P - 4 - Gestion Axee Sur Les Resultats

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Gestion

Action, manière de gérer, d'organiser, d'administrer, de


diriger.
CHAPITRE II : GESTION AXEEE SUR LES RESULTATS : BREF APERÇU DEFINITION -
PRINCIPES ET CONCEPTS CLES

DEFINITION DE LA GAR
l’ACDI définit la gestion axée sur les résultats comme « un moyen d’améliorer l’efficacité et
la responsabilité de la gestion en faisant participer les principaux intervenants à la définition
de résultats escomptés, en évaluant les risques, en suivant les progrès vers l’atteinte de ces
résultats, en intégrant les leçons apprises dans les décisions de gestion et les rapports sur le
rendement ».
selon le PNUD, LA GAR est « une stratégie ou méthode de gestion appliquée par une
organisation pour veiller à ce que ses procédures, produits et services contribuent à la
réalisation de résultats clairement définis ». La GAR sert à la planification, à l’exécution et au
suivi de projets ou de programmes.
La GAR : une nouvelle façon depenser en gestion publique

C’est le passage d’une administration


⚫ centrée sur son propre fonctionnement à une
administration centrée sur la mission
⚫ de procédures à une administration responsable
basée sur la créativité et l i’magination
⚫ de dépenses à une administration de résultats
Le contexte international

Depuis 1996, une série de rencontres internationales


ont eu lieu sur le thème du développement dont :
⚫ 2000: Sommet du millénaire, 189 pays membres des
Nations‐Unies s’entendent pour promouvoir un
développement plus efficace et durable
⚫ 2004 : Rencontre de Marrakech sur la GAR en matière
de développement
⚫ 2005: Déclaration de Paris
Le contexte international (suite)
⚫ Déclaration de Paris – Porte sur l’efficacité
de l’aide audéveloppement. . Cinq principes
adoptés :
⚫ Appropriation (pays aidé contrôle le développement)
⚫ Alignement (pays donateur respecte les stratégies
nationales)
⚫ Harmonisation (pays aidé coordonne les PTF)
⚫ Résultats (approche GAR obligatoire)

⚫ Responsabilité mutuelle (pays aidé et pays donneurs 39


partagent l’obligation de résultats
POURQUOI FAIRE APPEL A LA GAR?
•Demandes accrues de services de la population et des partenaires –
santé, éducation, infrastructures (croissance rapide des
dépenses)

•Précarité des finances publiques – stagnation des revenus (besoin


d’établir des priorités)
•Exigence plus grande des populations envers le secteur public
transparence et reddition de comptes
POURQUOI FAIRE APPEL A LA GAR?

Complexité de la gestion publique (transformations


rapides politiques, économiques, sociales et
culturelles)

Interdépendance accrue des États et mondialisation


des marchés et de la production (compétitivité
internationale et productivité accrue)
LES PRINCIPES DE LA GAR

La GAR repose sur cinq (5) grands principes répartis en deux groupes,
respectivement liés à ses fondements et à son application.
LES PRINCIPES LIES AU FONDEMENT DE LA GAR

Le partenariat

Le principe d’une mission commune et l’acceptation conjointe d’objectifs et de résultats


à atteindre facilitent l’engagement des parties prenantes dès les premières étapes du
projet et pour toute sa durée.

A cet effet, il faut noter que la gestion axée sur les résultats et le développement
participatif sont deux approches complémentaires.

Pour que la GAR soit un succès, il est essentiel que les résultats soient conjointement
définis, négociés et acceptés
La responsabilité

La participation et l’imputabilité constituent des éléments-clés de la GAR. La


clarification des rôles et responsabilités entre les parties prenantes contribue à
créer un climat de cohésion et un sentiment de prise en charge des actions et
retombées du projet.

Les intervenants accepteront d'autant mieux cette responsabilité s'ils se


sentent investis d'un pouvoir de gestion et de décision et si leurs
préoccupations sont effectivement prises en compte par le projet.
La transparence

L’élargissement de la base d’information et de consultation


assure une prise en compte des efforts et des contributions
de chacun, favorise une meilleure communication et
collaboration dans un but commun d’atteindre les résultats
souhaités.

