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SUITE DU COURS SVT 3EME

Cours de Sciences de la Vie et de la Terre niveau 3eme écrit par Mr NGANGOUE TCHE Mervy Nesty professeur de College d'Enseignement Général
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SEISME OU TREMBLEMENT DE TERRE (OG6), (OS6.1)

Le séisme, du grec séismos qui signifie tremblement de terre, est une secousse brusque, brève, plus ou moins violente qui affecte le sol.

I. Les signes précurseurs du séisme : Les differents sognes précurseurs ou annonciateurs du séisme sont :

· Des Grondements souterrains accompagnés de crépitements plus ou moins intenses du sol ;

· L’Augmentation du niveau d’eau, des puits ou de la mer dans certaines régions ;

· L’Augmentation du niveau du sol ; L’Echauffement du sol ;

· Le Comportement anormal des animaux se traduisant par l’affolement et la fuite ;

· D’autres études essayent de montrer l’importance du comportement des animaux avant un séisme.

II. L’enregistrement des séismes : Le séisme est enregistré à l’aide d’un appareil appelé séismographe ou sismographe.

1. Les différents séismographes : On distingue deux types des séismographes qui sont : séismographe à enregistrement vertical et le séismographe à
enregistrement horizontal.

2. Les différents types des ondes : Le séismographe, enregistre trois types des ondes qui sont : Les ondes P, S et L

a. Les ondes P (primaire) : Ce sont des ondes enregistrés en premier sur un sismogramme. Elles sont les plus rapides de toutes les ondes, et se
déplacent à une vitesse de 6km par seconde dans les liquides et les solides.

b. Les ondes S (secondaire) : Ce sont des ondes enregistrés en seconde position sur le sismogramme. Elles se déplacent à une vitesse de 4,06 km
par seconde que dans les milieux solides.

c. Les ondes L (love) : Ce sont les ondes les plus lentes et se déplacent à une vitesse de 4 km par seconde. Elles ont une grande amplitude et
provoquent un ébranlement horizontal qui est la cause de nombreux dégâts aux fondations des édifices qui n’ont pas une construction
parasismique.

3. Origine du séisme : Le séisme a pour origine le foyer ou l'hypocentre. Ce foyer peut être superficiel ou intermédiaire entre 100 et 700 km.

NB : L’épicentre est la projection du foyer à la surface de la terre, il correspond au lieu où la secousse est maximale.

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4. Caractéristique des séismes : Les séismes sont caractérisés par deux paramètres : l’intensité et la magnitude.

a. L’intensité selon l’échelle MSK (Medvedev, Sponheuer, Kamik) : L’échelle de mesure de l’intensité de tremblement de terre la plus utilisée est
l’échelle de MSK graduée de I à XII

Degrés Dégâts

I observés Seuls les sismographes très sensibles enregistrent les vibrations.

II Secousses à peine perceptibles ; quelques personnes au repos ressentent le séisme

III Vibrations comparables à celles provoquées par le passage d’un petit camion

IV Vibrations comparables à celles provoquées par le passage d’un gros camion

V Séisme ressenti en plein air. Les dormeurs se réveillent.

VI Les meubles sont déplacés

VII Quelques lézardes apparaissent dans les édifices

VIII Les cheminées des maisons tombent.

X Les maisons s’écroulent. Les canalisations souterraines sont cassées

X Destruction des ponts et des digues. Les rails de chemin de fer sont tordus

XI Les constructions les plus solides sont détruites. Grands éboulements

XII Les villes sont rasées. Bouleversements importants de la topographie.

b. La magnitude selon l’échelle de Richter : L’échelle de Richter instaurée en 1935 par Charles Francis Richter et Benno Gutenberg pour déterminer la
magnitude d’un séisme.

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Magnitude Description Effets Fréquence

1 Micro Micro tremblement de terre, non ressenti 8000 par jour

2 Très mineur Tremblement de terre, généralement ressenti 1000 par jour

3 Mineur Tremblement de terre, souvent ressenti, mais causant rarement des dommages 49000 par an

4 Leger Secousses notables des objets à l’intérieur des maisons, causant souvent des 6200 par an
dommages

5 Modéré Dommages importants aux édifices mal conçus dans les zones meubles et légers 800 par an
dommages aux édifices bien construits

6 Fort Destruction dans un périmètre de 180 km de l’épicentre 120 par an

7 Majeur Dommages sévères dans un périmètre plus vaste 18 par an

8 Important Dommages sérieux à des centaines de kilomètres de l’épicentre 1 par an

9 Exceptionnel Dévastation à des milliers de kilomètres de l’épicentre 1 tous les 50 ans

5. Les conséquences des séismes : Les séismes ont pour conséquences : les crevasses, les failles , les glissements des terrains, la destructions des
constructions humaines, des pertes en vie humaines, les tsunamis,…

N.B :

· La sismologie est la science qui étudie les séismes.

