UAHB Les Credits Court Terme

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CHAPITRE 1 : LES DIFFERENTS TYPES DE CREDITS

D’EXPLOITATION
SECTION 1 : classification de l’entreprise
L’activité principale des autres banques porte sur les financements à sa clientèle de
particuliers et d’entreprises. L'organisation commerciale de la banque s'articule autour de
quatre segments :
La clientèle des Grandes Entreprises,
La clientèle des PME/PMI,
La clientèle des Particuliers,
La clientèle des Institutionnels.
Au sein de ces segments, chaque client est connu et bien identifié selon les règles de la
conformité et les normes de la déontologie.
Aussi ce plan d’étude va s’accentuer sur la clientèle d’entreprises que la banque
regroupe en trois (3) catégories et selon leur taille, leur secteur d’activité, leurs besoins et la
nature des financements :
A/La clientèle ‘Institutionnels’
Dans cette catégorie se retrouvent les sociétés assimilées aux Grandes Entreprises dans le
concept organisationnel de la banque, les Institutionnels sont avant tout demandeurs de
produits de placement.
Ce sont principalement les compagnies d’assurance, les sociétés appartenant entièrement ou
partiellement à des multinationales, les organisations internationales (Nations Unis, Banque
Mondiale), les organismes non gouvernementaux (ONG), les organisations caritatives
internationales, les filiales de grandes compagnies régionales, les fondations, le gouvernement
et ses démembrements : les ambassades, les établissements publics nationaux, les agences
comptables administrations publiques (Assemblée Nationale, Université, Hôpital Général,
etc.) et les projets pilotés par l’Etat.
Il faut ajouter à ces organismes, les institutions financières locales ou internationales :
banques et établissements financiers.
 Les PME/PMI
Ce segment correspond aux entreprises en transition du secteur informel vers le secteur
formel. En général ces entreprises n’ont pas des états financiers et des bilans certifiés ou peu
fiables ou bien inexistants, ainsi que les groupements d’intérêt économiques (GIE), les
commerçants, les artisans, les titulaires de professions libérales tels que médecins, dentiste,
pharmaciens, cabinets comptables, avocats, notaires, huissiers…dont les besoins financiers
correspondent la plupart du temps à ceux des petites entreprises.

 Les grandes entreprises


Les sociétés locales très bien établies, bien structurées et faisant partie des leaders de leurs
secteurs d’activité. En effet, la Grande Entreprise a toujours été et reste un segment
commercial de première importance pour la banque qui est présente dans toutes les opérations
financières d’envergure.

Section 2 : la nature des crédits


Le crédit d’exploitation est le fait, pour une entreprise d’emprunter de l’argent pour
financier des opérations relatives au fonctionnement de l’entreprise. Pour le banquier dépôts,
qui devrait financer que des anticipations de recettes, est souvent conduit à maintenir en
permanence des concours de courte durée mais perpétuellement reconduits. Comme on le dit
parfois, rien n’est plus long que le court terme pour le moyen et le long terme, il existe
toujours des échéances de remboursement et elles sont en général considérées avec plus de
rigueur.
A côté des prêts les banques proposent maintenant aux PMI-PME de nouvelles formules qui
devraient considérablement les aider à financer leur développement.

Il s’agit d’abord des besoins de trésorerie comme le découvert.. A côté le crédit


d’escompte c'est-à-dire l’entreprise cède alors à la banque sa créance et en reçoit le montant
correspondant, ce qui lui procure directement des ressources de trésorerie et la loi Dailly
permet à l’entreprise de ne céder ses créances qu’à titre de garantie d’un crédit de trésorerie
accordé séparément par billet financier, ou par l’ouverture de crédit.
Jusqu’à présent réservé presque exclusivement aux grandes entreprises, ce nouveau type de
cession de créance devrait permet aux PME, qui y ont maintenant accès de garantir, par une
opération de cession, de nombreuses opération de crédit. Et notamment les crédits sur
créances liés à l’exploitation, les crédits résultats de marché public ou privée et plus
généralement tous les types de crédit sur créance liés à l’exportation (trésorerie,
préfinancement), mobilisables ou non qui correspondent à l’accompagnement et dans certains
cas à l’anticipation du cycle d’exploitation prévu par l’entreprise.

A cet effet l’entreprise vend ses créances à une société spécialisée en contrepartie de la
rémunération du Factor (commission intérêt). C’est à la fois un procédé de recouvrement.