Il importe de définir clairement les résultats et les


indicateurs correspondants, de façon à ce que les résultats
soient facilement mesurables.
LES PRINCIPES LIES A L’APPLICATION DE LA GAR

La simplicité
La facilité de compréhension et d’application de la GAR est nécessaire pour assurer le
suivi et l’évaluation des résultats atteints afin d’habiliter les parties prenantes à prendre
les bonnes décisions.

Il est préférable de limiter au départ le nombre d'énoncés de résultats et d'indicateurs pour


mesurer et suivre les résultats.
LES PRINCIPES LIES A L’APPLICATION DE LA GAR (suite)
La souplesse/apprentissage sur le tas

Il s’agit d’apprendre à tirer des leçons de l’expérience


acquise, découvrir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne
pas et affecter les ressources par rapport aux résultats
recherchés, d’où le caractère itératif de la méthode.

Ceci concerne l’action-formation-action. L'expérience


pratique, souvent basée sur la méthode de l'essai-erreur,
constitue un exercice nécessaire au développement des
LA NOTION DE RESULTAT

DEFINITION

Un résultat est un changement mesurable ou descriptible et qui découle d’une


relation de cause à effet. Autrement dit, un résultat est un changement que l’on peut
observer, mesurer ou décrire et dont on peut identifier la cause (« ce que produit
une activité consciente dirigée vers une fin souhaitée »).

Deux choses importantes dont il faut se rappeler :


RESULTAT = CHANGEMENT
CAUSE EFFET
LA NOTION DE CHANGEMENT

Tout projet ou programme de développement doit conduire à une


transformation visible chez un groupe donné, ou une population cible, dans
le pays d’intervention.

L’efficacité à changer une situation donnée relève en grande partie d’une


bonne connaissance des problèmes existants, des personnes ciblées par le
changement, des moyens et des ressources nécessaires pour modifier cette
situation.

L’établissement d’une « base zéro » est une nécessité


LA NOTION DE CAUSALITE

Il doit exister une relation de cause à effet entre le résultat que l’on souhaite atteindre et les actions qui
sont menées pour y arriver. La mise en place d’actions déterminées, avec la présence de moyens et
ressources (humaines, matérielles et financières) spécifiques, doit conduire à un résultat précis

Intrants Processus itératif de Résultat


transformation: action

Les résultats peuvent :


i) apparaître dans un court laps de temps ou prendre plusieurs années à se concrétiser pleinement;
ii) être planifiés ou imprévus;
iii) être positifs ou négatifs;
iv) se manifester à l’échelle des personnes, des groupes, des institutions ou de la société.
REDACTION D’UN ENONCE DE RESULTAT (PRINCIPE SMART)

L’énoncé de résultat doit illustrer le type de changement auquel on peut s’attendre suite à une intervention. Il doit
être:

■ S Spécifique - ll précise la nature du changement escompté, les groupes, la région visée, etc;

■ M Mesurable - Il peut être mesuré d’une façon ou d’une autre;

■ A Approprié - Il doit répondre au besoin identifié;

■ R Réalisable - Il doit être réaliste compte tenu du temps et des ressources disponibles;

■ T Dans le temps - Il doit être circonscrit dans le temps


REDACTION D’UN ENONCE DE RESULTAT (PRINCIPE SMART)

Un énoncé de résultat doit exprimer un changement réel dans le développement humain, soit:

▪ une amélioration, par exemple l’amélioration de l’état de santé des femmes de la région X du Mali : « le taux de
mortalité des femmes qui fréquentent le centre de santé aura diminué de moitié en trois ans »;

▪ une augmentation, par exemple : « le revenu des familles qui auront participé au programme de microcrédit aura
augmenté de 50% en trois ans »;

▪ un renforcement des capacités, par exemple : « les ONG locales auront implanté des mécanismes de gestion
efficients »;

▪ une participation accrue, par exemple : « les partenaires de l’école auront fait consensus sur les plans d’action en
faveur de la scolarisation des filles et se seront mobilisés pour les mettre en œuvre »;

