Support de Cours
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TECHNIQUES D’EXPRESSION
FRANCAISE
NIVEAU BTS 2
Définition
L’expression orale ou l’exposé oral est une prise de parole systématique, coordonnée et significative
sur un sujet donné devant un public déterminé. Toute expression orale commence par des idées sous
forme d’informations, d’opinions diverses. L’expression orale peut donc englober le non-verbal (sous
forme de gestes, de signes, de sourires, d’expressions gestuelles diverses adaptées à la situation de
communication), la voix (volume, articulation des sons, débit de la voix ou de l’intonation pour que la
communication soit faite de manière expressive), les pauses, les silences, les regards (pour vérifier le
niveau de la compréhension du message verbal). L’expression orale, c'est donc transmettre des
messages à l'aide d'un langage en utilisant
sa voix et son corps pour communique
Une erreur possible avec les pronoms personnels consiste à employer un pronom de la troisième
personne du pluriel (ils ou les) pour reprendre un nom singulier. Il y a alors discordance de nombre
entre l’antécédent et le pronom de reprise. L’erreur peut aussi porter sur le genre du pronom ; on
reprend ainsi un nom féminin par un pronom masculin. Il importe de souligner que lorsqu’un pronom
reprend entièrement l’antécédent, les deux éléments doivent partager les mêmes caractéristiques
grammaticales : même personne, même genre et même nombre. Exemple fautif : Mes amis et moi,
nous préparons notre rencontre de football. C’est pour cette raison que nous cherchons un stade pour
s’entraîner. Exemple corrigé : Mes amis et moi, nous préparons notre rencontre de football. C’est pour
cette raison que nous cherchons un stade pour nous entraîner Exemples fautifs du pronom :
1. Ce groupe de renommée nationale fait danser tout le monde. Ils effectueront bientôt une tournée
nationale.
Correction : Ce groupe de renommée nationale fait danser tout le monde. Il effectuera bientôt une
tournée nationale. Ici, le pronom « Il » reprend le GN Ce groupe de renommée nationale. Il faut bien
sûr corriger le verbe.
2. Le sélectionneur a rencontré son équipe peu de temps avant le début de la rencontre. Il leur a alors
donné les dernières consignes.
Correction : Le sélectionneur a rencontré son équipe peu de temps avant le début de la rencontre. Il lui
a alors donné les dernières consignes. Ici, le pronom « lui » reprend le GN son équipe.
3. Quand ce fut le tour du Premier ministre de s’adresser au corps enseignant, il leur a parlé des efforts
fournis par le gouvernement pour sortir de la crise.
Correction : Quand ce fut le tour du Premier ministre de s’adresser au corps enseignant, il lui a parlé
des efforts fournis par le gouvernement pour sortir de la crise. Ici, le pronom « lui » reprend le GN
corps enseignant.
4. Il est inacceptable de condamner des personnes pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.
Correction : Il est inacceptable de condamner des personnes pour des crimes qu’elles n’ont pas
commis. Ici, le pronom « elles » reprend le GN des personnes.
5. Un jour, la jeunesse prendra la relève parce qu’ils n’auront pas le choix.
Correction : Un jour, la jeunesse prendra la relève parce qu’elle n’aura pas le choix. Ici, le pronom «
elle » reprend le GN des personnes.
6. À cause du bruit de la machinerie, notre guide nous a proposé un endroit retiré pour se détendre.
Correction : À cause du bruit de la machinerie, notre guide nous a proposé un endroit retiré pour nous
détendre.
7. Même si le mariage est de moins en moins populaire, Sophie et moi avons décidé, à la grande joie
de nos parents respectifs, de se marier.
Correction : Même si le mariage est de moins en moins populaire, Sophie et moi avons décidé, à la
grande joie de nos parents respectifs, de nous marier.
8. Pour se trouver un emploi dans notre domaine de spécialisation, mes compagnons de travail et moi
avons dû déménager.
