Définitions de L'entreprise: Chapitre 1: I Entreprise I
Définitions de L'entreprise: Chapitre 1: I Entreprise I
Définitions de L'entreprise: Chapitre 1: I Entreprise I
Chapitre 1 : I ‘Entreprise
I. Définitions de l’entreprise
Est l’ensemble des moyens techniques, financiers et humains dont l’activité organisée
et dirigée par un centre vde décision a pour résultat la production de biens et de services
destinés à êtres vendus sur un marché dans le but d’atteindre des objectifs. Exemple
maximisation du profit.
centre de unité de
décision production
entreprise
centre de
pépartition du structure
revenu sociale
Les entreprises peuvent être classées selon plusieurs critères, tels que : la taille, le
type d’activité, la forme juridique
Le critère le plus utilisé pour juger la dimension d’une entreprise est son effectif
salarié. Il permet de distinguer entre petite, moyenne et grande entreprise.
Culture d’entreprise I
Classe Effectifs Chiffre d’affaire
On distingue :
Les entreprises publiques : ce sont des entreprises qui appartiennent en totalité
à l’Etat. ce dernier détient l’intégralité du capital, le pouvoir de gestion et de
décision.
Les entreprises semi-publiques : ce sont des entreprises contrôlées par les
pouvoirs publics : choix des investissements, niveau des prix, politique de
l’emploi…etc., mais où des personnes privées participent au financement et/ou à
la gestion.
Les entreprises privées : elles appartiennent totalement aux personnes privées.
• elles appartiennent soit à une seule personne (entreprise individuelle), soit à plusieurs
associés : on parle alors d’entreprises sociétaires.
Culture d’entreprise I
L’entreprise individuelle :
Sur le plan juridique, l’entreprise s’identifie à son entrepreneur. Il est
personnellement responsable sur tous ses biens, des dettes d’exploitation
contractées vis-à-vis des tiers : ce type porte un grand risque par rapport aux
autres puisqu’elle met en danger le patrimoine privé s’il est question de saisie ou de
vente de l’entreprise.
REMARQUE : Dans leur grande majorité les entreprises sociétaires sont des personnes
morales (personne fictive dotée de droits et d’obligations, titulaire d’un patrimoine et
indépendante de ses créateurs). Parmi elles, les sociétés commerciales, régies par la loi n°
2000-93 du 3 novembre 2000, sont classées en trois catégories :
les sociétés de personne : Les sociétés de personnes sont soient des sociétés en nom
collectif, soient des sociétés en commandite simple, ou tout simplement des sociétés en
participation.
La société en nom collectif est «constituée entre deux ou plusieurs personnes qui
sont responsables personnellement et solidairement du passif social. Elle exerce son
activité sous une raison sociale qui se compose du nom de tous les associés ou du
nom de l'un ou de quelques-uns d'entre eux suivis des mots ''et compagnie'' ».
La société en commandite simple « comprend deux associés au moins
- Les commandité : qui seuls peuvent être chargés de la gestion de la société
et qui répondent solidairement et indéfiniment des dettes sociales.
- Les commanditaires : bailleurs de fonds, leur responsabilité se limite à
concurrence de leur apport.
- La gérance est assurée par les commandités.
La société en participation «est un contrat par lequel les sociétés déterminent
librement leurs droits et obligations réciproques, et fixent leur contributions aux
pertes et leurs parts dans les bénéfices et dans l'économie qui pourraient en résulter».
les sociétés de capitaux : elles comprennent les sociétés en commandite par actions et les
sociétés anonymes.
La société en commandite par actions est «une société dont le capital est divisé en
actions. Elle est constituée par contrat entre deux ou plusieurs commandités et des
commanditaires. Les commanditaires ont seuls la qualité d'actionnaires et ne
supportent les pertes qu'à concurrence de leurs apports. Le nombre des
commanditaires ne peut être inférieur à trois. Les commandités ont la qualité de
commerçant et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales ».
La société anonyme «est une société par actions dotée de la personnalité morale
constituée par sept actionnaires au moins qui ne sont tenus qu'à concurrence de leurs
apports.
