CM1 - Les Politiques Sportives en France
CM1 - Les Politiques Sportives en France
CM1 - Les Politiques Sportives en France
Les attendus en TD :
- Restituer un travail d’enquête (voir ce qu’il se passe) sur une commune en question validée par le
prof lors d’une présentation orale en respectant une grille d’évaluation imposée
Grille d’évaluation :
1. Présentation de la collectivité :
2. Définitions
Intro
1982-1983 : organisation décentralisée de l’État en France = répartition des prérogatives entre les acteurs.
- L’état reste, en France, l’acteur principal de politiques publiques dans leur ensemble : pays qui reste
très centralisé
- Pas de hiérarchie entre les acteurs publics : chacun est autonome et décisionnaire, dans le cadre de
prérogatives fixé
2. Qu’est-ce qu’une politique publique ? Meny et Thoenig (1989)
- L’État : autorité publique qui s’impose, capacité à structurer le milieu / à organiser les acteurs
intervenants sur le secteur
- Si fédération (acteur privé) « agrée » (par l’état) alors fédération « investie de puissance publique » :
elle est légitime, peut accéder aux aides publiques
o La délégation apparait ainsi comme un facteur de coercition : la fédération impose les règles
du jeu dans le périmètre qui lui est délégué
Préparation IPAG Bon supplément pour devenir directeur des sports d’une collectivité
1. Aucune compétence transférée n’a été définie en matière de sport Tous les différents acteurs
s’en occupent…
Exemple : Les écoles maternelles et primaire seront gérés par les villes (municipalité).
Les bâtiments des collèges sont désormais une propriété des départements (entretien, création etc…)
Les bâtiments des lycées sont propriétés des régions
Pourquoi ?
2. Secteur pauvre :
3. Un secteur (le sport) des politiques publiques qui permet aux élus de « toucher » leurs électeurs
- Passions, enthousiasmes
- Sujet concret, vie quotidienne
- Souvent présenté comme apolitique : potentiellement rassembleur, fédérateur
- Poly-dimensionnel sur le plan politique et en enjeux extra-sportif
- Le vivre ensemble
DONC besoin d’articuler et de répartir les différents besoins selon les différents acteurs
- Les élus locaux : légitimité politique, entendent affirmer leur existence et leur rôle, et affecter les
crédits en fonction de choix
= tendent à reléguer les services de l’État dans un rôle réglementaire voire subordonné (P. Muller, 90)
Exemple : Le ministère décide et place leur faible budget puis les acteurs locaux appliquent ou non en
fonction de leurs moyens et font en mettant un budget beaucoup plus conséquent, alors les payeurs
deviennent décideurs.
Exemple : Team sportif haut niveau de France pour les JO mais aussi de Normandie
Un athlète = plusieurs subventions venant de différents acteurs locaux = France / normandie et même
Rouen diversité des acteurs
- Sources privées :
o L’état
o Les communes
o Les départements
o Les régions
o EPCI (Établissement public de coopération intercommunale)
W.Andreff (2000…) : un changement de modèle inachevé au sein des sports pro européens
Modèle 3SL : Spectateurs / Subventions / Sponsors / local Vers un modèle 4MG : Médias / Magnats
industriels / Marchandising / Marchés du capital et des joueurs
- 2 grandes raisons :
o Décentralisation = autonomie = inscription des dépenses sport pas tjrs lisible et standardisée
Change d’une collectivité à l’autre
Varie dans le temps
Rang 1 + 2 : ce sont les collectivités de proximité qui financent presque la totalité hors EPS, SHN et
formation de formateurs
Complémentarité entre communes et EPCI pour les dépenses liées à la politique sportive
Grandes villes = grand équipements mais moins d’accès pour les civils
Exemple : grand stade mais accès pas pour tout le monde ou uniquement spectateur
Leçon n°4 : les ordres de grandeur
Conclusion chapitre 1
Différencier les acteurs à partir de leurs capacités à agir (mobiliser et structurer) et leurs dépenses aussi…
L’état : 4 missions
- Équipement et personnels associés (lié aussi aux échelons scolaires) : élémentaire / collège / lycées
Financé par un tour de table en part équilibrées en fonction du besoin
- Département : en charge du développement des sports de nature avec la CDESI / PDESI
Restriction et mise en place de jauge pour les endroits touristiques par exemple
- Ambiguïtés / prestige et attractivité
- Fonctionnement : subventions
Le mouvement sportif :
- CNOSF
- Fédérations
- Clubs affiliés
Exercice :
5 acteurs publiques :
- CDOS, CROS
- CNOSF et fédé
- Clubs
- Comités départementaux
- Ligues régionales
Capacités des acteurs des FP Capacité de structuration = À édicter les règles du jeu
sportives Forte Faible
Ligues régionales
Place du sport dans les dépenses communales (voir schéma dans diapo de la BPCE)
o Le sport au croisement de plusieurs secteurs des politiques publiques (santé, éducation, sport)
o Consensuel en apparence (« apolitique ») Sujet en réalité très politique car sujet à débat
o Rassembleur : passions partisanes génératrices de sentiments d’appartenance
Exemples
Typologie des rapports clubs- Cohérence des objectifs entre l’AS et la coll
collectivités (Bayeux et Dupuis,
1989)
Forte Faible
- Subventions de la collectivité
Construction et entretien d’équipements sportifs municipaux + clubs fonctionnant comme relais du pouvoir
et du prestige municipal = Marque de dynamisme municipal contribuant à la valorisation du territoire
communal
Rapports de force et rivalités
Concurrences :
Deux questions distinctes, que l’on peut croiser pour distinguer 4 politiques municipales types
1. Personnels municipaux
2. Savoirs – faire associatifs
Modèle « de l’animation
Municipaux : Modèle classique : ajusté / municipale » mais utilisation de
régie directe concerté mais technicien personnel « etaps » en ETP au
Mise en œuvre sein des asso clubs
par des agents Rennes – centre gauche
Mérignac – gauche radicale -
internalisation
Modèles plus engageant pour les élus car ils vont « internaliser la GRH » et vont donc être délaisser au profit
des logiques « d’externalisation » (socialisme et prestation).
