous légèrement et
buvez chacune de leurs paroles.
Imaginez que vos yeux sont des lampes de bronzage et que vous
souhaitez faire bronzer votre interlocuteur ; baignez avec votre regard
chaleureux son visage, surtout sa bouche et ses lèvres.
Pour écouter efficacement, abstenez-vous d’interrompre votre
interlocuteur. Ménagez une pause quand il se tait, comme pour bien vous
pénétrer de ce que vous venez d’entendre.
8. Demandez des précisions. Demandez « C’est-à-dire ? » s’il y a le moindre
risque de malentendu. N’oubliez pas que la personne qui maîtrise la
situation, c’est celle qui interroge. Plus vous posez de questions et écoutez
attentivement les réponses, plus l’interlocuteur vous aimera, vous fera
confiance et se sentira à l’aise en votre présence.
9. Enfin, dans une conversation, offrez un retour à l’interlocuteur en
reformulant les idées qu’il a exprimées. C’est la preuve irréfutable que
vous avez écouté. Si vous passez votre temps à développer votre réseau, à
chercher des moyens de rendre service avant même qu’on vous le demande
et que vous donnez aux gens le sentiment de leur importance, ils se
précipiteront pour vous aider à atteindre votre objectif.
La formule est
QR × QR = QV
la QUALITÉ de vos
RELATIONS
multipliée par

la QUANTITÉ de vos
RELATIONS
égale

la QUALITÉ de
votre VIE
CHAPITRE SEPT

La persévérance

Votre capacité et votre volonté de persévérer face à l’adversité sont les


principaux garants de votre succès final.
Quand vous vous fixez des buts ambitieux, vous pouvez être sûr que vous
rencontrerez immédiatement des tempêtes et des vents contraires. Souvent, juste
après vous être assigné un objectif grandiose, vous entrez dans une période de
turbulences et des obstacles inattendus surgissent. C’est normal.

Un objectif ambitieux
Lors d’un de mes séminaires, un de mes étudiants se donna pour but de doubler
son salaire en six mois. Quand il se rendit à son travail le lundi matin, on lui
annonça que son entreprise fermait et qu’il était licencié, comme le reste du
personnel.
Il se dit : « Super ! Je viens de décider de doubler mon salaire et me voici au
chômage ! »
La même semaine, sa femme faisait des courses lorsqu’elle rencontra une
ancienne camarade d’école. En bavardant avec elle, son amie lui déclara que son
mari venait de créer sa boîte et qu’il cherchait un vendeur de choc pour son
nouveau produit. La femme de mon élève affirma que son mari était un vendeur
hors pair et qu’il venait juste de se libérer. Et elle lui décrocha un rendez-vous.
Heureuse tuile
Pour faire court, disons que cet homme eut un entretien d’embauche dès le
vendredi, et obtint le poste. Il commença à travailler le lundi suivant. Le produit
était excellent, la compagnie florissante et deux mois après, il gagnait le double
de son salaire précédent.
Rétrospectivement, il comprit que s’il n’avait pas perdu son poste précédent, il
n’aurait jamais pu décrocher la place lui permettant d’atteindre son but. La
même chose peut vous arriver.

Savoir rebondir
Un caractère se mesure notamment à la capacité de réaction en cas de malheur ;
si vous avez du ressort, vous vous relèverez tout de suite des difficultés les plus
inattendues. Napoleon Hill a dit :

« Le mot “persévérance” n’a pas valeur d’héroïsme.


c’est une qualité qui est au caractère de l’homme ce
que le carbone est à l’acier. »

Vous ne savez jamais de quel bois vous êtes fait tant que vous ne vous êtes
pas heurté à un problème apparemment insurmontable. Mais la bonne nouvelle,
c’est que la nature ne vous envoie jamais un problème dépassant vos capacités à
le résoudre.
Les échecs, cela n’existe pas : il faut les prendre comme de simples retours
d’information.

