Cours 1 Gestion de Maintenance
Cours 1 Gestion de Maintenance
Cours 1 Gestion de Maintenance
INDUSTRIELLE
Notions fondamentales
Définition de la maintenance
La maintenance c’est l’ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état
spécifique en vue d’assurer un service déterminé.
Le maintien en bon fonctionnement des équipements de production est un facteur clé pour:
La productivité et la qualité des produits,
La sécurité des hommes et des matériels,
Les exigences de protection de l'environnement et de réduction des nuisances.
Le service maintenance (ou « dépannage ») est là pour éviter les pannes et les ralentissements de
production :
Les interventions en urgence engendrent généralement des arrêts de production coûteux, on met en place des procédures de
prévention systématiques pour éviter les pannes majeures.
Maîtriser le comportement du matériel et gérer les moyens à mettre en œuvre d’une manière optimale en
tenant compte des:
Facteur économique : moindre coût de défaillance, économie d’énergie ;
Facteur humain : condition du travail, sécurité, maîtrise et expertise ;
Facteur technique : disponibilité et durabilité du matériel.
Le service maintenance a donc la responsabilité de la santé du parc matériel de façon préventive (avant
défaillance) et de façon corrective (après défaillance).
Objectif de la maintenance
RESPONSABILITES DE LA MAINTENANCE
INSPECTION: C’est une activité de surveillance s’exécutant dans le cadre d’une mission définie.
CONTRÔLE: Vérification de la conformité d’un dispositif à des données préétablies au moyen d’un ensemble de mesures,
examens, teste.
VISITE: Opération de maintenance préventive consistant en un examen détaillé et prédéterminé de l’ensemble (visite générale).
NATURE DES TRAVAUX: Les missions confiées à la fonction maintenance sont multiples et la nature
des travaux peut dépasser le cadre strict de la définition de cette fonction. On trouve :
Maintenance préventive ;
Maintenance corrective ;
Opérations de surveillance diverses ;
Améliorations (modification des équipements) ;
Travaux neufs.
L’objectif est de maintenir ou de rétablir le matériel dans un état de fonctionnement correct afin de
maximiser sa disponibilité et d’assurer sa sécurité.
Objectifs de la maintenance
Disponibilité
Qualité
Capacité
Rentabilité
Maintenance
Sécurité
Environnement
Durabilité
Productivité
Moyens de la maintenance
La mise en œuvre, l'entretien et la réparation des matériels industriels reposent sur la maîtrise et contrôle
permanents de leurs performances.
MOYENS PERSONNEL DE LA MAINTENANCE: Les techniciens de la maintenance sont amenés à
exécuter des opérations de maintenance préventive et corrective correspondant au degré d'intervention
pour lequel ils sont prévus. Les techniciens sont responsables d'un ou plusieurs équipements dans une
spécialité définie.
NECESSITE D'UNE FORMATION POLYVALENTE:
Les technologies des matériels actuels impliquent une compétence technique polyvalente aussi bien pour l'équipe
d'intervention que pour le technicien qui en a la responsabilité;
Les taches qu'effectue le maintenancier requièrent certaines capacités associées à des connaissances théoriques et
pratiques..
CAPACITES DE MAINTENANCIER, sont de trois types :
Physique : l'état de santé général ;
Psychomotrice : la sûreté gestuelle ;
Intellectuel : se rapporte à la mémoire.
CONNAISSANCES DU MAINTENANCIER, s'acquièrent à l'aide de formations, lesquelles sont assurées par des
organismes spécialisés. Le technicien de maintenance doit maîtriser :
Des connaissances générales techniques et technologiques de sa spécialité ;
Des connaissances techniques spécifiques aux équipements ;
Des connaissances permettant l'exploitation des appareils de mesure ;
Des connaissances pratiques de réalisation sur les différentes opérations de maintenance qu'il sera amené à effectuer ;
Des connaissances sur les procédures administratives à remplir.
Moyens de la maintenance
MOYENS MATERIELS: Pour une intervention de maintenance, il est nécessaire de posséder les
moyens matériel pour réaliser un tel travail. En premier lieu il convient de considérer un certain nombre
de matériel divers (outillage, appareils de mesures …).
MATERIEL DE LA MAINTENANCE: est constitué par l’ensemble des outillages et appareils de
mesurage utilisés pour effectuer les opérations de maintenance. Les types d’outillages et appareils de
mesurage sont sélectionnés en fonction des équipements à maintenir, permettent de:
Faciliter les travaux ;
Rendre réalisable certains travaux impossibles ou difficilement réalisables à la main ;
Minimiser le temps de maintenance ;
Livrer un travail fini.
La mise en œuvre, l’entretien et la réparation des matériels reposent sur l'éfficacité et l'efficience des
interventions, un certains nombre et type d'outillage et d'appareils de mesure spécifiques doivent être
disponibles.
