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Programme de la 1ere période : Septembre 2019 - Novembre 2019

Chapitre I : S´eries Enti`eres et Equations Diff´erentielles Ordinaires


Chapitre II: S´erie de Fourier
Chapitre III: Les transform´ees de la Laplace
Chapitre IV: Les Int´egrales G´en´eralis´ees et leurs Applications

Chapitre I : S´eries enti`eres et ´equations diff´erentielles ordinaires

Dans ce chapitre, nous ´etudierons les s´erie enti`eres. Puis nous les utiliserons pour
r´esoudre certains types d’´equations diff´erentielles ordinaires non homog`enes. I-
Etude des s´eries enti`eres

a) G´en´eralit´es z0 est un nombre complexe


fix´e.

D´efinition 1. Une s´erie enti`ere est une s´erie de fonctions dont le terme g´en´eral est
de la forme fn(z) = an(z − z0)n.
On note Pan(z − z0)n.
Les termes an sont les coefficients de la s´erie enti`ere.

Exemple 1. .

b) Domaine de convergence d’une s´erie


enti`ere Pan(z − z0)n

D´efinition 2. Le domaine de convergence d’une s´erie enti`ere est l’ensemble des


valeurs de z pour lesquels P|an(z − z0)n| converge (Pan(z − z0)n est absolument
convergente).

Proposition 1. 1) Le domaine de convergence d’une s´erie enti`ere Pan(x − x0)n (x ∈ R)


est un intervalle de R.

2) Le domaine de convergence d’une s´erie enti`ere Pan(z−z0)n (z ∈ C) est un disque de C.

D´etermination pratique du domaine de convergence (Deux crit`eres)

1
Proposition 2. 1) Crit`ere de d’Alembert:
Pun = Pan(z − z0)n converge absolumment si .
2) Crit`ere de Cauchy:
Pun = Pan(z − z0)n converge absolumment si .

Preuve: Pun = Pan(z − z0)n avec un = an(z − z0)n.


1) Crit`ere de d’Alembert:
. Ainsi, Pun = Pan(z−z0)n converge absolumment si lim 1, c-
a`-d, (c-a`-d z ∈ D(z0,R)= disque ouvert de centre z0 et de rayon
R).

2) Crit`ere de Cauchy pn |un| = pn |an(z − z0)n| = pn |an||z − z0|. Ainsi, Pun = Pan(z −
z0)n converge
absolumment si lim pn |un| < 1,c-a`-d, (c-a`-d z ∈ D(z0,R)).

Remarque 1. 1) D(z0,R) est l’int´erieur du domaine de convergence.


2) Pour constituer le domaine de convergence, on consid`ere D(z0,R) et on ajoute les
points de la fronti`ere de D qui appartiennent `a ce domaine.
3) Dans R, D(z0,R) devient l’intervalle ouvert de centre z0 et de rayon R.

D´efinition 3. 1) Le r´eel positif est le rayon de convergence de Pan(z− z0)n


d´efinit par le crit`ere de d’Alembert.

2) Le r´eel positif est le rayon de convergence de Pan(z − z0)n d´efinit par


le crit`ere de Cauchy.

Exemple 2. 1) D´eterminer le rayon de convergence des s´eries suivantes: ,


.
2) Calculer le rayon R des s´eries enti`eres suivantes:
nn .

c) D´eveloppement des fonctions en s´eries enti`eres

Soit f une fonction r´eelle. Existe-t-il une s´erie enti`ere Pan(x − x0)n donc la somme est
f, i.e., f(x) = Pan(x − x0)n. En g´en´eral, non.

1 ) Donner le rayon de convergence et calculer la somme des s´eries enti`eres suivantes:


i) Pn≥0(2n + 3n)xn

2
Si un tel d´eveloppement existe, c-`a-d, une telle s´erie enti`ere existe; alors Pn∈N an(x−

x0)n = f(x). Et on doit avoir . Ce d´eveloppement est unique.

Exemple 3. 1) D´evelopper en s´erie enti`ere la fonction f(x) = 2x (au voisinage de x0 =


0).
2) En utilisant le d´eveloppement en s´erie enti`ere de ln(1+x), d´eterminer le d´eveloppement
en s´erie enti`ere de .
II- Application des s´eries enti`eres pour la r´esolution des ´equations
diff´erentielles ordinaires

a) Travaux dirig´es
ii) Pn≥0 eαjnxn (x,α ∈ R,j2 = −1), en d´eduire Pn≥0 cos(αn)xn et Pn≥0 sin(αn)xn. iii)

2) D´eterminer une s´erie enti`ere solution de l’´equation diff´erentielle: y0 + xy