· Le sismographe est l’appareil qui enregistre les secousses sismiques.

· Le sismogramme est la courbe enregistrée par le sismographe après les secousses sismiques.

6. Repartition des seismes : Les epicentre des seismes se repartissent en trois zones principales qui sont :

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· La zone circum-pacifique et l'arc insulairedes Antilles representent 80% de la sismicité annuelle,

· La zone des dorsales oceaniques,

· La zone située a la limite des continents eurasiatique et africain, des açores a java.

DEFORMATIONS DE L’ECORCE TERRESTRE (OS6.2)

Les déformations de l’écorce terrestre sont beaucoup plus marquées par les failles, les fractures, et les plis et causées par la tectonique des plaques.

I. Faille

1. Définition : C’est une cassure de l’écorce terrestre qui, accompagnée d’un déplacement vertical ou oblique de deux compartiments.

2. Caractéristique d’une faille : Une faille est caractérisée par un miroir de faille, une lèvre abaissée, une lèvre surélevée et un rejet de faille.

a. Un miroir de faille : C’est un plan de cassure sur le quel glisse les deux blocs séparés.

b. Une lèvre abaissée : C’est la surface supérieure du bloc affaissé.

c. Une lèvre surélevée : C’est la surface supérieure du bloc surélevé.

d. Un rejet de faille : C’est la distance entre les deux blocs de la couche fracturée.

3. Différents types des failles : On distingue : une faille normale, une faille inverse et une faille verticale

a. Une faille normale : C'est une faille qui correspond aux mouvements d’écartements ou mouvements de divergence.

b. Une faille inverse : C'est une faille qui correspond aux mouvements de rapprochement ou aux mouvements de convergence.

c. Une faille verticale : C’est une faille ayant un miroir vertical.

II. Fracture : En géologie, la fracture est une cassure de l’écorce terrestre, avec déplacement relatif des parties séparées (faille) ou sans déplacement
relatif des parties séparées (diaclase).

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III. Pli

1- Définition : Un pli, est une déformation de l’écorce terrestre résultant d’une flexion (courber) ou d’une torsion (rouler) des couches de la terre.

NB : Un pli est obtenu grâce aux mouvements de convergences (rapprochement) des plaques.

2- Caractéristique d’un pli : Les plis présentent :

· Une alternance d’une partie bombée ou convexe appelée anticlinale et d’une partie creuse ou concave appelée synclinale.

· Une charnière : C'est une ligne passant par les points de courbure maximale d’une couche.

· Un plan axial : C’est un axe passant par toutes les charnières.

3- Différents types des plis : Il existe plusieurs types des plis qui sont :

a. Pli droit ou pli simple : C’est un pli ayant un plan axial droit. Les flancs sont symétriques par rapport au plan vertical de l’anticlinal.

b. Pli déversé ou incliné : C’est un pli ayant un plan axial oblique, un des flancs est plus abrupt (la pente est très forte) que l’autre. Schéma d’un
pli incliné

c. Pli déjeté ou courbé : C’est un pli ayant un plan axial oblique et les flancs sont égaux. Schéma d’un pli courbé

d. Pli couché : C’est un pli ayant un plan axial horizontal et les deux flancs sont horizontalement parallèles.

e. Pli étiré : C’est un pli laminé, obtenu par modification de sa forme par une compression des couches.

IV. Tectonique

1. Définition : C’est l’ensemble des mouvements qui affectent les plaques de la lithosphère.

NB : On appelle lithosphère, la couche externe du globe terrestre, rigide constituée par la croute continentale, océanique et le manteau supérieure.

2. Les différents types de plaques : Il existe 12 plaques à la surface de la terre limités par les frontières comme : les chaines de montagnes, des
dorsales et fosses océaniques. Suivant la nature de la croute, on distingue trois types des plaques qui se déplacent entre eux à une vitesse de quelques
millimètres ou centimètres par an. Ces trois types des plaques sont :

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a. Les plaques océaniques : Elles sont constituées du manteau supérieur et d’une croute océaniques uniquement. Exemples : la plaque pacifique, la
plaque nazca, plaque de cocos, plaque antarctique et la plaque des philippines.

b. Les plaques mixtes : Elles possèdent à la fois une croute océanique et une croute continentale. La plupart des grandes plaques sont mixtes.
Exemples : la plaque nord-américaine, la plaque des caraïbes, la plaque sud- américaine, la plaque africaine, la plaque eurasienne, la plaque
indo australienne, plaque arabique.

c. La plaque continentale : Elle est une plaque constituée du manteau supérieur et d’une croute continentale.

