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Aperçu historique

1- Le commerce dans l’antiquité


Peuple de Babylone : Les commerçants n’étaient pas digne de
confiance, on cherchait à ce temps-là de protéger les particuliers qui
ont affaire avec eux, c’est ce qui explique la mise en place d’une
réglementation spéciale que l’on trouve au célèbre code de
Hammourabi, roi de l’antique Babylone (vers 1700 avant Jésus
Christ).
Les Phéniciens, grands commerçants créèrent la première marine marchande,
mais jamais on a trouvé des règles particulières ou un droit réglementant les
activités commerciales à cette époque. Ils avaient inventé certaines techniques
encore utilisées aujourd’hui en droit maritime, notamment l’avarie commune.,
si pour sauver le navire, le capitaine devrait sacrifier une partie des
marchandises, à cet effet l’armateur et les chargeurs participaient tous à cette
perte.
L'armateur (en anglais Shipowners) est celui qui possède l'usufruit (droit
d'utiliser un bien et d'en percevoir les revenus)d'un navire dont il vend la
capacité de transport. L'armateur n'est pas obligatoirement propriétaire du
navire, il peut également le louer.
La dénomination de chargeur (en anglais freighter) n'a de valeur juridique que
dans le transport maritime. C'est une personne physique ou morale qui, ayant
souscrit un contrat d'affrètement a embarqué des marchandises à bord d'un
navire.
Droit grec : le commerce se développa grâce à l’apparition de la
monnaie en Ionie vers le milieu du VII siècle A.-C, dans les
plaidoyers de deux orateurs :

 Le Trapézitique d’Isocrate (orateur attique) , décrit les moyens


mis en œuvre pour éviter le transfert matériel des espèces. Il y a là
la plus lointaine origine de la lettre de change.

Démosthène (orateur attique) décrit l’opération, de prêt à la


« grosse aventure », pratiquée à propos du commerce maritime du
blé, l’intérêt était de 12% à 15% en cas de réussite de l’opération.
Droit romain : les romains ont prévu une véritable organisation
du commerce, souvent un patron confiait des opérations
commerciales à un esclave c’est-à-dire à quelqu’un n’ayant pas la
capacité juridique, en cas d’un différend, il fallait que les clients
exercent une action du recrutement contre le patron « actio
institoria ».
Le digeste ou le code justinien : recueil méthodique d’extraits des
opinions et sentences des juristes romains, réunis sur l’ordre de
l’empéreur justinien (527 565) byzantin , ces citations ont été
classées par matière, comprenait 12 livres et qui couvre tous les
aspects de la législation romaine, y compris des dispositions dédiées
au droit commercial.
2- L’ancien droit :
Du moyen âge à la révolution :

A partir du 6ème siècle, les commerçants en Italie (Gènes, Pise, Florence, Amalfi et
Venise) et même dans les Flandres (Bruxelles, Bruges, Amsterdam) étaient groupés en
corporation, qui rédigeaient des statuts, qui étaient des véritables codes de commerce, les
litiges sont jugés par des tribunaux commerciaux spécialisés, dont les plus célèbres
sont des « consules mercatorum » de Florence et le tribunal de la Rote de Gênes.

Ce droit « jus mercatorum » est surtout connu grâce à trois recueils : les « rôles
d’Orléans » (XIVème siècle) sont consacrés au droit maritime et commercial de :
• L’atlantique et de la manche, c’est l’ancêtre direct de la « common law » anglaise.
• Le « consulat de la mer » (XIV siècle) s’applique dans la méditerranée occidentale.
• « Les règles de Wisby » codifient les usages applicables en mer baltique.
A cette époque, on craint les commerçants, y avait une attitude de méfiance vis-à-vis les
commerçants tout au long du moyen âge jusqu’à l’époque de Louis XIV, et particulièrement les
banquiers qui étaient dévalorisés à cette époque, vue qu’on considérait comme étant immoral le
prêt à intérêt par les chrétiens, à cette époque on trouva trois exceptions :