LOCAUX DE MAINTENANCE: regroupent les locaux ou sont exécutées les différentes interventions de
maintenance lorsque les équipements sont facilement transportables (hangar, atelier) ainsi que les
locaux de stockage (magasins de fonctionnement, établissement de ravitaillement).
Moyens de la maintenance
L'efficacité du travail de la maintenance s'appuie sur la connaissance du matériel et de sa santé. La
documentation d'un matériel est la référence qui permet la connaissance d'un équipement, son origine,
ses technologies et ses performances.
DOCUMENTATION: La documentation de la maintenance est destinée aux personnel chargé de prévoir
d’exécuter et de contrôler les opérations de maintenance. Cette documentation regroupe un ensemble
d’éléments dont les principaux sont constitués par :
DOCUMENTATION GENERALE
Les techniques fonctionnelles ;
La documentation sur l’outillage ;
Les notices techniques des appareils de mesures ;
Les normes nationales et internationales ;
Les catalogues des fournisseurs.
DOCUMENT DE L’EQUIPEMENT
DOCUMENTATION D'UTILISATION: Cette documentation est constituée par les manuels d'utilisation.
DOCUMENTATION DE MAINTENANCE: Cette documentation est destinée au personnel chargé de prévoir, d'exécuter et de contrôler les
opérations de maintenance.
DOCUMENTATION D'IDENTIFICATION: Elle est constituée par le tableau de composition illustré (TCI) qui permet grâce à ses illustrations et
ses répertoires de localiser et d'identifier les pièces.
DOCUMENTATION D'EVOLUTION: Elle constituée par le recueil des décisions de modifications, le recueil des instructions techniques, le recueil
des tableaux d'évolution.
NOTICE TECHNIQUE: elle correspond au cas particulier ou la documentation d'utilisation, de maintenance et d'identification sont réunis en un
seul volume.
Moyens de la maintenance
NOMENCLATURE DES EQUIPEMENTS (TCI): est la base de l’établissement du budget de maintenance, la mise en place d’un
plan de maintenance et d’une façon générale de la définition des méthodes de maintenance.
DOCUMENTATION DU MATERIEL
DOSSIER TECHNIQUE: comporte tout les renseignement et documents pour un même type de matériel. Ce dossier est consulté lors des
interventions de maintenance.
DOSSIER INDIVIDUEL: Elle comprend tous les renseignements et documents concernant la vie d’un équipement particulier.
FICHE HISTORIQUE: Elle est relative à chaque équipement et regroupe les renseignements concernant toutes les opérations de maintenance
effectuées sur les équipements.
Mathématiques et physique appliquées à la maintenance
Dans le domaine de la maintenance industrielle déterminer certaines mesures à partir de la
connaissance d’un nombre limité de valeurs connues.
Certains éléments mathématiques et physiques élémentaires peuvent être appliqués dans des contextes
liés à la maintenance industrielle.
utiliser les fonctions et les graphiques d’un tableur,
déterminer, à partir des données sur un dessin, les dimensions recherchées de l’objet représenté,
utiliser le modèle mathématique approprié à une situation,
analyser des situations à l’aide du calcul vectoriel.
Fonctions et variations :
l’analyse de l’influence de la variation d’une quantité en fonction d’une autre, afin de résoudre des problèmes.
Statique et résistance des matériaux :
l’étude des forces dans un contexte d’équilibre statique (diagnostique), ainsi qu’aux notions de contraintes et de déformations
dans un contexte de résistance des matériaux (maintenance préventive).
Les notions de résistance des matériaux seront appliquées à la détermination de la résistance des joints et des soudures dans le
domaine (électromécanique, machine électrique) où ces mesures sont obligatoires pour déclencher une maintenance préventive.
Statistique en maintenance industrielle :
l’intégration de notions statistiques appliquées au contexte de maintenance industrielle.
l’utilisation d’outils statistiques pour l’interprétation juste des résultats, (logiciel de traitement statistique des données).
Les méthodes statistiques, les tableaux et les graphiques, les calculs des principales mesures de tendance centrale de dispersion
et de position, les probabilités, les inférences statistiques ainsi que la corrélation et l’analyse de régression.
Analyse de mécanismes :
poser des diagnostics sur les mécanismes défectueux, les démonter, analyser les bris pour changer ou réparer les pièces
défectueuses.
Comportement du matériel en service
Qu’est-ce qu’un système: Ensemble complexe de
matériels, logiciels, personnels et processus
d’utilisation, organisés de manière à satisfaire les
besoins et à remplir les services attendus, dans un
environnement donné.
Sûreté de fonctionnement: d'un système peut être Système
définie comme étant la propriété qui permet à ses
utilisateurs de placer une confiance justifiée dans le Pas de
Pas d’arrêt de panne
service qu'il leur délivre. FIABILITE
production
L'utilisateur peut être un individu tel que l'Opérateur
ou le Superviseur, ou un autre système matériel /
DISPONIBILITE
logiciel ayant des interactions avec le système
SECURITE
considéré.