La formation du caractère
Il y a des techniques puissantes et éprouvées que vous pouvez intégrer pour vous
aider à affronter des échecs à court terme :
1. Restez calme. Prenez une profonde inspiration et détendez-vous. Quand
vous êtes profondément bouleversé, le néocortex, qui vous sert à raisonner
et à décider, se bloque.
Quand vous êtes en colère ou soucieux, l’activité cérébrale se replie sur
le corps amygdalien, le cerveau animal qui gère les réactions de type « se
battre ou fuir. » Dans ce genre d’état, il y a de fortes chances pour que vous
fassiez de mauvais choix, et disiez des choses déplacées. Attachez-vous
donc à rester calme.
2. Tenez-vous en aux faits. Aucune situation n’est jamais aussi
catastrophique que ce qu’elle paraît à première vue. Et même alors, veillez
à prendre connaissance des faits avant de réagir. Posez des questions. Que
s’est-il exactement passé ? Comment ? Qui cela concerne-t-il ? Comment
en être sûr ?
Vous réaliserez souvent que vous avez été mal informé. Ce que vous
aviez appris s’avère finalement être faux, au moins en partie.
Les gens brillants restent calmes en posant un maximum de questions ;
c’est ainsi qu’ils gardent la maîtrise totale de leurs émotions et de leur
capacité de réflexion. Il est difficile de se laisser déstabiliser tant que l’on
pose des questions.
3. Cherchez le positif en toutes circonstances. Les plus grandes réussites de
la vie surgissent parfois des pires échecs, source de stress et d’angoisse.
Quand vous revenez sur l’expérience que vous avez de la vie, vous vous
apercevez que le fait de vous retrouver au chômage ou en faillite enseigne
bien des choses et donne des idées permettant la réussite et le bonheur un
peu plus tard.

Il y a toujours quelque chose de bon


Après avoir interviewé cinq cents personnes parmi les plus brillantes de l’époque
contemporaine, Napoleon Hill parvint au bout de vingt-deux ans à cette
conclusion : « Chaque difficulté porte en elle le germe d’un avantage équivalent
ou supérieur. »
C’est à vous qu’il appartient de les trouver. Chaque fois que W. Clement
Stone se heurtait à un problème, il le neutralisait en s’exclamant : « C’est
magnifique ! » Ensuite, lui et son entourage se retroussaient les manches pour
identifier les bons côtés de la situation.
Et voici une découverte merveilleuse. Si l’on recherche le bien en toutes
circonstances, on le trouve souvent. Parfois, il arrive que ce bon côté apporte
davantage de profits que tout ce que l’on a perdu ne l’aurait fait.

4. De chaque difficulté ou échec provisoire, tirez des leçons précieuses.


Tel est l’un des plus grands secrets pour réussir. Les difficultés ne
surgissent pas devant nous pour nous bloquer, mais pour nous instruire.
Prenez l’habitude d’affronter chaque problème avec la conviction
absolue qu’il recèle une leçon, laquelle vous permettra de mieux réussir à
l’avenir.

Votre pire problème ?


Quel est aujourd’hui votre pire problème ? Chacun a une série de soucis dont il
essaie de se débarrasser, mais parmi eux se trouve un tourment qui cause plus
d’inquiétude que les autres. Pour vous, c’est quoi ?
Imaginez maintenant que ce désagrément vous a été envoyé en cadeau pour
vous donner une leçon précieuse et que vous connaissiez davantage de bonheur
et de réussite à l’avenir.

Cherchez le cadeau
Norman Vincent Peale a dit : « Quand Dieu veut vous offrir quelque chose, il
l’enveloppe dans une contrariété. Plus crispante est la contrariété, plus riche est
le cadeau qui est dedans. »
Quel le cadeau dissimulé dans la difficulté que vous traversez en ce moment ?
C’est merveilleux : cherchez la leçon que vous devez en tirer, et vous la
trouverez.
Encore mieux, si c’est un souci qui dure depuis suffisamment longtemps, il
cache peut-être plusieurs cadeaux. Et plus vous tournez et retournez le problème
en tous sens, plus vous trouvez de cadeaux.

Apprendre de ses erreurs


Il y a quelques années, mon activité professionnelle n’était pas brillante.
Quand je refis surface, j’avais perdu pas mal d’argent et d’heures de sommeil. Je
me suis assis devant une feuille de papier et j’ai écrit en haut de la page : quelles
leçons dois-je tirer de cet épisode ?
Et je me suis contraint à mettre noir sur blanc vingt leçons que je pouvais tirer
de ce désastre. Ces leçons m’ont servi et guidé un nombre incalculable de fois
dans les mois et les années qui ont suivi. Elles m’ont aidé à prendre les bonnes
décisions et à rentrer dans mes fonds.
Il n’y a rien de mal à commettre des erreurs. Elles sont inévitables. En
revanche, il est impardonnable de ne pas en tirer des leçons. Il faut les analyser
méthodiquement et faire en sorte de ne jamais commettre deux fois la même
erreur.

