Séquence 1 - Conscience, Inconscient & Existence

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 6

Séquence 1 

:
Conscience, inconscient & existence

1. Comment l’homme se distingue-t-il des autres êtres vivants ?

- Chez Pascal (texte 1) :


Être conscient de sa faiblesse  fait sa grandeur

- Chez Kant (texte 2):


Conscience de soi même
Utilisation du « Je »  l’Homme est capable de se représenter en tant qu’individu unique

- Chez Rousseau (texte 3):


Capacité à se perfectionner  source de malheur (car pour lui elle nous éloigne de la
nature pour la société, elle pleine de vices

Entrainement : explication du texte 1 

- Étape 1 : Le brouillon 


o identifier l’intention de l’auteur (précis): défendre la thèse que l’homme est à
la fois grand et misérable
o identifier le thème : conscience et existence
o trouver le problème auquel répond ce texte (question large, que d’autres
philosophes se sont posés): Comment définir l’existence humaine ? Comment
l’homme se distingue-t-il des autres êtres vivants ?
o trouver les concepts-clés (et les conceptualiser) :
 grandeur : dignité, élévation, noblesse  état de l’homme qui lui
confère dignité, élévation et noblesse
 misère : pauvreté, faiblesse (inspire la pitié)
 conscience : (3 defs, la 1e est celle qu’il faut utiliser)
 reconnaitre son existence,  capacité de l’homme à se
concevoir et à concevoir son environnement, le monde qui
l’entoure
 conscience morale, représentation/connaissance du bien et du
mal
 prendre conscience, réaliser, se rendre compte
 pensée : processus interne, capacité à délibérer, faculté de se
représenter mentalement des idées concrètes ou abstraites. On peut
opposer la pensée à l’instinct
o découpage du texte (4 :.):
 l.1-3 :explique la thèse qu’il va défendre
 l.3-5 :il cherche à définir l’homme (pense)
 l.5-9 :illustration de sa thèse au moyen d’une métaphore
 l.9-11 :conclusion et morale
o le plan (4 axes):
 Axe I:
 Thèse : L’auteur avance une thèse sous la forme d’un paradoxe :
l’homme est à la fois grand et misérable.
 Problématisation: qu’est ce qui fonde la grandeur de l’homme ?
 Argumentation : utilise la comparaison avec l’arbre
 Conceptualisation : grandeur et misère
 Mettre en dialogue : le paradoxe de pascal avec la définition de
la sagesse de Socrate (conscient de son ignorance)
 Axe II :
 Thèse : L’auteur définit l’Homme
 Problématisation : Comment peut-on définir l’homme ?
 Argumentation : contre argument (on ne peut pas définir
l’homme par ses composantes physiques …) puis argument(…
mais par sa pensée)
 Conceptualisation : pensée
 Mettre en dialogue : Je pense donc je suis (Descartes)
 Axe III :
 Thèse : grandeur de l’homme réside dans sa connaissance de la
force que l’univers a sur lui
 Problématisation : métaphore du roseau pensant qui sert à
illustrer la thèse initiale de l’auteur  comparaison au
végétale : rabaissement encore plus grand de l’homme
(normalement comparé à l’animal)
 Argumentation :
o Comparaison entre l’homme et l’univers (l’homme
infiniment plus petit que l’univers car il ne fait même
pas le poids avec une goutte d’eau)
o malgré cette faiblesse physique de l’homme face à
l’univers, l’homme détient une force : celle de la
conscience de la force que l’univers tient sur lui
 Conceptualisation : conscience
 Axe IV :

2. La conscience : Qu’est-ce que la conscience ? Que signifie être


conscient de soi-même ?

- Chez Descartes (texte 1) :


o tout ce dont on doute est faux (même son existence)  on ne peut être sûr que
du fait qu’on doute  preuve qu’on pense  on est donc conscient de nous et
de notre existence (« Je pense donc je suis »)
o selon lui les connaissances nous viennent de la raison, de notre capacité à
raisonner  il est rationaliste  s’oppose à l’empirisme
- Chez Rousseau (texte 2) :
o Être conscient c’est savoir juger du bien et du mal, un instinct moral
o conscience  dimension morale, principe de justice, se base sur les sentiments

- Chez Hume (texte 3) :


o conscience n’existe pas  on ne peut pas définir la conscience car on ne peut
pas la ressentir de manière identique/invariable tout au long de sa vie
o il est empirique  les connaissances viennent des sens

- idéaliste  connaissances viennent des idées


- rationalisme  connaissances viennent de la raison
- empirisme  connaissances viennent des sentiments

2.1. Comment définir l’expérience de la conscience ?

- Chez Husserl (texte 1) :


o Conscience est un processus/mécanisme immédiat (soit par la perception(par
les sens) ou par intuition(par l’instinct))