La société anonyme est désignée par une dénomination sociale précédée ou suivie de
la forme de la société et du montant du capital social. Cette dénomination doit être
différente de celle de toute société préexistante ».
Les sociétés hybrides : présentant à la fois les caractéristiques des sociétés de personnes et des
sociétés de capitaux : entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (SUARL), sociétés à
responsabilité limitée (SARL) :
La société à responsabilité limitée (SARL) «est constituée entre deux ou plusieurs
personnes qui ne supportent les pertes que jusqu'à concurrence de leurs apports ». La
société à responsabilité limitée peut être constituée par une seule personne physique;
dés lors, elle sera dénommée société « unipersonnelle à responsabilité limitée »
(SUARL).
Culture d’entreprise I
La dénomination sociale peut comprendre les noms de certains associés ou de l'un
d'eux; elle doit être précédée ou suivie immédiatement par la mention « SARL » ou «
SUARL » et de l'énonciation du capital social.
Le code des sociétés commerciales attribut un montant minimum en dessous duquel la
S.A.R.L ne peut être constituée (cinq mille dinars pour les entreprises de presse et dix
mille 7 dinars pour les autres). Le capital social est divisé en parts sociales dont le
montant ne peut être en dessous de cinq dinars. Par ailleurs, le nombre des associés
d'une SARL ne peut dépasser les 50 personnes.
• le secteur public regroupe les seules entreprises publiques contrôlées par l’Etat. Ce sont les
entreprises sur lesquelles « l’Etat peut exercer directement ou indirectement une influence
dominante du fait de la propriété ou de la participation financière, en disposant soit de la
majorité du capital, soit de la majorité des voix attachées aux parts émises ».
• Néanmoins, les lois de la privatisation ainsi que les différentes respirations pratiquées par
le gouvernement ont modifié considérablement le visage du capitalisme tunisien en réduisant
le poids de l’Etat.
• L’intérêt d’une classification des entreprises selon le statut juridique est de faire apparaître le
degré d’intervention de l’Etat dans une économie en déterminant quelles sont les entreprises
qu’il contrôle.
Application
La société « BEN TAIEB » a été constituée en 2/1/2000 par M.Hédi. Elle se compose
de Six magasins, implantée dans trois régions différentes. Elle est spécialisée dans la
commercialisation des produits alimentaires.
M. Hédi propriétaire unique de cette entreprise et responsable des gérants des magasins
engageaient ses deux fils Slim et Moez pour l’aider dans la direction de ses unités. Les tâches
et les responsabilités étaient très bien définies : M. Moez s’occupait des achats des produits et
des relations avec les fournisseurs et M. Slim de la comptabilité et des relations d’affaires
avec la banque.
Suite au décès de M. Hédi, ses héritiers : sa veuve et ses enfants ; Slim, Moez et Ilhem
se trouvent en face d’un problème majeur : devraient-ils continuer à exploiter l’entreprise de
la même façon ou transformer sa forme juridique ?
Plusieurs formes étaient proposées :
1- Ilhem suggérait que le commerce continu de fonctionner comme une entreprise
individuelle mais ses deux frères n’étaient pas d’accord, si l’organisation était dirigée
ainsi, ils retiraient complètement
2- Slim proposait que l’entreprise se forme en société de personnes. Il s’agit de choisir
entre deux types de sociétés : la société en nom collectif et de la société en
commandité simple avec quatre associés : la veuve Ben Taieb et ses enfants : Slim,
Moez et Ilhem.
3- Moez optait pour une société de capitaux ou par action, il expliquait que cette forme
d’entreprise serait beaucoup plus avantageuse puisqu’il ne serait pas nécessaire de la
restructure advenant le décès ou le retrait des affaires d’un des membres
Questions
1- Déterminez les caractéristiques des différentes formes juridiques suggérées par les
enfants de M. Hédi ben Taieb ?
2- Quelles sont les principales différences entre une société de capitaux et une société de
personnes ?