= 0; y0 = x − 2y avec y(0) = 0. y00 + xy0 + y = 0; y” − xy0 − 2y = 0; y00 + x2y = 0 avec y(0)
= 0 et y0(0) = 1.
3) Trouver les n premiers termes diff´erents de z´ero du d´eveloppement en
s´erie enti`ere de la solution de l’´equation diff´erentielle suivante:
i) y0 = x2y + y3 avec y(0) = 1 et n=4. ii) y0 = x + 2y2 avec y(0) = 0 et n=2. (iii) y00 − xy2 = 0
avec y(0) = 1 y0(0) = 1 et n=4. (iv) y0 = x2 + y2 avec y(0) = 1 et n=6.

b) Equation de Bessel

Forme
t2x” + tx0 + (t2 − λ2)x = 0. (1)

Exemple 4. Diverses formes de (1):


1) En posant x = tαu, montrer que (1) devient

t2u” + (2α + 1)tu0 + (t2 + α2 − λ2)u = 0. (2)

2) En posant λ = α, montrer que (2) devient

tu” + (2λ + 1)tu0 + tu = 0. (3)

2) Que devient (2) pour chacun des quatre cas suivants: , et t2


= 4s.
3) R´esoudre (2) pour .
4) En posant t = ks, montrer que (2) devient

3
. (4)
Probl`eme:
D´eterminer, lorsque λ ∈6 Z−, une s´erie enti`ere u(t) = Pn≥0 cntn solution de (3).

Proposition 3.
R´esolution de (3):
d´etermination des
coefficients de u(t)
= Pn≥0 cntn.
1)
2).
3) Justifier que .
4) Justifier que .
Exemple classique de d´eveloppement en s´erie enti`ere

;
.

4
Chapitre II - S´erie de Fourier

Dans ce chapitre, x(t) est un signal p´eriodique de p´eriode . I-

D´eveloppement de x(t) en s´erie de Fourier

a) G´en´eralit´e

D´efinition 4. 1) Le d´eveloppement de x(t) en s´erie de Fourier:

est la fr´equence fondamentale du signal,


= valeur moyenne ou composante continue du signal, sont les
coefficients de Fourier du d´eveloppement de x(t) en cos et sin.

2) (i)

Remarque 2. Cette repr´esentation en s´erie de Fourier qui sert de point de d´epart au


d´eveloppement en s´erie de Fourier n’a aucun int´erˆet en traitement de signal. Elle sera
remplac´ee par la s´erie en cos et la s´erie complexe.

b) S´erie de Fourier en cosinus

Formules trigonom´etriques:

D´efinition 5. D´eveloppement de x(t) en s´erie de cosinus

x(t) = A0 + XAncos(2πnf0t + φn)


n≥1

est la composante continue et Pn≥1 Ancos(2πnf0t + φn) est la composante


alternative.

ou` .

5
A1cos(2πf0t + φ1) est l’harmonique de rang 1 ou le fondamental. ∀n ≥
2,Ancos(2πnf0t + φn) est l’harmonique de rang n.

Exemple 5. Ecrire x(t) de l’exercice 1 en s´erie de Fourier en cosinus.


c) S´erie de Fourier complexe

Formules d’Euler: .

D´efinition 6. D´eveloppement en s´erie de Fourier complexe.

Remarque 3. Les fonctions t 7−→ e2πinf0t sont appel´ees phaseurs (fonctions oscillants
cosinuso¨ıdalement suivant l’axe r´eel et sinuso¨ıdalement suivant l’axe des
imaginaires).

Relation entre {an,bn},{An,φn} et X(in).


n≥1 {an,bn} {An,φn} X(+ − in)
an an Ancos(φn) 2Re[X(in)]
bn an −Ansin(φn) −2Im[X(in)]
An p 2 + b2n) An 2|X(in)|
(an
φn φn
X(in) X(in)
X(−in) X(−in)
Exemple 6. Ecrire x(t) de l’exercice 1 en s´erie de Fourier complexe.
II- Repr´esentation spectrale

D´efinition 7. Le spectre est l’ensemble des termes de la d´ecomposition harmonique en


s´erie de Fourier en cosinus et en s´erie de Fourier complexe.
Pour une s´erie de Fourier en cosinus, le spectre est dit unilat´eral. Pour
une s´erie de Fourier complexe, le spectre est dit bilateral.

Repr´esentation du spectre de x(t)


1er cas: Spectre unilateral:

x(t) = A0 + Pn≥1 Ancos(2πnf0t + φn)

La repr´esentation du spectre unilateral de x(t) en amplitudes est la


rep´esentation des points discrets (nf0,An)n.

6
La repr´esentation du spectre unilateral de x(t) en phases est la rep´esentation des
points discrets (nf0,φn)n.

2eme cas: Spectre bilateral:

x(t) = Pn∈Z X(in)e2πinf0t

La repr´esentation du spectre bilateral de x(t) en amplitudes est la rep´esentation


des points discrets (nf0,|X(in)|)n.