▪ une modification des comportements, des attitudes et des pratiques, par exemple: « 50% des femmes de la région
de Mopti auront adopté des méthodes de planning familial »; « les hommes de la région de Mopti auront pris
conscience de l’importance d’adopter les pratiques d’espacement des naissances ».
RESULTATS DE TYPE « DEVELOPPEMENTAL » ET RESULTATS DE TYPE OPERATIONNEL

▪ Un résultat est dit « développemental » s’il témoigne de changements humains, de modifications de


comportements ou d’amélioration des conditions de vie. Les exemples précédents sont des résultats de type «
développemental ». Les exemples suivants en sont d’autres :

o les femmes de la commune rurale de Sagabala (cercle de Kolokani, région de Koulikoro) ont un meilleur accès à
l’eau potable et ont amélioré leur état de santé et celui de leurs enfants;

o les populations de la commune de Monimpébougou (cercle de Macina, région de Ségou) ont augmenté leurs
revenus par l’amélioration de leurs productions agricoles;

o les femmes maliennes ont réussi à faire modifier les lois régissant le code de la famille.
RESULTATS DE TYPE « DEVELOPPEMENTAL » ET RESULTATS DE TYPE
OPERATIONNEL

▪ Un résultat est dit opérationnel s’il est le produit du processus de gestion d’un projet à un
moment précis de l’avancement de celui-ci mais tel qu’il n’induise pas nécessairement des
changements « développementaux » ni des modifications organisationnelles ou culturelles.
Les exemples ci-après sont des résultats opérationnels :

o les capacités des communautés de Kita en suivi-évaluation participatif ont été renforcées;

o de nouvelles pratiques agricoles ont été introduites auprès des producteurs de Bankass;

o la capacité de collecte et d’analyse des données des partenaires appuyés a été améliorée
LA CHAINE DES RESULTATS

La chaîne des résultats (ou « chaîne du rendement » ou encore « modèle


logique ») se définit comme une relation de cause à effet qui lie les extrants
aux résultats immédiats, aux résultats intermédiaires et au résultat ultime, de
telle sorte que l’atteinte des résultats à un niveau devienne une condition de
l’atteinte des résultats au niveau supérieur suivant.

Il s’agit d’une illustration des liens logiques entre les extrants, les résultats
immédiats (court terme), les résultats intermédiaires (moyen terme) et le
résultat ultime (long terme).
LA CHAINE DES RESULTATS

Le diagramme suivant montre la logique interne de la chaîne des résultats.

Résultats Résultats Résultat


Intrants Activités Extrants immédiats intermédiaires ultime (long
(court terme) (moyen terme) terme)

Résultats de développement
L’exemple qui suit illustre comment des intrants peuvent contribuer à la réalisation de multiples activités et à l’atteinte
de multiples extrants et résultats immédiats ou intermédiaires, à l’appui d’un même résultat ultime.

L’exemple qui suit illustre comment des intrants peuvent contribuer à la réalisation de multiples activités et à l’atteinte
de multiples extrants et résultats immédiats ou intermédiaires, à l’appui d’un même résultat ultime.
LA CHAINE DES RESULTATS
LES TERMES DE LA CHAINE DES RESULTATS

o Intrants

Ressources financières, humaines et matérielles ainsi que l’information servant à produire les extrants et à atteindre
les résultats. Exemples: fonds, personnes, équipement fourni, etc.

o Activité

Action ou travail qui mobilise les intrants pour produire des extrants. Exemples: tenir une session de formation, mener
des recherches, élaborer l’ordonnancement, etc.

o Extrants
Produits ou services découlant des activités d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative.
Exemples: brochures produites, recherches entreprises, formation offerte, aide alimentaire, établissement d’une
association, construction d’écoles, etc
LES TERMES DE LA CHAINE DES RESULTATS (suite)

o Résultat immédiat

■ (A court terme) Changement attribuable directement aux résultats d’une organisation, à sa politique, à ses
programmes ou à ses initiatives. Les résultats immédiats se traduisent par des changements touchant l’accès, la
sensibilisation, les connaissances, les capacités ou les compétences. Ils apparaissent tou au long de la mise en
œuvre du projet.

o Exemples: accroissement de la sensibilisation des femmes aux services financiers offerts, amélioration de l’accès à
l’eau potable au sein de la collectivité, et

o Résultat intermédiaire

o (A moyen terme) Changement qui, logiquement, se produit une fois atteints les résultats immédiats.
Changement au niveau des comportements/pratiques entre bénéficiaires.
LES TERMES DE LA CHAINE DES RESULTATS (suite)

o Résultat ultime

■ (A long terme) Changement au plus haut degré pouvant être attribué à une organisation, à une politique, à un
programme ou à une initiative de manière causale et qui découle d’un ou de plusieurs résultats intermédiaires.