3. La formation des chaines de montagnes : Les chaines se forment suite aux affrontements entre deux plaques continentales au cours d’un mouvement
de convergence qui entraine une collision : C'est l'orogenèse. Exemples : L’Himalaya est formé par la collision des plaques asiatique et indienne.

RELATIONS D’INTERDEPENDANCE ENTRE LES ETRES VIVANTS(OG5)

I. Définition de quelques concepts

a. L’écologie : l’écologie est une science de la vie qui étudie les relations qui existent entre les êtres vivants et leur milieu de vie.

b. Un biotope : un biotope est un milieu de vie occupé par un certain nombre des êtres vivants.

c. Une biocénose : c’est un ensemble des êtres vivants qui occupé dans une zone donnée.

d. Un écosystème : c’est l’ensemble formé par un biotope et une biocénose.

e. Une espèce : c’est un ensemble d’individu qui se ressemblent entre eux, se reproduisent et dont la descendance est interféconde.

f. Un peuplement : c’est un ensemble des individus qui occupe une zone donnée.

II. Les relations entre les êtres vivants (OS5.1) : Dans tous les biotopes, les biocénoses (animales ou végétales), dépendent les uns des autres. On
distingue les relations interspécifiques et les relations intra spécifiques.

A. Les relations interspécifiques : Les relations interspécifiques sont des relations qui existent entre deux ou plusieurs individus d’espèces différentes. Il
existe plusieurs types des relations interspecifiques qui sont : le parasitisme, la symbiose, le mutualisme, la prédation, le commensalisme, le neutralisme,
épiphytisme, hémiparasitisme et la compétition.

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1. Le parasitisme : C'est une association à bénéfice unilatéral (d’un seul coté) entre deux espèces, dont l’une est appelée le parasite et autre appelée
l’hôte. Exemples : vers intestinaux et l’Homme, la puce et chien, morpion et Homme,…

NB : Le parasite se nourrit obligatoirement aux dépend de l’hôte.

2. La symbiose : C'est une relation alimentaire entre deux individus à bénéfice réciproque. Exemples : algue et champignon, légumineuses et
bactéries rhizobium,…

3. Le mutualisme : C'est une association alimentaire facultative entre deux individus au cours de laquelle les deux espèces tirent avantages de la
relation. Exemples : Anémone de mer et Bernard l’ermite.

4. La prédation : C'est la capture et mise à mort d’un individu par un individu d’une autre espèce dans le but de se nourrir. Exemples : les
carnivores et leurs proies, la grenouille et le criquet, le serpent et la grenouille, le lion et les antilopes,…

5. Le commensalisme : C'est une association entre deux organismes d’espèces différentes dans laquelle l’un des deux profite de la relation sans
nuire à l’autre. Exemple : le bœuf et le pique bœuf.

6. Le neutralisme : On parle du neutralisme quand deux espèces animales sont indépendantes et n’ont aucune influence l’une sur l’autre.
Exemple : la girafe et l’antilope.

7. L'epiphytisme : L’épiphytisme est une relation entre les végétaux où l’un utilise l’autre comme support sans le nuire. Exemple : la fougère et le
palmier à huile.

8. L'hémiparasitisme : L’hémiparasitisme est une relation au cours de laquelle la plante parasite tire partiellement profit de son hôte. Exemple : le
Gui d’Afrique fixé sur les branches d’arbre fruitier prélève l’eau et les sels minéraux de son hôte pour fabriquer sa propre matière organique.

9. La compétition : Une compétition est une relation au cours de laquelle deux individu d’espèces différentes qui ont la même affinité pour la même
source alimentaire. Exemples : Le lion et la panthère, la lumière dans la forêt, l’eau dans le milieu aride,…

B. Les relations intra-spécifiques ou homotypiques : Ce sont des relations qu’entretiennent les individus d’une même espèce. On peut avoir :

1. Effet de groupe : C'est un ensemble de modifications comportementales qui surviennent dans un milieu quand les individus d’une même espèce
vivent ensemble. Il y a interaction bénéfique à tous les membres du groupe.

