Philosophie
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Hume :
philosophe Intro et réponse à la première question
d’origine
écossaise. Son texte est difficile.
Il aime les
domaines des - Il faut chercher comment on peut raccorder le texte à nos vies.
sciences, des
- Ce que l’on est aujourd’hui est différent de ce que l’on était il y a un an.
statistiques. Il
joue - Dans le fond, on a aucun moyen de définir ce « je ».
beaucoup au
“Trictrac”. Au début du texte, Hume s’adresse aux philosophes (mais principalement à Descartes)
C’est une de la conscience qui pensent qu’en se concentrant bien, voire en méditant on pourrait
personne
accéder au « moi » ; ce qui sous-entendrait savoir qui on est.
joyeuse.
- En plus de ça, c’est constamment (à chaque instant) que nous saurions qui
Dès le 17ème
nous sommes à ce plus haut degré de vérité possible qui est l’évidence. Il est
siècle, en
possible que Hume fasse un procès injuste à l’encontre de ces philosophes
Grande
mais tel n’est pas notre préoccupation ici parce que ça lui permet développer
Bretagne, des
une théorie.
penseurs
sont des - Hume déforme volontairement les propos de Descartes car ce dernier ne
précurseurs pense pas à ce que l’on est à chaque instant. Hume caricature les
de notre philosophes de la conscience.
démocratie
moderne. - On va examiner la manière dont Hume définit l’accès au moi. Le texte répond
à la question : Est-il possible d’accéder au moi ?
Pourquoi notre conscience ne nous permet pas d’accéder au moi, le moi étant
censé circonscrire mon identité ?
- Je peux faire le point sur ma vie, réfléchir (sur ce que j’ai dit, fait) je peux
entrer dans mes émotions mais peut-on pour autant savoir qui on est au
juste ?
- La thèse de Hume est : “Le moi n'est pas accessible, car on n'accède qu'à
des perceptions changeantes.”
couche 1: faim
couche 2 : soif
- Ce n’est pas classique car Hume nous demande de faire l’expérience car je
ne touche à rien de réel puisqu’il n’y a rien de fixe, de figé mais je suis face à
plein de souvenirs, d’émotions et de choses.
- Infinitésimal : perception qui n’est pas perceptible car elle est trop petite.
- Le moi nous n’y avons pas accès mais nous n’avons accès qu’à des
perceptions.
- Non, il n’est pas facile (donc difficile) ; on en est à un tel point que l’on se
demande si ce « moi » existe.
Si par se connaître on entend : disposer d’un savoir définitif et exhaustif de soi, même
saisir ce qui fait notre essence (= notre définition) alors non d’après Hume il n’est pas
possible de se connaître. Je peux par exemple connaître les composants d’une table
car c’est un objet figé mais moi qui suis toujours parcouru par 1000 et 1 idées et
sensations tellement je suis intelligent je ne peux pas être circonscrit (= figé). Mais si
par connaître on entend une capacité à énumérer et comprendre toutes mes
perceptions alors une voie s’ouvre et ne se ferme pas.
Descartes, Méditations métaphysiques (1641)
Réponse à la première question :
Le moyen que Descartes utilise est la remise en cause de toutes les choses qu’il a
apprises jusqu’à maintenant, c’est-à-dire le doute. Il se met à douter de tout ce qu’il
a appris jusqu’à présent, de toutes les opinions acquises depuis sa naissance.
- Le travail engendre la réussite → c’est une idée figée. C’est une idée
qui appartient à un idéal politique.
- Les femmes savent faire plusieurs choses à la fois alors que les
hommes non → préjugé sexiste
- Les produits laitiers sont nos amis pour la vie → 2 problèmes : le lait /
le lactose et la production de vaches exploités en masse
● Opinion (au sens philosophique) : c’est une idée très vague, infondée,
souvent anonyme, qui n’est ni démontrée ni argumentée mais qui est
revendiquée par un groupe de personnes.
● Croyance : consiste à donner son accord, son assentiment à une
théorie, une thèse qui n’a pourtant fait office d’aucune vérification.
Opinion ≠ pensée : une pensée est réfléchie ce qui n’est pas le cas de l’opinion
Idées partagées dans une communauté qui n’ont pas été vérifiées.
Pour réussir à se détacher d’une religion c’est difficile car il faut se battre. La
religion est passive.
Croire que Dieu surveille tous nos faits et gestes: c’est anthropocentrisme.
admettre qu’on est pas encore en capacité de juger si l’idée en question est
vraie ou pas.
question
- Le texte de Descartes dans son texte historique : Au XVIIème siècle, une petite
- Mais son texte est d’actualité : Il y a des personnes qui sont convaincues
d’être + lucides que les autres. Elles remettent en cause les autres mais pas
elles-même : complotisme.
Dans notre exemple sur le sujet “Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?”, pour
le développement :
Ce n’est pas la forme qui fait le contenu, mais c’est le contenu qui fait la
forme.
la contingence ≃ le hasard => Ce qui est peut être autrement ou ne pas être.
(exemple : la vie)
Argument : c’est parce que la vie elle-même est tissée dans de la contingence
que le bonheur / le malheur l’est aussi.
D’ailleur l’étymologie du mot bonheur : “la bonne fortune” → cf : Aristote (IVème
avant J-C), Ethique à Nicomaque → jeux olympique
Ex : Je suis né sans demander à naître. L’enfant est pour les parents une
surprise cependant “les chiens ne font pas des chats”.
Ex : On ne choisit pas de vivre dans une famille de toxicomanes. Cependant,
ce n'est pas pour autant que l’enfant deviendra aussi toxicomane.
Ex : celui qui attend d’être pris dans la NBA alors qu’il sait qu’il ne sera jamais
pris.
Un exemple ne peut être édifiant que s’il représente la généralité (la majorité :
Monsieur et Madame Tout le monde).