A-B - Les Ovaires

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LES OVAIRES

Il s’agit d’un organe génital féminin pair, dont le rôle est de produire les gamètes et de secréter des
hormones stéroïdes. Ces deux rôles sont liés l’un à l’autre, indissociables, et vont jouer leur rôle de la
puberté à la ménopause (au cours de la période d’activité génitale féminine).

Aspect microscopique :
L’ovaire (X2 en forme d’amande) se trouve dans le petit bassin, à l’arrière de la trompe, le pavillon de la
trompe coiffe l’ovaire. Il est relié à l’utérus par un ligament utéro-ovarien. L’ovaire est en relation avec la
cavité péritonéale. Elle est suspendue par le ligament large.

Aspect macroscopique :
- Ovaire fixé, jaunâtre
- Ovaire frais (sans fixateur) : blanc, la trompe fait un cordon rouge autour

L’ovaire fait 3,5 cm de long, 2,5 cm de haut, et 1,5 cm d'épaisseur.


Consistance = dure
L’aspect est lisse quand il est prélevé à la puberté et bosselé, avec des sillons à la fin de la période d’activité
génitale = surface change, car pas d’ovulation au début de la puberté, mais lorsque l’ovaire expulse un
ovocyte, la paroi doit se rompre, se casser, or on compte environ 400 ovulations dans une vie. Il doit donc
se réparer après et laisse alors une cicatrice qui attire la surface de l’ovaire vers l’intérieur et forme le
sillon.

Coupe de l’ovaire (après coloration à l’hémalun-éosine) :


- En surface : le cortex (région la plus superficielle)
- En intermédiaire : la médullaire
- En profondeur : le hile

En MO, l’ovaire est une structure ronde en forme d’amande.


- Le cortex : formé de disques roses pâles arrondies de tailles variables
qui le caractérisent, et qui sont les follicules.
- La médullaire : se caractérise par des cordons rouges, les vaisseaux.
- Le hile : c’est le point de pénétration des vaisseaux
Il y a une proximité entre l’ovaire et la trompe.

4ème région : épithélium superficielle de l’ovaire

Autour de l’ovaire
Une séreuse péritonéale recouvre l’ovaire, il s’agit d’un mésothélium (épithélium pavimenteux simple). Au
niveau de l’ovaire, ces cellules se différencient à son contact et deviennent cubiques. C’est l’épithélium
superficiel (cubo-cylindrique simple) de l’ovaire. Au départ, on a donc le même épithélium, mais qui est
devenu cubique au contact de l’ovaire, car il reçoit des informations de l’ovaire, qui a communiqué avec lui
et qui le fait changer morphologiquement avec des marqueurs moléculaires et des fonctions différentes.
Ex : marqueurs moléculaires :
- Tous expriment le récepteur de la cytokératine
- Seules les cellules cubo-cylindriques expriment le récepteur aux œstrogènes et à la progestérone
 Le mésothélium et l’épithélium sont en continuité

Pathologies :
-LES KYSTES EPITHELIAUX : La paroi est rompue pendant l’ovulation, et lors de la cicatrisation,
l’épithélium superficiel de l’ovaire est attiré à l’intérieur et forme alors des petits kystes épithéliaux : ils
sont entourés par le stroma ovarien (sont inclus dans le cortex). C’est une pathologie bégnine, les cellules
peuvent proliférer et peuvent se remplir de liquide et ses structures peuvent grossir, ce qui peut inquiéter,
mais qui est sans danger, car la surface lisse est recouverte d’un épithélium simple qui ne prolifère pas
beaucoup. Par contre, si les cellules se multipliaient beaucoup, il y aurait des végétations et ce serait
inquiétant. En ponctionnant ce kyste, on retrouve donc des cellules de l’épithélium cubo-cylindrique. Le
diagnostic : kyste simple de l’ovaire, sans danger.
-ADENOCARCINOMES (propriétés glandulaires provenant d’un tissu conjonctif) : prolifération des
cellules, qui acquièrent la propriété de détruire la membrane basale, le tissu conjonctif. Peut migrer dans
un organe et l’envahir : ce sont des cellules cancéreuses. Dans ce cas, ça ne ressemble plus à un ovaire. Les
cellules refont leur structure, poussent et prolifèrent autour, grignotent l’ovaire. Le cancer de l’ovaire (le
plus fréquent et le plus agressif) vient donc de l’épithélium superficiel.

