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Ce premier chapitre sur la revue de la littérature tente de clarifier les notions essentielles sur

l’assurance en vue de mieux explicité notre sujet d’étude.

Pour mieux l’appréhender, nous le scindons en deux sections qui traitent respectivement
l’analyse théorique sur l’assurance dans sa première section et les études empiriques dans sa
deuxième section.

SECTION 1. ANALYSE THEORIQUE SUR L’ASSURANCE

1.1.1 Définition de l’assurance


1.1.2
L’assurance est un contrat par lequel une partie, l’assuré se fait promettre moyennant une
rémunération appelée prime, pour lui ou pour un tiers convenu, en cas de réalisation d’un
risque déterminé, (exemple : l’incendie, le décès ou autre forme d’accident) une prestation par
une autre partie en présence, l’assureur, qui à son tour compense selon les lois de la statistique
l’ensemble des risques qu’il accepte d’assurer.

L’assurance est un service de protection qui permet à un agent économique de compenser les
pertes liées à la réalisation d’un événement futur, qui, en principe, ne dépend pas de lui. Cette
protection est le plus souvent financière, mais prend de plus en plus d’autres formes
(réparation en nature, services à la personne) si l’assuré le souhaite (Trainar P. et Thourot P.,
2017).

L’assurance est un service qui fournit une prestation lors de la survenance d’un événement
incertain et aléatoire souvent « risque ». La prestation, généralement financière, peut être
destinée à un individu, une association ou une entreprise, en échange de la perception d’une
cotisation ou prime (Pétricoul J-L., 2020).

De ce qui précède, il se dégage que l’assurance est une opération par laquelle une partie
l’assuré, se fait promettre, moyennant une rémunération prime ou cotisation, une prestation
par une autre partie l’assureur, en cas de survenance d’un sinistre. »

1.1.3 Rôle de l’assurance dans l’économie


1.1.4
L’assurance pourrait être qualifiée de catalyseur dans la mesure où elle permet aux individus
et aux entreprises de prendre des risques et où elle encourage l’investissement productif et
confiant des personnes et des actifs dans l’économie. Le développement économique conduit
habituellement à une prise de risque accrue, à une plus grande inclusion financière et à une
meilleure connaissance des notions financières qui soutiennent à leur tour le développement
de l’assurance. L’offre d’assurance aide à accroître l’efficience globale du secteur financier,
notamment en facilitant la fourniture de crédit au secteur privé.

L’assurance moderne joue un rôle à plusieurs niveaux. En gérant les risques, l’assurance
permet aux individus et aux entreprises de prendre des risques et d’innover. L’assurance réduit
également le niveau des taux d’intérêt en réduisant les probabilités de faillite et en investissant
sur le long terme. Enfin, l’assurance modifie le niveau et l’allocation de l’épargne individuelle
et de l’épargne agrégée, et permet une meilleure allocation des capitaux. Ce faisant, elle a un
impact sur le cycle économique, la nature du développement économique et la répartition des
revenus et des chocs entre les agents économiques.

L’assurance est donc un pilier fondamental de système économique et social. Le rôle


fondamental de l’assurance est de protéger :

- Les patrimoines : en indemnisant les biens sinistrés et en garantissant les


conséquences financières d’une mise en cause de la responsabilité civile ;

- Les personnes, en versant des prestations en cas de maladie, d’accident ou de décès


par exemple, mais également en apportant des solutions d’épargne et de préparation de
la retraite.

En effet, les assurances de biens permettent aux assurés de pouvoir remplacer des biens
détruits, volés ou dégradés.

Les assurances de responsabilité permettent à un particulier ou un professionnel de réparer


financièrement les dommages qu’ils ont pu occasionner à un tiers, sans amputer leurs
ressources propres.

Les assurances de dommages corporels complètent les prestations des régimes obligatoires de
protection sociale, en cas de maladie ou d’accident corporel.