La repr´esentation du spectre unilateral de x(t) en phases est la rep´esentation des


points discrets (nf0,Arg(X(in)))n.

Remarque 4. Cas particuliers:


1) Si x(t) est paire (x(−t) = x(t)), alors:
(i) ∀n ∈ N,bn = 0;
);

7
(iii) ∀n ∈ N,φn ∈ {0,π,−π}; (iv) ∀n
∈ Z,Im(X(in)) = 0. 2) Si x(t) est
impaire (x(−t) = −x(t)), alors:
(i) ∀n ∈ N,an = 0;

(ii) x(t) = Pn≥1 bnsin(2πf0nt);

= 0;
TRAVAUX DIRIGES

Exercice 1. 1) Soit le signal x(t) d´efini par : x(t) = 3+2cos(2πf0t)−2 3sin(2πf0t)+
.
Ecrire ce signal par ses repr´esentations spectrales unilat´eral ou bilat´eral.

2) On consid`ere le signal carr´e ci dessous:


i) D´efinir x(t) sur -p´eriodique).

ii) D´evelopper x(t) suivant les 3 formes (Fourier, cosinus et complexe). iii) D´ecrire
x(t) par les repr´esentations spectrales.

3) On consid`ere le signal triangulaire ci-dessous:

Mˆeme questions que pr´ec´edemment.

4) On consid`ere le signal en dents de scie ci-dessous:

Mˆeme questions que pr´ec´edemment.

5) On consid`ere le signal sinuso¨ıdal redress´e ci-dessous:

8
Mˆeme questions que pr´ec´edemment.
Chapitre III- Les transform´ees de la Laplace
Introduction

Ce cours doit ˆetre consid´er´e comme un simple rappel sur la transform´ee de


Laplace et quelques unes de ses propri´et´es les plus utilis´ees.
Pour l’automaticien, la transform´ee de Laplace ne sera qu’un outil, qu’il conviendra
de toutefois de maˆıtriser, par cons´equent, il ne s’agit pas de vouloir trouver ici une
demarche rigoureuse.

I- G´en´eralit´es

D´efinition 8. Transform´ee de Laplace d’une fonction f(t) : L =


F est la fonction de C vers C d´efinie par:

Vocabulaire: F(p) est la transform´ee de Laplace de f(t) ou F(p) est l’image de f(t)
ou f(t) est l’original de F(p).

Exemple 7. 1) Repr´esenter graphiquement l’´echelon unit´e u et calculer sa TL ou`


si t ≥ 0
()= .
0 sinon

2) Calculer l’image de la fonction .


Remarque 5. 1) Certaines fonctions f(t) ne poss`edent pas de transform´ee de Laplace:
Exemples: .
2) Si F(p) existe, alors elle est unique.
3) Toutes les F(p) ne sont pas des transform´ees de Laplace.
4) Si F(p) est une transform´ee de Laplace, alors limp→+∞ F(p) = 0.
II- Quelques propri´et´es

Lin´earit´e
L[af(t)+bg(t)]=aL[f(t)]+b L[g(t)] Preuve:
Exercice.

Exemple 8. Soit . D´eterminer l’original f(t) de F(P).

9
Transform´ee de Laplace de la d´eriv´ee d’une fonction

Exemple 9. Ecrire en fonction de F(p) et de p, la transform´ee de f0,f00 et f000.


Transform´ee d’une primitive d’une fonction

si alors .

Th´eor`emes de la valeur initiale, la valeur finale et du retard

F(p) = L[f(t)].

Th´eor`eme de la valeur initiale: limt→0 f(t) = limp→+∞ pF(p).

Th´eor`eme de la valeur finale: limt→+∞ f(t) = limp→0 pF(p).

Th´eor`eme du retard: L[f(t − θ)] = e−pθF(p) ou` θ est le retard.


Facteur d’´echelle, multiplication et division par t, mutiplication par e−at.

F(p) = L[f(t)].

1) Facteur d’´echelle: Soit .

2) Multiplication par .

3) Division par

4) Multiplication par une fonction exponentielle: Soit a ∈ R. L[e−atf(t)] = F(p


+ a).

Fonctions p´eriodiques

Soit g(t) une fonction p´eriodique de p´eriode T, et f(t) une fonction telle que

10
Si F(p) = L[f(t)] et G(p) = L[g(t)], alors F(p) = (1 − e−pT )G(p).

Th´eor`eme de convolutions

Si L[f(t)] = F(p) et L[g(t)] = G(p), alors L[f ∗ g] = F(p)G(p).

Exemple 10. Calculer l’original de .

Lien avec la transform´ee de Fourier

Pour f ∈ L1(R), on d´efinit les fonctions f+ et f− par: et

Exemple 11. Repr´esenter les courbes des fonctions f(t) = t3 + 1, de f+ et f−.