De la même manière qu'une entreprise doit trouver le moyen de satisfaire ses besoins de
financement à long terme en relation avec sa politique d'investissement, il lui faut répondre à
ses besoins de financement à moyen et court terme.

Pour ce faire, elle dispose d'un certain nombre d'outils lui permettant, soit de réduire son
besoin en fonds de roulement, soit d’obtenir des crédits à court terme Dans cette optique,
l'entreprise va mettre en place une stratégie lui permettant de réduire ses besoins en fonds de
roulement d'exploitation tout en augmentant sa Trésorerie de l'actif.

CHAPITRE 3 : LES CREDITS D’EXPLOITATION

Le crédit peut être défini comme étant une signature ou une somme d’argent mise à la
disposition d’une personne physique ou morale par une entreprise ou une banque pour une
période bien déterminée. En contrepartie le bénéficiaire doit payer des intérêts, dans la plupart
des cas ce dernier doit également fournir une sûreté à la banque en tant que garantie pour la
somme prêtée ou l’engagement prise. Cette sûreté est appelée couverture.
Dans l’activité de la banque, les crédits aux entreprises constituent une partie importante de
ses opérations vis-à-vis de sa clientèle d’entreprises. Ainsi la banque offre diverses formules
de financement aux entreprises pour répondre à leurs besoins :
1
 Les besoins de Trésorerie : Crédits d’escompte, découverts sur compte
courant commercial, crédits d’avance sur marché, avances de trésorerie
(ou crédit spot).
 Les besoins d’investissement : la banque propose deux (2) formes de
financement à savoir les crédits à moyen et long terme et le crédit-bail.
 Les besoins de garanties bancaires : crédits d’aval, les cautions
bancaires, les crédits documentaires

2 Le recours aux crédits fournisseurs


Au même titre qu’une entreprise accorde des délais de paiement à ses clients, il est
possible qu’elle négocie avec ses fournisseurs afin d’obtenir des crédits fournisseurs qui
seront comptabilisés au passif du bilan. A ce titre, le décalage dans le temps du paiement des
dettes fournisseurs contribue à diminuer le besoin en fond. On peut de fait assimiler les crédits
fournisseurs à des crédits interentreprises accordés par le fournisseur à l'entreprise bénéficiant
d'un délai de paiement.

Une gestion optimale du bilan de l'entreprise consiste alors à compenser les besoins en
fonds de roulement correspondants aux créances clients par des crédits fournisseurs d'un
montant équivalent. Cette stratégie repose alors sur le pouvoir de négociation de l'entreprise
vis à vis de ses clients et vis à vis de ces fournisseurs. C'est le cas de la grande distribution par
exemple qui dégage des excédents de ressources d'exploitation du fait qu'elle impose des
délais de paiements important à ses fournisseurs alors que ces clients payent en général
comptant.

Dans le même ordre d'idée, les entreprises peuvent bénéficier de crédits de campagne ou
de crédits de stockage afin de financer la production et le stockage de leur production dans
des cas où il y a un décalage temporel important entre la phase de production et la phase de
commercialisation d'un bien (entreprises saisonnières par exemple), et ce, à un coût inférieur à
celui d'un découvert bancaire.
A/ Les crédits de trésorerie
Enfin, une entreprise peut mener une politique active de gestion de sa trésorerie pour faire
face à ses dépenses quotidiennes, indépendamment des encaissements provenant de la vente
bien ou services produits.

Pour ce faire, l'entreprise peut se faire accorder des crédits de Trésorerie par sa banque, qui
se présentent soit sous la forme de découverts bancaires autorisés, soit sous la forme de
facilités de caisse. Dans les deux cas, l'entreprise bénéficie crédit à court terme de quelques
jours (facilité de caisse) à quelque semaine (découvert) dont le montant ainsi que le coût sont
négociés à l'avance avec l'organisme préteur.

Ce type de crédit à court terme permet de faire face à des décalages généralement
prévisibles entre les encaissements et les décaissements à une période donnée mais son coût
est relativement plus important que dans le cadre d’un crédit à l’emprunt classique.
En effet, toujours dans le but d'accroître sa trésorerie active, une grande entreprise pourra
émettre des billets de trésorerie qui sont des titres négociables échéance variable (de 10 jours
à 7 ans) qui seront acquis par des financeurs en échange d'une rémunération versée à
l'échéance. Ce procédé permet à une entreprise d'obtenir des fonds sans avoir à passer par le
biais de sa banque traditionnelle, et n'a été possible que grâce à l'essor des marchés financiers
et à une titrisation croissante des modalités de financement mises en place par les entreprises.
Les modalités de financement des besoins en fond de roulement d'exploitation s'appuient
de plus en plus sur un phénomène de titrisation en illustrant la diversité des mesures par les
entreprises pour mener une politique active de gestion de leurs comptes clients et fournisseurs
et de leur trésorerie. La dérégulation financière et l'essor des marchés de capitaux offrent de
ce point de vue de nouvelles possibilités de financement direct pour les entreprises qui, à côté
des méthodes classiques de financement (découverts bancaires) interviennent de plus en plus
directement sur le marché financier sans faire appel à un intermédiaire.

