Fascicule TP-L1-medecine 2024

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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple - Un But - Une Foi

***
Ministère de l’enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
***

Institut Privé de Formation et de Recherches Médicales

Licence 1 : TRAVAUX PRATIQUES DE CHIMIE

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TRAVAUX PRATIQUES DE CHIMIE GENERALE

I. Organisation des travaux pratiques

L’assiduité aux TP est obligatoire pour la validation de l’examen de chimie.


Vous ferez les manipulations par binôme et rédigerez votre compte compte-rendu après chaque
manipulation.
Il est nécessaire de bien préparer les TP avant d’entrer en salle, sans quoi vous manquerez de
temps et vous ne ferez ni manipulation ni compte-rendu satisfaisants. Chaque étudiant(e) doit
rendre une préparation individuelle de la séance prévue avant de commencer la manipulation.
Ces travaux ainsi que le comportement de l’étudiant au laboratoire seront notés et leur moyenne
constituera votre note de travaux pratiques de chimie physique.

II. Informations générales A. La sécurité au laboratoire


Ces quelques paragraphes ont pour but de vous rappeler quelques consignes relatives à la
sécurité. Leur apprentissage est obligatoire et il sera procédé à un contrôle des connaissances à
ce sujet.

1. Agression sur le corps

Il faut absolument empêcher les produits chimiques de pénétrer dans l’organisme, car ceux-ci
sont toujours plus ou moins toxiques ou dangereux. On se méfiera aussi des brûlures
occasionnées évidemment par des liquides surtout les acides et les bases concentrés.
2. Comportement
Il est donc interdit de boire, manger ou fumer dans les salles de TP de chimie : le risque
d’ingestion de produits chimiques en est la raison principale.
Le port d’une blouse est obligatoire en permanence. Elle protège évidemment les vêtements par
des souillures diverses (colorants, perforations par les acides,…) et il faut prendre soin de soi,
il est aussi très important de penser à protéger les autres par une attitude responsable. Il faut
éviter d’encombrer votre paillasse : le fascicule, un crayon et un cahier sont le plus souvent
suffisants. Tout mouvement non contrôlé ou déplacement désordonné est une cause d’accident
dans un laboratoire. Le plus grand calme doit être conservé durant toute la séance et en toute
circonstance. Manipuler et tenez-vous debout jusqu’à la fin de la séance.

B. Le laboratoire 1. Les produits


Tout produit chimique est potentiellement toxique ; on évitera donc de goûter, de sentir ou de
toucher. Méfiez-vous des produits en poudre fine qui peuvent être inhalés. Les risques liés à
une mauvaise utilisation de toutes substances chimiques que vous serez amené à manipuler sont
nombreux et variés. On doit toujours se montrer vigilant. Tous les flacons commerciaux
comportent une étiquette symbolisant les risques principaux pour la manipulation de leur
contenu. C’est une source d’informations qui vous renseigne :

2
- Sur la nature des dangers symbolisés par
un pictogramme noir sur un fond jaune
orangé ;
- Sur la conduite à tenir en cas d’accident ;
- Sur la gestion des déchets.

Inflammable, Comburant, Nocif ou irritant, Toxique, peut Explosif, danger Corrosif, détruit
tenir loin de éviter tout produits des êtres mortel par de réaction les tissus vivants
flammes et de contact avec lésions légères, ingestion, contact spontanée très et les
toute source de des matières irrite la peau et ou inhalation. Exothermiques. Matériaux.
Chaleur. Combustibles. Les voies respiratoires.

2. Le matériel
- Les étudiants devront vérifier avant chaque manipulation qu’ils disposent du matériel
nécessaire aux expériences demandées et que les produits mis à leur disposition sont en
quantité suffisante pour effectuer ces expériences (signaler le manque de produits ou de
matériel à l’enseignant en début de séance).
- Les réactifs coûtent chers ! Prendre juste les quantités nécessaires.
- Les paillasses et le matériel doivent être nettoyés et rangés correctement à la fin de la
séance et remplir la burette avec de l’eau de robinet avant de sortir la salle. Si ce point
n’est pas scrupuleusement respecté l’étudiant sera pénalisé.
- Les salles de TP sont équipées pour différents enseignants, ce qui implique une
organisation stricte. S’il manque du matériel, l’étudiant doit le demander à l’enseignant
et ne doit pas se servir sur les autres paillasses.
- Signaler à l’enseignant tout bris de matériel, panne, matériel manquant etc...