2. Effet de masse : C’est un effet résultant de la surpopulation au sein d’une espèce qui vit ensemble dans un milieu.

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NB : Certains êtres vivants se nourrissent de cadavres d’animaux, des déjections, d’excréments, de débris des végétaux plus ou moins décomposés : Ce
sont des saprophytes (champignons) et des détritivores (saprophages).

C. Les relations trophiques :

1. La Chaine alimentaire : Une chaine alimentaire ou chaine trophique, c’est un ensemble ordonné d’êtres vivants reliés par des rapports alimentaires
où chacun mange celui qui le précède dans la chaine et il est mangé à son tour par celui qui le suit. Cette chaine est composée des : producteurs,
consommateurs et décomposeurs.

a. Les producteurs (P) : Ce sont des etres vivants capables de fabriquer leurs propres matières organiques à partir de la matière minérale sous l’action
de la lumière du soleil : On dit qu'ils sont autotrophes. Exemples : les algues, les phytoplanctons, les plantes vertes (herbes, manguier, fromager,…)

b. Les consommateurs (C) : Ce sont les etres vivants qui se nourrissent des producteurs c'est-à-dire les animaux qui sont incapable de fabriquer leurs
propres matières organiques à partir de la matière minérale : On dit qu'ils sont hétérotrophes.

NB : Selon ce qu’ils consomment on distingue 3 grouoes de consommateurs qui sont :

· Les consommateurs primaires : Ce sont des herbivores, des animaux qui se nourrissent directement des producteurs (végétaux).
Exemples : L'antilopes, la gazelles, le buffles, le zèbres,…

· Les consommateurs secondaires : Ce sont des animaux qui se nourrissent directement des consommateurs primaires ou herbivores. Exemples :
le lion.

· Les consommateurs tertiaires : Ce sont des animaux qui se nourrissent des consommateurs de second ordre. Exemple : l'aigle.

c. Les décomposeurs (D) : Les décomposeurs sont des êtres vivants qui se nourrissent de matières organiques mortes et les transforment en matières
minérales. Exemples : les bactéries et les champignons microscopiques.

2. Le réseau alimentaire ou réseau trophique : C'est l’ensemble des chaînes alimentaires.

LES PROBLEMES DE POLLUTION (OG5)

III. La pollution et les différents agents polluants:

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A. La pollution : La pollution est la dégradation d’un milieu naturel par des substances chimiques, ménagères, des déchets industriels et autres
susceptibles de nuire aux êtres vivants.

1. Différents types de pollution : On distingue trois types de pollution qui sont : la pollution de l’air, de l’eau, et du sol.

a. La pollution de l’air : C'est une pollution causée par des transports automobiles terrestre et aérien, de la fumée des industries fonctionnant à base de
l’énergie fossile. Ces activités rejettent dans l’air des grandes quantités de dioxyde de carbone (CO2), de monoxyde de carbone (CO) et de la vapeur d’eau
(H2O), qui sont des gaz à effet de serre.

b. La pollution de l’eau : La pollution de l’eau est une altération de l’eau qui rend son utilisation dangereuses et ou perturbe l’écosystème aquatique. Cette
pollution peut conduire à l'augmentation du taux de mortalité de certains êtres vivants et a la détérioration de la qualité de l’eau.

NB :

· Les exploitations agricoles industrielles polluent aussi l’eau, en rejetant des divers produits comme des engrais ou les phytosanitaires.

· Les pétroles polluent aussi l’eau l’or des divers accidents des bateaux dans l’océan, au niveau des plates-formes pétroliers par exemples.

c. La pollution du sol : La pollution du sol peut être d’origine industrielle ou agricole. Ces pollutions agricoles peuvent avoir des impacts sur la santé
humaine en touchant des nappes phréatiques d’une part et en contaminant les cultures qui poussent sur ces sols d’autre part. Les métaux lourds stockés
dans les minerais polluent aussi la nature l’or de l’exploitation minière.

B. Les différents agents polluants : Les différents agents polluants sont les déchets organiques, les déchets chimiques, les bruits et les nuisances
divers.

1. Les déchets organiques : Parmi les déchets organiques, on peut avoir : le monoxyde carbone, le dioxyde de carbone, la vapeur d’eau, les ordures
ménagères, les hydrocarbures et les oxydes d’azotes.

2. Les déchets chimiques : Parmi les déchets chimiques, on peut citer : les matières plastiques, le cuivre, le mercure, des pesticides le plomb et le
fer.

3. Les bruits et nuisances divers : Nous avons : la musique, les groupes électrogènes, les bruits des industries,…

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