Sureté de
La sûreté de fonctionnement regroupe les activités Fonctionnement
d'évaluation de la Fiabilité, de la Disponibilité, de la
Maintenabilité et de la Sécurité (FDMS) d'une
organisation, d'un système, d'un produit ou d'un
moyen. Ces propriétés sont différentes mais Remise en service
immédiate Pas d’événement
complémentaires. critique
MAINTENABILITE
La maintenabilité
DEFINITION: C'est la probabilité de rétablir un système dans des conditions de fonctionnement
spécifiées, dans des limites de temps désirées, lorsque la maintenance est accomplie dans des
conditions et avec des moyens prescris. (Norme NF EN 13306)
Maintenabilité être rapidement dépanné
MAINTENABILITE TECHNIQUE: exprime l’aptitude d’un dispositif à être rapidement et facilement
maintenu ou rétabli dans des conditions définies d’utilisation, d’environnement et de maintenance.
Un dispositif peut être :
Un sous ensemble (ex : mélangeur d’ingrédients) ;
Un élément fonctionnel (ex : panneau de commande) ;
Un équipement (ex: automate de fabrication de pavés).
La maintenabilité intrinsèque : obtenue dès la phase de conception à partir d’un cahier des
charges prenant en compte les critères de maintenabilité (modularité, accessibilité, etc).
La maintenabilité prévisionnelle : obtenue à partir de l’objectif de disponibilité.
La maintenabilité opérationnelle : sera mesurée à partir des historiques d’interventions.
La maintenabilité caractérise la facilité à remettre ou de maintenir un bien en bon état de fonctionnement.
Ne peut s'appliquer que sur le matériel maintenable, donc réparable..
La maintenabilité
INDICATEURS: Fonction Maintenabilité M et MTTR (Mean Time To Repair : temps moyen de réparation).
Durée moyenne de réparation MTTR = Σ Temps d’arrêt/Nombre d’arrêts
Taux de réparation μ= 1 / MTTR
DUREE DE VIE: La durée de vie d’un bien (produit conçu pour assurer une fonction requise) est la durée
pendant laquelle il accompli la fonction qui lui est assignée. C’est la période qui sépare la première mise
en service d’un bien, de la date où il a définitivement cessé d’accomplir la fonction qui lui a été assignée.
DUREE DE FONCTIONNEMENT: La durée de fonctionnement regroupe les différentes périodes, au
cours de la durée de vie, durant lesquelles le bien a été utilisé et a fonctionné;
Le temps de réparation est une variable aléatoire qui résulte de différents facteurs tels que l’habileté
des agents de maintenance et la disponibilité des pièces de rechange.
Améliorable en :
Développant les documents d'aide à l'intervention,
Améliorant l'aptitude de la machine au démontage (modifications risquant de coûter cher),
Améliorant l'interchangeabilité des pièces et sous ensemble.
La maintenabilité
CRITERES DE MAINTENABILITE: La Maintenabilité, englobe une liste des critères, à considérer avant
achat d'un équipement industriel.
CREITERES LIES À LA CONCEPTION
Interchangeabilité: normalisation des composants ;
Indicateurs de dégradation de défaillances et définition de leurs seuils ;
Compteurs d'unité d'usage ;
Temps de localisation de défaillance ;
Aptitude au démontage (accès outillages…) ;
Pas de réglages complexes.
CRITERES LIES AUX INFORMATIONS
Existence de fiche technique ;
Existence de notice d'installation, d'entretien.
CRITERES LIES À LA GESTION
Homogénéité du parc (nature des technologies) ;
Conception de l'installation (accès) ;
Moyens à disposition (logistique);
Dossiers Machine à jour.
CTRITERES LIES AU SUIVI
Evolution des fabrications ;
Efficacité du service après vente ;
Facilité d'obtention des rechanges.
La fiabilité
DEFINITION: La fiabilité d’un produit est la probabilité pour qu’il fonctionne sans défaillance pendant une
période donnée dans des conditions d’utilisation, d’environnement et de maintenance bien définies.
Pour affiner cette définition, il est nécessaire de situer la fiabilité par rapport à la qualité.
QUALITE est la conformité d’un produit à des spécifications à sa sortie de l’usine, la FIABILITE est son aptitude à demeurer
conforme ces spécifications pendant sa durée de vie.
Alors la fiabilité est une extension de la qualité dans le temps.
FIABILITE OPERATIONNELLE:
A la conception d'un dispositif, le constructeur détermine sa fiabilité à l'aide de plusieurs essais,
L'utilisateur surveille les opérations de maintenance, il transmet au constructeur un rapport sur les défaillances rencontrées.
Le constructeur prévoit une modification du matériel ou il introduit une opération de maintenance pour prolonger le temps du bon
fonctionnement du dispositif.
