SOCIOLOGIE

RURALE :
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 L'interaction entre la sociologie rurale et l'aménagement territoriale
constitue une convergence cruciale dans la compréhension et la planification
des espaces. Alors que les dynamiques sociales et culturelles évoluent
rapidement, la sociologie rurale offre un éclairage essentiel sur les besoins, les
aspirations et les valeurs des communautés rurales. Cette perspective
enrichissante est devenue indispensable dans le domaine de l'urbanisme,
guidant les décideurs dans la création d'environnements urbains plus
durables, inclusifs et adaptés aux réalités sociales. L'application de la
sociologie rurale à l'aménagement urbain permet ainsi de transcender les
frontières traditionnelles entre rural et urbain, favorisant une approche
holistique qui intègre les dimensions humaines pour façonner des villes mieux
ancrées dans leur contexte social.
Le Recensement Général Agricole de 1996 apporte une contribution précieuse
en fournissant des informations démographiques et économiques détaillées
sur les activités agricoles, constituant une base pour élaborer des politiques
adaptées à la réalité sociale des zones rurales, et contribuant ainsi à un
développement urbain et rural équilibré.

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 INDICATEURS %
Facteurs de production ( en nombre d’exploitation)
Mécanisation des travaux 45.10 %
Mécanisation de la moisson 29.82 %
Utilisation des engrais 48.95 %
Utilisation des Semences Select 15.40 %
Utilisation des Produits Phytosanitaires 31.54 %
Matériel agricole (Nombre)
Tracteurs 0.50 %
Moissonneuses 0.04 %
Motopompes 1.77 %
Main d’œuvre permanente
Exploitation concernée 5.36 %
Effectifs employés 1.56 %
Main d’œuvre Salariée
Exploitation concernée 13.90 %
Effectifs employés 22.40 %
Effectifs du cheptel ( nombre de têtes)
Bovins 159,231%
Ovins 1117,62%
Caprins 381,09%
Camelins 9,98%
Animaux de traits
Chevaux 9.34 %
Mulets 34.50 %
Anes 68.57 %
Nombre
Masculin 95.55 %
Féminin 4.45 %
Total exploitants 100%
Niveau d’instruction des exploitants
Sans niveau 80.83 %
Ecole coranique 9.50 %
Ecole primaire 6.14 %
Collège 1.78 %
Lycée 1.02 %
Supérieur 0.73 %
Total 100%
Milieu de résidence ( nombre d’exploitants)
Sur place 87.00 %
Rural 3.49 %
Urbain 8.48 %
Etranger 1.03 %
Activités non agricoles de l’exploitant
Aucune 78.77 %
Pêche 0.56 %
Energie et industrie 0.30 %
BTP 1.12 %

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 Artisanat 0.50 %
Commerce et Services 4.41 %
Administration 2.68 %
Professions libérales 1.38 %
Autres 10.28 %
Foncier
Exploitations 1496635
SAU ( en Ha) 8732223
SAU moyenne par exploitation 8551,43755
Parcelles 9528685
Irrigation
SAU Irriguée 14.33 %
SAU Non Irriguée 85.55 %
Statut juridique ( SAU en Ha)
Melk et Assimilé 75.79 %
Collectif 17.57 %
Habous 0.67 %
Guich 2.75 %
Domaine de l’Etat 3.09 %
Mode de faire valoir (SAU en Ha)
Direct ou Assimilé 87.81 %
Location 4.70 %
Bail en nature 7.38 %
Occupation du sol (SAU en ha)
Céréales 70.93 %
Légumineuses 2.92 %
Cultures Maraîchères 2.77 %
Cultures Oléagineux 1.31 %
Cultures industrielles 1.99 %
Cultures fourragères 2.35 %
Plantations fruitières ( arbres) 8.91 %
Jachère 13.27 %

SOURCE : Recensement Général Agricole du Maroc en 1996

ANALYSE :

Le tableau présente une analyse des indicateurs nationaux concernant les

exploitations agricoles et leurs propriétaires, basée sur le Recensement
Général Agricole du Maroc en 1996. En se basant sur les données fournies, il
est possible d'identifier des tendances générales et d'élaborer diverses
interprétations quant à ces indicateurs.