1.1.3 Caractéristiques des assurances


Les assurances remplissent trois fonctions bien distinctes. Tout d’abord, le secteur transfère le
risque des parties averses au risque vers des entreprises qui veulent bien le supporter. Il
fournit aux assurés une manière d’égaliser le montant d’argent disponible dans les différents
états de la nature, états dans lesquels les assurés peuvent perdre ou pas de l’argent. Les assurés
achètent une protection contre la survenance d’évènements précis. En payant les primes, les
assurés renoncent à leur richesse actuelle contre la certitude de recevoir de l’argent en cas de
perte. Les assureurs comptabilisent en contrepartie des réserves pour le coût total estimé des
pertes futures. Une des caractéristiques essentielles du secteur est l’inversion du cycle de
production. Les entreprises connaissent leur chiffre d’affaire avant leurs coûts. Ceux-ci sont
fonction d’évènements futurs, aléatoires et indépendants de la volonté des parties. L’assurance
est différente de l’épargne dans le sens où le montant remboursé par l’assureur est différent du
montant payé par l’assuré. Les assurances ont un aspect social très important. Elles aident les
familles et les entreprises à stabiliser leur situation financière. Sans assurance, les ménages et
les entreprises seraient obligés de trouver d’autres sources de financement. Cette stabilité
encourage les individus et les entreprises à se spécialiser, à créer de la valeur et à entreprendre
des projets. Sans assurance, le taux de faillite serait plus important, avec des conséquences
directes sur le chômage, les revenus et les taxes (Lorent B., 2008).

Deuxièmement, les assurances dispersent le risque et les pertes financières en combinant des
risques individuels indépendants en paquets créés par les assureurs. En couvrant un large
nombre d’assurés contre des risques non corrélés, les assureurs diversifient leur propre risque
et opèrent un partage de risque. Aussi longtemps qu’ils ne sont pas corrélés, c’est-à-dire
statistiquement indépendants, les assureurs peuvent percevoir les primes de chaque individu et
avoir les fonds suffisants en permanence pour rembourser les pertes des assurés. La loi des
grands nombres en assurance implique que plus on augmente le nombre d’assurés avec des
risques indépendants, plus sera précise la prédiction des pertes futures. Augmenter la
précision réduit le risque encouru par l’assureur puisqu’il est fonction de la variance des
pertes futures. Le rôle des assurances est donc d’identifier les risques indépendants et de les
agréger pour réduire le risque global. C’est pourquoi les problèmes d’asymétrie d’information
et plus particulièrement de sélection adverse sont si cruciaux en assurance. L’assurance est
donc un outil de diversification des risques puisqu’elle collecte les primes des contrats et
qu’elle les investit dans des actifs dont les risques d’investissement sont indépendants
(Benjamin Lorent, 2008).

Enfin, les compagnies d’assurance exécutent une allocation de risque en fixant des primes qui
reflètent le mieux possible le niveau de risque de chaque individu ou entreprise qu’elles
assurent. Les assurés ont donc des incitants financiers à réduire le risque auquel ils sont
exposés. Le secteur est donc capable de diminuer le risque total de l’économie (Benjamin
Lorent, 2008).
Le rôle des compagnies d’assurance comme les autres investisseurs institutionnels (fonds de
pension, fonds communs de placement) est de mobiliser l’épargne et de faciliter le
financement d’activités diverses. Ils permettent également aux épargnants de diversifier leurs
actifs et de répartir leurs risques en réalisant des économies d’échelle sur le plan administratif
(OCDE, 2003). Par contre, les investisseurs institutionnels n’acceptent pas de dépôts du
public. Ils complètent les services fournis par les banques commerciales mais rentrent
également en compétition avec elles. Ils forcent les banques à plus d’efficacité et à mieux
répondre aux besoins de leurs clients. Les investisseurs institutionnels sont très actifs sur les
marchés financiers et dans la mobilisation et l’allocation des ressources financières à long
terme (Vittas, 1998).

1.1.5 Composantes d’une opération d’assurance


1.1.6
Parmi les composantes d’une opération d’assurance, nous pouvons sommairement citer :

- Le risque ; - La prime ;

- La cotisation ;

- La mutualité ;

- La prestation de l’assureur : indemnité et forfait.

1.1.4.1 Risque

Dans le jargon assurantiel, la notion de risque est la probabilité qu’un dommage, un accident
survienne. C’est contre cette probabilité que le particulier ou le professionnel souhaite
s’assurer… il est alors possible de couvrir ce risque via un contrat d’assurance.