La fiabilité
C’est une grandeur comprise entre 0 et 1, R(t) où t désigne la durée de la mission R(t) = P (durée de vie
du système >t)
L’indice de fiabilité le plus employé est le MTBF (Mean Time Between Failure). Durée moyenne des temps de
bon fonctionnement entre deux défaillances consécutives
MTBF = Σ Temps de bon fonctionnement / Nombre de défaillances ou nombre de période de bon
fonctionnement
si le MTBF est calculé suite à un TBF MTBF = Temps total d’opération/Nombre d’arrêts+1
si le MTBF est calculé suite à un TA MTBF = Temps total d’opération/Nombre d’arrêts
Exemple :
La fiabilité d’un roulement de broche pendant 20 000 heures de fonctionnement avec une fréquence de rotation moyenne de 1500
tr/min, est égale à 0.9 signifie :
Qu’il y a 90 chance sur 100 PROBABILITE
Pour que le roulement fonctionne sans signe d’usure FONCTION REQUISE
Pendant 20 000 heures TEMPS DONNE
À une fréquence de rotation moyenne de 1500 tr/min CONDITIONS DONNEES
Rappel :
Probabilité : C’est une quantité indiquant, sous forme de fraction ou de pourcentage, le nombre de fois ou de chances qu’un
événement se produire sur un nombre total d’essais ou de tentative.
En un temps donné : Dans les études de fiabilité, le temps est la mesure ou la variable de référence permettant d’évaluer les
performances et d’estimer les probabilités : probabilités ou chance de survie sans défaillance pendant une période de temps
donnée.
Sous des conditions données : Regroupe l’ensemble des paramètres décrivant l’environnement du produit et ses conditions
d’utilisation : mode opératoire, procédures de stockage et de transport, lieux géographiques, cycles des températures, humidité,
vibrations, chocs, etc…
La fiabilité
A l’inverse de la fiabilité, la non fiabilité (défiabilité) est la probabilité que l’entité ait connu une défaillance
pendant une durée donnée.
Elle est notée F(t) = probabilité que l’entité soit défaillante dans l’intervalle de temps [0;t] = 1-R(t)
La non-fiabilité d’un produit augmente les coûts de l’après-vente. Construire plus fiable augmente les
coûts de conception et de production. Le coût total du produit prendra en compte ces deux tendances.
TAUX DE DEFAILLANCE: Une des principales mesures de fiabilité est le taux de défaillance qui est le
nombre de défaillance par composant et par unité de temps.
(L’évaluation expérimentale du taux de défaillance permet de prévoir statistiquement les comportements des composants, donc des équipements durant leur
période de vie utile).
La disponibilité (Availability)
DEFINITION: La disponibilité d’un dispositif réparable est son aptitude à accomplir une mission requise à
un instant donné dans des conditions d’utilisation, d’environnement de maintenance. La disponibilité
associe les notions de fiabilité et de Maintenabilité.
La disponibilité est la probabilité qu’un système soit disponible pour être utilisé à un moment donné du
temps. Cette définition est proche de celle de la fiabilité, sauf que le système doit fonctionner à l’instant (t)
et non sur une période de temps (0 à t). A(t) = probabilité qu’un système fonctionne de façon satisfaisante au moment t.
Cette aptitude dépend de la combinaison de la fiabilité, de la maintenabilité et de la logistique de
maintenance.
Augmenter la disponibilité passe par :
L’allongement de la MTBF (action sur la fiabilité)
La réduction de la MTTR (action sur la maintenance)
Remise en service
Remise en service Fin de réparation
Fin de réparation
Détection de la panne Détection de la panne
Première défaillance Défaillance
Bon fonctionnement
MTTR
MUT
MTTF
MDT
MTBF
Etat de marche
Etat de panne
Maintenance: Synthèse
Les 5 M : maîtrise de la maintenance
Moyens : Gestion des équipements et outillages
Moyens: Machines, instruments, appareils, outillages, Montages de Maintenance, de production et de qualité
Maintenance des moyens: Réparations, Remplacements, Graissages et lubrifications, Nettoyages et peinture, Resserrages,
Contrôles et réglages Etalonnages
Maîtrise d’acquisition
Maîtrise d’installation
Maîtrise du Fonctionnement
Maîtrise d’exploitation
La meilleure Maintenance
Au stade de la conception: La meilleure Maintenance est celle qu’on ne fait pas
Au stage de l ’exploitation: La meilleure Maintenance est celle qu’on ne remarque pas
Fonctions du service maintenance
Les fonctions de base du service Maintenance sont au nombre de cinq :
1. Fonction « maintenance corrective », c’est à dire le dépannage et la réparation des équipements défaillants.
2. Fonction « maintenance préventive », c’est à dire la prévention du risque de défaillance ; elle peut être systématique ou
conditionnelle.