Theor`eme 1.

∀f ∈ R,F(x)(f) = L[x+(t)](2iπf) + L[x+(t))](−2iπf).

La transform´ee de Fourier de x en f est ´egale `a la somme de la transform´ee de


Laplace de x+ en 2iπf et de la transform´ee de Laplace de f− en −2iπf.

III- M´ethode des r´esidus pour d´eterminer l’original d’une transform´ee de


Laplace
Les deux r´esultats ci-dessous sont ´etablis dans l’´etude des fonctions de variables
complexes et de leur int´egration dans le plan complexe. Leur demonstration n’est
pas imm´ediate et nous nous contenterons d’en exposer les r´esultats.

11
Theor`eme 2. Soit F(p) la transform´ee de Laplace de f(t).

• Soit C un contour ferm´e dans le send direct.

• Soit C un contour ferm´e entourant tous les pˆoles zk de F(p)ept.

et
f(t) = XRes(F(p)ept,zk).
zk

Calcul pratique des r´esidus:

Si est une fonction holomorphe au voisinage de z0 avec g(z0) 6= 0.


Res(f,z0)=coefficient de (z − z0)p−1 dans le d´eveloppement en s´erie enti`ere de g au
voisinage de z0 (il suffit d’´ecrire les premiers termes de ce d´eveloppement).
TRAVAUX DIRIGES

Exercice 2. 1) Trouver l’image de chacune des fonctions suivantes: at, cos3t, shbt, shatsinbt, tchbt,
etcos2t.

2) On pose L[y(t)] = F(p). Trouver l’image des fonctions `a l’aide de p et de F(p) :


y00(t) − y0(t) − y(t) avec y(0) = 0 et y0(0) = 0.
avec y(0) = 1.
y (t) − 2y(t) avec y(0) = 0.
0

3) Trouver l’original d’apr`es l’image:


.

4) En utilisant le th´eor`eme de convolution, trouver l’original d’apr`es l’image:


.

Exercice 3. 1) R´esoudre les ´equations diff´erentielles `a l’aide des transform´ees de la


Laplace. y00 + 4y0 + 4y = t4e−2t avec y(0) = 0 et y0(0) = 0.
y000 − 3y00 + 3y0 − y = t2et avec y(0) = 1, y0(0) = 0 et y00(0) = −2. y00
+ 3y0 + 2y = e−t avec y(0) = 0 et y0(0) = 1. y00 + 4y0 + 4y = t4e−2t avec
y(0) = −y0(0) = 2.
y000 − 3y00 + 3y0 − y = e−t avec y(0) = 1,y0(0) = 0 et y00(0) = −2.

12
2) avec f(0) = 1.
avec y(0) = 2.

.
avec f(0) = λ.
avec f(0) = 1.

Exercice 4. 1) R´esoudre les ´equations diff´erentielles `a l’aide des transform´ees de la


Laplace.

avec f(0) = 1.
avec y(0) = 0 et y0(0) = 1.
.
ty” + ( avec y(0) = 5 et limt→+∞ y = 0. ty” + y0
+ ty = 0 avec y(0) = 1.
ty” + 2y0 + 4ty = 0 avec y(0) = 0.

2) R´esoudre les syst`emes diff´erentiels: et .


Exercice 5. 1) Dans une culture le taux d’accroissement instantan´e du nombre de
bacteries est proportionel `a ce nombre.
i) Si l’on constate que le nombre double en 4heures, quel sera t-il au bout de 12heures?
ii) S’il y’a 104 bacteries au bout de 3heures et 4.104 au bout de 5 heures, quel ´etait le
nombre initial.

2) Selon la loi de Newton, le refroidissement d’un corps dans un courant d’air est
proportionnel `a la diff´erence de temperature entre le corps et l’air. Si la temp´erature
de l’air est 30oC et que le corps passe de 100oC `a 70oC en 15 minutes, au bout de combien
de temps se trouvera t-il `a 40oC.

3) Un navire d’une masse de 45.106kg d´emarre sous l’effet d’une force constante de
9.105N.
i) Trouver sa vitesse en fonction du temps t sachant que la force de r´esistance du milieu
´etant 15.104v (ou` v est a vitesse mesur´ee en m/s. b) Trouver la vitesse limite en Km/h
quand t → +∞.

4) Un corps de masse m (kg) initialement au repos, tombe dans un millieu dont la


resistance en N est proportionnelle `a la vitesse (en m/sec). Si la densit´e du milieu est

13
de celle du corps, et si la vitesse limite est de 6m/s, (i) Trouver la vitesse du corps au bout
de 3 secondes.
(ii) trouver la distance parcourue au bout de ces 3 secondes.