1. Assumez la responsabilité du problème, quel qu’il soit. Il est totalement


inutile de vous flageller et d’accuser le monde entier : ce qui est passé est
passé. Reconnaissez-le avec simplicité et dites : « C’est de ma faute ».
Même si vous n’êtes pas responsable de ce qui est arrivé, vous êtes
totalement responsable de la façon dont vous réagissez. En endossant la
responsabilité et en refusant de la faire porter sur quiconque, vous demeurez
calme et positif. Vous restez maître de la situation. Votre cerveau
fonctionne au mieux pour vous aider à résoudre le problème et à vous tirer
d’affaire.
2. Soyez pragmatique. Les grands hommes d’affaires trouvent toujours des
solutions. Ils savent que la vie est un flot continu de contrariétés, à la
manière des vagues de l’océan frappant inlassablement le littoral. Par
conséquent, ils s’attachent à ne pas se ronger à cause de leurs malheurs. Ils
se focalisent sur la recherche de solutions. Ils réfléchissent en termes
d’actions à entreprendre pour sortir du fossé et continuer à progresser.
3. Préformatez votre esprit. Une des leçons les plus importantes que j’ai
apprises, c’est qu’il vous est possible de programmer votre esprit à l’avance
pour réagir de façon appropriée quand telle circonstance surgit.
Par exemple, vous pouvez décider à l’avance que, quoiqu’il arrive, vous
n’abandonnerez pas. Vous persévérerez jusqu’à la victoire. Vous tenterez
tout et le reste, mais vous ne connaîtrez pas de repos tant que l’objectif ne
sera pas atteint.

Comme un réveil
Une fois que vous vous êtes blindé de la sorte contre tout éventuel échec ou
contrariété, vous réagirez automatiquement à la façon d’un réveille-matin, sans
être immobilisé par la stupeur et la déception. Vous vous sentirez instantanément
d’attaque, coriace et positif. Au bout du compte, rien ne vous arrêtera.
Il existe une méthode éprouvée pour résoudre les problèmes et prendre des
décisions, une méthode qui fait fureur aux plus hauts niveaux du secteur privé et
du gouvernement. Elle est simple et efficace :
D’abord, définissez clairement le problème. Quelque 50 % d’entre eux se
règlent immédiatement si vous êtes capable de les définir clairement au départ.
Puis demandez-vous : « Y a-t-il d’éventuels dommages collatéraux ? »
Méfiez-vous des problèmes qui tiennent en une définition unique. Plus vous
définissez un problème sous des angles différents, plus il y a de chances de
trouver la bonne définition, qui conduit à la bonne solution.
Une fois le problème clairement posé, demandez-vous : « Quelle est la
solution ? »
Là aussi, il faut vous méfier des problèmes qui se volatilisent grâce à une
solution unique. Dès que vous avez identifié une porte de sortie, vous devez
vous demander « Est-ce que cela résout tout ? »
Le nombre de solutions envisagées est proportionnel à la qualité de la solution
appliquée en définitive. La quantité des solutions conduit à la qualité des
décisions.

La pire issue possible


Une des façons de désamorcer l’angoisse liée à une difficulté et de retrouver son
calme et sa clarté d’esprit consiste à remplir un « rapport de catastrophe. »
Premièrement, définissez clairement le problème, par écrit autant que
possible. Ce geste de rédaction clarifie la réflexion de façon spectaculaire et
dimensionne le problème, ce qui est déjà un début de solution.
Deuxièmement, demandez-vous : « Quelle est la pire conséquence possible de
ce drame ? » Que peut-il arriver de pire ? Répondez en toute honnêteté et
attaquez-vous directement aux pires choses qui risquent d’arriver dans cette
situation problématique.
Troisièmement, acceptez d’avance le pire, s’il est inévitable.
À ce stade, une chose extraordinaire vous arrive. Une fois que vous avez
défini la pire issue possible et que vous êtes résolus à l’accepter si elle devait se
produire, le stress tombe d’un coup. Vous êtes de nouveau calme et serein, avec
une sensation de maîtrise complète.
Quatrièmement, remédiez immédiatement à ce qui est le plus grave. Agissez
sans délai, faites tout votre possible pour que le pire n’arrive pas.
Cette méthode en quatre étapes est réellement prodigieuse. Vous pouvez
l’utiliser pour affronter n’importe quelle catastrophe, dans tout domaine de votre
vie. Définissez le problème clairement, imaginez la pire issue possible, acceptez
le pire qui puisse survenir et faites le nécessaire pour que ça n’arrive pas.