Correction : Pour nous trouver un emploi dans notre domaine de spécialisation, mes compagnons de
travail et moi avons dû déménager.
9. Autour du feu de camp, nous étions toutes assises près d’elle et nous l’écoutions en se disant que la
vie était belle.
Correction : Autour du feu de camp, nous étions toutes assises près d’elle et nous l’écoutions en nous
disant que la vie était belle.
On entendra par « solécisme » une faute contre les règles de la syntaxe au regard de la grammaire.
Bien entendu, cette faute peut porter par exemple sur l'emploi incorrect d'une préposition, d'une
conjonction ou d'un pronom relatif, du verbe donné à la place d’un autre verbe (par exemple « être » à
la place d’« avoir » vice versa), etc. Exemples :
Définition
L’expression écrite est un acte signifiant qui amène l’étudiant à former et à exprimer ses idées, ses
sentiments, ses intérêts, ses préoccupations, pour les communiquer à d’autres. Cette forme de
communication exige la mise en oeuvre des stratégies que l’étudiant sera appelé à maîtriser
graduellement au cours de ses apprentissages.
Dans le cadre de la lettre de motivation, on ne pourra pas donner le nom d’introduction à cette partie
car elle est composée de plusieurs éléments :
- Le nom, prénoms ,adresse téléphone et mail de l’expéditeur en haut à gauche sur des lignes séparées
(c’est la présentation)
-le lieu, la date en haut à droite en face du Nom et des prénoms de l’expéditeur
- Le titre et le grade ainsi que le nom de la structure d’emploi du récepteur à droite sous le lieu et la
date en commençant au niveau du dernier élément de la présentation. On débute par « A monsieur/ ou
A madame ou encoure A Monsieur/Madame quand on ignore le sexe du récepteur »
- L’objet : c’est là qu’on dit clairement l’emploi que l’on vise et la nature de la demande (stage ou
emploi).
Elle est le corps de la lettre ou le développement. Il débute par la formule d’appel « Monsieur,
Madame ou encore Monsieur/Madame » et se compose de 4 ou 5 paragraphes :
- Le premier paragraphe sert à annoncer clairement, sans bavardage inutile ni superflu le pourquoi de
cette demande. On évite d’ajouter plus. La formule j’ai l’honneur de solliciter de votre haute
bienveillance…… est de mise ou toutes autres formules allant dans ce sens.
- le second paragraphe sert à se vendre. C’est là où on parle de ses diplômes, motivations,
compétences et atouts particuliers. Cependant on évite de tomber dans l’exagération et dans le
mensonge car un maximum de 5 a 6 lignes est prévu pour ça. Il faut donc aller à l’essentiel et savoir se
valoriser en peu de lignes.
-Le troisième paragraphe sert à vanter les mérites de la structure dans laquelle vous voulez rentrer. Il
ne faudrait donc pas utiliser cette partie pour continuer votre second paragraphe. Il s’achève
Responsable de la formation
Adresse Adresse de l’entreprise
Madame, Monsieur,
Je suis actuellement étudiant(e) en 2 ème année. … à IIPEA, je dois effectuer dans le cadre de
ma préparation à l’insertion dans l’activité professionnelle, une période d’exercice de 5 semaines au
sein d’une entreprise.
Cette période de stage pratique doit me permettre de consolider mon apprentissage et ma
formation professionnelle et votre entreprise (société) semble correspondre à mes objectifs.
Aussi, vous saurai-je gré de bien vouloir m’y accueillir du ….. au ……
Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, et je vous prie d’agréer,
Monsieur, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.
Signature
3. Quelques astuces
Ne pas se considérer en demandeur d’emploi mais plutôt en offreur de services car vous
disposez d’un savoir-faire et il est question dès les premiers pas de démontrer à votre
partenaire que vous disposez de la vocation et donc seriez capable d’assumer un certain
nombre de responsabilités.
