Histoire de Petrole

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Histoire de pétrole 

:
Le pétrole est connu et utilisé depuis la plus haute Antiquité. Il forme des affleurements dans
les lieux où il est abondant en sous-sol ; ces affleurements ont été utilisés de nombreuses
façons : calfatage des bateaux , ciment pour le pavage des rues, source de chauffage et
d'éclairage, et même produit pharmaceutique. Sa distillation, décrite dès le Moyen Âge,
donne un intérêt supplémentaire à ce produit pour les lampes à pétrole.
https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9trole
-La naissance de l’industrie pétrolière est associée au nom d’Edwin Drake, qui a été le
premier à produire du pétrole en forant un puits en Pennsylvanie, en 1859.
Les États-Unis produisirent ainsi les premiers barils de l’ère moderne, soit 274 tonnes en
1859.

La ruée vers l’or noir commence alors dans différentes régions du monde telles que la
Californie, la Transylvanie, la Pologne et l’Azerbaïdjan.
-En 1870, John D. Rockefeller fonde la Standard Oil, une société de raffinage dont l’activité
principale est la production du kérosène comme source d’éclairage.
Il s’assure progressivement une situation de monopole sur le raffinage américain.
-En 1885, tandis que la famille Rothschild lance la production pétrolière en Russie, la
compagnie néerlandaise Royal Dutch développe la production à Sumatra.
Parallèlement, le chimiste américain Benjamin Silliam Jr étudie certains produits obtenus par
distillation du pétrole : goudrons, lubrifiants, naphta, solvants et essence.
L’essence, alors considérée comme un produit mineur, est employée comme détachant.

-En 1892, Marcus Samuel fonde la compagnie Shell afin d’assurer le transport de l’or noir


par le canal de Suez.
En 1896, l’invention de l’automobile par Daimler et Benz donne une nouvelle impulsion à ce
marché.
https://www.gralon.net/articles/materiel-et-consommables/materiels-industriels/article-le-
petrole---histoire-de-l-exploitation-petroliere-1271.htm
Après s'être formé, le pétrole migre et se retrouve parfois bloqué dans différents « pièges à pétrole ».
(©Connaissance des Énergies)

Définition :

Le pétrole est un combustible fossile dont la formation date d’environ 20 à 350 millions


d’années. Aussi appelé « huile » ou « pétrole brut », il provient de la décomposition
d’organismes marins (principalement de plancton) accumulés dans des bassins
sédimentaires, au fond des océans, des lacs et des deltas. Il existe plusieurs types de
pétrole brut. Plus un pétrole est visqueux, plus il est dit « lourd » et est difficile à extraire et à
traiter.

Origine du pétrole :

La transformation de la matière organique en pétrole s’échelonne sur des dizaines de


millions d’années, en passant par une substance intermédiaire appelée kérogène. Le pétrole
produit peut ensuite se trouver piégé dans des formations géologiques particulières,
appelées « roche-réservoir » constituant les gisements pétrolifères «conventionnels
» exploités de nos jours.

La formation du pétrole brut : de la matière organique au pétrole  

I. L’accumulation de matière organique dans les sédiments :

La matière organique est issue d’êtres vivants (plancton, végétaux, animaux, etc.).
Composée pour l'essentiel de carbone, d’hydrogène, d’azote et d’oxygène, elle forme ce que
l’on appelle « la biomasse ». La matière organique est en partie préservée dans le milieu
pauvre en O2. Elle se mélange ensuite à des matières minérales (particules d’argiles ou
sables fins), créant ainsi des boues de sédimentation. Celles-ci s’accumulent par couches
successives sur des dizaines voire des centaines de mètres.

II. La formation du kérogène


Au début de la sédimentation jusqu’à une profondeur d’environ 1 000 mètres sous le
plancher océanique, la matière organique contenue dans les boues de sédimentation subit
une transformation sous l’action de bactéries anaérobies (vivant en milieu privé d’oxygène).
Elles en extraient l’oxygène et l’azote, aboutissant à la formation de kérogène. Il s’agit d’un
composé solide disséminé sous la forme de filets au sein des sédiments, contenant surtout
du carbone et de l’hydrogène.
III. La maturation du kérogène en pétrole
Par leurs propres masses et à la suite de leur couverture par de nouveaux dépôts, les
couches sédimentaires s’enfoncent naturellement dans la croûte terrestre. Au cours de ce
phénomène et au-delà de 1 000 mètres de profondeur sous le plancher océanique, les
résidus minéraux des boues de sédimentation se solidifient en une roche relativement
imperméable. Appelée « roche-mère », cette formation piège le kérogène.

