Connaissance Du Système Pétrolier

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Chapitre 2.

Bref aperçu sur le Système Pétrolier


2.1. Définition

Un système pétrolier correspond à une séquence dynamique de tous les


éléments géologiques et processus combinés qui, d’une roche-mère, utilisant le
même « système de plomberie » (les chemins de migration) qui la relie à un ou
plusieurs couples de réservoirs et couvertures, conduit à la formation d’une
famille d’accumulations d’hydrocarbures génétiquement liés. (Réné cossé 1988).
2.2. Les éléments d’un Système Pétrolier

2.2.1. Roches-mères et Genèse des hydrocarbures

La question de la roche-mère est l’une la plus discutée en Géologie du


pétrole concernant la mise en place des gisements du pétrole. Elle est étroitement
liée au problème de l’origine des hydrocarbures et de ce fait relève principalement
des disciplines géochimiques. Mais si on admet sa présence, le problème revient
à trouver les critères pour distinguer la matière organique qui a donné du pétrole,
de celle qui n’en a pas produit. La Solution est recherchée dans différents points
de vue : pétrographie, sédimentation et géochimie.
2.2.1.1. Critères pétrographiques

Les formations pétroligènes sont surtout constituées de sédiments fins


ayant favorisé au moment de sédimentation, l’enfouissement et la protection de la
matière organique. Exemple : argiles, calcaires argileux, marnes, silts, …
La présence de certains minéraux, en particulier de pyrite ou minéraux sulfurés,
formés en milieux réducteurs et l’état de réduction du fer sont aussi de bonnes
indications. La nature des argiles renseigne aussi sur les conditions de milieu au
moment du dépôt :
 La kaolinite dominerait dans les sédiments lacustres ;
 La kaolinite + micas : dépôts fluvio-marins ;
 L’illite + Kaolinite : faciès marins ;

L’illite + Montmorillonite –chlorite dans les milieux lagunaires. (Réné cossé


1988)
2.2.1.2. Critères sédimentologie

La finesse des sédiments reflète le mécanisme de la sédimentation ; ils


sont plus grossiers près des côtes dans les zones aérées. Donc peu favorables alors
que les particules les plus fines sont déposées plus au large dans des zones
réductrices. La matière organique est généralement fixée sur les argiles par voies
physico-chimiques.
2.2.1.3. Critères géochimiques et Maturation

Ils concernent la nature et l’évolution de la matière organique (M.O)


que l’on doit retracer d’après analyse de ce qu’il en reste dans la roche-mère
supposée : le reste du pétrole formé et soluble dans les solvants habituels
(chloroformes benzène) et la matière organique insoluble (kérogène). Il faut donc
une concentration appréciable de matière organique sinon le peu d’huile formée
par une faible teneur, serait absorbée par les constituants minéraux (généralement
argiles) des sédiments et ne pourrait migrer vers un réservoir. On s’aperçoit ici
qu’il est souhaitable que la quantité d’huile produite soit supérieure à la capacité
d’adsorption de roche, dépendant de composition minéralogique de roche-mère.
Ainsi lors de la géochimie de roche-mère des hydrocarbures (HC), plusieurs
paramètres sont recherchés, en l’occurrence :
(i) Le carbone organique total (T.O.C) :
 0,5 % : Pauvre
 0,5 – 1,0 % : Moyenne
 1,0 – 2,0 % : Bonne
 2,0 % : Très bonne
(ii) La température maximale (Pyrolyse) :
 435 : Immature
 435 – 465 : Génération d’huiles
 450 : Génération de gaz, destruction d’huiles
Pour susciter l’intérêt pétrolier, la roche-mère potentielle devra avoir
une réflectance vitrinique voisinant 0,7 %. La transformation des substances
organiques est importante dès la diagenèse compte tenu du fait que ces substances
sont en générale plus fragiles et plus instables. Nous relevons ainsi trois phases
importantes à savoir : la diagenèse, la catagenèse et la métagenèse.
(i) Diagenèse
La diagenèse constitue un ensemble des processus physiques,
biochimiques et physico-chimiques transformant un sédiment frais en une roche
sédimentaire. L’action biologique, principalement celle des bactéries se réalise
dans les premières dizaines ou centaine de mètres d’enfouissement. (Réné cossé
1988).
Il y a une première réaction qui est celle de réduction, le milieu se
différencie ainsi de l’environnement aquatique. L’action biologique attaque aussi
les molécules organiques complexes pour donner CO2, H2O, CH4. Jusqu’à 500
m de profondeur l’eau est expulsée et il y a perte de porosité. Au-delà de 500 m,
la température manifeste de plus en plus son influence parallèlement à la
diminution de porosité et de perméabilité des sédiments argileux. (Réné cossé
1988)
(ii) Catagenèse
C’est à partir de température de l’ordre de 50 – 60°C, mais variant
suivant les caractéristiques du kérogène que la matière organique « murit et cuit
» pour donner naissance à du pétrole et du gaz. On peut distinguer deux phases
principales suivant l’intensité de la température, la première correspond à la phase
principale de la genèse d’hydrocarbures liquides et souvent qualifié de « fenêtre
à huile », la seconde caractérisée par la formation de gaz humides. (Réné cossé
1988).
a) Fenêtre à huile :
Qualifié de stade de faible catagenèse, c’est au cours de ce stade et à
des températures allant de 50 à 120-150°C que les transformations de kérogène
en hydrocarbures en particulier les fractions C15, C40 semblent les plus
importants. Il y a ainsi une augmentation de volume dans la roche mère, ce qui
conduit, si la perméabilité est grande, à une augmentation de pression et au besoin
à la résistivité de la roche mère.
b) Stade de catagenèse avancée :
Au cours de ce stade, il y a modification des liaisons chimiques, cela
est dû pratiquement à des élévations de température. Ainsi, au-delà de 110 à
120°C et jusqu’à environ 200°C il y a rupture des liaisons C – C du Kérogène
restant et des hydrocarbures déjà formés qui par des gaz et enfin de compte par
du méthane. Cela se réalise dans des séries géologiques correspondant à un
pouvoir réflecteur de la vitrinite de 1 à 2 %. Il y a diminution de rapport H/C
jusqu’au niveau 0 ne donnant qu’une matière organique insoluble (dans le
kérogène). Le rapport augmente dans les hydrocarbures formés pour atteindre une
valeur de 4 quand on a plus de méthane.
(iii) Métagenèse
Lors de cette phase, il y a dislocation totale de la matière organique,
cracking des molécules des hydrocarbures et génération des gaz dits secs et du
charbon.
2.2.2. Les pièges