3. Fonction « amélioration d’équipements existants » et « installation d’équipements neufs ».
4. Fonction « méthodes », c’est à dire la mise à jour des documents techniques, la préparation du travail, l’ordonnancement des
travaux, la gestion des stocks, la gestion économique de l’activité maintenance, les études techniques.
5. Fonction « sous-traitance », c’est à dire le fait de confier des travaux de maintenance à une entreprise tiers.
Direction
générale
Service Service
Bureau d’Etude
Production Maintenance
Dossier de
Concertation Date ? Ordonnancement préparation
Machine BT
défaillante DT transmise complétée
DA
Intervention
Magasin BSM
DT : demande de travail, OT : ordre de travail, BT : bon de travail, DA : demande d’approvisionnement, BSM : bon de sortie magasin
La communication dans le service maintenance
Lorsqu’une machine tombe en panne, le service production émet une demande de travail à
l’ordonnancement du service maintenance.
L’ordonnancement transmet cette demande au bureau des méthodes.
Après avoir localisé et déterminé l’ (ou les) organe(s) défaillant(s), le bureau des méthodes lance un bon
de travail pour l’ordonnancement et transmit le dossier de préparation au technicien de maintenance qui va
exécuter la réparation.
Avant de partir sur site, l’ordonnancement doit préparer une demande d’approvisionnement pour le
technicien. Cette demande lui permettra de recevoir les pièces de rechange du magasin. Lors de la
réception, le technicien recevra un bon de sortie de magasin.
Après la réception des pièces de rechange, le technicien entamera la procédure de réparation.
A la fin de l’intervention, le technicien doit mettre en marche la machine pour s’assurer de l’efficacité de
réparations exécutées.
Après avoir terminé l’exécution des réparations, le technicien doit transmettre le rapport de l’intervention au
bureau des méthodes pour le classer dans l’historique.
Finalement la production doit informer l’ordonnancement de la reprise de l’exploitation de la machine.
NB: La DT peut être déclenchée par la production (action corrective) ou par l’ordonnancement lui-même
(actions préventives).
Le directeur du service maintenance
Une responsabilité technique du patrimoine :
Une connaissance approfondie des équipements et des défaillances (et de leurs causes) qui les menacent,
Une connaissance des risques encourus (financiers, techniques, humains) lors d’un arrêt de production, qu’il
soit consécutif à une défaillance ou alors volontaire pour une intervention.
Une responsabilité sociale :
Devra gérer des moyens humains (définition du profil du personnel maintenance, disponibilité et constitution
des équipes, etc..).
Une responsabilité économique du matériel :
Analyse et optimise les coûts de maintenance,
Gère les stocks de rechange et les outillages,
Gère les interventions sur les équipements afin d’optimiser la disponibilité.
Une responsabilité politique
Devra positionner stratégiquement son service dans l’entreprise, ce qui n’est pas toujours une simple affaire.
Le technicien de maintenance
Formation polyvalente :
Au niveau de la technologie des matériels : mécaniques, hydrauliques, électroniques, informatiques…etc.
Au niveau de la gestion, il aura, pour tout ou partie, à gérer l’ensemble du service, le personnel, le budget,
les investissements, le matériel du service, les stocks nécessaires, les travaux extérieurs …etc.
Métier valorisé :
Outils théoriques (fiabilité, maintenabilité...) et scientifiques (C.N.D, analyses de vibrations...), les tâches
de maintenance pour un matériel sophistiqué
Le maintien de l’outil de production.
L’organisation d’un service après-vente, la participation aux études, pour ce qui concerne la fiabilité et la
disponibilité prévisionnelle, la maintenabilité, l’élaboration de «plans de maintenance» pour certains
contrats, les travaux neufs...
La participation à la mise en place d’une G.M.A.O, par la définition d’un cahier des charges: quelles
données saisir, pour quel traitement, pour quelle exploitation ?
Le profil du technicien de maintenance: homme de terrain, de contact et d’équipe, qui s’appuie sur sa
formation technique initiale, puis sur son expérience pour toujours faire évoluer la prise en charge du
matériel dont il a la responsabilité.
Le patrimoine de l’Entreprise
Définitions :
Immobilisation, tout bien enregistré en comptabilité,
Biens durables ou biens immobilisés, les équipements figurant à l’inventaire de l’entreprise,
Parc matériel, l’ensemble des biens immobilisés.
Inventaire :
Les biens liés à la production, pour lesquels tout arrêt ou dysfonctionnement provoque une perturbation, un ralentissement, un
arrêt de production ou une mauvaise qualité de la production ;
Les biens indépendants de la production, pour lesquels une défaillance n’a pas d’incidence sur la production ; ils concernent la
maintenance dite « immobilière ».
Classification des biens durables
Equipements de production :
Directement en rapport avec la fabrication et qui donne la valeur ajoutée au produit ou au service fabriqué. (cible de la
maintenance).