LA MEDULLAIRE OVARIENNE
Elle est caractérisée par la présence de vaisseaux, donc richement vascularisée ( vaisseaux sanguins et
lymphatiques).
Vaisseaux dans tissu conjonctif lâche (autant de substance fondamentale, que de fibres, que de cellules).
LE HILE OVARIEN
C’est le point d’entrée des vaisseaux dans l’ovaire.

LE CORTEX OVARIEN
Plus intéressant d’un point de vue fonctionnel, on y retrouve la présence de follicules, unités fonctionnelles
de l’ovaire, de tailles variables, qui sont dans le stroma du cortex ovarien (TC), qui entourent donc les
follicules et qui n’est pas le même que celui au niveau de la médullaire.
-LE STROMA CORTICAL = TC à prédominance cellulaires: on voit de nombreux noyaux en coloration
à l'hémalun-éosine, en rose foncé. Les cellules et les noyaux sont allongés, et des faisceaux cellulaires
s’entrecroisent. Entre les cellules, des fibres de collagène. Au milieu du cortex, on peut voir un follicule.
Cellules de type fibroblastique (allongées), fabriquent de la substance fondamentale, du collagène et
surtout du Collagène de type III, et forment la charpente de réticuline, qui soutient les follicules dans
l’ovaire.
-LES FOLLICULES DE LA PUBERTE A LA MENOPAUSE = Unité fonctionnelle de l’ovaire :
- Structure sphérique qui contient différents types cellulaires dont les gamètes, et qui permet la maturation
des gamètes et la synthèse d’hormones stéroïdes : œstrogène et progestérone.
- Les follicules primordiaux sont le stade le moins mature. Au moment de la puberté, il reste un stock de
50 000 follicules primordiaux (beaucoup dégénèrent entre la vie embryonnaire et puberté). Ils sont dans la
partie la plus superficielle du cortex.

Follicule primordiaux : Ils mesurent 40µm. On retrouve les gamètes et donc un Ovocyte I (30µm), bloqué
en prophase de la première division de la méiose. Dans le CP, on a une structure arrondie, le noyau, et
dedans, le nucléole arrondi aussi. Chromatine très claire, très déliée, et volumineux nucléole. Autour de
l’ovocyte I, on a des cellules aplaties reliées entre elles par des desmosomes, ce sont les cellules
folliculaires. On a une membrane basale (lame basale) séparant le follicule du reste du stroma ovarien. Ils
vont subir la FOLLICULOGENESE.

LA FOLLICULOGENESE
Déf : maturation d’une cohorte de follicules primordiaux, qui, dans la majorité des cas, aboutira à
l’ovulation d’un seul d’entre eux. Cette maturation dure plus de 120 jours.
Cette cohorte de foll primordiaux se transforme en foll IR. Certains dégénèrent, d’autres deviennent IIR
(pleins), qui pour certains vont dégénérer ou devenir IIIR précoces pour d’autres, puis dégénèrent ou
deviennent IIIR tardifs, puis il n’en restera qu’un dans la majorité des cas (des fois 2), c’est le follicule mûr
(les foll deviennent de plus en plus gros). Le mûr expulse le gamète, rompt sa paroi et celle de l’ovaire, il a
été choisi pour ovuler.

-FOLLICULES IR (120J avant ovulation)