1) Définitions
Selon Maurice Thévenet : « la culture caractérise l’entreprise et la distingue des autres,
dans son apparence et surtout dans ses façons de réagir aux situations courantes de la vie
de l’entreprise ».
Selon Gibb « un ensemble de valeurs, croyances et attitudes communément partagées dans
la société et étayant la notion de manière de vivre entrepreneuriale désirable et favorisant la
poursuite d’un comportement entrepreneurial effectif par des individus ou groupes
d’individus ».
Culture d’entreprise I
Afin de détecter les composantes de la culture d’entreprise, il s’agit d’analyser les faits
sur lesquels elle a laissé une trace dans la vie de l’entreprise.
1. La tradition
a- L’histoire de l’entreprise
L’intérêt de comprendre l’histoire de l’entreprise est d’en dégager la culture puisque
selon la définition de M. Thévenet, « la culture se construit selon un processus
d’apprentissage (affinage), tout au long de l’histoire ».
Il s’agit donc de l’analyser pour comprendre ses grandes phases d’évolution et ses
décisions, à l’aide de champs d’intérêt qui pourront faire référence à l’activité et aux produits
de l’entreprise, aux technologies utilisées, aux structures internes et externes appliquées, aux
dirigeants, et aux stratégies employées.
Cette analyse permettra de dégager avec objectivité ce que le corps social a retenu de
l’histoire de l’entreprise.
Et puis l’on distingue les héros acquis, qui sont les héros de la situation, ceux « qui
fabriquent, vendent et assurent le service des produits » (Deal et Kennedy, 1982)
2. Les valeurs
Ils définissent un certain nombre de règles de comportement auxquelles les membres
du groupe doivent se soumettre sous peine de sanction, voire d’exclusion.
3. Les rituels
Des activités de tous les jours, systématiques et programmées dans la compagnie. Ils
ont pour fonction de développer le sentiment d’appartenance, de donner de l’importance aux
Culture d’entreprise I
événements qui véhiculent les valeurs pivots et de fixer la culture pour éviter qu’elle ne
fluctue au gré des modes.
4. Les symboles
Ils concernent la tenue vestimentaire, la signalétique, le mobilier, les logos … Ils
signifient explicitement de part des signes et des codes, l’environnement et l’ambiance que
véhicule l’entreprise et démontrent la cohérence de la culture d’entreprise qui s’applique au
sein de l’organisation.
L’entreprise ne vit pas en autarcie : elle est conditionnée par le milieu dans lequel
s’insère son activité et entretient des relations constantes avec son environnement.
Aujourd’hui, l’entreprise doit être considérée comme une organisation conditionnée par le
contexte environnemental dans lequel elle évolue. En effet, en tant qu’acteur doit tenir compte
des contraintes et des objectifs économiques, sociaux, politiques, écologiques, technologiques
de son environnent « sociétal » au-delà de sa seule finalité économique propre.
I. Définition de l’environnement
L’environnement peut se définir comme « l'ensemble des forces extérieures qui
agissent et réagissent au profit et à l'encontre de l'entreprise. Il regroupe tous les facteurs
sociologiques, économiques, juridiques et technologiques, qui ont une incidence sur la vie de
l'entreprise ».
On décompose, en général, l'environnement de l'entreprise en deux sous ensembles:
- L'environnement microenvironnement (immédiat) : Qui rassemble les déterminants directs
de l'organisation et que l'action de l'entreprise peut influencer plus ou mois sensiblement : les
fournisseurs, les clients, les concurrents ...
- L'environnement macro-environnement (général): Sur lequel l'entreprise a des moyens
d'actions limités ou nuls. Il comprend des dimensions : économique, politique, technologique,
socioculturelle, et écologique…
II. Le microenvironnement : l’environnement direct ou immédiat
Cet environnement est principalement composé d’acteurs avec lesquels l’entreprise est
directement en contact. Ce microenvironnement est donc se base sur des relations de
proximité, qui sont en rapport direct avec l’activité de l’entreprise.
a) les clients
Ce sont les personnes physiques ou morales qui achètent les produits ou services de
l’entreprise. Leur objectif est d’acheter aux meilleures conditions de prix, de qualité et de
délai. Ils exigent le respect des normes de sécurité, des informations sur la composition des
produits qu’ils achètent, etc.