Les mairies sont là pour aider les clubs, les municipalités soutiennent et subventionnent. Cependant, l’argent
public n’est vraiment en partie dédiée à financer le sport.
Augmentation des subventions dans les années 1980. Médiatisation du football… les budgets
s’envolent… Les municipalités mettent de l’argent et avec la décentralisation, les départements, régions
aussi.
Points importants sur l’engagement des finances des municipalités envers le sport pro et associatif :
1. Les politiques sportives municipales Elles tjrs été là, tjrs soutenu les clubs sportifs
- Basket & handball & rugby ligue 2 moins le sport est exposé médiatiquement plus la part du
montant des finances publiques est important Professionnalisation des clubs inachevés car encore
dépendant des finances publiques.
4. Les relations des collectivités et clubs pro se sont rationnalisées, plus argumentées, plus définies et
précis avec des indicateurs, des mesures de performance pour qu’il y est des contreparties. Pour
qu’ensuite on puisse avoir des échanges de flux de trésorerie.
Haaschar Noé, 2004, Loisir et société, L’évolution des politiques sportives municipales en France
Définition Champ :
Rapport de force et de sens qui organise les rencontres des offres et des demandes
- Deux processus :
Les politiques sportives sont le reflet du profil des habitant d’une commune / collectivité
Pour reprendre les bases de l’histoire du sport, des loisirs amenant aux politiques sportives :
Des loisirs et des jeunes, Augustin Hayon = Cours L2 « Sociologie des loisirs »
Négocie des plan standards Économie sur les couts d’architecture, de matières
premières
- Un modèle unique de relations : le club « omnisports » contrôlé par un élu / président « association
mère »
Création d’un service municipal pour s’occuper de tous les sujets attenants aux sports
D. 1983-1995 : automatisation politique / sport
- Aides sous conditions : critères d’attribution et formalisation des demandes / « efficacité » des
associations à répondre aux objectifs municipaux
o Histoire des villages et type d’urbanisation, structure sociale des populations et leurs gouts
sportifs, type d’associations sportives (fédérales ou loisirs)
o Urbanisation intensive
o Logements collectifs et locatifs de 70 % logements sociaux
o « Abandon » du vieux village
o Croissance démographique brutale
o Composition sociale : employés, ouvriers et fort taux de population émigrée
o Restructuration urbaine « lourde »
o Associations « fédérales » dominent l’offre de pratiques
o Équipements : pratiques compétitives et excellence technologique
o Service municipal omniprésent
o Soutien et médiatisation champions locaux et clubs haut niveau
Fédérer les habitants de cette ville esprit chauvin
o Événements sportifs d’envergure nationale voire internationales
o Sport / insertion dans les quartiers
B. Pour une ville « ouverte, convivial et solidaire » : sport loisir et lien social
Conclusion
- Liés à la pop
2. Différenciation : volonté politique de territorialiser leur politique sportive / souci d’adaptation aux
« besoins » et de renforcer leur légitimité politique d’élu local
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- Des réalisations qui se généralisent pendant les 30 glorieuses (impulsées par l’État, saisies ou pas
localement)
Niveau d’intervention :
Formes d’État-Providence = État qui se souci de
toute la population aide à s’émanciper, prendre Niveau de levée des impôts pour les transferts
sa liberté pour les jeunes sociaux
Égalité
Existence théorique, non Modèle Conservateur-
Sens de l’intervention : Niveau identique pour observé empiriquement corporatiste
tous
Principe de (France, Allemagne,
redistribution (ou Italie…)
justice) mobilisé
On devrait réfléchir en termes de municipalité providence pour agir à l’échelle local au lieu de partir
de la vision de l’État (providence).
1. L’État « animateur » piloté par ses instruments : les dispositifs territorialisés QPV (Quartier
prioritaire dans la politique de la ville)
Le « retour au local »
Imposant d’appréhender autrement la question des jeunes mise en place d’une série de dispositifs
Raccourcis et amalgames :
Conséquence :
1. La question des jeunes devient centrale sur la scène politique : elle est « mise sur agenda » :
l’insertion pro et sociale des jeunes devient un problème en soi.
2. qui s’intègre lui-même très vite dans la question globale de l’insertion, alors que la crise multiple les
exclus, et que cette exclusion devient plus visible.
3. Interministérielle