Formules formelles
Dans l’attente de vous lire, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de ma considération
distinguée. Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur,
1. La présentation générale du CV
La présentation du CV a une importante toute particulière puisque c'est l'impression générale que vous
donnez au recruteur. Voici donc les règles de base à suivre pour une présentation classique et
professionnelle :
- Le CV doit être dactylographié
- Imprimé sur papier A4 de bonne qualité
- Il doit suivre une chronologie logique
- Les phrases doivent être courtes
- Faire ressortir les points clés de votre parcours
- Quelques couleurs pour égayer
- Évitez les fautes d'orthographe
- Évitez les fantaisies (les informations sans valeurs)
Dans l'ordre d'importance voici les grandes catégories à indiquer sur votre CV
- Coordonnées
- Expériences /( objectifs / résultats : pour certains types d’emplois)
- Formation scolaire / langues
- Compétences clés / techniques pour le poste
- Formations professionnelles
- Divers / hobbies
Les erreurs à éviter :
- Le fouillis, la surcharge, le texte sans titre de rubriques, ni élément mis en valeur.
- L’énumération simple d’emplois successifs : Ex. : «de 1993 à 1995 : Secrétaire
chez X. » «de 1995 à 1998 : Secrétaire chez Y. »
- L’information trop floue : «Anglais» : parlé ? Lu ? Ecrit ? Quel niveau ?
«Comptable» : comptabilité clients ? Fournisseurs ? Dans une équipe ? Seul ?
Bilan inclus ? «Serveur» : de café ? Brasserie ? Restaurant ?... «Contremaître»
: avec quelle équipe ? Quelles responsabilités ?
- Votre C.V. écrit recto-verso, des photocopies ou du papier de mauvaise qualité.
- L’absence de justification de «trous» dans la chronologie : Si vous ne travaillez pas depuis 2 ans,
parlez de vos activités extra-professionnelles, d’une formation suivie, de vos enfants.
Le rapport de stage est un document personnalisé qui rend compte de votre expérience en entreprise.
Le stage est considéré par vos évaluateurs comme une étape décisive de votre formation. Votre rapport
devra donc mettre en avant ce que vous avez appris (savoirs et savoir-faire). Voici quelques astuces
pour vous aider à organiser vos idées.
RAPPORT DE STAGE
Intitulé :
1. La nature de l’exercice
C’est un exercice de rédaction qui nécessite une bonne connaissance du monde en général, d’un esprit
de synthèse, une bonne argumentation et d’une bonne organisation. C’est un 3 en 1 dans le sens où
l’exercice est composé de 3 exercices. On a les questions, le résumé et la discussion. Si les deux
premiers cités ne sont pas nouveaux le dernier quant à lui suscite des interrogations.
4. Le résumé
C’est un exercice qui demande de contracter un texte, le rendre petit selon un nombre prédéfini et une
marge précise. Pour faire un bon résumé, 3 règles importantes sont à respecter
- L’utilisation de mot englobant
- la reformulation dans notre français sans pour autant altérer l’essence de l’idée
- L’utilisation de synonyme
8. La discussion
C’est un exercice de rédaction basée sur notre capacité argumentative. Il peut s’apparenter à un sujet
de production écrite vu que le sujet provient du texte à résumer. Mais ne vous y méprenez pas car il
présente des différences en bien des points à la production écrite :
- un plan différent
- une introduction différente car présentant une problématique
- une conclusion différente
Il serait en fait mieux de la décrire comme l’association de la dissertation et de la production écrite.
8.3. L’introduction
Elle est généralement élaborée comme celle de la dissertation
8.4. La conclusion
Elle est semblable à celle de la dissertation (bilan • prise de position • une ouverture sous forme de
question.
Texte 1 :
La planification familiale apparaît aujourd’hui comme un outil de développement nécessaire au
service du couple et de la société.
Tout d’abord, la connaissance et l’utilisation de méthodes contraceptives sont des moyens de
planification permettant à un couple de décider librement et de manière responsable du nombre de ses
enfants. Tel est le cas de Paul Kientéga et de son épouse Henriette qui ont trois enfants comme ils l’ont
souhaité.
