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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE (ESU)
UNIVERSITE LIBRE DES PAYS DES GRANDS-LACS
ULGL/GOMA B.P 368 GOMA
FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES, POLITIQUE ET ADMINISTRATIVES
TRAVAIL PRATIQUE DU COURS DE DROIT INTERNATIONAL
PUBLIC
Présenté par : BIRINGANINE MUSHAGALUSA Elia
Première année de Licence LMD Droit Enseigné par : Prof. KIHANGI BINDU Kennedy
ANNEE ACADEMIQUE : 2022 -2023
INTRODUCTION Le droit international public s’est développé en Europe au XIII et XIV siècle grâce à la transformation progressive de l’ordre politique existant à cette époque, cette transformation a abouti au changement d’entités distinctes munies d’un pouvoir central et exerçant une domination quasi absolue sur les groupements. Le droit international étant une dialectique de l’individuel et du collectif, de l’intérêt particulier et de l’intérêt général, il présente dès lors deux caractères fondamentaux : il est à la fois relationnel et institutionnel. Les sources de ce droit sont : les traites internationaux, les conventions internationales, la coutume internationale les principes généraux du droit. La jurisprudence et la doctrine des publicistes les plus qualifiés sont qualifiées de sources auxiliaires du droit international public. Il existe 2 types de droit international : droit international public qui concerne les relations qui existent entre les Etats et les organisations internationales et le droit international privé qui concerne les relations entre les citoyens des différents pays. Les sujets du droit international public sont : - Les actes unilatéraux des organisations internationales - Les actes unilatéraux étatiques - L’autorité de la coutume - La formation et l’existence de la coutume - Les conventions - Les organisations internationales - Les Etats. CHAPITRE 1 : DEVELOPPEMENT PROGRESSIF DU DROIT INTERNATIONAL : AVANCEE ET/OU RECUL 1. AVANCEE On peut parler de l’avancée du droit international quand il y a respect des normes internationales, quand celui-ci n’évolue pas contrairement à son objectif et quand il y a naissance des nouveaux textes juridiques internationaux innovateurs afin de renforcer les relations internationales. Le contexte de l’entre-deux-guerres est particulier pour le développement du droit international. Au sortir de la Grande Guerre qui se voulait être la « der des ders », the war to end all wars, l’élaboration de nouvelles règles juridiques portant sur le droit des conflits armés, supposant de nouvelles hostilités, paraissait inconciliable avec la recherche de la paix par la société internationale. Aussi, réunir tous les ex-belligérants, vainqueurs comme vaincus, dans le but de tirer des enseignements du conflit récemment terminé semblait inenvisageable au vu des traumatismes provoqués par la guerre. En ce sens, les résultats concrets en matière de droit international humanitaire acquis durant l’entre-deux-guerres sont limités. Cette période a toutefois permis trois avancées significatives concernant le désarmement chimique, les prisonniers de guerre, et la protection des civils. 2. RECUL Il y a recul du droit international quand il n’y a plus de respect des normes internationales qui régissent ses sujets, quand il y a une persistance des conflits internationaux et qu’on ne soit pas à mesure d’innover des moyens juridiques nouveaux capables à mettre fin à ces conflits, et resserrer les liens entre les Etats. CHAPITRE 2 : LECTURE PERSONNELLE A LA LUMIERE DE LA CRISE Ukraine/Russie Les hostilités entre les forces armées russes et les forces armées ukrainiennes constituent un conflit armé international. Les conflits armés internationaux sont régis par les traités du droit international humanitaire, notamment les quatre Conventions de Genève de 1949 et le Premier protocole additionnel de 1977 à ces Conventions (le « Protocole I »), ainsi que les Conventions de La Haye de 1907, qui portent sur les méthodes et moyens de guerre. En outre, les règles du droit international humanitaire coutumier s’appliquent aussi aux conflits armés internationaux. L’Ukraine et la Russie sont toutes deux des États parties aux Conventions de Genève de 1949 et au Protocole I. Par rapport à cette crise nous ne pouvons pas nous permettre de dire qu’il y a une quelconque avancée du droit international, mais plutôt nous pouvons tout simplement dire qu’il y a recul du droit international, car ce dernier existe pour être à la hauteur de ces genres des situations, malheureusement, ce n’est pas le cas jusque-là, et cela rend évident ce recul du droit international. Nous pouvons aussi constater que pendant cette crise, qui dure déjà plus d’une année, il y a eu des violations graves des plusieurs textes juridiques internationaux par les parties prenantes à cette crise, bien plus par la Russie que par l’Ukraine. Vue la puissance politique de la Russie et son poids aux Nations Unies, celle-ci en a abusé pour prévaloir ses intérêts. En voyant même la persistance de cette crise, nous pouvons dire que la fonction double des normes constitutives du droit international est foulée au pied, car ces normes s’avèrent même impuissantes face à cette crise pourtant elles ont comme double fonction : réduire l’anarchie dans les relations internationales en assurant la coexistence entre les Etats et satisfaire des intérêts communs qui sont la paix et la sécurité internationales. CONCLUSION Ce travail qui a porté sur « le développement progressif du droit international : avancée et/ou recul. », tout en faisant une lecture personnelle par rapport à la crise Ukraine/Russie, nous pouvons conclure notre travail en disant qu’il y a un recul du droit international car il y a eu trop des violations des droits humains jusque-là et il n’y a pas assez des moyens juridiques internationaux pour contraindre les belligérants à mettre fin à cette crise qui fait déjà plus d’une année. Les quelques moyens juridiques internationaux qui existent encore ont démontré leur inefficacité dans la résolution de cette crise persistante, vue qu’il y a un gros poisson dans cette crise contre qui ces textes juridiques ne peuvent presque rien.