Dans l’exploration et l’exploitation du pétrole, le terme « piège »


désigne l’endroit où le pétrole et/ou le gaz sont bloqués. D’une façon générale, on
peut dire que toute anomalie géologique dont l’origine est soit tectonique
(anticlinal, flexure, faille, stratigraphique (biseau, récif) ou lithologique (perte de
perméabilité) et qui donne au toit du réservoir, compris dans son sens le plus large
de zone où la porosité et perméabilité disparaissent, une allure concave vers le
bas, est susceptible de constituer un piège (Levorsen, 1959). Un piège permet ainsi
l’accumulation d’huile ou de gaz dans sa partie supérieure et constitue dans ce cas
un gisement.
2.2.2.1. Types ou classification des pièges

Les facteurs géologiques responsables de la formation d’un piège sont


nombreux et leurs interactions donnent naissance à une grande variété de pièges.
Même si plusieurs types de classification existent nous retiendrons ici celle qui
est plus commode et plus récente. (Clapp, 1929)
On distingue donc des pièges :
(i) Pièges structuraux
Dans cette catégorie des pièges, viennent se ranger :
a) Les pièges formés par un pli anticlinal ;
b) Les pièges formés par une faille ou plus souvent un système de failles ;
Les pièges réunissant ces deux facteurs structuraux élémentaires, où viennent se
placer parfois des formes très complexes telles que plisfailles ou nappes de
charriage. (Réné cossé 1988)

(ii) Les pièges formés par un pli anticlinal


En tectonique pétrolière descriptive, il est classique de distinguer
l’anticlinal, déformation plus longue que large, du dôme qui en plan tend vers le
cercle et présente des pendages rayonnants plus ou moins réguliers. Les
phénomènes créateurs des déformations anticlinales peuvent se grouper en 3
catégories :
(i) Les phénomènes orogéniques où dominent les efforts tangentiels.
(ii) Les phénomènes épirogéniques essentiels verticaux des plis de fond.
Les phénomènes en relation avec la seule constitution des séries sédimentaires
(dômes de sel, tassement, …).
Les plis de fond, plus que les plis de couverture, résultant de
déformations lentes et progressives fréquemment contemporaines de
sédimentation. Ils sont de ce fait, plus souvent accompagnés par des anomalies
sédimentaires (érosions, biseaux, …) créatrices des pièges stratigraphiques. On
doit noter aussi qu’une couche de sel enfouie sous une certaine épaisseur de
sédiments est capable de migrer vers le haut, en dehors de toute intervention
orogénique, pour former un dôme de sel.
Cette ascension du sel à travers les couches de terrain plus jeunes que
lui provoque des déformations en dômes anticlinal, accompagnées de nombreuses
failles et anomalies stratigraphiques, créant ainsi des pièges variés. Les pièges
anticlinaux peuvent d’affecter des dimensions et des formes nombreuses allant
depuis l’anticlinal ou le dôme simple et régulier, sous faille notable jusqu’à une
structure complexe hachée de fractures prise
dans une nappe de charriage et écaillée.