La multiplicité des formes de crédit d’exploitation décrites dans les sections précédentes
présente des inconvénients, de même que les abus interentreprises

Les diverses mesures mises en œuvre pour limiter le crédit interentreprises ont eu peu
d’effets. L’ordre de grandeur de son volume ne semble pas diminuer.
1. Le crédit d’escompte bancaire
Cette technique de crédit reste très répandue. Quelques définitions sont nécessaires avant
d’entrée dans l’analyse de ce procédé de mobilisation des créances commerciales. L’escompte
permet à une entreprise d'obtenir des liquidités rapidement en pratiquant une stratégie active
de gestion de ses créances clients.

L’escompte qui est une opération très utilisée par les PME. Elle leur permet de vendre aux
banquiers des effets de commerce dont elles sont porteuses pour faire face à des besoins de
trésorerie

C’est dans cette optique que, l’entreprise va mettre en place une stratégie lui permettant de
réduire ses besoins de fonds de roulement d’exploitation tout en augmentant sa trésorerie de
l’actif.

L'escompte est une technique par laquelle une entreprise, bénéficiaire d'un effet de
commerce, le négocie, avant son échéance, auprès d'un établissement de crédit afin d'obtenir
des liquidités dont le montant correspond à celui de la créance moins les agios perçus par la
banque au titre du service rendu. Cette technique employée est le transfert de propriété d’un
effet de commerce. A cet effet le banquier ne prête pas ; il achète une créance, ordinairement
à terme, et en paie le prix. C’est dans la mesure où il anticipe le règlement de la créance qu’il
accorde un crédit.

Cette méthode de financement présente un double intérêt : d'une part, réduire le stock de
créances clients à l'actif du bilan (et donc réduire le Besoin en Fonds de roulement de
l'entreprise), et d'autre part, permettre à l'entreprise d'augmenter sa Trésorerie de l'actif en lui
procurant des liquidités immédiatement disponibles, et ce, pour un coût relativement faible.

Dans la même logique, une entreprise va pouvoir procéder à une mobilisation de ses
créances commerciales en émettant un billet à ordre regroupant un ensemble de créances
ayant des échéances proches. Ce billet à ordre est par la suite remis à l'escompte auprès d'une
banque qui va lui avancer les fonds correspondant moins sa rémunération pour le service
rendu (les agios). Dans le même état d'esprit, l'entreprise peut développer la politique de
l’affacturage
2. La facilité de caisse

D’une durée de quelques jours, elles sont destinées à permettre aux entreprises de faire face à
des décalages de très courte durée affectant leur trésorerie à certaines périodes (fortes
échéances, paiement de TVA, ou acompte, salaires, sécurité sociale).

Le compte courant peut rester au rouge. Aucune garantie n’est exigée sauf exigence spéciale
de la banque. Ces facilités de caisse (dites parfois tolérance ou crédits de calendrier) sont des
soutiens pour aider les frais de mois des entreprises. Elles compensent un décalage entre
dépenses et recettes. Normalement leur remboursement ne doit pas durer ou tarder. En
l’absence d’écrit, sauf exception, seul examen du client fournit des indications utiles.