Éliminer le stress et l’angoisse


En définitive, pour chasser le stress et acquérir de la persévérance, travaillez
d’arrache-pied : vous n’aurez pas le temps de vous ronger. Le véritable remède à
l’inquiétude, c’est l’action, l’action, l’action… orientée vers votre but principal.
Pour mettre dans le mille de votre vie, vous devez définir clairement vos buts.
Vous devez avoir un plan d’action pour travailler au jour le jour. Vous devez
vous focaliser et vous concentrer sur les choses les plus importantes que vous
puissiez accomplir dans le sens de vos principaux objectifs. Vous devez décider
de persévérer jusqu’à la victoire. Vous devez prendre cette décision à l’avance
pour que, quoi qu’il arrive, vous ne baissiez jamais les bras.
Et si vous faites cela encore et toujours, vous prendrez l’habitude de réussir,
pour la vie. Vous en ferez davantage en quelques mois que la plupart des gens en
plusieurs années. Bonne chance !
ALLEZ-Y ! Réalisez
toutes les merveilles
qui sont
POSSIBLES.
L’auteur

Brian Tracy est président de Brian Tracy International, une entreprise de


développement des ressources humaines dont le siège est à Solana Beach
(Californie). Il a écrit soixante-dix livres et publié plus de huit cents tutoriels
audio et vidéo. Ses œuvres ont été traduites en quarante langues et utilisées dans
soixante-quatre pays. Il est actif au niveau municipal et sert de consultant à
différents organismes à but non-lucratif.
Brian est en outre l’un des meilleurs conférenciers et formateurs du monde. Il
parle chaque année devant plus de deux cent cinquante mille personnes sur des
sujets comme le commandement, la stratégie, les ventes et la réussite personnelle
et en affaires. Il a fait plus de cinq mille interventions et séminaires devant cinq
millions de personnes dans le monde entier, avec l’humour, l’astuce, les
connaissances et l’inspiration dont il a le secret.
Brian vit avec sa femme Barbara et leurs quatre enfants à Solana Beach
(Californie), et il ne cesse de se former dans le domaine des affaires, de la
psychologie, de la gestion, des ventes, de l’histoire, de l’économie, de la
politique, de la métaphysique et de la religion. Il est convaincu que chaque être
humain possède un potentiel extraordinaire qu’il doit apprendre à faire fructifier,
accomplissant ainsi en peu d’années ce que l’individu moyen met toute une vie à
réaliser.
Les éditions Alisio, des livres pour réussir !

Merci d’avoir lu ce livre, nous espérons qu’il vous a plu.

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Brian Tracy est un conférencier réputé et spécialiste de la formation et du
développement individuel pour les particuliers et les sociétés. Il a déjà donné
plus de 5 000 conférences et colloques à plus de 5 millions de personnes dans le
monde et ses livres ont été traduits dans plus de 40 langues et 64 pays.

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Titre de l’édition originale : Bull’s-Eye
Copyright © Brian Tracy, 2015
Crédits photographiques : pages i, vii, 9, 23, 35, 46, 52, 65, 67, 71, 84, 93, 97,
101, phipatbig/Shutterstock; page 14, All Vectors/
Shutterstock; page 63, Lynn Harker/Sourcebooks
© 2018 Alisio, une marque des éditions Leduc.s
Mise en page : Indologic, Pondichéry, Inde
Couverture : Stéphanie Aguado


© 2020 Alisio (ISBN : 979-10-92928-60-0) édition numérique de l’édition
imprimée © 2018 Alisio (ISBN : 979-10-92928-87-7).

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