Fig.1 : dôme de sel (Source : J. GUILLEMOT 1996)

(iii) Les pièges par une faille ou un système de failles


Le rôle des failles sur la répartition des fluides est essentiellement
fonction de la valeur du rejet comparée à l’épaisseur du magasin ou de la
couverture.
On distingue classiquement 3 grands types de failles : les deux premiers
présentent un rejet principalement vertical, ce sont les failles normales et inverses
; le troisième se rapporte à un déplacement principalement horizontal, ce sont les
décrochements (qui n’ont pas beaucoup d’intérêt ici). (Réné cossé 1988).
Une faille est dite normale ou directe lorsque la surface de cassure est
inclinée vers le compartiment abaissé ; elle est dite inverse dans le cas contraire
(surface de faille inclinée vers le compartiment relevé). Lorsque l’inclinaison de
l’accident tend vers l’horizontale, les failles inverses passent aux
chevauchements. (Réné cossé 1988).

Fig.2 : pièges par une faille (Source : J. GUILLEMOT 1996)


(iv) Les pièges combinant failles et plis anticlinaux
En réalité la plus grande partie des gisements en pièges structuraux
présentent à la fois des plis et des failles. Le rôle joué par les failles dans
l’accumulation est le plus souvent mineur, limité à un compartimentage du
gisement. Les systèmes de failles susceptibles d’affecter un pli anticlinal sont :
 Transverses : failles sensiblement perpendiculaire à l’axe anticlinal, ou très
obliques ;
 Longitudinaux : failles parallèlement à l’axe anticlinal ;
 Rayonnants : plus particulièrement dans le cas d’un dôme.

La combinaison des différents éléments structuraux, plis et failles peut conduire


à la création d’un piège dans des conditions tectoniques parfois extrêmement
complexes.
Fig.3 : piège anticlinale (Source : J. GUILLEMOT 1996)
(v) Pièges stratigraphiques
Les gisements à pièges stratigraphique se rencontrent, dans la plupart
sinon dans tous les bassins producteurs, placés sur des flancs monoclinaux plus
ou moins réguliers. En fait les déformations structurales ne sont pas toujours
nécessairement absentes, mais leur rôle sur la localisation du gisement paraît nul,
soit au moins négligeable.
Les pièges stratigraphiques résultent de la présence locale d’un certain volume de
roche magasin isolé par des formations imperméables aussi bien verticalement
que latéralement. Ce sont des anomalies de répartitions des sédiments ou de nature
lithologique des formations :
 Variations de faciès, avec passage latéral graduel ou brutal d’un horizon
poreux et perméable à un ensemble compact et imperméable (apparition
locale d’un corps sableux dans une masse argileuse, calcaire récifal poreux
passant latéralement à des faciès plus fins) ;
 Variation des caractères pétrographiques d’une formation qui conserve
cependant une lithologie sensiblement voisine (sable se chargeants en
argile ou en ciment) ;
 Biseautage d’un horizon-magasin par une formation imperméable,
transgressive ou discordante ;
Apparition locale d’une zone poreuse dans un ensemble compact sous effet d’une
modification chimiques (dolomitisation) ou d’une altération (Karsification). Un
piège stratigraphique se rapporte à une seule de ces anomalies ou à plusieurs
d’entre elles combinées ensemble (récif calcaire partiellement dolomitisé). (Réné
cossé 1988).
2.2.3. Roches couvertures
2.2.3.1. Définition et caractéristiques

Pour qu’un horizon-magasin permette non seulement la circulation des


hydrocarbures mais aussi leur rétention dans un piège, il faut qu’il soit protégé par
un horizon imperméable qui arrêterait la migration des fluides et protégeait l’huile
et le gaz des agents destructeurs atmosphériques. Ces horizons imperméables ou
de très faibles perméabilités (assurée par des pores de dimension capillaire) sont
désignés sous le terme général de roches-couvertures). (Réné cossé 1988).
Le rôle des roches-couvertures étant d’assurer l’étanchéité des
magasins, leurs qualités principales sont l’imperméabilité et la plasticité (pour
résister à la fracturation). Ces propriétés sont liées à un certain nombre de
caractéristiques minéralogiques, hydrogéologiques et tectoniques.