Reconstruction :
L’objectif de la reconstruction est de donner à un bien une vie utile qui peut être plus longue que celle du bien d’origine.
La reconstruction impose le remplacement de pièces vitales par des pièces d’origine ou des pièces neuves équivalentes.
La reconstruction peut être assortie d’une modernisation ou de modifications.
Les modifications peuvent apporter un plus en terme de disponibilité (redondance), d’efficacité, de sécurité, etc….
Modernisation :
C’est le remplacement d’équipements, d’accessoires, des logiciels par des sous ensembles apportant, grâce à des
perfectionnements techniques n’existant pas sur le bien d’origine, une amélioration de l’aptitude à l’emploi du bien.
Une modernisation peut intervenir dans les opérations de rénovation ou de reconstruction.
Les niveaux de la maintenance
1er niveau :
Réglages simples prévus par le constructeur au moyen d'éléments accessibles sans aucun démontage ou
ouverture de l'équipement, ou échanges d'éléments consommables accessibles en toute sécurité, tels que
voyants ou certains fusibles, etc….
Ce type d'intervention peut être effectué par l'exploitant du bien, sur place, sans outillage et à l'aide des
instructions d'utilisation.
Le stock des pièces consommables nécessaires est très faible.
2ème niveau :
Dépannage par échange standard des éléments prévus à cet effet et opérations mineures de maintenance
préventive, telles que graissage ou contrôle de bon fonctionnement.
Ce type d'intervention peut être effectué par un technicien habilité de qualification moyenne, sur place, avec
l'outillage portable défini par les instructions de maintenance.
On peut se procurer les pièces de rechange transportables nécessaires sans délai et à proximité
immédiate du lieu d'exploitation.
Les niveaux de la maintenance
3ème niveau :
Identification et diagnostic des pannes, réparations par échange de composants ou d'éléments fonctionnels,
réparations mécaniques mineures et toutes opérations courantes de maintenance préventive.
Ce type d'intervention peut être effectué par un technicien spécialisé, sur place ou dans le local de
maintenance, à l'aide de l'outillage, des appareils de mesure et de réglage ainsi que des bancs d'essais et
de contrôle des équipements.
En utilisant l'ensemble de la documentation nécessaire à la maintenance du bien ainsi que les pièces
approvisionnées par le magasin.
4ème niveau :
Tous les travaux importants de maintenance corrective ou préventive à l'exception de la rénovation et de la
reconstruction.
Ce niveau comprend aussi le réglage des appareils de mesure utilisés pour la maintenance, et
éventuellement la vérification des étalons du travail par les organismes spécialisés.
Ce type d'intervention peut être effectué par une équipe comprenant un encadrement technique très
spécialisé, dans un atelier spécialisé.
5ème niveau :
Rénovation, reconstruction ou exécution des réparations importantes confiées à un atelier central ou à une
unité extérieure.
Par définition, ce type de travaux est donc effectué par le constructeur, ou par le reconstructeur, avec des
moyens définis par le constructeur et donc proches de la fabrication
LA MAINTENACE
INDUSTRIELLE
Analyse des défaillances et aide au diagnostic
Étude du comportement du matériel
La maintenance proactive: basée sur l’expertise des défaillances passées et sur la compréhension des
mécanismes de défaillances pour enrichir les conceptions futures ou éviter la réapparition de cette
défaillance.
Possibilité de valorisation d’un événement naturellement négatif « panne » en un évènement positif
« source de savoir, maîtrise et d’expertise »
les défaillances peuvent être prises en compte à deux niveaux :
Par les analyses prévisionnelles qui ont pour objectif la construction d’un niveau de sûreté de fonctionnement suffisant, avant même
leur fabrication et leur mise en service.
Par les analyses post défaillances qui ont pour objectif l’amélioration de la disponibilité d’un équipement en service ;
Étude du comportement du matériel
Causes de défaillances:
La cause de la défaillance est une anomalie initiale susceptible de conduire au mode de défaillance.
Elle s'exprime en termes d'écart par rapport à la norme.
Exemples : sous-dimensionnement, absence de joint d'écrou, manque de lubrifiant, etc...
Elle se répartit dans les domaines que nous identifierons par 5M: milieu, méthodes, main d’œuvre, matière
et matériel.
Le milieu : environnement température ambiante, degré hygrométrique, vibrations, champs magnétiques, éclairage, agrément du lieu,
etc..
La matière : matière d’œuvre, composants, hétérogénéité des caractéristiques, etc..
La main-d’œuvre : personnel, action de la main, programmation, réglage, etc..
Le matériel : machines, outils et outillages, montages, etc..
Les méthodes : gammes, modes opératoires, procédures, etc..
Exemples de causes
Mécanique : fatigue, usure, sur charge mécanique, sous dimensionnement…
Electrique : Surcharge électrique, Vieillissement, décharge electrostatique (foudre)…
Étude du comportement du matériel
Modes de défaillance:
Le mode de défaillance est relatif à une fonction. Il s'exprime par la manière dont un système ne rempli plus
sa fonction, s’exprimer aussi en termes physiques : rupture, desserrage, coincement, court-circuit, etc..