Cohortes follicules primordiaux, certains deviennent primaires = 50µm, car l’ovocyte a grossi, et les
cellules folliculaires aplaties deviennent cubiques (toujours en une seule couche autour de l’ovocyte), avec
la membrane basale qui sépare le follicule du stroma ovarien. Une partie dégénère par atrésie (follicules
atrétiques), et ceux qui restent vivants passent au stade suivant.
-FOLLICULES IIR OU PLEINS
De 50 à 200µm : car l’ovocyte a encore grandi, et les cellules folliculaires se sont divisées et se sont
multipliées, et sont devenues pluristratifiées autour de l’ovocyte : c’est la GRANULOSA. Ce ne sont plus les
cellules folliculaires mais de la granulosa. Entre ovocyte et cellules de la granulosa, il y a eu une troisième
étape, car les cellules ont synthétisé une membrane qui est la membrane pellucide (sépare ovocyte des
cellules de la granulosa). Elle est riche en GAG et glycoprotéines, elle jouera un rôle lors de la pénétration
du spermatozoïde dans l’ovocyte pour la fécondation. La membrane basale est toujours autour, mais des
petits vaisseaux apparaissent = c’est la fabrication des thèques. En effet, les cellules du stroma ovarien au
contact du follicule reçoivent des infos moléculaires et se différencient pour donner les thèques (interne et
externe). Nouvelle morpho et nouvelle fonction. Une partie dégénère et une autre passe au stade suivant.
-FOLLICULE IIIR PRECOCE
Le follicule fait 200 à 400 µm. L’ovocyte a encore grandi, la membrane pellucide continue de se
développer, les cellules de la granulosa continuent de se multiplier, et apparition de cavités dans la
granulosa (par la sécrétion de GAG qui attirent de l’eau) qui séparent les cellules les unes des autres. Les
thèques continuent leur maturation et leur développement. Thèque interne très vascularisée, elle attire les
vaisseaux. Dégénèrent ou stade suivant. (Collagène en bleu au trichrome de Masson)
-FOLLICULES IIIR TARDIFS dit antraux (14J avant ovulation) :
Ils mesurent 5mm. Il n’y en a plus que 5 sur les 20 initiaux. Les cavités de la granulosa ont fusionnées pour
en former une unique, l’ANTRUM. Le gamète, entouré des cellules de la granulosa, bombe dans l’antrum :
c’est le CUMULUS OOPHORUS (boule). Les thèques s’épaississent et sont vascularisées (contrairement à la
granulosa). Les 7 derniers jours avant l’ovulation, ils vont tous mourir sauf un (sauf dans cas exceptionnels
des jumeaux).
-FOLLICULE MÛR (7J avant ovulation) :
Va encore grossir : juste avant l’ovulation, il mesure 2cm (cavité encore plus remplie de liquide). Protrusion
dans l’antrum. La couche de la granulosa directement en contact de l’ovocyte I (120µm), est la couche de
la CORONA RADIATA. Les cellules de la granulosa sécrètent d’énormes quantités d’œstrogène. C’est donc
ce follicule qui joue le rôle fonctionnel dans la synthèse d’hormones stéroïdes. Ils secrètent l’ostéogène
dans l’antrum et la circulation générale, juste avant ovulation.

Les éléments cellulaires constitutifs du follicule


-CELLULES DE LA GRANULOSA (FI de Cytokératine) :
Ces cellules épithéliales font 5µm, polygonales, limites cytoplasmiques
peu visibles, liées les unes autres par desmosomes, j° communicantes,
… Elles envoient des prolongements CP qui entrent en contact avec
l’ovocyte via des j° communicantes. Les œstrogènes sont synthétisés
par les cellules de la granulosa, à partir d’androgènes provenant des
cellules de la thèque interne (cellules de la granulosa possèdent
l’aromatase qui fait la transformation).

-CELLULES THEQUE INTERNE :


Interne : non plus fibroblastiques mais lutéinisées =
arrondies, CP éosinophile (rose), rempli de gouttelettes
lipidiques (vésicules), noyau rond, chromatine claire, nucléole volumineux (car synthétisent hormones).
Beaucoup de vaisseaux. Ces cellules changent de morpho et de fonctions, et l’accumulation des vésicules
lipidiques avec le cholestérol, permet de synthétiser des androgènes, qui seront transformés par le
granulosa en œstrogène. Elles mesurent 12µm. On peut parler d’organe endocrine.

-CELLULES THEQUE EXTERNE :


Externe : allongées, de type fibroblastique, souvent en mitose,
synthétisent beaucoup de collagène, font un cercle autour du follicule
(une capsule pour le protéger).
Photo-microscopie optique :
- Limites cytoplasmiques peu visibles
- Nucléole peu visible
- On devine la membrane basale, et de l’autre côté, on se trouve au niveau de la thèque interne, où les
cellules sont plus grandes, le CP plus pâle (dû aux gouttelettes lipidiques) et le nucléole plus visible.
- Au niveau de la thèque interne, elle s’associe à une vascularisation importante.

Follicules atrétiques :
= Follicules qui dégénèrent à chaque étape et qui laissent des cicatrices.
 Membrane épaisse rose pâle : l’ovocyte et les cellules de la granulosa ont dégénéré, la membrane s’est épaissie.
Les cellules de la thèque ont disparues (parfois un peu de persistance). Ces structures ont fini par être avalées par
l’ovaire.