En refusant d’acheter ou de renouveler leur achat les producteurs et ou les revendeurs
se trouvent en face d’un problème de stockage dû à une faible demande de leurs produits.
Culture d’entreprise I
Pour éviter ces contraintes, l’entreprise se trouve obligée de satisfaire les besoins de ses
clients en offrant des produits de bonne qualité et à des prix compétitifs.
b) Les fournisseurs et les sous- traitants
Ce sont tous ceux qui approvisionnent l’entreprise en biens, services et équipements
nécessaires à son activité. Ils visent le respect des délais de paiement et la mise en place de
politique d’achat.
c) Les concurrents
Ce sont ceux qui définissent leurs activités de façon comparable à l’entreprise
considérée. Ils s’adressent approximativement aux mêmes clients, en cherchant à répondre
aux mêmes fonctions de consommation avec la même technologie et un degré d’intégration
vertical comparable (c’est le fait de se doter de ses propres sources d’approvisionnement et de
ses propres réseaux de distributions).
d) Les établissements financiers et les actionnaires
Il est constitué par l’ensemble des acteurs qui contribuent au financement des activités
de l’entreprise, nous pouvons citer essentiellement :
Les banques : ce sont des institutions qui accordent des crédits aux entreprises et aux
particuliers moyennant des intérêts.
La bourse de valeur mobilière : constitue un marché sur lequel s’échangent des titres
représentatifs de créances (obligations) ou de propriété (actions).
Les assurances : ce sont des établissements à vocation financière ayant pour rôle
d’assurer les activités et le patrimoine de l’entreprise contre les risques éventuels.
e) L’Etat
En jouant un rôle important dans la vie économique et sociale, l’Etat peut influencer
les pratiques d’une entreprise :
Le gouvernement doit fixer des objectifs nationaux (tels que la croissance
économique, la sécurité sociale, la stabilité), ce qui permet aux différentes entreprises
de fonctionner dans un encadrement commun.
Adopter des politiques pertinentes et encourager les entreprises par le biais de
subventions pour faciliter l’atteinte des objectifs économiques et sociaux.
Protéger les marchés locaux contre les pays importateurs.
Prendre en charge certaines activités jugées d’intérêt général : la défense, la sécurité,
l’énergie, la santé et le transport.
L’Etat joue donc aussi bien un rôle de régulateur du système économique, à travers
son degré d’intervention dans la vie économique (élimination des ententes, encouragement
des investissements…), qu’un rôle de décideur en édictant des lois et des règlements.
f) Les associations, groupes d’intérêt et les syndicats
Les associations : sont des groupes qui ont comme but de défendre un certain but
social.
Les groupes d’intérêt sont formés d’individus et de représentants publics. Exemple : le
consumérisme qui a pour but de défendre l’intérêt de consommateur.
Les syndicats : qui sont les représentants des employés auprès de la direction de
l’entreprise. Leur rôle est de défendre les intérêts des salariés (UGTT Union Générale
Tunisienne du Travail). Toutefois, la présence de syndicats dans l’entreprise peut
donner lieu à des changements favorables en ce qui concerne la communication et les
relations entre les employés et l’employeur.
III. Le macro-environnement
Le macro-environnement comprend tous les facteurs qui influencent indirectement le
fonctionnement d’une organisation.
Culture d’entreprise I
Cet environnement comprend : les facteurs économiques, technologiques, sociaux,
écologiques, géographiques, internationaux.
a) L’environnement économique
Il est une préoccupation continuelle pour les dirigeants d’entreprise. Il détermine en
grande partie la croissance et la prospérité d’une organisation.
Les éléments qui relèvent de l’analyse économique sont : le chiffre d’affaires, le
bénéfice réalisé, la productivité, le taux de chômage, le taux d’inflation, la politique
économique pratiquée qui est déterminée par le degré d’intervention de l’Etat dans
l’économie.
b) L’environnement technologique
L’environnement technologique est l’ensemble des techniques nouvelles mises au
point pour la transformation des ressources en produits et services.