Exemple: considérons la fonction pompage réalisée par un groupe motopompe, ses modes de défaillances:
le refus de démarrer ou le refus de s’arrêter,
un débit inférieur au débit requis,
une pression de refoulement inférieure à la pression requise,
un démarrage intempestif,
une fuite externe.
1 Défaillance structurelle (rupture) 8 Défaillance en position fermée 15 Fonctionnement irrégulier 22 Fonctionnement prématuré 29 Perte de la sortie
2 Blocage physique (coincement) 9 Fuite interne 16 Indication erronée 23 Retard de fonctionnement 30 Court-circuit
3 Vibrations 10 Fuite externe 17 Ecoulement réduit 24 Entrée erronée (augmentation) 31 Circuit ouvert
Les conséquences :
sur le plan de la sécurité, de l’indisponibilité, de la non-qualité-produit, des coûts directs, etc. ;
mineures, majeures ou critiques.
Les causes :
imputation extrinsèque : accident, choc, surcharge, mauvaise utilisation, erreur de conduite, non-respect de consigne, défaut
d’entretien, manque de précaution, environnement non conforme, défaillance seconde, ou en cascade ;
imputation intrinsèque : défaut de santé-matière, de conception, de fabrication, de montage, d’installation, mode de défaillance en
fonctionnement : usure, abrasion, corrosion, fatigue, détérioration de surface, déformation, rupture, vieillissement, etc.
Étude du comportement du matériel
Quelques mécanismes de défaillance
Dans le domaine mécanique :
L’usure est l’enlèvement progressif de matière à la surface des pièces d’un couple cinématique en glissement relatif.
La fatigue : Les roulements se détériorent intrinsèquement (sous conditions idéales de montage, d’utilisation et de lubrification) par
fatigue de contact.
La corrosion : détérioration de surface par des réactions électrochimiques.
TTR
UT
DT
TBF
Analyse quantitative des défaillances
Méthode ABC (Diagramme Pareto)
Problématique:
Multitude de défaillances et travaux devant être traités par le service de maintenance,
Quelles défaillances doivent être étudiées et/ou améliorées en premier.
Réponse évidente:
Il faut déceler les plus importantes et dont la résolution ou l’amélioration serait le plus rentable, (en terme de coûts d’indisponibilité).
Difficulté:
Le « plus important » et que ce qu’il « l’est moins » ne se distinguent pas toujours de façon claire.
Application :
Une machine comporte 10 sous-ensembles dont on a relevé l’historique des pannes.
L’entreprise, qui utilise cette machine, désire augmenter sa productivité en diminuant les pannes sérieuses.
Pour cela elle demande au service de maintenance de définir des priorités sur les améliorations à apporter à cette machine.
L’historique de la machine fournit le tableau suivant.
Sous-ensembles A B C D E F G H I J
Nombre d’heures d’arrêt 26,1 11 1 57 56,1 1 17 1,5 9,5 1
Nombre de pannes 4 15 4 4 3 8 12 2 3 2
Analyse quantitative des défaillances
Diagrammes de Pareto en N, Nt
Correction :
A-Diagramme ABC :
Du tableau précédent, on tire le tableau des coûts et des pannes cumulées.
Sous- Classement en Cumul des % des coûts Nombre de Cumul des % des pannes
ensembles coût (en h) coûts (en h) cumulés pannes pannes cumulées
D 57 57 31,3 4 4 7
Sousensembles N Nt t
A 4 26,5 6,625
B 15 11 0,73
C 4 1 0,25
D 4 57 14,25
E 3 56,5 21.83
F 8 1 0,125
G 12 17 1,42
H 2 1,5 0,75
I 3 9,5 3,17
J 2 1 0,5
Analyse quantitative des défaillances
Diagrammes de Pareto en N, Nt et t̅
Correction :
A-Diagrammes en N, Nt et t̅ :
Le graphe en N oriente vers l’amélioration de la fiabilité :
on constate que les sous-ensembles B et G sont ceux sur lesquels il faudra agir prioritairement.
Différentes actions sont envisageables : modifications techniques (qualité des composants),
consignes de conduite, surveillance accrue (maintenance de ronde), actions préventives
systématiques dans un premier temps, conditionnelle ensuite.
Analyse quantitative des défaillances
Diagrammes de Pareto en N, Nt et t̅
Correction :
A-Diagrammes en N, Nt et t̅ :
Le graphe en NT est un indicateur de disponibilité,:
Nt estime la perte de disponibilité de chaque sous-ensemble.
Il permet de sélectionner l’ordre de prise en charge des types de défaillance en fonction de leur criticité (les sous-ensembles D et E).