■ Le résultat ultime se traduit par un changement d’état durable chez les bénéficiaires ultimes ou la
population cible. Le résultat ultime apparaît 5 à 10 ans après la fin du projet.

■ Exemples : amélioration de l’état de santé des femmes au Mali, réduction de la vulnérabilité de la population
touchée par le conflit qui fait rage dans la région X, etc.
NOTION DE RAYONNEMENT

■ Le rayonnement (ou portée) d’un projet désigne l’ensemble des bénéficiaires de


celui-ci.

■ Les bénéficiaires englobent les personnes, les groupes ou les organisations qui
bénéficient directement ou indirectement d’un projet ou d’un programme
NOTION DE RAYONNEMENT

▪ Les bénéficiaires directs sont les populations, les groupes ou les organisations qui
sont touchés directement par le projet ou le programme et qui bénéficient des
retombées (par exemple les populations locales dans les zones ciblées, les organismes
partenaires).

■ Les bénéficiaires indirects sont les populations, les groupes ou les organisations qui
ne sont pas touchés directement par le projet ou le programme mais qui bénéficieront
indirectement ou à long terme de retombées au niveau de l’impact (par exemple la
collectivité régionale ou la population au niveau national, les ONG ou les groupes de
la société civile qui œuvrent dans un domaine connexe).
LA MESURE DU RENDEMENT

LE SUIVI
Le suivi peut se définir comme une fonction continue visant essentiellement à assurer à la direction et aux principales parties
prenantes une intervention permanente assortie d’indications rapides de progrès ou d’absence de progrès dans la réalisation
des résultats. Le suivi se concentre sur le « courant » ("ici et maintenant") et sur le « comment » et le « quoi » « le faisons-
nous bien? »

Le suivi sert à:

▪ faire ressortir les résultats obtenus et à démontrer le lien entre les activités et les résultats;

▪ faciliter et à améliorer la communication entourant le projet et ses résultats ou ses défis auprès de tous les partenaires du
projet ou du programme;

▪ tirer des leçons de l’apprentissage et des pratiques exemplaires et à favoriser leur échange en vue d’enrichir les
interventions futures
Le suivi (suite)
■ Le suivi suppose:

▪ le recours à des indicateurs pour mesurer de façon spécifique l’atteinte des


résultats ou les progrès réalisés en vue de l’atteinte des résultats escomptés;

▪ la collecte de toutes les données nécessaires et importantes pour produire des


rapports utiles.
L’EVALUATION

L’évaluation est une opération sélective qui vise à apprécier systématiquement et de manière objective les progrès
dans la réalisation d’un effet. L’évaluation va davantage en profondeur, intéressée par la perspective « long terme »,
le « pourquoi » – « faisons-nous la bonne chose? » –. On se penche sur le problème d’attribution: est-ce que les
résultats produits sont en fait causés par le programme ou par d’autres facteurs?

Activité périodique ou commandée au besoin, l’évaluation sert à apprécier si:

▪ l’action est vraiment adaptée aux objectifs;

▪ les objectifs ont été atteints;

▪ les objectifs sont toujours pertinents;

▪ les objectifs sont toujours réalistes


LES INDICATEURS DE RENDEMENT
DEFINITION D’UN INDICATEUR

■ Un indicateur est une donnée qui décrit en termes quantitatifs ou qualitatifs une condition et son évolution au
fil du temps.

Les affirmations ci-après permettent de mieux comprendre la définition.

▪ L’indicateur est un outil permettant de mesurer les progrès réalisés en vue des résultats escomptés (par
exemples: mesure, nombre, fait, opinion, perception).

▪ L’indicateur entretient une relation directe avec un résultat donné.