Repère médiat/immédiat :
 est médiat ce qui n’est saisit qu’indirectement, à l’aide d’un certain
intermédiaire
 est immédiat ce qui est saisi directement, sans intermédiaire
 Pour Descartes, la pensée désigne un rapport de soi à soi immédiat

- Chez Bergson (texte 2) :


o La conscience/le moi présent est le résultat de l’accumulation de tous les mois
passés (définition liée au temps)
o La conscience est un trait d’union entre le passé et l’avenir

- Chez Nagel (texte 3) :


o L’expérience de la conscience est subjective .
o Donc l’expérience de la conscience est limitée
o Pour Nagel on ne peut pas décrire la conscience de qqn/qqch d’autre

3. L’inconscient

- Leibniz (texte 1) :


o Traitement par notre esprit des plus petites perceptions afin qu’elles aient un
effet sur nous
o Inconscient : toutes les petites choses que notre esprit perçoit et qui nous
influencent sans qu’on le sache vraiment
o sa perception est en débat avec celle de Freud

 Exemples utilisation inconscient pour manipuler


o industrie du tabac
o couleurs dans la publicité
o magie
- Nietzsche (texte 2) :
o Inconscient : « quelque chose », pensées qui nous traversent sans en être
conscient, que l’on ne peut pas contrôler, que ne veut pas forcément avoir
o ex : quand on lit un livre / médite / est en cours et on pense à autre chose, on se
perd dans nos pensées et on n’est pas dans le moment présent

- Freud (texte 3) :


o Inconscient : une des parts du psychisme. La conscience pense être souveraine
mais elle ne l’est pas car il y a l’inconscient :
 refoulement de traumatisme
 lapsus révélateurs
 rêves
 complexe d’Œdipe

4. L’identité

Identité :
- identité nationale : ce qui fait la singularité d’une entité
- identité personnelle :
o personnalité
o unique
o nationalité
o société dans laquelle on vit
o sexe
o genre
o orientation sexuelle
o nom / prénom
o expériences
o physique (couleur de peau, etc…)

Conceptualisation d’Identité :
- Tout ce qui te différencie des autres
- de naissance et on la découvre pendant toute la vie OU elle évolue continuellement
- désigne tout ce qui chez un individu reste le même

- Locke (texte 1):
o identité est liée à noter conscience de nous-même. La conscience en tant que
mémoire des expériences passés nous permet de nous définir.  Il y a une
constance du moi
o C’est le même moi qui effectue les actions présentes que celui a effectué les
actions passées.
 mise en dialogue avec Bergson : conscience = mémoire

- Sartre (texte 2) :


o Construction de l’identité = processus intersubjectif
o le regard que les autres portent sur nous participe à la construction de notre
identité
o « l’existence précède l’essence »  on peut devenir qui on veut être car ce qui
nous définit ce n’est pas une naissance (donnée par une entité supérieure) mais
nos actes (donc on agit pour devenir qqn de particulier)  existentialisme
athée (Dieu n’existe pas donc il est libre d’être qui on veut )
o victime du regard des autres = enfer car c’est le fait de constamment jouer un
rôle social (on n’est jamais nous-même) ; on peut être victime du regard des
autres et donc le laisser construire notre identité mais on peut l’ignorer et être
réellement qui on veut  sentiment désagréable et opposition

- Simone de Beauvoir (texte 3) :


o existentialisme  On nait homme ou femme (inné) au sens biologique mais le
genre s’acquiert (acquis) par la vie en société et notamment par l’éducation
primaire  selon elle on apprend à être une femme (et à être un homme au
sens du genre) : « On ne nait pas femme, on le devient »
o sexe (donnée biologique) inné ne résulte pas d’un processus d’apprentissage
o genre (donnée construite)  acquis résulte d’un processus d’apprentissage
(injonction sociale : genre résulte d’une éducation différentiée selon le sexe)

(voué : processus naturel ; culture : processus volontaire)

Sartre
- conséquences :
o on peut choisir ce que l’on ressent, devenir qui on veut  pas d’inconscient et
pas de déterminisme social
o on est responsable de soi-même, mais aussi de l’humanité entière (on a un vrai
impact )

- Bilan

Oui, une Non, le moi est Non, le moi est


connaissance de soi impossible à illusoire : je ne sais
comme un être connaitre car il ne pas ce qui pense en
pensant est fait l’objet moi
absolument d’aucune
certaine. impression
Nietzche « Quelque
Référence(s) Descartes ; Cogito Hume chose pense en
moi »

La conscience est le La conscience est le La conscience est


sentiment de soi- sentiment de soi- un instinct moral :
même : elle me même : elle me elle me donne un
permet de permet de sens inné de la
reconnaitre ma connaitre ma justice
dignité en tant responsabilité
qu’homme morale comme
personne
Référence(s) Pascal ; Kant Sartre ; Locke Rousseau

Vous aimerez peut-être aussi