Si le compte est demeuré pendant un temps ou moins, sans que le banquier fasse d’objection,
et si la position débitrice a malgré des fluctuations, on peut présumer qu’il y a eu une véritable
ouverture de crédit. Dès lors, du moins, que le plafond du crédit apparaît avec assez de
netteté.
Un découvert verbal est variable. Mais la détermination du montant est délicate car pour fixer
le plafond de ce découvert, la banque doit se référer au profil du compte, c'est-à-dire
recherche la position débitrice que le banquier a admis sous réserves. Ce n’est pas le plus fort
découvert toléré.
Le crédit de découvert sur compte courant commercial
C’est l’un des crédits les plus sollicités par les entreprises et autres commerçants dans leurs
relations avec leurs banques. Il permet de couvrir un besoin de trésorerie qui peut aller de
quelques jours voire plusieurs semaines et on parlera ainsi de crédit spot (avance de
trésorerie).
Les entreprises peuvent aussi bénéficier auprès de leurs banques des facilités de caisse. La
facilité de caisse est un crédit à court terme accordé par le banquier à son client pour résoudre
un besoin momentané de trésorerie. La banque qui l’accorde fixe une période et un montant.
A l’échéance, le client peut demander une nouvelle autorisation.
Mais celle-ci ne sera accordée qu’après consultation des documents financiers et comptables
de l’entreprise. En effet, la facilité de caisse constitue un instrument de financement par
excellence de la partie fluctuante des besoins en fonds de roulement. Elle répond donc aux
besoins de financement dus au décalage des entrées et sorties de fonds ; son remboursement
est assuré chaque mois par les rentrées décalées.

3. Les crédits d’avance sur marchés aux entreprises


Les entreprises qui participent à des appels d’offres pour l’exécution de travaux
d’infrastructures ou la livraison d’équipements et de matériels, sont souvent confrontées à des
besoins de garanties et de financements dans la réalisation de ces marchés. La banque apporte
son assistance sous forme de crédits d’avance de trésorerie après étude d’un plan de trésorerie
et de garanties.

La procédure du marché d’appels d’offres


- Soumission des entreprises : au moins trois (3) entreprises
Propositions d’offres
- Cahier de charges : c’est le document qui décrit les conditions d’exécution du
marché (techniques et financières) des travaux à réaliser. Exemple : la qualité des
constructions;
- L’organisme du marché : c’est la structure qui a lancé le marché et qui le finance dans le
cadre de son exécution ;
- Le dépouillement des offres : c’est la rencontre des entreprises soumissionnaires avec
l’organisme du marché et le choix de l’entreprise sélectionnée (entreprise adjudicataire) ;

- Adjudication : c’est le choix effectué lors du dépouillement des offres ;

4. l’affacturage ou le factoring
Le mécanisme de l’affacturage est d’une originalité remarquable. Ce procédé est
également d’utilisation récente, puisque introduite en France dès 1965 et d’inspiration anglo-
saxon. Très rares sont les établissements financiers qui le pratiquent en Afrique.

Le factoring qui est un mécanisme de mobilisation de créances commerciales à très court


terme (moins de 180 jours mais aussi de gestion commerciale. Le factoring emprunte à la
technique contractuelle. C’est donc un contrat mais innomé, synallagmatique et continu ;
convention de droit privé tripartie. Les trois opérateurs sont l’entreprise de factoring (factor
ou facteur), le fournisseur (adhérent) et le débiteur cédé (qui peut être en Afrique Sénégal ou à
l’étranger).

La formule à ceci : le factor achète à un commerçant ou industriel ses factures à court


terme sur des commerçants et les règles sans recours possibles en cas de non-paiement du
débiteur. Les créances factorisées sont soit « nues » ou cambiaires.
Mais, d'une part cette méthode coûte plus chère que le recours à l'escompte, et d'autre
part, l'entreprise perd le lien qui la lie à ses clients en déléguant la gestion de ses crédits
clients à un tiers.