La technologie s’applique dans les cas suivants : utilisation de la machinerie, application de
nouveaux procédés et conversion des matières premières au cours de production.
Le niveau élevé aujourd’hui est dû en grande partie aux découverts scientifiques (dans le
domaine énergétique notamment, le nucléaire et d’autres secteurs tels que le transport,
l’exploration de l’espace, les communications et l’automatisation des usines à l’aide des
ordinateurs), à la résolution de problèmes techniques très sérieux et au développement des
procédés de production.
c) L’environnement social
L’environnement social comprend les facteurs externes relatifs aux changements de
comportement des consommateurs, aux relations entre les groupes de la société et à
l’influence que ces derniers exercent sur les entreprises.
Nombreux aspects de cet environnement touchent de très prés l’entreprise, ce sont
notamment :
L’évolution de la structure du marché de l’emploi : effectif par tranche d’âge et
importance des femmes dans la population active.
Les changements de la composition de la famille type : nombre d’enfants et partage
des rôles dans la famille.
Le niveau général d’éducation de la main d’œuvre disponible sur le marché de
l’emploi.
La localisation des attentes sociales du personnel et des possibilités de carrières que
l’entreprise pourra lui offrir.
d) L’environnement écologique
L’entreprise de nos jours doit prendre en considération l’impact que peut avoir son
activité sur la nature et les ressources naturelles.
En cherchant la sauvegarde de l’environnement, l’entreprise participe à la naissance d’un
mouvement écologique consistant dans la lutte contre la pollution. A cet égard, certaines
entreprises ont visé l’utilisation des produits recyclables, biodégradables et la création de
statuts d’épuration pour éviter le problème de la pollution.
e) L’environnement géographique
Le choix de la zone géographique dans laquelle va s’implanter l’entreprise est très
important pour l’activité de celle-ci. En effet, une région est choisie si :
IV. Les caractéristiques de l’environnement
1. La stabilité
L’environnement d’une organisation peut aller du plus stable au plus dynamique (instable).
Culture d’entreprise I
Un certain nombre de facteurs peuvent contribuer à rendre un environnement instable et
dynamique à savoir
*L’environnement transitoire Les changements sont rares (fréquence faible) mais lorsqu’ils sont produits
ils peuvent remettre en cause fondamentalement une activité : c’est le cas
actuellement du secteur textile lorsque les entreprises de la branche
arrivent à s’adapter à ce nouvel état, elles se retrouveront
vraisemblablement dans un environnement stable.
Concurrents du
secteur
Menace des clients/distributeurs
Rivalité entre les
firmes existantes
Environnement politique
Environnement
et légal
technologique
Environnement
international
- Les économies d’échelle : ce sont des baisses dans le coût unitaire d’un produit qui
surviennent lorsque la quantité produite par période augmente. Les économies
d’échelle sont un facteur dissuasif pour les nouveaux entrants car ils les obligent soit à
démarrer sur une vaste échelle et à risquer la réaction des firmes existantes, soit à
démarrer sur une petite échelle et à encourir des désavantages au niveau des coûts.
-
Culture d’entreprise I
- Le nombre de concurrents
- La part de marché
- La taille du leader
- Les barrières à la sortie (par exemple l’importance des immobilisations industrielles,
les coûts sociaux de désengagement…)
3. La pression exercée par les produits de remplacement
Toutes les firmes d’un secteur sont au sens large du terme, en concurrence avec les secteurs
qui fabriquent des produit de remplacement (exemple le plastique qui concurrence le verre).
L’identification des produits de remplacement consiste à rechercher des produits qui peuvent
remplir la même fonction que le produit du secteur. Ceux qu’il faut le plus surveiller sont les
produits dont l’évolution va dans le sens d’une amélioration du rapport qualité/prix par
rapport à celui du produit du secteur.