▪ L’indicateur agit comme un GPS (indication de la direction à mesure que chemine le projet).
MESURE ET LANGAGE DES INDICATEURS

▪ L’indicateur n’est pas un résultat.

▪ L’indicateur sert à mesurer les résultats obtenus.

Il convient de choisir des indicateurs mesurables, neutres et non


biaisés
A QUOI SERVENT LES INDICATEURS?

▪ Les indicateurs signalent les changements qui surviennent au fil du temps.

▪ Les indicateurs permettent de mesurer les progrès entourant le projet pour


chaque résultat.

▪ Les indicateurs contribuent à évaluer l’efficacité des activités (et la gestion du


projet).

▪ Les indicateurs permettent de corriger ou réorienter les activités ou les extrants


qui n’atteignent pas leurs objectifs
LES TYPES D’INDICATEURS

■ Le rendement se mesure à l’aide d’indicateurs quantitatifs ou qualitatifs (ou d’une combinaison des
deux).

■ Les indicateurs quantitatifs mesurent les changements de quantité.

■ Quant aux indicateurs qualitatifs, ils traduisent les jugements, les opinions, les perceptions ou les attitudes
des gens.
Façons d’exprimer les deux types d’indicateur

Indicateurs quantitatifs (mesures quantitatives) Indicateurs qualitatifs (mesures qualitatives)

Nombre Degré (de satisfaction, de pertinence, etc.)


Fréquence Perception (positive ou négative)
Pourcentage Changement (comparaison avant-après)
Taux Niveau
Proportion ou ratio Capacité
Indicateurs statistiques (moyenne, mode, médiane, Qualité
déciles, écart-type, médiale, indice de Gini, etc.) Présence
Différence
Corrélation
Importance/ampleur
Quelques exemples d’indicateur

Indicateurs quantitatifs Indicateurs qualitatifs

Nombre de femmes occupant un Satisfaction des bénéficiaires à l’égard


poste de décision d’un programme ou d’un service
Taux d’emploi des femmes et des Perception masculine de la
hommes dans la Fonction publique participation des femmes aux activités
Pourcentage de garçons et de filles d’un projet
allant à l’école Pertinence de la formation reçue au
Revenu annuel selon le sexe regard des exigences du poste
Intérêt et niveau de participation de la
collectivité aux activités du projet
SELECTION DES INDICATEURS

Considération générales

■ La contribution des intervenants locaux et des bénéficiaires du projet à l’élaboration des indicateurs permet de
s’assurer que ces indicateurs sont réalistes.

■ Les indicateurs doivent tenir compte du sexe, de l’ethnie, de la race, de l’âge ou de la classe sociale, selon le
projet ou le programme et le contexte socioéconomique.

■ Le recours à des indicateurs quantitatifs et qualitatifs donnera un portrait plus complet des résultats
CRITERES DE SELECTION DES INDICATEURS

o Validité

■ L’indicateur est-il approprié pour mesurer le résultat attendu ?

o Fiabilité

■ L’indicateur choisi mesure-t-il uniformément le résultat dans le temps et, s’il est fourni par une source externe, continuera-t-il d’être
disponible ?

o Représentativité

■ L’indicateur fournit-il l’information qui permettra de ventiler les résultats selon les résultats, selon les groupes (sexe, âge, classe
sociale, etc.) ?

o Simplicité

■ Les données sont-elles disponibles et seront-elles faciles à recueillir et à analyser ?

o Faisabilité financière

■ Le projet a-t-il les ressources nécessaires pour recueillir et analyser l’information ?


INDICATEURS SELON LE NIVEAU DE RESULTAT

Les indicateurs doivent changer d’un niveau de résultat à l’autre. Par exemple, dans le cas d’un
projet visant à améliorer la sécurité humaine en cas de catastrophe (gestion des risques
associés aux catastrophes):
■ Au niveau des résultats immédiats
❖ Nombre, type et qualité des émissions à la radio et à la télévision pour informer les gens sur
la gestion des risques liés aux catastrophes.
■ Au niveau des résultats intermédiaires
❖ Degré de sensibilisation de la population à l’importance de l’intégration des principes de la
gestion des risques liés aux catastrophes.
■ Au niveau du résultat ultime
❖ Degré de sécurité et taux de mortalité

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