5) Une des ´equations de base de la th´eorie des circuits ´electriques est L dtdi + Ri =
E(t) ou` L (henrys) designe l’inductance, R (ohms) la r´esistance, i (amp`eres) l’intensit´e
du courant, et E (volts) la force ´electro-motrice ou f.e.m. (ici L et R sont constants).
i) R´esoudre cette ´equation si E(t) = E0 et si le courant initial est i0 (on ferra une
figure).
ii) R´esoudre cette ´equation si L = 3,R = 15, le courant est un courant alternatif de
110 volts et de 60 p´eriodes, et si i = 0 quand t = o.

6) Si un circuit ´electrique comporte une r´esistance R (ohms) et un condensateur de


capacit´e C (farads) en s´erie, et un g´en´erateur de f.e.m. E (volts), la charge q (coulomb)
dans le condensateur est donn´ee par: (faire une figure) Si R = 10ohms,C
= 10 farad et E(t) = 100sin(120πt) volts, (i) Trouver q, sachant que q = 0 quand t = 0.
−3

(ii) Utiliser pour trouver i, sachant que i = 5A quand t = 0.


QUELQUES TRANSFORMEES DE LAPLACE UTILES

L[δ(t)] = 1.

14
Chapitre IV - Les int´egrales g´en´eralis´ees et leurs applications

I - Int´egrales doubles

a) En coordorn´ees rectangulaires
Question 1 Types de domaines
D´efinir les domaines D1 et D23 des figures ci-dessous et pr´eciser l’ordre d’int´egration
de chacune des int´egrales suivantes: R RD1 f(x,y)dxdy et R RD2 f(x,y)dxdy.

Exemple 12. Calculer les int´egrales suivantes:

et .

b) Applications
ii) Si S est d´efinie par: x = f(y,z), alors son aire est ´egale

1 ) Calcul d’aires de figures planes limit´ees par le domaine D :


Z Z S =
dxdy.
D

2) Calcul du volume d’un corps cylindrique limit´e sup´erieurement par la surface


z = f(x,y) (hauteur du cylindre), en dessous par le plan z = 0 et lat´eralement par une
surface cylindrique droite ayant pour trace sur le plan (x0y) le domaine D:

3) Calcul d’aires des surfaces


S est une surface lisse uniforme.
i) Si S est d´efinie par: z = f(x,y), alors son aire est ´egale

ou` D est la projection de S sur le plan xOy.

15
ou` D est la projection de S sur le plan yOz. iii) Si S est d´efinie

par: y = f(x,z), alors son aire est ´egale

ou` D est la projection de S sur le plan xOz.

Exemple 13. Calculer l’aire de la surface plane limit´ee par le domaine D : x+y = 6 et x
= 4y − y2.

4) Application des int´egrales doubles en m´ecanique:


Soit une plaque qui occupe un domaine D du plan xoy et poss`ede une masse
volumique (densit´e superficielle) variable ρ = ρ(x,y).

La masse de cette plaque est donn´ee par: M = R RD ρ(x,y)dxdy.


Les moments statiques de la plaque par rapport aux diff´erents axes sont: Mx = R
R yρ(x,y)dxdy et My = R RD xρ(x,y)dxdy. D

Le centre de masse .

Les moments d’inertie de la plaque par rapport aux axes (ox),(oy) sont
respectivement: Ix = R RD y2ρ(x,y)dxdy et Iy = R RD x2ρ(x,y)dxdy.

Moment d’inertie par rapport `a l’origine: I0 = Ix +Iy = R RD(x2 +y2)ρ(x,y)dxdy.

Le produit d’inertie de la plaque est: Ixy = R RD xyρ(x,y)dxdy.


Exemple 14. 1) Si la plaque est homog`ene, alors que deviennent:

ρ(x,y),M,Mx,My,G(xG,yG),Ix,Iy,I0,Ixy.

2) Calculer les coordonn´ees du centre de gravit´e de la figure d´elimit´ee par les


lignes: y2 = 4x + 4 et y2 = −2x + 4.

c) Changement de variable d’une int´egrale double

16
Des coordonn´ees cartesiennes aux coordonn´ees curvilignes: (x,y) → (u,v).

telles que x(u,v) et y(u,v) admettent des d´eriv´ees partielles continues


dans un domaine D0 du plan (0,u,v).
Formule de changement de variables:

ZZ ZZ
f(x,y)dxdy = f(x(u,v),y(u,v))|J|dudv
D D0

ou` D0 est le domaine D dans le syst`eme de coordonn´ees (u,v) et J =


∂x ∂x

∂u∂y ∂y∂v 6= 0.
∂u ∂v

Exemple 15. En coordonn´ees polaires: .


1) Donner l’expression du Jacobien en coordonn´ees polaires et en d´eduire la formule de
changement de variables en coordonn´ees polaires `a partir de la formule de
changement de variables en coordonn´ees curvilignes.

Remarque 6. Lorsque le domaine est un disque ou une portion de disque, l’on passe en
coordon´ees polaires.