4. Le pouvoir de négociation des clients
Les clients luttent dans le secteur en contraignant à des baisses de prix, en négociant certaines
services, en demandant des produits de meilleures qualités et en jouant un concurrent contre
l’autre.
Un groupe de client est puissant si
- Ce groupe est concentré ou achète des quantités importantes par rapport au chiffre
d’affaires du vendeur.
- Les produits achetés au secteur représentent une part importante des coûts ou des
achats du client (ce qui rend le client à la recherche d’un prix et d’une qualité
satisfaisante).
- Les clients représentent une menace crédible d’intégration vers l’amont.
- Le client dispose d’une information, comme arme de négociation, la menace d’une
production intégrée.
- Le client dispose d’une information complète sur la demande, les prix réels du marché
et même les coûts des fournisseurs.
Culture d’entreprise I
- Le groupe est dominé par quelques firmes et est plus concentré que le secteur auquel il
vend.
- S’il n’est pas obligé de lutter contre des produits de remplacement lorsqu’il vend au
secteur.
- Si le secteur n’est pas un client important du groupe de fournisseurs, ceux-ci ne feront
pas de concession lors des négociations.
- Si le groupe constitue une menace crédible d’intégration lors des négociations.
- Si le groupe constitue une menace crédible d’intégration vers l’aval.
Application
La firme Lacto (400 salariés) présente sur le marché des produits laitiers depuis 40 ans avec
au départ un seul produit le lait, a connu des difficultés :
Son chiffre d’affaires a chuté en 2002, son résultat de la même année a diminué de 30% par
rapport à celui de 2000 sans oublier ses parts de marché qui ont régressé dans les pays dans
lesquels elle exerce (le Tunisie, le Libye et l’Algérie).
Les raisons sont que depuis une longue période l’entreprise Lacto n’a pas pu conserver son
avance technologique face à ses concurrents et n’a pas pu se défendre contre de nouveaux
venus qui sont bien décidés à faire disparaître Lacto.
De plus les distributeurs de Lacto exercent sur cette dernière une forte pression en imposant
des contraintes de délai, de prix, de qualité…
Quant aux consommateurs, ils font preuve d’intérêt marqué pour les nouveautés et demandent
de plus en plus de produits à faible teneur en matières grasses. Toutefois, ils tendent à
accorder de plus en plus d’intérêt aux produits frais et de façon générale aux produits santé.
Face au changement fréquent de l’environnement, l’entreprise se trouve soumise à des
pressions externes exigeant de nouvelles décisions. Elle envisage de ce fait, une modification
du processus technologique, une amélioration de la qualité des produits offerts et une
diversification de ses produits. Le service de recherche et de développement a proposé
plusieurs concepts de produits. Plusieurs options sont perçues :
- L’introduction du Yaourt grand format tout en gardant en tête la même idée : produire
en grande masse un produit bon marché et de qualité supérieure.
- Améliorer les goûts et la texture des produits offerts et réduire leur teneur en matière
grasse,
- Introduire sur le marché un produit nouveau : le yaourt glacé se vendant en plusieurs
parfums dans des contenants individuels semblables au format des yaourts ordinaires.
Ces innovations doivent être renforcées par des investissements massifs en recherches et
développement et par un partenariat avec autre entreprise étrangère.
Culture d’entreprise I
En acceptant ces options, responsables de l’entreprise Lacto estiment une amélioration de leur
position concurrentielle sur le marché et une meilleure affrontât des concurrents aussi bien
actuels que potentiels.
Questions
1) Quels sont les principaux problèmes de l’entreprise Lacto ?
2) -Schématisez les éléments pris en considération par Michael Porter dans son analyse
de l’environnement.
-Analysez les différents éléments de l’environnement de l’entreprise Lacto
3) –En vous référant au texte, caractérisez l’environnement de l’entreprise Lacto selon la
typologie fondée sur les apports de Emery et Trist.
-Quelle est l’attitude de l’entreprise Lacto face à l’évolution de l’environnement.
Justifiez votre réponse par des éléments du texte.
4) Comment peut-elle se protéger contre la menace des nouveaux entrants ? justifiez vos
réponses par des éléments du texte.