La roche-mère subit également un enfouissement. Le kérogène est donc soumis à des


pressions et des températures géothermiques de plus en plus élevées, augmentant
d’environ 3°C tous les 100 mètres. À une température supérieure à 60°C, ce qui correspond
à un enfouissement d'environ 1 500 à 2 000 mètres, le kérogène subit un craquage
thermique, appelé également « pyrolyse ». Cette transformation chimique élimine l’azote et
l’oxygène résiduels pour laisser de l’eau, du CO2 et des hydrocarbures, molécules
exclusivement composées de carbone et d’hydrogène. Le mélange d’hydrocarbures liquides
est appelé pétrole brut.

Des hydrocarbures sous forme gazeuse (méthane) sont également générés lors de la


transformation du kérogène. La proportion de gaz au sein de la roche-mère s’avère d’autant
plus élevée que la durée et la température de transformation du kérogène sont importantes :

 Entre 60° et 120°C (entre 2 000 à 3 000 mètres de profondeur), le kérogène produit
principalement du pétrole et une faible quantité de gaz ;
 À partir de 120°C (soit 3 000 mètres), la production de pétrole à partir du kérogène
devient insignifiante. Les hydrocarbures liquides présents dans la roche-mère sont à
leur tour transformés en molécules de gaz sous l’effet de la température et de la
pression ;
 Au-delà de 150°C (soit un enfouissement supérieur à 4 000 mètres), il ne se forme
plus que du gaz.

Figure 1:Types d'hydrocarbures générés à partir du kérogène en fonction de la profondeur d’enfouissement (©Connaissance des
Énergies, d'après le département de géologie de l'université Laval)
Le cas des schistes bitumineux

Lorsque la roche-mère n’est pas suffisamment enfouie, le kérogène qu’elle contient ne subit
pas de pyrolyse. Appelé schiste bitumineux, il s’agit d’un combustible fossile arrêté au stade
d’« avant-pétrole » dans le processus de maturation du kérogène.

Par un procédé industriel, les schistes bitumineux peuvent être transformés en pétrole en
subissant une pyrolyse (à 500° C pour accélérer la maturation du kérogène).

Formation des gisements de pétrole :

Le pétrole est une matière première facilement exploitable lorsqu’il se concentre dans un
réservoir par des phénomènes de migration.

1. Migration primaire :

Le pétrole brut est initialement contenu dans la roche-mère, compacte et imperméable. Par
un mécanisme encore mal élucidé (certainement lié à une augmentation de pression dans la
roche-mère au cours de son enfouissement) l’eau, le pétrole et le gaz issus du kérogène
peuvent être expulsés de leur formation d’origine, migrant alors éventuellement vers une
future roche-réservoir.

2. Migration secondaire :

De faible densité, le pétrole expulsé (mélangé à de l’eau et du gaz dissous) a tendance à


remonter jusqu’à la surface de la Terre. Il s’échappe très lentement à travers les couches
sédimentaires perméables qui jouxtent la roche-mère :

 En général, la migration secondaire du pétrole n’est pas arrêtée par un obstacle. Le


pétrole finit par atteindre les premiers mètres du sol, où il est dégradé en bitumes
sous l'action de bactéries. Les combustibles fossiles produits sont alors des pétroles
dits « lourds » ou « extra-lourds » et des sables bitumineux. Ils peuvent être utilisés
comme des indices de surface pour détecter un bassin sédimentaire susceptible de
contenir du pétrole, lors de prospections réalisées par l’industrie pétrolière ;
 Parfois, la migration du pétrole brut vers la surface est empêchée par une formation
géologique imperméable, comme une couche de sel par exemple, appelée « roche-
couverture » (également qualifiée de « roche imperméable »). Une accumulation de
pétrole associé à de l’eau et du gaz se forme dans la couche perméable sous-jacente
créant ainsi une roche-réservoir en dessous de la roche-couverture. Dans ce
réservoir poreux, le gaz s’accumule au-dessus du pétrole brut, lequel se retrouve au-
dessus de l’eau en raison des densités respectives de ces produits (le gaz naturel est
plus léger que le pétrole, lui-même plus léger que l’eau).
Figure 2: Migrations primaire et secondaire du pétrole conduisant à la formation d’un gisement.
(©Connaissance des Énergies)

Seule une partie du pétrole brut est concentrée dans les roche-réservoir. En effet, 10 à 40%
des hydrocarbures restent piégés dans la roche-mère, de manière disséminée. Le pétrole de
roche-mère est alors plus connu sous le nom d’« huile de schiste » ou de « pétrole de
schiste ». Moins facile à extraire que le pétrole sous forme de gisements, il requiert des
techniques d’exploitation particulières comme la fracturation hydraulique (des techniques
alternatives sont également à l'étude).

https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/formation-du-petrole

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