Par ailleurs, une telle planification leur a permis de bien s’occuper de leurs trois enfants avec des
revenus moyens. Par exemple, le couple a su toujours faire face aux dépenses qu’exigent les besoins
en nourriture, vêtements et soins de santé de la famille.
Quant à l’éducation de leurs trois enfants, Paul et Henriette l’assurent sans difficultés majeures. Ainsi,
Aline l’aînée, fréquente la classe de première au lycée, son petit frère Joël est en classe de quatrième
au collège et Lucie la benjamine prépare le certificat d’études primaires.
En conséquence, on peut noter avec satisfaction que la planification a largement contribué à
l’épanouissement de la famille Kientéga.
Extrait des annexes du mémoire de DEA de Arouna DIABATE, année académique 2000- 2001,
Université de Mons-Hainaut, Belgique
QUESTIONS
1- Trouvez l’idée prise de position de l’auteur.
2- Structure du texte : dégagez de manière claire, les différentes idées arguments et les exemples qui
les soutiennent.
3- Trouvez dans le texte des mots liens et donnez leur signification.
Texte n2 : Les disparités dans l’accès à la scolarisation dans les pays du tiers monde : le
cas des femmes.
Si les tendances actuelles devaient se poursuivre, les disparités grandissantes entre les sexes en matière
d’alphabétisme seraient probablement aggravées par des contraintes économiques qui pousseraient les
femmes vers les emplois non qualifiés et relègueraient l’alphabétisation au bas de l’échelle des
priorités nationales.
Chez les hommes et les femmes du tiers monde, l’analphabétisme est lié à la pauvreté, aux inégalités
et à l’oppression. Systèmes éducatifs coloniaux ont parfois accentué, de différentes manières, la
discrimination. Les inégalités dans l’accès à la scolarité sont largement responsables de
l’analphabétisme actuel chez les adultes. La répartition traditionnelle des rôles familiaux et sociaux
entre les sexes empêchait la plupart des filles de suivre une scolarité. Celles qui y réussissaient quand
Texte n° 5
Tout est faux désormais dans le foot, dans la joie qui se veut délirante du marqueur après le but, dans
ces obscènes empilements de joueurs qui se forment alors, dans ces convulsions de l’avant-centre
prétendument fauché dans la surface de réparation ; dans ce ciel salué à genoux, ou cette terre que le
dirigeant vainqueur embrasse mystiquement. De sorte que ce que l’on attend désormais d’un arbitre
n’est plus de sanctionner des fautes mais de faire la part entre ce qui est sincère et ce qui est simulé. Il
n’est plus le juge d’application de la règle, c’est un psychologue de plein air, ou encore un habile
diplomate qui négocie avec la foule hurlante l’équilibre politique des penalties.
Voilà pourquoi nous ne nous amusons plus au football, dépassé par ses enjeux, paralysé par la peur.
Marquer des buts n’est même plus l’objectif essentiel, dans la plupart des matchs, c’est un accident
exceptionnel, qui vient troubler l’ordonnancement et la finalité même de la partie : la nullité, mais il y
a plus grave, il y a la place croissante prise par le foot dans notre univers politique : naguère langage
universel, aujourd’hui espéranto de notre déchéance ! A qui débarque d’une autre planète voudrait
goûter en une seule soirée à toute nos névroses d’aujourd’hui, on ne saurait conseiller plus des
maladies sociales dont nous souffrons : la violence, la tricherie, le fric et l’ennui.
Le général Pinochet est un précurseur méconnu. Transformer les stades en camps de concentration,
voire d’extermination, était apparu d’abord comme une provocation sinistre, une dérision paradoxale.
