Agro Climatol 121015

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AGRO-CLIMATOGRAPHIE

5. Le calcul de l’évapotranspiration potentielle prend en compte :

a. Le bilan hydrique

b. Le bilan thermique

c. L’évapotranspiration réelle

6. On peut conclure que :


c. Cette prévision est à moitié juste

(Les prévisions indiquaient des manifestations pluvio-orageuses, mais celles-ci ont été
enregistrées uniquement à l’aéroport de Ouagadougou et non dans d’autres zones
mentionnées. Cela montre que la prévision était partiellement correcte.)

7. Pour affiner les prévisions météorologiques au Burkina, nous avons besoin :

d. De mettre en pratique les points a, b et c ci-dessus cités

(C’est-à-dire reverdir au maximum le Burkina Faso, observer et parcourir le pays pour


collecter des données.)

8. Les informations météorologiques et climatologiques nous permettent d’accroître :

a. La production

b. La qualité de vie

c. La rentabilité

d. Le confort
(Les informations climatiques et météorologiques sont utiles pour tous ces aspects.)

9. Les informations agroclimatologiques nous permettent de pratiquer :

d. Les trois éléments cités ci-haut (a, b et c)

(L’agriculture, l’aviculture et la pisciculture.)

10. Les prévisions saisonnières sont de nature :


b. Probabilistique
(Les prévisions saisonnières sont généralement basées sur des probabilités et des tendances
climatiques observées.)
Descriptions et Formules

A. Un indice thermique :

L’indice thermique mesure la température moyenne d’un environnement sur une période
donnée. Il prend en compte les températures maximales et minimales pour estimer le confort
thermique ressenti par les organismes vivants.

Formule pour l’indice thermique :

IT = Tmax+ Tmin/2

Où Tmax est la température maximale et Tmin est la température minimale.

B. Un indice hydrique :

L’indice hydrique évalue la disponibilité en eau dans un milieu donné, souvent en relation
avec les besoins des cultures. Il peut être basé sur des mesures de précipitations,
d’évapotranspiration, et des besoins en eau des plantes.

Formule pour l’indice hydrique :

IH = P – ET

Où P est la précipitation et ET est l’évapotranspiration.

C. Un bilan hydrique :
Le bilan hydrique est la différence entre les apports en eau (précipitations, irrigation) et les
pertes (évapotranspiration, drainage). Il indique si un milieu est en déficit ou en surplus
hydrique.

Formule pour le bilan hydrique :

BH = P + I – ET – D
Où P est la précipitation, I est l’irrigation, ET est l’évapotranspiration, et D est le drainage.

Limites et Propositions

a. Limites des informations météorologiques et climatologiques :

1. Précision spatiale : Les prévisions peuvent manquer de précision locale en raison de la


variabilité des conditions météorologiques sur de courtes distances.

2.Temporalité : Les prévisions peuvent être peu fiables au-delà de quelques jours à une
semaine, en raison de la complexité des modèles climatiques et des facteurs chaotiques.
b. Propositions pour améliorer la précision et la diffusion :

1. Technologie : Investir dans des technologies de détection plus avancées comme les
satellites, les radars, et les capteurs au sol pour obtenir des données plus précises.

2. Réseau de données : Développer un réseau dense de stations météorologiques locales pour


collecter des données plus granulaires.
3. Modèles améliorés : Utiliser des modèles de prévision plus sophistiqués et alimentés par de
grandes quantités de données (big data).
4. Communication : Améliorer les moyens de diffusion de l’information à travers des
plateformes digitales, des applications mobiles, et des collaborations avec les médias locaux.

Différences et Applications
a. Différences entre l’agrométéorologie et l’agroclimatologie :

-Agrométéorologie : Étude de l’impact immédiat des conditions météorologiques (comme les


pluies, les températures) sur les activités agricoles à court terme.

- Agroclimatologie : Étude des tendances climatiques à long terme et leur impact sur les
systèmes agricoles et la planification agricole.

b. Exemples d’application :

- Agrométéorologie : Prévision des périodes de semis et de récolte, alerte sur les risques de
gel, et gestion de l’irrigation.

- Agroclimatologie : Planification de l’usage des terres, développement de variétés de cultures


résistantes au changement climatique, et gestion des ressources hydriques à long terme.

Évapotranspiration et Pluviométrie

a. L’évapotranspiration :

L’évapotranspiration est le processus combiné d’évaporation de l’eau du sol et de


transpiration des plantes. Les paramètres qui interviennent incluent la température, l’humidité,
la vitesse du vent, la radiation solaire, et la disponibilité en eau.

b. Formule de calcul de l’évapotranspiration (Formule de Penman-Monteith) :

ET0 = 0.408 Delta (R_n – G) + \gamma \frac{900}{T + 273} u_2 (e_s – e_a)}{\Delta +
\gamma (1 + 0.34 u_2)} \]

Où \( ET_0 \) est l’évapotranspiration de référence, \( R_n \) est le rayonnement net, \( G \) est


le flux de chaleur du sol, \( T \) est la température moyenne, \( u_2 \) est la vitesse du vent, \(
e_s \) est la pression de vapeur saturante, \( e_a \) est la pression de vapeur actuelle, \( \Delta
\) est la pente de la courbe de pression de vapeur, et \( \gamma \) est la constante
psychrométrique.

c. Manifestations pluvio-orageuses localisées :

Cela signifie que des orages et des précipitations se produisent dans des zones géographiques
limitées et spécifiques plutôt que de manière généralisée sur une vaste région.

d. Précision de la prévision météorologique pour le Centre du Burkina :

Oui, on peut dire que la prévision était juste car elle indiquait des précipitations dans la région
centrale, et Ouagadougou, faisant partie de cette région, a effectivement reçu de la pluie.
Cependant, la variabilité locale des précipitations et la complexité des phénomènes
météorologiques peuvent expliquer pourquoi certaines zones proches comme Kombissiri
n’ont pas été affectées.