Cette notion de « risque » renvoie à plusieurs définitions. Le « risque » peut désigner (Brault-
Fonters A., 2016) :
- L’objet assuré (un bâtiment, une automobile,…) : on parle alors dans ce cas de «
risque-objet » ;

- Une catégorie d’événements assurables de même nature à partir de laquelle on établit


une tarification : on parle alors du « risque chômage », du « risque invalidité », du «
risque entreprise »,…

- Un événement dommageable (la maladie, un incendie, un vol, le décès,…) : on parle


alors de « risque-cause » ou péril.

La dernière acception du mot « risque » est, dans le domaine de l’assurance, la plus


importante. Le risque est alors l’événement dommageable contre l’arrivée duquel on cherche
à se prémunir et correspond donc à l’événement assuré.

Pour qu’un risque soit assurable, il faut qu’il réponde nécessairement à 3 conditions (Noël F.,
2020) :

- Il doit être futur (si l’événement dommageable s’est déjà réalisé, on ne parle plus de
risque) ;

- Il doit être incertain : l’incertitude doit résider soit dans la survenance ou non de
l’événement (on ne doit pas pouvoir être en mesure de prédire si la personne assurée
contre la maladie, par exemple, tombera malade ou non) ou dans sa date de
survenance (on ne doit pas pouvoir être en mesure de prédire la date de la mort de la
personne ayant souscrit une assurance-décès, par exemple).

- Le risque doit être indépendant de la volonté de l’assuré.

Cependant, ces conditions sont nécessaires, mais non suffisantes pour qu’un risque puisse être
assurable. En effet, pour qu’existe un risque assurable, il faut aussi qu’existe un marché de
l’assurance, c’est-à-dire qu’il faut qu’il y ait non seulement une demande des particuliers, des
entreprises ou des collectivités, mais il faut également qu’il y ait une offre des assureurs.
Pour que les assureurs acceptent de prendre en charge un risque (entendu dans la deuxième
acception du terme, comme « catégorie d’événements assurables de même nature »), il faut
que soient réunies trois autres conditions :

- Il faut qu’il y ait la possibilité de mutualisation du risque ;

- Il faut que l’assureur soit doté d’une capacité financière suffisante pour prendre en
charge les sinistres qui surviendront dans cette catégorie de risques ;

- Il faut que soient réunies les conditions juridiques permettant d’assurer le risque : il
faut notamment que le risque soit lié à une activité licite. Il serait donc formellement
interdit d’assurer une activité clandestine de trafic d’armes ou de drogue, par exemple.

1.1.4.2 Prime

La prime assurance est le prix que le preneur d’assurance doit payer pour pouvoir bénéficier
de la couverture d’assurance en cas de sinistre.

La prime se compose de trois parties : la partie risque, la partie frais et la partie bénéfice. Elle
est en principe due pour une période d’assurance entière (12 mois), même si d’autres
modalités de paiement (paiement mensuel, prime unique) sont possibles.

La partie risque constitue le coût probable de sinistre que représente le risque à assurer.
Concrètement, l’assureur va modéliser le risque que représente l’objet à assurer, en comparant
son profil avec l’historique qu’il possède sur d’autres profils similaires. L’évaluation du risque
est donc liée à la connaissance historique de risques similaires (ou à la capacité de
modélisation). C’est la raison pour laquelle, les assureurs proposent des primes d’assurance
différentes, puisqu’ils n’ont pas le même historique, la mémé expérience, la même base de
clientèle. Ils évaluent donc différemment les risques.
A cette prime de risque, on rajoute tous les frais de gestion, c’est-à-dire les frais qui
permettent (en les répartissant sur tous les clients) de couvrir les charges opérationnelles de
l’assureur (salaires, loyers, etc.).