3. Présentation du matériel et leur utilisation

Bécher gradué : Prélever un volume approximatif Fiole jaugée : Contenir un volume précis

3
Pissette : Contenir de l’eau distillée Eprouvette graduée : Prélever un volume
précis

Erlenmeyer : Contenir la solution à doser Burette graduée: Laisser couler


un volume précis

Pipette graduée + poire aspirante : Prélever un volume exact


Remarque :

- Entre deux prélèvements, il faut rincer la pipette avec de l’eau distillée


- Ne jamais prélever dans le flacon, mais utiliser un bécher.
- Que ce soit sur une burette, une fiole jaugée, une pipette ou une
éprouvette graduée ; il faut se placer en face du trait pour pouvoir
évaluer un volume avec précision.

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III. Dosage et présentation des résultats 1. Exemple de dosage
L’exemple consiste à doser une solution A par une solution B (solution titrante). Pour cela, on
met B dans la burette et on prélève 10 mL de A qu’on met dans l’erlenmeyer puis on ajoute
quelques gouttes d’indicateur coloré adéquat. On fait un essai grossier pour encadrer le volume
équivalent et deux essais pour calculer le volume moyen de ces essais.

L’essai grossier consiste à verser mL par mL jusqu’à ce qu’il ait changement de coloration. Si
V est le volume à partir duquel le changement de coloration s’effectue, on pourra alors encadrer
le volume équivalent V-1 < Ve ≤ V.
Pour l’essai précis, on cherche à déterminer de manière précise le volume équivalent. Pour cela,
on verse directement V-1 mL et à partir de ce volume, on verse goutte à goutte jusqu’à
changement de coloration. On notera par Ve1 le volume à partir duquel le changement de
coloration s’effectue. Pour rendre la manipulation beaucoup plus fiable, il va falloir faire un
2ém essai précis. On procédera de la même manière que précédemment, le volume équivalent
sera noté Ve2.
Le volume équivalent demandé (Ve) sera la moyenne de Ve1 et de Ve2.
NB : L’écart entre Ve1 et Ve2 en valeur absolu ne doit jamais dépasser 0,2 mL.

Solution titrante B (concentration : NB connue et volume : VB=Veq)

Solution à doser A (concentration : NA inconnue et volume : VA connu)

𝑁𝐵 𝑉𝑒𝑞
A l’équivalence, on : 𝑁𝐴 ∗ 𝑉𝐴 = 𝑁𝐵 ∗ 𝑁𝐵 → 𝑁𝐴 = 𝑉𝐴

2. Présentation du résultat
Toute mesure d’une grandeur physique présente inévitablement une incertitude. Elle résulte
de diverses erreurs qui peuvent être classées en deux grandes catégories : les erreurs
systématiques, qui se produisent toujours dans le même sens et les erreurs aléatoires, qui sont
variables en grandeur et en sens et dont la moyenne tend vers zéro.

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L’origine de ces erreurs provient essentiellement de trois facteurs :
- L’expérimentateur ;

- L’appareil de mesure ;

- La méthode de mesure.

Quelques exemples de calcul d’erreur

Application :

Pour l’exemple précédent, on note ∆N l’incertitude de la mesure. Par conséquent, on présente


le résultat sous la forme : 𝐶𝑒𝑞𝐴 = 𝑁𝐴 ± ∆𝑁𝐴

NA : concentration équivalente
0,15
∆NA : incertitude de la mesure exprimée par ∆𝑁𝐴 = 𝑁𝐴 ( 𝑉 + 0,002) avec 0,15 : l’incertitude
𝑒𝑞
absolue pour la burette et 0,2% : précisons d’une pipette de (5mL, 10mL ou 20mL)
Exemple : si la concentration de la solution A précédente mesurée, donne 0,364825 eq/L avec
un volume (Veq= 9,7 mL) de B versé pour atteindre l’équivalence.