1) Processus à l’origine de la survenue de la pluie en milieu sahélien (3 pts)

La survenue de la pluie en milieu sahélien est principalement due à plusieurs processus


interconnectés :

1. La convergence intertropicale (CIT) : La zone de convergence intertropicale (ZCIT)


est une bande de basse pression qui encercle la Terre près de l’équateur, où les alizés
de l’hémisphère nord et sud se rencontrent. Cette zone se déplace vers le nord pendant
l’été, atteignant le Sahel, et y apporte des masses d’air humide.

2. L’influence des moussons africaines : Pendant la saison des pluies, les vents de
mousson transportent de l’air humide de l’Atlantique vers l’intérieur des terres. Cet air
humide rencontre l’air chaud et sec du Sahara, créant des conditions propices à la
formation de nuages convectifs et à des précipitations intenses.

3. L’instabilité atmosphérique et la convection : L’air chaud et humide monte


rapidement, se refroidit en altitude et condense en formant des nuages cumulonimbus.
Cette convection intense, souvent renforcée par des phénomènes locaux comme le
soulèvement orographique, conduit à des pluies torrentielles et des orages.

2) Reverdir le Burkina Faso et le changement du régime pluviométrique (2 pts)

Reverdir le Burkina Faso pourrait potentiellement influencer le régime pluviométrique :


Effet de rétroaction positive : La végétation augmente l’évapotranspiration, ce qui
enrichit l’atmosphère en vapeur d’eau, favorisant ainsi la formation de nuages et de
précipitations locales. Cela peut conduire à une augmentation des pluies, créant un
cycle de rétroaction positive où plus de végétation mène à plus de pluie, et ainsi de
suite.

Microclimat : Une couverture végétale dense peut modifier les microclimats locaux en
abaissant les températures au sol, augmentant l’humidité et réduisant l’évaporation
directe de l’eau du sol.

Cependant, un changement significatif du régime pluviométrique global nécessite une


couverture végétale très extensive et de longue durée, et d’autres facteurs climatiques à
grande échelle doivent également être favorables.

3) Différences entre prévisions météorologiques et prévisions climatologiques et leur


amélioration (4 pts)

Prévisions météorologiques :

-Définition : Prévisions à court terme (jours à semaines) basées sur des observations actuelles
et des modèles météorologiques pour prévoir des conditions spécifiques comme la
température, les précipitations, et le vent.
- Améliorations : Utiliser des modèles plus sophistiqués, augmenter la densité des stations
météorologiques, et améliorer les technologies de détection et de communication.

Prévisions climatologiques :

- Définition : Prévisions à long terme (mois à années) basées sur des tendances et des modèles
climatiques pour prévoir des anomalies climatiques comme les tendances de température et de
précipitations sur une période prolongée.
- Améliorations : Affiner les modèles climatiques avec plus de données historiques, améliorer
la capacité de modélisation à long terme, et intégrer des scénarios basés sur différentes
trajectoires de forçage climatique.

4) Différences entre l’agrométéorologie et l’agroclimatologie (4 pts)


Agrométéorologie :

- Définition : Étude de l’impact immédiat des conditions météorologiques sur l’agriculture.


Elle traite des prévisions à court terme et des conditions quotidiennes qui affectent les
pratiques agricoles.

- Applications : Planification des semis et des récoltes, gestion de l’irrigation, protection


contre les aléas climatiques immédiats (gel, tempêtes).

Agroclimatologie :

- Définition : Étude des impacts à long terme des tendances climatiques sur l’agriculture. Elle
traite de la variabilité et des changements climatiques à long terme et de leur influence sur les
systèmes agricoles.

- Applications : Planification stratégique de l’utilisation des terres, développement de variétés


de cultures adaptées aux conditions climatiques futures, gestion des ressources hydriques à
long terme.

5) Différences entre l’évapotranspiration potentielle et l’évapotranspiration réelle (3 pts)

Évapotranspiration potentielle (ETP) :


- Définition : Quantité maximale d’eau qui pourrait être évaporée et transpirée par une surface
végétale bien irriguée.
- Paramètres : Température, radiation solaire, vitesse du vent, humidité de l’air.

Évapotranspiration réelle (ETR) :

- Définition : Quantité d’eau réellement évaporée et transpirée par une surface végétale dans
les conditions actuelles de disponibilité en eau.

- Paramètres : Disponibilité en eau dans le sol, type de végétation, stade de croissance des
plantes, conditions météorologiques actuelles.

6) Prévision météorologique et perception des habitants de Kombissiri (2 pts)

Pour les habitants de Kombissiri, qui constatent des ruissellements et des flux d’eau, la
prévision météorologique ne peut pas être considérée comme entièrement juste. La prévision
avait indiqué des manifestations pluvio-orageuses localisées sur le Centre du Burkina, et bien
que l’eau de pluie ait été observée dans leur région via les rivières, il n’a pas directement plu à
Kombissiri. La prévision était donc correcte en termes de localisation générale mais pas
nécessairement précise localement.
Conclusion sur la région de Pô (2 pts)

Non, la prévision météo ne peut pas être considérée comme ayant manqué de mentionner la
région de Pô. Les prévisions météorologiques se concentrent sur les zones où les
précipitations directes sont attendues. Le fait que l’eau de pluie atteigne Pô via les rivières est
une conséquence hydrologique naturelle et non une omission de la prévision météorologique.
Les prévisions doivent être interprétées dans le contexte de la pluie directe et non des flux
d’eau induits.

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