Cotisation

La cotisation, qui est un terme synonyme de prime mais utilisé dans le secteur mutualiste,
peut être soit fixe, soit variable :

– Si elle est fixe, la cotisation ne peut être modifiée en cours de validité du contrat sans
le consentement du souscripteur et ce, quels que soient les résultats de l’assureur ;

– Si la cotisation est variable (comme dans le cas d’une société mutualiste, par
exemple), le paiement de la cotisation peut donner lieu soit au versement
complémentaire d’un rappel de cotisation (si les sinistres ont coûté plus chers que
prévu), soit à un remboursement appelé « ristourne » (dans le cas contraire).

Notons que dans le cas d’assurance-vie, la cotisation est toujours fixe.

Les cotisations perçues doivent être suffisantes pour faire face au coût des sinistres survenus
dans l’année, ainsi qu’à tous les frais (d’acquisition, de gestion, d’encaissement), assumés par
l’organisme assureur.

1.1.4.3 Mutualité

L’ensemble des personnes assurées contre un même risque et qui cotisent pour faire face à ses
conséquences constitue une mutualité. L’assurance est donc l’organisation de la solidarité
entre les gens assurés contre la survenance du même type d’événement.
Selon ce principe, si le risque s’aggrave, le tarif des contrats augmente, si le risque diminue, le
tarif baisse. Si des assurés « fraudent » (en ne déclarant pas la gravité de leurs risques ou en
exagérant l’importance d’un sinistre, par exemple), c’est l’ensemble de la communauté qui
sera pénalisée. L’idée de compensation au sein de la mutualité implique que tous les membres
de cette mutualité soient traités sur un pied d’égalité, c’est-à-dire avec équité.

1.1.4.4 Prestation de l’assureur : indemnité et forfait

L’engagement de l’assureur en cas de réalisation d’un risque est de verser une prestation sous
forme d’argent destinée : soit au souscripteur et à l’assuré soit à un tiers soit au bénéficiaire
(dans le cas d’une assurance vie).

Les prestations financières de l’assureur peuvent être de deux sortes. Elles peuvent prendre la
forme :

▪ d’indemnités : les indemnités sont déterminées après la survenance du sinistre en


fonction de son importance (c’est ce type de prestation que verse un assureur à son assuré
lorsque ce dernier est victime d’un accident de la route, par exemple).

▪ de prestations forfaitaires : ces prestations sont déterminées à la souscription du


contrat, avant la survenance du sinistre. Il peut s’agir alors du versement d’un capital, d’une
rente ou encore d’une somme d’un certain montant par jour. C’est ce type de prestation que
délivre un assureur surtout dans le cadre d’un contrat d’assurance vie ou d’assurance-décès.

1.1.5 Types des assurances

On distingue quatre (4) grands groupes d’assurance auquel on peut souscrire. L’assurance
individuelle, l’assurance collective, l’assurance des biens et l’assurance d’activité.

Chaque groupe d’assurances dispose de plusieurs types d’assurance.


1.1.5.1 Assurances individuelles

Les assurances individuelles concernent les assurances retraite, assurance décès invalidité,
assurance complémentaire santé, assurance home clé, assurance vie. Ces assurances couvrent
les risques causés par des personnes physiques.

1.1.5.2 Assurances collectives

Les assurances collectives s’appliquent aux associations. Ainsi, on distingue l’assurance


prévoyance collective, assurance retraite collective, l’épargne salariale, l’assurance collective
pour l’indemnité de licenciement.

1.1.5.3 Assurances des biens

Les assurances des biens occupent de la perfection des biens immobiliers, automobiles,
meubles, etc. contre un dommage qui survient involontairement. Ceci étant, on distingue
l’assurance automobile, assurance multirisque, assurance motocycle, assurance flotte
automobile, assurance locaux, assurance marchandises, etc.

1.1.5.4 Assurances d’activité

Les assurances d’activité prennent en charge les dommages causés par une activité de
l’entreprise. Ainsi, nous pouvons citer à titre illustratif la garantie décennale, l’assurance
responsabilité civile, l’assurance protection juridique, l’assurance d’activité professionnelle,
etc.

1.1.7 Concepts connexes à l’assurance


1.1.8
Parmi les concepts connexes à l’assurance, nous citons :

- La coassurance ;
- La réassurance ;

- La police d’assurance.