1. Calculer l’incertitude ∆N de la mesure.


2. Présenter le résultat de cette mesure.
Solution
0,15
1. On a : ∆𝑁𝐴 = 𝑁𝐴 ( 𝑉 + 0,002) avec NA=0,364825 N et Veq= 9,7mL
𝑒𝑞

AN :
0,15
∆𝑁𝐴 = 0,364825 ( 9,7 + 0,002)

∆NA= 0,0063712 N

2. Le résultat de cette s’écrit sous la forme : 𝐶𝑒𝑞𝐴 = 𝑁𝐴 ± ∆𝑁𝐴

𝐶𝑒𝑞𝐴 = (0,365 ± 0,006) eq/L

3. Quelques indicateurs colorés et les zones de virage

Indicateur coloré Couleur en milieu Couleur en milieu pH zone de virage


acide basique
Hélianthine ou Rouge Jaune orangé 3,1-4,4
méthyl orange
Phénolphtaléine Incolore Rouge 8,0-9,9

BBT Jaune Bleu 6,0-7,6

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TP N°1 : ACIDIMETRIE
Détermination de la contenance acide du vinaigre commercial

1. Partie théorique
La contenance acide totale du vinaigre peut être déterminée convenablement au moyen d’un
dosage volumétrique par NaOH. Bien que d’autres acides soient présents, les résultats du
dosage sont ordinairement donnés en fonction du constituant acide principal qui est l’acide
acétique CH3COOH.

2. Partie expérimentale
2.1. Matériels et produits

Produits Matériels
- Solution de NaOH (0,05 N) - 1 fiole de 200 mL
-Vinaigre commercial - 3 petits béchers
-Eau distillée - 1 éprouvette de 10 mL
-Phénolphtaléine - 1 pipette de 10 mL
-Hélianthine - 1 erlenmeyer et 1 burette

2.2. Mode opératoire


• Pipeter 10 mL de vinaigre commercial que l’on verse dans une fiole de 200 mL ;
• Compléter avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge ;
• Agiter pour homogénéiser. Soit A la solution obtenue :
Prélever 10 mL de cette solution A (pipette), mettre dans un erlenmeyer, ajouter 2 gouttes de
Phénolphtaléines. Titrer avec NaOH 0,05N.
- Faire un essai grossier et deux essais précis.
- Faire un essai grossier et un seul essai précis en utilisant comme indicateur, l’hélianthine.

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Compte rendu Acidimétrie

Nom : Nom :
Prénom(s) : Prénom(s) :

< Ve ≤ Ve1 = Ve2 = Vem =


Equation du dosage :

Concentration équivalente : CeqA=

∆CeqA =

CeqA= ( ± )
Concentration molaire : CA=

∆CA=
CA= ( ± )
Concentration massique : CmA (g/L)=

∆CmA=
CmA= ( ± ) g/L
Donner la relation entre la concentration du vinaigre commercial et celle de la solution diluée.

Calculer la masse d’acide acétique dans 100 mL de vinaigre commercial :


m=

Conclusion : justifier le choix de l’indicateur le plus adéquat

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TP N°2 : pH-metrie

1. Partie Théorique
1.1. Définition du pH et du pKa
En solution aqueuse, les acides et les bases peuvent se comporter de deux façons différentes :
Certains sont totalement dissociés, ce sont des acides ou des bases fortes ;
D’autres ne sont que partiellement dissociés, ce sont des acides ou des bases faibles.
Dans les deux cas, la dissociation conduit à l’apparition d’ions H3O+ qui sont responsables du
caractère acide de la solution. Pour caractériser cette force acide (ou basique), on définit le pH
comme étant le cologarithme (décimal) du pH  log ( H3O+) concentration en ions H3O+.
Dans le cas des acides faibles, la concentration en ions H3O+ dépend non seulement de la
concentration initiale C (mol/L), mais aussi de l’importance de l’équilibre de dissociation. Pour
caractériser cet équilibre, on définit sa constante Ka par la relation :
[𝐴ˉ][𝐻₃𝑂⁺]
𝐾𝑎 =
𝐴𝐻

Les concentrations qui interviennent ici sont les concentrations à l’équilibre. Par analogie avec
le pH, on définit le pKa d’un acide faible par la relation : pKa  log Ka. De la même façon,
on définit pour une base faible, pKb  log Kb
1.2. pH des solutions
Pour chaque type de solution, il est possible de calculer le pH en fonction de la concentration
et des constantes Ka ou Kb.
Acide fort : pH  log ( H3O+) avec (H3O+) = nCa dans le cas des acides de types AHn ;
Acide faible : pH  1/2(pKa log Ca)
Base forte : pH 14  log (OH-) avec (OH-) = nCb pour une base du type B(OH) n ;