Erreur : cela n’était qu’une anticipation. Pinochet, comme son voisin argentin Videla, avait compris la
vraie nature du football. La tuerie du Heysel n’est pas un accident isolé, la suite l’a montré. Le football
britannique s’efforce, week-end après week-end, de rééditer un exploit aussi mémorable. Le football ;
c’est la guerre en camp clos. D’énormes forces de polices de polices sont encadrées des combattants
bottés, casques, vêtus d’uniformes, brandissant des matraques, voire des explosifs. Pour mieux se
préparer à l’affrontement, ils ont absorbé, comme jadis les poilus montant à l’assaut, d’énormes
quantités de vinasse et de bière qui font régner en permanence dans les tribunes de tous les stades du
monde cette inimitable odeur de vomissure et de déjections. J’ai à peine besoin d’ajouter que la plupart
des footballeurs professionnels, sont devenus des mercenaires sans âmes et sans honneur, qui le soir
du Heysel ne craignirent pas de slalomer entre les cadavres et les blessés pour remplir leur contrat,
tandis que les télévisions qui avaient été payées pour cela, s’empressèrent de retransmettre ces
macabres ébats. Au moment où j’écris ces lignes, c’est ce que Jacques Georges, président de l’UEFA,
appelle une Europe propre.
Alors vivre sans football ? L’idée d’une année sans football, comme celle d’une journée hebdomadaire
sans télévision, devrait être examinée. A moins qu’à l’instar des Mayas du Mexique précolombien
nous décidions de sacrifier aussi des dieux dans les jeux sacrés de la balle, les membres de l’équipe
victorieuse. Cela aura au moins pour avantage de nous délivrer de la race obsédante des vainqueurs.
Jacques Julliard, « Tout est faux dans le football »
Le Nouvel Observateur, n° 1233, 24-30 juin 1998.
QUESTIONS
1) Résumé (8pts)
Résumez ce texte de 560 mots au quart de sa longueur avec une marge de 10% de plus ou en moins.
2) Vocabulaire (2pts)
Expliquez le sens dans le texte de :
- « des mercenaires sans âmes et sans honneurs » ;
- « les jeux sacrés de la balle ».
3) Discussion (10pts)
Pensez-vous, comme le texte l’affirme avec vigueur, que la violence dans les stades constitue un
prolongement direct des « maladies sociales dont nous souffrons », et par conséquent une sorte de
fatalité?
Texte n° 6
Ni les hypothèses heureuses ni les hypothèses catastrophiques ne peuvent être écartées. Mais toute
l’histoire de l’humanité permet de penser que les hypothèses moyennes sont les plus vraisemblables. Il
Le privilège que possède l’école de transmettre la culture lui confère, comme corollaire, celui d’être le
révélateur électif des inégalités intellectuelles et culturelles entre les enfants.
Les échecs scolaires sont si manifestes, tellement massifs qu’ils cessent d’être une anomalie et qu’on
est bien obligé d’en chercher les causes ailleurs une anomalie et qu’on est bien obligé d’en chercher
les causes ailleurs que dans les inégalités naturelles d’aptitudes (hormis les cas d’insuffisances
constitutionnelles et organiques pré, post ou périnatales, indéniables certes mais ne représentant
qu’une très faible proportion de la population) sous peine d’admettre que plus de la moitié des enfants
fréquentant nos écoles sont anormaux ou inadaptés.
L’échec scolaire n’est, en effet, qu’un produit de notre système scolaire et un constat de faillite de
notre société. Reflet structurel de l’économie libérale, le système scolaire est concurrentiel, compétitif,
sélectif. Le cursus scolaire, du début à la fin, n’est ni plus ni moins qu’une cours d’obstacles,
d’examens ou de concours. Toute la structure scolaire en témoigne.
QUESTIONS
1) Résumé (8pts)
Résumez ce texte au quart de sa longueur avec une marge de 10% de plus ou de moins. Indiquez à la
fin de votre résumé le nombre de mots utilisés.
2) Vocabulaire (2pts)
Vous donnerez le sens des expressions suivantes selon le contexte dans lequel elles sont employées
dans le texte :
- « L’école comme le champ d’expériences douloureuses » ;
- « la mutilation des perspectives professionnelles »
3) Discussion (10pts)
L’échec scolaire entraine-elle l’échec dans la vie ? Vous vous référerez à des exemples précis ?