 Facteurs de production : Les pourcentages indiquent la proportion

d’exploitations utilisant différents facteurs de production. Les taux
élevés de mécanisation des travaux (45,10%) et de mécanisation de la
moisson (29,82%) sont le résultat d’une volonté d’augmenter le
rendement et de réduire les coûts de main-d’œuvre. L’utilisation élevée
des engrais (48,95%) suggère que les agriculteurs au Maroc portaient
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 une attention significative à l'accroissement des rendements et à la
préservation de leurs récoltes contre les ravageurs et les maladies,
comme peut signaler une plus grande utilisation des produits chimiques
agricoles.

 Matériel agricole : Les faibles pourcentages pour les tracteurs (0,50%)

et les moissonneuses (0,04%) suggèrent une insuffisance d’équipement
mécanisé dans l’agriculture marocaine, ce qui entravai la productivité
et la rentabilité.

 Main d’œuvre permanente : Les pourcentages indiquent la proportion

d’exploitations ayant une main-d’œuvre permanente. Les taux faibles
d’exploitations concernées (5,36%) et d’effectifs employés (1,56%)
peuvent indiquer une prédominance de petites exploitations agricoles
familiales au Maroc, vu la force des liens sociaux et familiaux qui
reposaient sur l’entraide et la coopération.

 Main d’œuvre salariée : Les pourcentages indiquent la proportion

d’exploitations ayant une main-d’œuvre salariée. Les taux élevés
d’exploitations concernées (13,90%) et d’effectifs employés (22,40%)
peuvent indiquer un besoin de main-d’œuvre
supplémentaire/saisonnière pour soutenir les activités agricoles.

 Effectifs du cheptel : Les pourcentages indiquent la proportion

d’exploitations ayant différents types d’animaux dans leur cheptel. Les
niveaux élevés d’ovins (1117,62%) et de bovins (159,231%) sont dus à
l’importance de l’élevage dans l’agriculture marocaine, Ces animaux
sont utilisés pour le labourage des terres et le transport des récoltes.

 Niveau d’instruction des exploitants : Les pourcentages indiquent la

répartition des exploitants en fonction de leur niveau d’instruction. Les
taux élevés de “sans niveau” (80,83%) reflètent le faible accès à
l’éducation dans les zones rurales ou le rôle prédominant de
l’agriculture traditionnelle transmise de génération en génération.

 Milieu de résidence : Les pourcentages indiquent la répartition des

exploitants en fonction de leur milieu de résidence. Le taux élevé de “sur
place” (87,00%) indique une forte concentration d’exploitations
agricoles dans les zones rurales du Maroc, près de leurs terrains.

 Activités non agricoles de l’exploitant : Les pourcentages indiquent la

proportion d’exploitants ayant des activités non agricoles. Les taux
élevés d’activités “aucune” (78,77%) et “autres” (10,28%) suggèrent une
faible diversification des sources de revenus au-delà de l’agriculture.
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  Foncier : Les chiffres indiquent le nombre total d’exploitations, la
superficie agricole utile (SAU) et la SAU moyenne par exploitation. Ces
chiffres fournissent des informations sur la taille et l’étendue de
l’agriculture au Maroc.

 Irrigation : Les pourcentages indiquent la proportion de SAU irriguée

et non irriguée. Le faible pourcentage de SAU irriguée (14,33%) indique
une dépendance importante à l’égard des précipitations et des
ressources en eau naturelles pour l’agriculture.

 Statut juridique : Les pourcentages indiquent la proportion de SAU

détenue selon différents statuts juridiques. Les taux élevés de “Melk et
Assimilé” (75,79%) indiquent une prédominance de la propriété agricole
privée au Maroc.

 Mode de faire valoir : Les pourcentages indiquent la proportion de SAU

exploitée selon différents modes de faire valoir. Le taux élevé de “Direct
ou Assimilé” (87,81%) renvoie à une prédominance de l’agriculture
familiale où les exploitants travaillent directement sur leurs propres
terres.

 Occupation du sol : Les pourcentages indiquent la proportion de SAU

occupée par différents types de cultures et de plantations. Ces chiffres
reflètent la structure des activités agricoles au Maroc privilégiant les la
cultures des céréales.

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 L’analyse de ces indicateurs mène à comprendre des liens complexes entre les
pratiques agricoles et les conditions socio-économiques, avec des défis
potentiels liés à l'éducation et une vie rurale étroitement liée à l'agriculture.
Bien que certains agriculteurs aient diversifié leurs sources de revenus, la
majorité dépendait principalement de l'agriculture, soulignant l'importance
de comprendre les facteurs influant sur les choix économiques dans les
communautés rurales

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