1.1.6.1 Coassurance

La coassurance est aussi définie comme étant un contrat par lequel plusieurs assureurs
concluent en commun, une police avec un assuré et confient la gestion du contrat et des
sinistres éventuels à un des assureurs (compagnie) appelé compagnie apéritrice (Lubo D.,
2009).

La coassurance est une opération par laquelle l’assuré souscrit à plusieurs compagnies
d’assurances, pour la garantie d’un même risque.

1.1.6.2 Réassurance

La réassurance permet à un assureur de céder à un autre assureur (le réassureur) une part des
risques qu’il a souscrit afin de se protéger contre des variations difficilement prévisibles en
gravité comme en fréquence. Cette réassurance peut être proportionnelle aux primes
souscrites ou limitée pour se protéger contre des risques extrêmes (Trainar P. et Thourot P.,
2017).

Elle est une opération par laquelle, l’assureur qui demeure seul responsable vis-à-vis de ses
assurés pour les risques qu’il a acceptés de couvrir, se garantit à son tour auprès des tiers pour
une partie importante de ces risques.

1.1.6.3 Police d’assurance

La police d’assurance est le document contractuel qui régit les relations entre la compagnie
d’assurance et l’assuré (Provost M., 2009).

Ce contrat fixe en particulier :


– La liste des évènements garantis, avec les exclusions éventuelles ; – la garantie, c’est-
à-dire l'assistance apportée à l’assuré en cas de sinistre ; – les obligations de l’assuré :

▪ les mesures de prévention éventuelles afin de diminuer le risque

▪ les délais de déclaration à l’assureur en cas de sinistre

▪ le montant et les conditions de paiement de la prime

▪ les possibilités de résiliation de la police

– Les obligations de la compagnie d’assurances :

▪ les délais de paiements de l’indemnisation

Les polices d’assurance sont composées de conditions générales, communes à tous les assurés
d’une même compagnie pour un risque ou un ensemble de risques donné, et de conditions
particulières, spécifiques à l’assuré (Mlynarczyk E., 2014).

1.1.7 Avantages et inconvénients d’assurances


Les assurances ont les avantages et les inconvénients.

1.1.7.1 Avantages

L’assurance est aujourd’hui un service incontournable qui occupe une place très importante
dans la vie de tous les jours et dans notre quotidien. On assure tout ce qui bouge et encore
plus si c’est cher, dans notre vie de tous les jours nous sommes obligés d’avoir affaire à
l’assurance (Matekya Kapalay M., 2019).

1.1.7.2 Inconvénients

Le domaine de l’assurance est un service un peu particulier dans le sens où l’on paye pour un
service qui ne sera pas rendu immédiatement. On paye pour les autres, l’exclusion de garantie
a vocation annuler l’indemnisation en cas de sinistre, on est certains de payer mais sans savoir
si cela va servir à quelque chose ou si l’on va recevoir un jour un retour sur investissement.
Pas facile de fixer un prix pour son service (Matekya Kapalay M., 2019).

1.1.9 Enjeux du secteur de l’assurance


1.1.10
Le secteur de l’assurance poursuit ses mutations, commencées il y a quelques décennies,
poussé par des transformations de fond qui obligent à repenser l’activité, les métiers et les
compétences nécessaires pour les exercer (APEC, 2017).

Parmi les principaux enjeux qui conduisent à l’anticipation des évolutions du secteur, on peut
citer :

- L’encadrement réglementaire structurant qui transforme les modes de fonctionnement


des entreprises d’assurance, mais aussi les usages de leurs clients ;

- Le développement des nouvelles technologies numériques : big data, intelligence


artificielle, blockchain… La maîtrise de la donnée offre des opportunités certaines
pour le secteur ;
- L’évolution du comportement des consommateurs : aversion croissante au risque,
judiciarisation de la société, exigence accrue de clients de mieux en mieux informés,
essor de l’économie collaborative ;

- La transformation profonde de la relation client : recherche de cohérence dans la


construction et la continuité du parcours client entre le virtuel (Internet) et le physique
(agences).

Par ailleurs, par sa démographie et sa politique de recrutement (promotion interne, politique


active pour l’alternance), le secteur offre de réelles opportunités pour les jeunes.

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