L’analyse (matrice) SWOT
L’analyse SWOT : strengths (forces), weaknesses (faiblesses), opportunities (opportunités),
threats (menaces). Est un outil de stratégie d’entreprise permettant à l’entreprise de prendre
ses décisions et de tracer sa stratégie.
Elle consiste à analyser l’environnement de l’entreprise (micro et macro) et de détecter les
opportunités et les menaces qu’il présente ainsi que les forces et les faiblesses de l’entreprise
afin de fixer les stratégies convenables.
Les forces : ce sont les points forts de l’entreprise (exemple : disponibilité de ressources,
compétence distinctive...). Elle doit être capable de profiter de ces forces afin de les
transformer en possibilités d’actions sur le marché et afin de saisir les opportunités qui se
présentent dans l’environnement ou d’éviter les menaces.
Les faiblesses : ce sont les points faibles de l’entreprise (exemple : manque de ressources,
main d’œuvre non qualifiée, manque de compétences, de connaissances...).
Les opportunités : ce sont les bonnes occasions que présente l’environnement, des conditions
favorables (exemple : marché non encore saturé, réglementation en faveur, pas de droits de
douanes et impôts très bas...bonnes infrastructures...). L’entreprise doit être capable de saisir
ces opportunités afin de croitre et de se développer et atteindre le niveau de performance.
Les menaces : l’entreprise doit être capable d’éviter les menaces qui peuvent influencer
négativement son activité. (Exemple : changement des gouts des consommateurs, rude
concurrence, réglementation, crises...)
La stratégie : méthode à suivre pour atteindre l’objectif en tenant compte des ressources
disponibles.
EXEMPLE DE SWOT
Partons d’un exemple de SWOT concret. Imaginons la menuiserie Monbois, une entreprise
artisanale créée en 1968 par Monsieur Monbois, menuiser charpentier. En 2008 après 40 ans
de développement, la menuiserie est revendue à son chef de chantier ;
Ce dernier la cède aujourd’hui pour partir à son tour à la retraite.
L’entreprise à 24 employés, des équipements amortis, un emplacement peut visible mais bien
connu dans la région et une image de marque de qualité.
Culture d’entreprise I
Un acheteur potentiel est intéressé et décide de faire un SWOT pour définir la stratégie qu’il
pourrait mettre en place.
Dans un premier temps nous allons faire le point sur les forces et les faiblesses de la
menuiserie Monbois.
Les forces de la menuiserie Monbois :
le gros contrat signé avec un promoteur lui assure de l’activité pour plusieurs mois
mais engendre une baisse de la marge et une augmentation du BFR (délais de
paiement plus longs). Cela aura au final un effet négatif sur la trésorerie.
Le parc machine vieillissant ne permet pas d’industrialiser le processus et de réduire
les coûts de production sur les marchés existants
L’équipe actuelle à une moyenne d’âge importante. Les départs à la retraite seront
peut-être l’occasion de recruter de jeunes charpentiers.
Le développement du marché en ossature bois est peut-être une opportunité.
Il prévoit de développer son savoir faire sur la construction en ossature bois. Le réseau
et la renommée de la société lui permettront de profiter du développement de ce
marché.
Les futures recrues devront maitriser la fabrication ossature bois.
Il exploitera les vielles machines-outils au mieux est économisera afin de consolider sa
trésorerie et améliorer sa capacité d’autofinancement.
3 – Lancer le développement de la société en visant les opportunités.
Il se donne 2 ans pour :
Section 1 : La gestion
I. Définition
D’une manière générale, la gestion peut être définie comme la manière d’organiser et
de conduire une activité, un groupe ou une entité quelconque.
Une seconde définition plus rationnelle et applicable à l’entreprise, considère la
gestion comme étant un processus spécifique qui consiste en activités de planification,
d’organisation, de direction et de contrôle dans le but d’atteindre des objectifs déjà définis.