Base faible: pH 14  1/2 (pKb  log Cb)  7  1/2 (pKa  log Cb),
Sel d’Acide fort + Base forte : pH = 7 ;
Sel d’Acide faible + Base forte : pH de base faible ;
Sel d’Acide fort + Base faible : pH d’acide faible ;
Sel d’Acide faible + Base faible : pH  1/2 (pKa1  pKa2)

1.3. Courbes de neutralisation


1.3.1. Dosage d’un acide fort (HCl) par une base forte (NaOH)
Le pH de la solution de départ est celui d’une solution d’un monoacide fort. A la neutralisation,
nous avons une solution de chlorure de sodium dont les ions Na+ et Cl- n’ont aucune activité
acido-basique. Le pH est égal à 7. Après la neutralisation, le milieu est basique à cause des
ions hydroxyde en excès.

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1.3.2. Dosage d’un acide faible (CH3COOH) par une base forte (NaOH)
Le pH de la solution de départ est celui d’une solution d’un monoacide faible. Dès qu’on
commence le dosage on a en solution de l’acide acétique et de l’acétate de sodium. Ce mélange
est appelé solution tampon. Son pH est donné par la formule d’Henderson suivante
[𝐶𝐻₃𝐶𝑂𝑂ˉ]
𝑝𝐻 = 𝑝𝐾𝑎 + 𝑙𝑜𝑔
[𝐶𝐻₃𝐶𝑂𝑂𝐻]
A la neutralisation nous aurons un sel (acétate de sodium) qui se comporte comme une base
faible. Après la neutralisation, le pH est basique.
Dans les deux titrages, la détermination graphique du point équivalent vous a été expliquée en
séance d’introduction.

2. Partie Expérimentale
2.1. Matériels et Produits
Produits Matériels
- Solution de HCl (à doser) - 1 burette de 25 ml
- Solution de CH3COOH (à doser) - 1 bécher de 500 ml
- Solution de NaOH (0,05N) - 1 pipette de 20 ml
- Eau distillée - 1 pH-mètre + électrode
- 3 béchers de 50 ml

2.2. Mode Opératoire


• Avant de commencer la manipulation, s’assurer auprès de l’enseignant que l’appareil a été
étalonné. Après l’étalonnage, il est formellement interdit de toucher le bouton de
compensation ;
• Dans le bécher de 500 ml, mettre 20 ml d’acide à doser (pipette) et compléter avec de l’eau
distillée jusqu’à la graduation 200 ml ;
• Remplir la burette avec la solution de NaOH (0,05N) ;
• Installer le bécher sur l’agitateur magnétique, et mettre en place le barreau aimanté ;
• Positionner l’électrode de telle sorte qu’elle ne risque pas d’être touchée par le barreau
tournant. Mettre l’agitation en route.
• Noter la valeur du pH pour V = 0 ml de NaOH ;
• Verser 2 ml par 2 ml de NaOH et à chaque fois, attendre 30 secondes pour noter la valeur du
pH.
Si l’écart entre deux mesures de pH consécutives est supérieur ou égal à 0,3 (voisinage du
point équivalent), commencé à verser par 0,5 ml. Lorsque l’écart redevient faible recommencer
à verser 2 ml par 2 ml. Arrêter lorsque le pH devient presque constant.

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Compte rendu : pH-metrie

Date :
Groupe : Section :
Nom : Nom :
Prénom : Prénom :

Equations responsables des variations de pH :


Pour HCl : Ve =
Concentration équivalente : N =
Concentration molaire : CM =
∆N =
∆CM =
Pour CH3COOH : Ve =
Concentration équivalente : N =
Concentration molaire : CM =
∆N =

∆CM =
pKa (CH3COOH/CH3COO-) =
Recenser les différents espèces chimiques présentes pour VNaOH égal à :
5 ml :
(Ve/2) ml :
(Ve+5) ml :

Joindre les tableaux de mesure et les courbes.