 Parfois, les cellules de la granulosa ne dégénèrent pas totalement : ovocyte mort, plus de gamète, mais la
structure folliculaire persiste. Elle peut se remplir de liquide, et peut grossir pour former un kyste dans l’ovaire : c’est
le KYSTE FOLLICULAIRE (qui n’a plus d’ovocyte). Une ponction révèle des cellules de la granulosa (des fois
lutéinisées) = Souvent chez les femmes hyper-stimulées par des hormones, pour les grossesses médicalement
assistées (FIV). Ce kyste est bénin, il est aussi appelé kyste fonctionnel.
- Si ponction  cellules épithéliales : KYSTE EPITHELIAL (épithélium de surface qui s’est invaginé)
- Si ponction  cellules de la granulosa : KYSTE FOLLICULAIRE (persistance anormale)

 Folliculogénèse : dure 120 jours (maturation de follicules primordiaux avec plusieurs points de maturation,
jusqu’à l’ovulation d’un d’entre eux)

CYCLE GENITAL FEMININ DU 1er AU 28ème jour


Cycle = recommence tout le temps de façon périodique, et dure 28 jours
- 1er jour du cycle= 1er jour de menstruation
- 14ème jour = ovulation
- 14ème au 28ème = 2ème partie du cycle génital féminin

HORMONES (physiologiquement)
TRAIT PLEIN  œstrogènes : hausse progressive, puis pic avant ovulation, puis retombe. Dans la deuxième partie du
cycle, remonte de manière plus intense et plus longue.
TRAITS EN POINTILLES  progestérone : peu dans la 1ère partie, surtout dans la 2ème partie !

- 1ère phase : œstrogénique


- 2ème phase : œstro-progestative
HORMONES (histologiquement)
- 1ère : phase folliculaire
- 2ème : phase lutéale

A quelle période de la folliculogénèse vont correspondre les 14 1ers jours du cycle génital féminin ?
- 14 premiers jours du cycle génital féminin (28J) = 14 derniers jours du cycle folliculaire (120 jours)
- 14 derniers jours du cycle : 4-5 follicules tertiaires dégénèrent, sauf 1. Secrètent un peu d’œstrogène
- 1er jour de menstruation : 106ème jour folliculaire  Croissance lente
Enorme follicule mature : beaucoup d’œstrogène synthétisé = pic

 Avant ovulation, beaucoup d’œstrogène par ce follicule mûr, qui va déclencher lui-même sa propre ovulation.
Tellement d’œstrogène, que ça passe dans tout l’organisme, notamment au niveau de l’hypophyse, appendu à notre
cerveau. Cette hypophyse a des cellules qui sont sensibles aux œstrogènes, et qui vont y répondre positivement
(rétrocontrôle positif sur le follicule, car il y a trop d’œstrogène), et secréter une énorme quantité d’une autre
hormone, la LH (hormone lutéinisante). Tellement, que ça fait un pic. Secrètent aussi la FSH (qui stimule les follicules
= petit pic).

Sommet du pic d’œstrogène 36h avant ovulation +++  Sommet du pic de LH 12h avant ovulation

Effets de ces hormones sur la morpho de nos follicules ?


Il va y avoir 4 étapes :
- Les cellules de la granulosa se dissocient les unes des autres. L’ovocyte I est entouré de la première couche
de la granulosa (accroché à lui par des prolongements cytoplasmiques). La Corona Radiata tombe dans
l’antrum avec l’ovocyte I, et les autres se décrochent.
- Suite au pic de LH, l’ovocyte I se débloque et se transforme en un ovocyte II = il finit la première division de
la méiose, et commence la deuxième. Il reste bloquer en métaphase de la 2 ème division de la méiose (et ne la
finira que si fécondation plus tard).
- Suite au pic de LH, les cellules de la granulosa secrètent des enzymes protéolytiques (coupent liens
protéiques,…). Le follicule fait 2cm (dans un ovaire de 3,5cm) = constitue une énorme boule. Cette boule
exerce une pression énorme sur la paroi ovarienne. Normalement, les vaisseaux nourrissent la partie
superficielle de l’ovaire, ici elles ne peuvent plus l’irriguer. Au sommet de la grosse boule, on observe donc
une tâche blanchâtre, avasculaire (stigma = tâche). Cette zone est donc fragile, car sans vascularisation, cela
entraine des nécroses. Enzymes protéolytiques synthétisées par granulosa vont venir couper les liens, donc il
va y avoir une rupture. Grosse pression, pouf ça s’ouvre, l’ovocyte II est propulsé (car dans l’antrum libre) à
l’extérieur, à la surface de l’ovaire, vers la cavité péritonéale.
Il va être capté par le pavillon de la trompe. Une fois dedans, il sera ou non fécondé.
- Le reste du follicule est accroché à l’ovaire, il ne peut donc pas être expulsé. Il se transforme sous l’effet de la
LH en corps jaune (4ème étape). Il se plisse, se rétracte, la paroi ouverte se referme. Beaucoup d’enzymes
synthétisées. Le follicule se referme sur un caillot sanguin, se cicatrise (autour du caillot = coagulum). Corps
jaune (macroscopiquement jaune) car de la lutéine (un pigment) est accumulée. A l’extérieur, se cicatrise, et
à l’intérieur, on a du sang : le caillot d’hématies se forme.