TEXTE 10
Errare humanum est de tous temps, le droit à l’erreur a été reconnu, et revendiqué comme propre à
l’homme. Aujourd’hui, l’indulgence à l’égard de l’erreur humaine a bien diminué. Les machines, les
technologies, les systèmes industriels requièrent, sous peine de conséquences sévères, des
automatismes en ordre de marche, des composantes stables, mais surtout des hommes fiables. Chaque
nouvelle catastrophe industrielle fait ressortir le problème de l’erreur humaine et soulève dans le
public une vague de peur et d’incompréhension : comment peut-on se tromper quand on a la
responsabilité de vies humaines, quand l’erreur peut être fatal ? Avec comme corollaire, une autre
question, tout aussi insistants, la responsabilité de système à haut risque ? Le droit à l’erreur
n’appartient plus au commun des mortels : du pilote aux commandes de son avion ou de l’opérateur
dans sa salle de contrôle, on exige un jugement sans faille- le geste juste au bon moment.
Dans le procès qu’on dresse aujourd’hui à l’erreur humaine, se profile en fait l’ombre des systèmes
complexes que les hommes sont censés contrôler. C’est moins l’erreur qui angoisse, que ses
conséquences dramatiques. Dans un livre qui a fait grand bruit, C. Perrow indique que l’insistance
mise sur le facteur humain est toujours suspecte : elle facilite l’occultation des autres facteurs de
risques qui pèsent sur la sécurité. Ces facteurs qui, s’ils étaient mis en cause, obligeraient à une
révision en profondeur du développement et de l’avenir de ces systèmes.
QUESTIONS
1) Résumé (8pts)
Résumez ce texte au quart de sa longueur. Une marge de 10% de plus ou de moins sera admise.
Indiquez à la fin de votre résumé le nombre de mots utilisés.
2) Vocabulaire (2pts)
Vous donnerez le sens des expressions suivantes selon le contexte dans lequel elles sont employées
dans le texte :
- « Un jugement sans faille » ;
- « Il pallie de multiples carences »
3) Discussion (10pts)
Etes-vous d’avis avec Véronique de Keyser qui dit : « …il faut apprendre à vivre avec l’erreur car elle
est loin d’être totalement négative. » ? Vous illustrerez vos points de vue à l’aide d’exemples tirés de
votre expérience personnelle et de votre environnement.
Dans les pays occidentaux comme dans les pays du Tiers Monde, la médecine officielle est
farouchement hostile aux médecines douces, aux médecines parallèles, aux guérisseurs et autres
rebouteux. Recourant au code pénal, l’Ordre des médecins de la plupart des pays occidentaux fait
régulièrement traduire devant un tribunal les guérisseurs pour pratique illégale de la médecine ou pour
non-assistance à personne en danger, lorsqu’ils traitent des maladies graves.
Cette guerre menée par la médecine officielle a longtemps également englobé des techniques
anciennes et éprouvées comme l’acupuncture et, dans le domaine de la pharmacie, l’homéopathie.
Innombrables sont les raisons pour lesquelles l’Académie de médecine, dans tel pays, veut empêcher
l’exercice de la médecine traditionnelle. D’abord, elle dénonce le charlatanisme des thérapeutes
QUESTIONS
1) Résumé (8pts)
Résumez ce texte en 150 mots. Une marge de 10% de plus ou de moins sera admise. Indiquez à la fin
de votre résumé le nombre de mots utilisés.
2) Vocabulaire (2pts)
Vous donnerez le sens des expressions suivantes selon le contexte dans lequel elles sont employées
dans le texte :
- « Un savoir occulte» ;
- « Une véritable éclosion»
3) Discussion (10pts)
Partagez-vous l’opinion de l’auteur selon laquelle l’objectif santé pour tous ne saurait être atteint sans
l’appui de la médicine traditionnelle ?