Analyse quantitative des défaillances
Diagrammes de Pareto en N, Nt et t̅
Correction :
A-Diagrammes en N, Nt et t̅ :
Le graphe t̅ oriente vers la maintenabilité,
l’amélioration de l’aptitude à la maintenance.
les sous-ensembles E et D présentent quasiment 80% des difficultés de réparation.
Après analyse de t̅ (attente maintenance, déplacements, temps de diagnostic, attente de pièce, etc..), il sera possible d’agir sur :
La logistique (moyens de dépannage, de manutention, etc..),
L’organisation de la maintenance (gammes d’intervention, formation du personnel, échanges standard, etc..),
L’amélioration de la maintenabilité (accessibilité, conception modulaire, etc..).
Analyse quantitative
des défaillances
Abaque de Noiret
L’abaque de Noiret est basé sur
l’âge du matériel, coût, condition de
travail, origine du matériel.
Analyse quantitative
des défaillances
Tableau à coefficient
Basé sur les mêmes critères que l’abaque de
Noiret mais avec des points coefficients en
considérant que le total des points obtenus se
situait dans trois zones :
Première zone en dessous de 500 points :
pas de nécessité du préventif ;
Deuxième zone entre 500 et 540 points :
possibilité du préventif ;
Troisième zone au-dessous de 540 points :
le préventif est nécessaire ;
Analyse qualitative des défaillances
Diagnostic et expertise
Le diagnostic est « l’identification de la cause probable de défaillance à l’aide d’un raisonnement logique
fondé sur un ensemble d’informations provenant d’une inspection, d’un contrôle ou d’un test ».
La norme NF EN 13306 va plus loin (jusqu’à l’expertise de la défaillance), puisqu’elle indique que le
diagnostic d’une panne est « l’ensemble des actions menées pour la détection de la panne, sa localisation
et l'identification de la cause ».
Localisation de panne est l’ensemble des actions menées en vue d'identifier l’équipement en panne au
niveau de l'arborescence appropriée.
Analyse qualitative des défaillances
Conduite d’un diagnostic
Elle nécessite un grand nombre d’informations recueillies :
Auprès des utilisateurs (détection, manifestation et symptômes)
Dans les documents constructeurs et/ou dans les documents du service maintenance.
Grâce à l’expérience du terrain et le savoir-faire.
Manifestation de la défaillance : La manifestation (ou effet) de la défaillance se manifeste par son amplitude (partielle ou complète), sa vitesse
(elle est progressive ou soudaine), son caractère (elle est permanente, fugitive ou intermittente).
Les symptômes : Les symptômes peuvent être observés sans démontage, par les utilisateurs de l’équipement ou par le maintenancier : VTOAG,
mesures, défauts de qualité. Ils peuvent aussi être observés après démontage : mesures, observations de rupture, d’état de surface, contrôles non
destructifs, etc.
Le VTOAG est l’utilisation naturelle des cinq sens de l’individu. Il ne faut jamais les négliger, car ils sont capables de contribuer à l’établissement d’un diagnostic.
La vue (V) : Détection de fissures, fuites, déconnections,, détection de dégradations mécaniques.
Le toucher (T) : Sensation de chaleur, de vibration, estimation d’un état de surface.
L’odorat (O) : Détection de la présence de produits particuliers, odeur de brûlé, embrayage chaud,...
L’auditif (A) : Détection de bruits caractéristiques (frottements, sifflements).
Le goût (G) : Identification d’un produit (fuite).
Expérience : Lorsqu’il aborde un problème de défaillance sur un matériel, le maintenancier ne peut pas se permettre de naviguer à vue. Il connaît
déjà les probabilités d’apparition de défaillance sur un matériel.
Savoir-faire : Le diagnostic est construit comme une enquête policière, le maintenancier part des informations et symptômes, et à partir de son
expérience, il formule des hypothèses affectées d’un niveau de probabilité plus ou moins important, teste ces hypothèses afin de se construire une
certitude. Il dispose pour cela d’outils de diagnostic. Les plus utilisés sont :
Le diagramme Causes – Effets,
L’arbre des causes,
L’organigramme de diagnostic et/ou la fiche de diagnostic
Analyse qualitative des défaillances
Diagramme Cause-Effets (diagramme Ishikawa)
Outil a été créé par Ishikawa, professeur à l’Université de la TOKYO dans les années 60 et concepteur
d’une méthode de management de la qualité totale.
Le diagramme causes-effet est une représentation graphique du classement par familles de toutes les
causes possibles pouvant influencer un processus de fabrication en engendrent la non qualité.
Analyse qualitative des défaillances
Arbre de défaillances
C’est un diagramme déductif qui va de l’effet vers la cause et qui a pour objet de rechercher toutes les
combinaisons de défaillances élémentaires (primaires) pouvant déboucher vers une panne.
Symbolisme : utilise un symbolisme qu’on utilise sur les circuits logiques. (logigramme de dépannage).