 Il y a donc accumulation de lipides et lutéine.

 Il peut exister des douleurs d’ovulation, quand le liquide


tombe dans la cavité péritonéale (lame de liquide.)

VASCULARISATION DE LA GRANULOSA
 Ces hormones avaient cassées la paroi de l’ovaire, des
vaisseaux. Elles ont également rompu la membrane basale
(ne sépare plus les cellules de la thèque interne de la granulosa).
 Les cellules de la thèque interne sont accompagnées de leurs vaisseaux : envahissent la granulosa. Donc à partir
de maintenant, la granulosa est vascularisée (capillaires fenêtrés).

Sous l’effet de la LH, les cellules de la granulosa sont devenues des Grandes Cellules Lutéales :
- 30µm contre 5µm (beaucoup plus grandes) : elles ont accumulé, sous l’effet de la LH, des vacuoles lipidiques
et des mitochondries particulières, ainsi qu’un REL abondant qu’elles ne possédaient pas avant
- Plus claires car plus de vacuoles lipidiques = rose pâle
- Elles se sont lutéinisées (comme les cellules de la thèque interne)
On retrouve du cholestérol dans les vacuoles lipidiques : les cellules peuvent donc le puiser et fabriquer beaucoup de
progestérone, et d’androgène (qui va se transformer en œstrogène).
Les cellules de la thèque interne pouvaient déjà faire des hormones stéroïdes, mais maintenant, elles ont un nouvel
environnement hormonal, et peuvent fabriquer plus que des androgènes, avec notamment de l’œstrogène et de la
progestérone. Elles passent de 12 à 15µm et possèdent plus de systèmes enzymatiques, pour faire comme les
Grandes Cellules Lutéales (= Petites Cellules Lutéales).

Parallèle physiologie-histologie
 2ème partie du cycle : énorme sécrétion de progestérone et d’œstrogène par le corps jaune qui a acquis les
organites nécessaires (pas le cas avant).
- Physiologique : corps progestatif
- Histologique : corps jaune
Le corps jaune devient le corps blanc (corpus albicans).

A quelle période du cycle génital féminin correspond le temps d’un corps jaune ?
Corps jaune ou corps progestatif = 14 derniers jours du cycle génital féminin (phase lutéale ou aussi appelée œstro-
progestative)

DEVENIR DU CORPS JAUNE


- Au bout du 9ème jour : gamète dans la trompe + follicule qui donne corps jaune
- 9 jours après l’ovulation, si pas de spermatozoïde, le corps jaune va dégénérer. Il ne va plus recevoir l’ordre
de rester (hormonalement). Les cellules lutéales dégénèrent, s’auto-lysent. Les macrophages mangent les
débris et les cellules de l’ex corps jaune, par les cellules stromales, qui va remplacer progressivement le tissu
mort. En effet, il va fabriquer beaucoup de collagène pour remplacer ce tissu mort, ce qui va donner une
cicatrice rose pâle, blanche macroscopiquement. Dans ce cas, corps jaune = corps blanc (corpus albicans).
- Si fécondation au 9ème jour : fabriquent œuf ensemble, qui va se nider dans la cavité utérine, et qui va
fabriquer un placenta, qui lui-même fabrique de la βHCG, qui dit au corps jaune : « tu ne dois pas
disparaitre ». Elle maintient alors le corps jaune, et ce pendant environ 3 mois, puis il va disparaitre, et la
synthèse de progestérone va être reprise totalement par le placenta cette fois ci. Le corps jaune était passé
du corps progestatif ou corps gestatif.
EN RESUME :
 1er J : menstruations
 7 premiers jours : 4 à 5 follicules qui secrètent
œstrogène
 1 follicule sélectionné qui secrètent beaucoup
œstrogène
= pic  entraine ovulation  gamète expulsé dans la
trompe
= Le follicule, quant à lui, reste dans l’ovaire et est
transformé en corps jaune (faisant beaucoup
d’œstrogène et de progestérone)
 Puis chute hormonale d’œstrogène et de
progestérone, car le corps jaune s’autolyse, ce qui va
aussi déclencher les menstruations =
recommencement du cycle

MENOPAUSE
= Epuisement des follicules primordiaux. Ils ne peuvent pas se diviser comme les spermatozoïdes : stock qui diminue.

 Ménopause : 400 ovulations, tous les autres follicules ont dégénérés = plus de follicule = plus d’ovocyte = chute
d’œstrogène = hausse d’androgène.

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