Exemple 16. 1) Calculer I = R RD px2 + y2dxdy ou` D est le premier quadrant du disque x2

+ y2 = a2.

2) Calculer R RD(x+y)3(x−y)2dxdy ou` D est le carr´e delimit´e par les lignes: x+y =
1,x − y = 1,x + y = 3 et x − y = −1.
3) Calculer l’aire de la portion de la surface du parabolo¨ıde x = 1 − y2 − z2 d´ecoup´ee par
le cylindre y2 + z2 = 1.

II - Int´egrales triples

a) En coordonn´ees cart´esiennes

ZZZ
I= f(x,y,z)dxdydz.
T

17
Interpr´etation 1. Si f(x,y,z) = ρ(x,y,z) > 0, alors I donne la masse du corps de masse
volumique ρ = f(x,y,z) et qui occupe le domaine T.

Exemple 17. Calculer I = R R RT zdxdydz ou` T est le domaine d´efinit par: 0 ≤ x ≤


p
.

b) Changement de variables

(x,y,z) → (u,v,w). x=
x(u,v,w)

y = y(u,v,w) telles que x(u,v,w), y(u,v,w) et z(u,v,w) admettent des d´eriv´ees


z = z(u,v,w)
partielles continues dans un domaine D0 du plan (0,u,v,w).
Formule de changement de variable:

∂x ∂x ∂x
∂u ∂v ∂w
∂y ∂y ∂y
∂u ∂v ∂w
∂z ∂z ∂z
ou` T 0 est le domaine T dans le syst`eme de coordonn´ees (u,v,w) et J = ∂u ∂v ∂w
6=
0.

Exemple 18. Cas particuliers usuels:


1) En coordonn´ees cylindriques: (x,y,z) → (r,α,z).

x = rcosα
y = rsinα avec r > 0 et α ∈ [0,2π].
z=z
Donner l’expression du Jacobien en coordonn´ees cylindriques et en d´eduire la
formule de changement de variables en coordonn´ees cylindriques `a partir de la
formule de changement de variable en coordonn´ees curvilignes.

2) En coordonn´ees sph´eriques: (x,y,z) → (r,α,θ).

x = rcosαsinθ

y = rsinαsinθ avec r > 0,α ∈ [0,2π] et θ ∈ [0,π].

18
z = rcosθ
Donner l’expression du Jacobien en coordonn´ees sph´eriques et en d´eduire la
formule de changement de variables en coordonn´ees sph´eriques `a partir de la formule
de changement de variable en coordonn´ees curvilignes.

3) Calculer I = R R RT (x2 + y2)dxdydz avec T : x2 + y2 + z2 ≤ R2.

III - Int´egrales curvilignes

D´efinition 9. Une courbe lisse K est r´egie par: ou .

a) Int´egrale curviligne prise le long d’un arc ABd d’une courbe C

Proposition 4. Int´egrale curviligne de 1ere esp`ece:

I = RABd f(x,y)ds ou` ds est la diff´erentielle de AB.d Cacul:

Interpr´etation 2. Applications:
1) Masse d’une portion de courbe:
Si f(x,y) = ρ(x,y) > 0, alors l’int´egrale curviligne de 1ere espece RK f(x,y)ds donne la masse
de la courbe K de masse volumique variable ρ = f(x,y).

2) Longueur de l’arc:
R ds R t p dt R t p dx.

3) Centre de gravit´e de la courbe suppos´ee homog`ene: G(xG,yG) avec

Exemple 19. 1) Calculer la masse de l’arc de circonf´erence si la masse


volumique au point (x,y) est: ρ(x,y) = y.

2) Calculer la longueur de l’arc et le centre de gravit´e G de l’arc de la courbe :

19
b) Int´egrale curviligne par rapport aux coordonn´ees (ou int´egrale curviligne de 2eme
esp`ece)

P(x,y) et Q(x,y) sont deux fonctions continues aux points de l’arc ABd d’une

courbe lisse K r´egie par: .


D´efinition 10. L’int´egrale curviligne de l’expression P(x,y)dx + Q(x,y)dy par rapport
aux coordonn´ees (ou int´egrale curviligne de 2eme esp`ece) prise le long de l’arc
orient´e ABd est le r´eel I = RABd P(x,y)dx + Q(x,y)dy.

Proposition 5. 1) Calcul:
b t

2) Propri´et´e:

R R

Exemple 20. Calculer .


Interpr´etation 3. En m´ecanique, l’int´egrale curviligne de seconde esp`ece est le tra-
→− →− →−
vail accompli par une force variable F = P(x,y) i + Q(x,y) j le long du chemin curviligne
AB.d
IV- Formule de Green, calcul d’aires des surfaces et Formules de Stockes
a) Formule de Green

Theor`eme 3. Formule de Green:

ou` C est la courbe fronti`ere d’un domaine ferm´e D (parcourue dans le sens antihoraire).