Ressources physiques
Ressources financières
ressources humaines
ressources
Section 2 : le gestionnaire
I. Les rôles des gestionnaires
Rôles du gestionnaire
Les rôles interpersonnels
- Il représente l’entreprise à travers les fonctions et les tâches officielles qu’il exécute
(exemple : accueil des clients importants).
- Il joue le rôle d’un leader grâce à sa capacité à montrer l’autorité ü et le pouvoir, et le rôle
d’un agent de liaison entre l’intérieur et l’extérieur de l’entreprise.
Les rôles liés à l’information
- Il observe activement les faits et collecte des informations interne et externe à l’entreprise
puis il les diffuse, les partage et les communique à ses collaborateurs.
- Il est la porte parole puisqu’il transmet les informationsØ officielles à des personnes
externes.
Les rôles décisionnels
- Il joue le rôle de l’entrepreneur, il met en œuvre de nouvelles idées et conduit les projets.
- Il y’a des décisions qui peuvent engendrer des conséquences mal évaluées, dans ce cas le
dirigeant doit intervenir pour en moduler les effets, il joue donc le rôle d’un régulateur.
- Il répartit les ressources (distribution des ressources humaines, financières, matérielles et
physiques entre les différentes unités organisationnelles).
Il est un négociateur autant social que commercial
Culture d’entreprise I
II. Les compétences d’un gestionnaire
Les gestionnaires sont doués de certaines qualités et aptitudes, ces compétences
dont ils ont besoin varient dans une large mesure selon leurs fonctions, leurs responsabilités et
leurs positions hiérarchiques.
1) Les compétences techniques
Elles sont nécessaires pour exécuter des tâches spécialisées et précises, surtout à
l’échelon hiérarchique inférieur. Pour les cadres supérieurs ils n’ont pas besoin d’acquérir des
connaissances très poussées en de tels aspects techniques.
2) Les compétences conceptuelles
Elles dénotent la capacité d’imaginer, de réfléchir et de penser à l’avenir de
l’entreprise.
3) Les compétences liées aux relations interpersonnelles
Elles reflètent la capacité de former des équipes, de stimuler les membres de
l’organisation et de fournir la motivation nécessaire. Les gestionnaires doivent bien maîtriser
l’art de la communication avec les partenaires internes et externes de l’entreprise.
Culture d’entreprise I
Introduction
La fonction est l’activité ou le rôle que doit jouer un élément dans un système donné.
Selon Fayol, la fonction est définie comme « un ensemble d’activités ou d’opérations centrées
sur l’exercice d’une ou plusieurs techniques en vue de la réalisation d’une partie des objectifs
de l’entreprise ».
Il existe des fonctions de coût et des fonctions de revenu. Par exemple, le service de
production est un centre de coût, celui du marketing est un centre de revenu. La nomenclature
(liste) des fonctions diffère d’une entreprise à une autre et il n’y a point de modèle général à
prendre. L’existence et le poids de chacune des fonctions se décident au regard de la nature de
l’entreprise et surtout à partir de la vision de ses dirigeants. Néanmoins, on peut distinguer six
fonctions :
I. La Fonction Approvisionnement:
Enregistrement Réception et
et contrôle des contrôle des
Achat Stockage
besoins marchandises
L’entreprise est dotée des ressources de production qu’elle combine d’une façon
optimale afin de produire des biens et des services. La fonction de production consiste à :
Différents types de productions existent. On peut distinguer ces types selon plusieurs critères
et qui influenceront la flexibilité et l’efficacité du processus.
La fonction commerciale regroupe toutes les taches qui se rapportent d’une façon dire
te ou indirecte à la vente par l’entreprise de ses produits et services. On peut dire aussi que la
mercatique regroupe l’ensemble des actions destinées à détecter les besoins et à adapter en
conséquence et de façon continue la production et la commercialisation. Ces taches sont de
trois nature ; opérationnelles (exécution et administration des ventes), logistiques (livraison,
transport, entreposage,…) et stratégiques (choix des marchés et clients à servir,
produits/services à proposer, études de marché, prévisions des ventes, définition des méthodes
de communication, …).
La rentabilité
La liquidité
La solvabilité