Fig.4 : Disposition des Hydrocarbures piégé (Source : Rêne cosse 1988)


II.2.3.2. Principales roches couvertures

Deux familles de roches jouent principalement le rôle de couvertures :


(i) Les argiles, les plus répandues ;
(ii) Les roches salines, les plus efficaces, imperméables aux gaz et à l’eau
également.
L’imperméabilité des argiles résulte à la fois de la texture (dimension ~ 0,005
mm), de l’arrangement des éléments (en feuillets ~ très compacts et plastiques) et
de leur nature minéralogique.
Les minéraux du groupe montmorillonite qui réagissent à l’eau en
gonflant assurent une meilleure étanchéité que la kaolinite qui est en général plus
granuleuse et absorbe une moindre quantité d’eau. La smectite, présente, grâce à
ses feuillets en plaquettes, des meilleures caractéristiques que la kaolonite, à
structure polyédrique. (Réné cossé 1988).
Les roches salines (sel gemme) ont une structure cristalline à forte
pression interne, les cristaux étant souvent en équilibre chimique avec leur
saumure. De ce fait, pas de porosité utile, ni perméabilité.
Les évaporites et plus particulièrement l’anhydrite sont des roches
couvertures communément rencontrées en association avec les roches magasins
carbonatés. Par leur texture cristalline compacte et leur plasticité, les évaporites
sont également générales d’une étanchéité parfaite à l’eau comme aux
hydrocarbures.
Les roches carbonatées (marnes, calcaires fins compacts ou calcaires
lithographiques) peuvent aussi constituer des couvertures. Mais, si les calcaires
fins ou certaines craies sont susceptibles de constituer des couvertures valables,
ces roches sont également général peu plastique et sujettes à la fracturation, elles
jouent de rôle de couverture seulement dans les bassins à tectonique très calme.
(Réné cossé 1988).
Il faut signaler enfin que la fonction couverture jouée par les sols gelés
en permanence, notamment dans les zones arctiques. Ce pergélisol paraît être à
l’origine des importantes ressources gazières de Sibérie occidentale.
2.2.3.3. Epaisseur des roches couvertures

Dans les régions à tectonique calme, il suffit d’une faible épaisseur de


roche imperméable pour assurer une bonne couverture. Par contre, dans les
régions plus fortement tectonisées, en bordure des chaînes plissées, où les
couvertures ont en à résister par leur plasticité à des efforts orogéniques violents,
on constate que seuls subsistent dans les nombreux pièges explorés les gisements
bien protégés par une couverture puissante. (Réné cossé 1988).
De ce qui précède, il convient de souligner que les couvertures doivent être
considérées d’un point de vue relatif et dynamique. Une couverture verra, en effet,
ses propriétés de barrière varient suivant :
 La nature des hydrocarbures, le gaz étant plus mobile que les huiles ;
 La pression exercée sur la barrière, celle-ci cédant naturellement si la
pression du fluide devient à la pression d’entrée ;
 L’état tectonique, extension ou compression du bassin.
Ainsi, par exemple, de bonnes ou épaisses couvertures abriteront souvent du gaz
ou des huiles légères, alors que des couvertures médiocres ou peu puissantes ne
cachent souvent que des produits plus lourds.
2.2.4. Roche-réservoir

Les réservoirs sont des roches sédimentaires présentant des vides, pores
ou fissures, reliés entre eux et dans lesquels peuvent circuler et se rassembler des
fluides. Les caractéristiques physiques d’un magasin, résultant de toute l’histoire
géologique de ces dépôts, et en particuliers des conditions de sédimentation et de
diagenèse qui leur succèdent, conditionnent l’existence même du gisement et son
exploitabilité. L’étude des réservoirs revêt donc un intérêt économique. (Réné
cossé 1988).
Les deux propriétés principales que doit posséder une roche pour
qu’elle puisse constituer un réservoir sont la porosité qui conditionne sa capacité
de rétention c’est-à-dire le volume des hydrocarbures en place et la perméabilité
dont dépend le déplacement des fluides à l’intérieur de la roche et par conséquent
l’exploitabilité du gisement. Ce point fait l’objet du chapitre trois.
Références bibliographique
1. Alain-Yves HUC, 01 mai 2003, l'IFP-énergies nouvelles. Énergie Le pétrole
des profondeurs océaniques. POUR LA SCIENCE N° 307
2. - Pierre Cirac - Hervé Gillet - Sébastien Zaragosi - Karine Charlier - Loïc
Lavelle - Bernard Martin, (2008), Atlas pétrologique des roches sédimentaires
par l’association des sédimentologistes français et l’université Bordeaux 1.
3. Maurice LELUBRE, Alain WEISBROD, « ROCHES (Formation) -
Pétrologie », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 15 juillet 2022.
URL : https://www.universalis.fr/e encyclopédie/roches-formation-
pétrologie
4. LOUIS LAURENT SIMONIN, 1869 : les merveilles du monde souterrain,
hachette, 1869, p.118
5. GILLES MERZERAUD, 7 juillet 2017 ; Sédimentologie : faciès et
environnements sédimentaires, 272 p.
6. PAUL FOURMARIER, 1949 : Principes de géologie, Ed. Masson, p.39
7. ANDRE VATAN, 1967 : Manuel de sédimentologie, Paris, Technip, 401 p.,
p.241

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