Exemple 21. Calculer I = HC 2(x2+y2)dx+(x+y)2dy ou` C est le contour du triangle de

sommets L = (1,1),M(2,2),N(1,3) parcouru dans le sens antihoraire.

b) Aires des surfaces

Proposition 6. L’aire S d’une figure limit´ee par un contour ferm´e simple C (parcouru
dans le sens positif) est

20
Exemple 22. 1) Calculer l’aire de la figure limit´ee par les courbes y = x2,x = y2,8xy = 1.
2) Calculer l’aire de la surface limit´ee par l’astro¨ıde x = acos3t,y = asin3t.

)) est un champ de vecteurs avec P,Q,R des fonctions


continues et C est une courbe.

D´efinition 11. L’int´egrale lin´eaire de F prise le long de C est l’int´egrale curviligne:

R →−F dr est le travail accompli par F le long


Interpr´etation 4. L’int´egrale lin´eaire C de C.

Proposition 7. Cas ou` C est ferm´ee: Formules de STOCKES.


→−
Calcul de la circulation de F = (P,Q,R) sur une courbe ferm´ee C:

ou` S est la surface du contour C et dS = dydzi + dxdzj + dxdyk.

1) Calculer I = HC x2y3dx + dy + zdz ou` C est la circonf´erence


x2 + y2 = r2
.
z=0
2) Trouver la circulation du champ vectoriel F = (x+3y+2z)i+(2x+z)j +(x−y)k suivant le
contour d’un triangle MNP, ou` M(2,0,0),N(0,3,0) et P(0,0,1).
V- Int´egrales de surface et applications en M´ecanique

a) Int´egrale de surface de 1ere esp`ece

F(x,y,z) est une fonction continue, S est surface lisse d´efinie par z = f(x,y) et D est la
projection de S sur le plan (xOy).

Proposition 8. Int´egrale de surface de 1ere esp`ece:

21
Proposition 9. Applications en M´ecanique: Soit S une portion de surface.

1) Les moments d’inertie de S par rapport aux axes (ox),(oy),(oz) sont


respectivement: IOx = R RS(y2 + z2)dS, IOy = R RS(x2 + z2)dS et IOz = R RS(x2 + y2)dS.

2) Le centre de gravit´e de S d’aire A est G = (xG,yG,zG) ou` xG = A1 R RS xdS, yG = A1 R RS

ydS et xG = A1 R RS zdS.

Exemple 24. 1) Calculer I = R RS(x2 + y2)dS, ou` S est une portion de surface conique z2 =

x2 + y2 contenue entre les plans z = 0 et z = 1.

2) Calculer le moment d’inertie de l’hemisph`ere z = pa2 − x2 − y2 par rapport `a l’axe


Oz.

3) Calculer les coordonn´ees du centre de gravit´e de la portion du plan z = x limit´ee


par les plans x + y = 1,y = 0,x = 0.

b) Int´egrale de surface de deuxi`eme espece et Formule d’Ostrogradski


→−
F (P(x,y,z),Q(x,y,z),R(x,y,z)) est un champ de vecteurs avec P,Q,R des fonctions
continues, S est une surface lisse, n = (cosα,cosβ,cosγ) la normale a` la surface lisse, S+
est la face de S d´efinie par la direction de n.

Pr´ecisons que si S est donn´ee sous forme implicite Φ(x,y,z) = 0, alors les cosinus

∂ ∂

directeurs de n sont d´efinis par:

et ou` le signe devant le radical doit concorder avec la face


consid´er´ee de la surface. De plus, cosαdS = dydz,cosβdS = dxdz, et cosγdS = dxdy.

D´efinition 12. 1) Int´egrale de surface de 2eme esp`ece:

ZZ ZZ
Pdydz + Qdzdx + Rdxdy = (Pcosα + Qcosβ + Rcosγ)dS.
S+ S
→−
2) Le flux de F `a travers S dans le sens d´efini par n est l’int´egrale de surface:

22
→−
Proposition 10. Formule d’Ostrogradski: Calcul du flux de F = (P,Q,R) `a travers une
surface ferm´ee S:

Z Z →−−→ Z Z Z →−
F dS = divF dV
T

ou` T est le volume delimit´e par S.


→−
Interpr´etation 5. L’int´egrale de la divergence de F ´etendue `a un certain volume T est
´egale au flux du vecteur `a travers la surface S qui borne le volume consid´er´e.