Le fonctionnement de l’affacturage
Dans les principes, le factor se charge de l’encaissement de la surveillance des créances
approuvées et garanties leur bonne fin le client (adhérent) offre toutes ses factures à court
terme selon les attentes du contrat. Le factor peut les accepter ou les rejeter, ou en rejeter
parmi.
Lorsqu’il accepte, le factor ouvre un compte courant au client. Quand il reçoit des créances de
la part du client, le factor en inscrit le montant au crédit et débite à l’instant d’après le compte
courant du client des frais (commissions et intérêts)
Le factor se fait transférer la propriété des créances. Ce transfert ne passe pas par voie de droit
commun des cessions de créances mais par la voie de subrogation.
Outre la garantie de la compensation, le factor peut exiger des sûretés personnelles une
assurance-crédit ou des retenues de garantie.
Pour ce qui est de la date de paiement de factures par le factor, les deux hypothèses se
présentent. Quand le factor approuve les créances, ,il paye par inscription de crédit en compte
courant au moment convenu avec l’adhérent. Tout dépend des conventions : il paye la créance
à terme soit aussitôt (cash) soit à maturité, soit à coup s’il n’approuve pas, et se charge
seulement d’encaissement, il payera lors de l’encaissement de la facture auprès du débiteur,
sauf s’il veut faire une avance sur encaissement. Dans la pratique, il (le factor) garantit à 100
% le montant TTC des factures.
B / Les crédits par signature
Dans ses relations avec sa clientèle d’entreprises, la banque peut être appelée à octroyer des
garanties (engagements par signature) dans le cadre des activités de son client. Ces crédits par
signature qui ne donnent pas lieu à un décaissement immédiat, concernent essentiellement les
cautions.
La caution peut être définie comme un engagement par lequel, la banque payera le montant
correspondant à l’échéance, en cas de défaillance de son client. Aussi il existe deux (2) formes
de caution bancaire :
1. Les cautions sur marché
- Caution de soumission : cette caution est provisoire ou d’adjudication. Elle est délivrée par
la banque sous forme de lettre de garantie et a pour objectif de sélectionner les entreprises
soumissionnaires selon leurs secteurs d’activités liés aux marchés, et de garantir l’organisme
du marché contre un désistement éventuel de l’entreprise adjudicataire du marché. Le risque
porte donc sur le fait que le client adjudicataire désiste, ce risque est minoré par l’analyse des
compétences de notre client sur la base des références techniques ;
- Caution d’avance démarrage : c’est une garantie bancaire demandée par l’organisme du
marché avant de verser cette avance dans le compte bancaire de l’entreprise adjudicataire
(garantie de bonne utilisation de cette avance) ;
- Caution de bonne fin d’exécution ou de bon achèvement des travaux: Elle garantit la bonne
réalisation des travaux du marché suivant le planning fixé dans le cahier de charges. Cet
engagement fait courir des risques très énormes à la banque qui doit s’entourer d’un certain
nombre de précautions, entre autres s’assurer que l’entreprise peut mener à terme les travaux
qui lui sont confiés.
- Caution de retenue de garantie : A la fin des travaux du marché, l’organisme du marché
retient en règle générale un pourcentage du montant du marché dans la dernière tranche de
règlement à l’entreprise adjudicataire pour couvrir les défaillances futures éventuelles.
Pour ne pas immobiliser cette trésorerie qui peut durer plusieurs années, l’entreprise peut
demander à sa banque l’établissement d’une caution qui sera remise à l’organisme du marché
et permettre ainsi de débloquer la retenue de garantie en faveur de l’entreprise.
2. Les obligations cautionnées
Ce sont les lettres de caution que la banque apporte à l’entreprise vis-à-vis de l’administration
douanière ou fiscale.

Caution vis-à-vis de l’administration douanière


Elle permet à l’entreprise de disposer des marchandises importées partiellement ou totalement
et de payer ultérieurement aux services des douanes l’acquittement des droits de douane.

Caution vis-à-vis de l’administration fiscale


L’entreprise qui est confrontée à une somme importante à payer aux services des impôts
(contrôles fiscaux, révisions fiscales) peut bénéficier de sa banque d’une lettre de caution
destinée à l’administration qui permettrait de différer le paiement effectif au niveau de
l’administration fiscale.

1. Le crédit documentaire
.
Le crédit est dit irrévocable quand le banquier souscrit un engagement ferme envers le
vendeur bénéficiaire. L’émission du crédit, adressé au bénéficiaire. L’intérêt du crédit
documentaire est la sécurité qu’il se conforme aux conditions énoncées dans l’accréditif. Le
donneur d’ordre ne peut faire obstacle au paiement.
La situation du vendeur est encore plus forte quand le crédit est confirmé par une banque
locale ajoutant son engagement à celui du banquier émetteur.
Dans son mécanisme, le crédit est ouvert à l’initiative d’un acheteur qui s’adresse à une
banque. Celle-ci, soit directement ou soit par l’intermédiaire d’un correspondant, émet
l’accréditif et le notifie au bénéficiaire, le vendeur. Contre remises spécifiées, le vendeur
obtient l’ordre le règlement du crédit. La banque ayant payé se retourne ensuite contre le
donneur d’ordre ou contre son correspondant. Par différentes techniques, le bénéficiaire du
crédit est parfois transmis à un tiers.

C’est un engagement établit par la banque (émettrice) de l’importateur, à la demande de son


client, de payer à l’exportateur le montant de la transaction commerciale, par l’intermédiaire
de la banque (notificatrice et parfois confirmatrice) de l’exportateur, sous réserve de recevoir
les documents d’expédition, conformes aux conditions fixées dans le contrat commercial
signé entre l’importateur et l’exportateur.
Le crédit est l'instrument de paiement qui offre la meilleure sécurité.

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