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TP N°4 : MANGANIMETRIE
Dosage de l’eau oxygénée : l’objectif de cette manipulation est de déterminer le titre en volume
(Tv) d’une solution d’eau oxygénée. On utilise la manganimétrie, qui est l’ensemble des
dosages d’oxydo-réduction utilisant comme solution oxydante le permanganate de potassium.

1. Partie théorique
1.1. Action de KMnO4
KMnO4 est un oxydant qui, suivant les conditions (nature du réducteur, pH de la solution)
peut être réduit :
a) En Mn2+, pratiquement incolore en solution diluée :
MnO4- + 8H+ + 5e- → Mn2+ + 4H2O (Cette réaction a lieu en milieu très acide) ;
b) En MnO2, précipité brun et noirâtre :
MnO4- + 4H+ + 3e- → MnO2 + 2H2O (Cette réaction a lieu en milieu neutre) ;
c) En MnO42-

MnO4- + e- → MnO42- (Cette réaction se déroule en milieu basique).

Dans cette manipulation, on opérera en milieu fortement acide (présence de H2SO4 2N). En
manganimétrie, on n’utilise pas d’indicateur coloré. KMnO4 est en effet son propre indicateur
coloré : étant fortement coloré (violet intense) alors que ses produits de décomposition en milieu
acide sont pratiquement incolores ; une goutte de KMnO4 en excès colorera donc la solution
dans l’erlenmeyer en violet, indiquant la fin de la réaction.

1.2. Choix de l’acide


Tous les acides ne conviennent pas : En
effet l’acide choisi ne doit être ni oxydant (cas de HNO3), ni réducteur (cas des acides
organiques et de HCl). On choisit un acide dont l’anion est fortement réactif comme l’acide
sulfurique qui ne peut être ni oxydé, ni réduit dans les conditions de cette manipulation.

2. Partie expérimentale
2.1. Dosage de l’eau oxygénée
En milieu acide fort, le permanganate de potassium (solution oxydante) peut être utilisé pour
doser une solution d’eau oxygénée (solution réductrice). Le but de la manipulation est de
déterminer le titre commercial d’une solution d’eau oxygénée.

Le titre d’une eau oxygénée est exprimé en « volumes » et correspond au nombre de litre
d’oxygène que peut dégager un litre de solution selon l’équation :
H2O2 → H2O + ½O2 (1)

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L’eau oxygénée peut agir comme oxydant ou comme réducteur selon le milieu :

- Comme oxydant : H2O2 + 2H+ + 2e- → 2H2O (2)


- Comme réducteur : H2O2 → 2H+ + 2e- + O2 (3)
Vis-à-vis du permanganate de potassium, H2O2 se comporte comme réducteur. Cependant, le
titre commercial est défini d’après l’équation (1) et non à partir de l’équation (3).

2.2. Matériels et produits

Produits Matériels
-Solution de H2O2 (à doser) - 1 burette
-Solution de KMnO4 (0,01M) - 1 erlenmeyer
-Solution de H2SO4 (2 eq/L) - 1 éprouvette graduée
-Eau distillée -3 petits béchers

- 1 pipette de 10 mL

2.3. Mode opératoire

. Introduire dans un erlenmeyer 10 mL de la solution à doser (pipette), 10 mL d’eau distillée


(éprouvette) et 10 mL de H2SO4 2 eq/L (éprouvette) ;

. Doser par la solution de KMnO4 qui se trouve dans la burette, jusqu’à la coloration de la
solution dans l’erlenmeyer. Encadrer d’abord le volume équivalent, avant de procéder à 2 autres
essais précis.

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Compte rendu : Manganimétrie
Nom : Nom :
Prénom(s) : Prénom(s) :

< Ve ≤ Ve1= Ve2= Vem=


Equation globale de la réaction :

Justifier le choix de l’acide sulfurique ?

Concentration équivalente de KMnO4 : Ceq (KMnO4) =

Concentration équivalente de H2O2 : Ceq (H2O2) =

∆Ceq(H2O2) =

Ceq(H2O2) = ( ± ) eq/L

Concentration molaire de H2O2: CM(H2O2) =

Calculer la concentration de la solution commerciale de H2O2, sachant que 1mL d’eau oxygénée
est prélevé pour préparer 75 mL de la solution à doser

CM(H2O2) commerciale =
Titre en «volumes » de la solution initiale (commerciale) : TV =

∆TV=
TV = ( ± ) volumes

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