Exemple 25. 1) Calculer l’int´egrale R RS(xcosα + ycosβ + zcosγ)dS, ´etendue `a la surface


d’un corps quelconque.
2) En appliquant la formule d’Ostrogradski-Gauss, transformer l’int´egrale de
surface R RS ∂u∂xdydz + ∂u∂y dxdz + ∂u∂z dxdy en une int´egrale de volume.
3) Trouver le flux du champ vectoriel F = (2z−x)i+(x+2z)j+3zk `a travers un cˆot´e
du triangle S d´ecoup´e par les plans de coordonn´ees dans le plan x + 4y + z − 4 = 0, le
sens consid´er´e ´etant celui de la normale au plan qui forme avec l’axe Oz un angle aigu.
TRAVAUX DIRIGES

I. 1) Calculer:
R RD xlnydxdy ou` D est le rectangle 0 ≤ x ≤

4,1 ≤ y ≤ e. R R (cos2x + sin2y)dxdy ou` D est le carr´e 0.


D

R12 dxRxx2(2x − y)dy


R RD(x + 2y)dxdy ou` D est limit´e par les droites y = x,y = 2x,x = 2 et x = 3 R RD
ex+sinycosydxdy ou` D est le rectangle 0 .
R RD(3x2 − 2xy + y)dxdy ou` D est limit´e par les lignes x = 0,x = y2, et y = 2.
R02π cos2xdxR0a ydy

R RD xdxdy ou` D est le triangle de sommets A(2,3),B(7,2) et C(4,5).

R RD(3x + y)dxdy ou` D est d´efini par: .


R RD sin(x + y)dxdy ou` D est limit´e par les lignes

23
II. 1) Calculer:
R RD ln(x2+y2)dxdy ou` D est une couronne comprise entre les circonf´erences x2+y2 =

e2 et x2 + y2 = e4.
R RD(x + y)3(x − y)2dxdy ou` D est le carr´e limit´e par les droites: x + y = 1,x − y = 1,x +

y = 3,x − y = −1. est le disque x2 + y2 ≤ π2. R R (x2 + y2)dxdy ou`


D est limit´e par la circonf´erence x2 + y2 = 2ax.
D

R R px2 + y2dxdy ou` D est limit´e par les lignes: x2 + y2 = a2,x2 + y2 = 4a2.
D

III. Calculer
1) L’aire limit´e par les lignes
i) x = y2 − 2y et x + y = 0. ii) y = 4x − x2 et y2 = 2x (en
dehors de la parabole). iii) y2 + 2y − 3x + 1 = 0 et 3x −
3y + 7 = 0.

2) Le volume du corps limit´e par:


i) les surfaces x2 + y2 = 8,x = 0,y = 0,z = 0 et x + y + z = 4. ii) les
surfaces z = 0,x2 + 4y2 + z − 1 = 0.

3) Les coordonn´ees du centre de gravit´e de la figure limit´ee par les lignes:


i) y2 = 4x + 4 et y2 = −2x + 4. ii) l’ellipse =1
et par sa corde .

4) le moment d’inertie de la figure limit´ee par les lignes: x+y = 2,x = 0 et y = 0.

IV. 1) Calculer les int´egrales curvilignes:


i) RK(x − y)2dx + (x2 + y2)dy ou` K est la ligne bris´ee OAB ou` O(0,0),A(2,0) et B(4,2).

ii) RK ydx − (x2 + y)dy ou` K est l’arc de la parabole y = 2x − x2 situ´e au dessus de

l’axe (OX) dans le sens horaire.

iii) est le 1er quart de la circonf´erence x = rcost,y = rsint. parcouru


dans le sens antihoraire.

2) Calculer la masse M de l’arc de courbeet



dont la la masse volumique varie suivant la loi ρ = 2y.

24
3) Calculer les coordonn´ees du centre de gravit´e de l’arc de courbe homog`ene
suivant:
i) y = chx(0 ≤ x ≤ ln2). ii) (x = etcost,y =
etsint,z = et)(t ≤ 0.)

4) Calculer:

i) RK px2 + y2ds ou` K est la circonf´erence x2 + y2 = a2. est la


1ere spire de l’h´elice (x = acost,y = bsint,z = bt).
→− →−
V. Les ´equations de Maxwell donnent les champs ´electrique E et magn´etique B
→−
en fonction des densit´es de charge ρ et de courant j :

(5)
et
. (6)

1) Montrer qu’en appliquant le th´eor`eme d’Ostrogradsky a` (5), nous obtenons the´eor`eme


→−
de Gauss qui stipule que: “Le flux du champ ´electrique E sortant d’une surface ferm´ee
est ´egal a` la somme des charges int´erieures divis´ee par la permittivit´e du vide ε0”.

2) Montrer qu’en appliquant le th´eor`eme de Stockes a` (6), nous obtenons the´eor`eme


→−
d’Amp`ere qui stipule que: “Lea circulation du champ magnetique B sur la courbe
ferm´ee C est ´egale `a l’intensit´e du courant I qui traverse la surface la surface S
limit´ee par C multipli´ee par la perm´eabilit´e du vide µ0”.

25

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