- La mise en commun des capitaux « la commenda » ou la « société » : les capitaux non prêtés,
mais versés à un associé et peuvent à cet effet être assortis d’intérêts, cette pratique favorisaient
la création des sociétés commerciales, le capitaliste au lieu de prêter, on constitue une société
avec le commerçant qui a besoin d’argent, le capitaliste est donc associé aux bénéfices mais aussi
aux risques.
- Le prêt à la grosse aventure : également appelé nautika en grec ancien ou simplement prêt
maritime, utilisait pour assurer les expéditions des marchandises (opérations à grand risque), ou
il fallait se s’assurer.
- Les capitaux remboursables en un autre lieu : les intérêts représentaient le prix de transport. A
cette époque on a créé pour la première fois la lettre de change, qui subsiste encore aujourd’hui,
cette lettre de change doit son essor aux Lombards, peuple de l’Italie du nord, qui ont enfreint les
interdits de l’Eglise, ce sont eux qui ont financé les croisades et les guerres des rois de France,
ces derniers n’ont pas pu rembourser les énormes sommes empruntées ce qui a provoqué la
faillite des banquiers italiens.
A cette époque, on craint les commerçants, y avait une attitude de méfiance vis-à-vis les
commerçants tout au long du moyen âge jusqu’à l’époque de Louis XIV, et particulièrement les
banquiers qui étaient dévalorisés à cette époque, vue qu’on considérait comme étant immoral le
prêt à intérêt par les chrétiens, à cette époque on trouva trois exceptions :

- La mise en commun des capitaux « la commenda » ou la « société » : les capitaux non prêtés,
mais versés à un associé et peuvent à cet effet être assortis d’intérêts, cette pratique favorisaient
la création des sociétés commerciales, le capitaliste au lieu de prêter, on constitue une société
avec le commerçant qui a besoin d’argent, le capitaliste est donc associé aux bénéfices mais aussi
aux risques.
- Le prêt à la grosse aventure : également appelé nautika en grec ancien ou simplement prêt
maritime, utilisait pour assurer les expéditions des marchandises (opérations à grand risque), ou
il fallait se s’assurer.
- Les capitaux remboursables en un autre lieu : les intérêts représentaient le prix de transport. A
cette époque on a créé pour la première fois la lettre de change, qui subsiste encore aujourd’hui,
cette lettre de change doit son essor aux Lombards, peuple de l’Italie du nord, qui ont enfreint les
interdits de l’Eglise, ce sont eux qui ont financé les croisades et les guerres des rois de France,
ces derniers n’ont pas pu rembourser les énormes sommes empruntées ce qui a provoqué la
faillite des banquiers italiens.
Temps modernes : (entre le XVIème et le
XVIIIème siècle) :
Lombards :
Ce sont ces Lombards qui vont donner naissance à un droit commercial
structuré qui s’appliquait aux commerçants et aux actes de commerce, et
qui vont créer les tribunaux consulaires, formés de juges commerçants élus, ne
connaissant que les litiges entre commerçants et à l’occasion de leur
commerce.
Ce droit va se répondre en France où Charles IV créera les tribunaux de
commerce permanents. C’est enfin sous le règne de Louis XIV qu’aura lieu
l’unification du droit commercial dans le cadre du royaume. Cette unification
est matérialisée par les deux grandes ordonnances (lois), de Colbert en 1673 et
1681.
Temps modernes : (entre le XVIème et le XVIIIème
siècle) :
La révolution de 1789 : La révolution a proclamé deux principes :
• Tout d’abord celui de la liberté du commerce et de l’industrie, une incitation à la création d’entreprises et
qui est à l’origine de développement économique amorcé dès le début du XIXème siècle et qui ira en
accélérant ;
• En second lieu la loi du 14-17 juin 1791, dite loi du Chapelier confirme l’anéantissement des corporations et
défend d’en établir de nouvelles. Cette loi était libérale dans son principe : est une loi interdisant les
groupements professionnels, en particulier les corporations des métiers, mais aussi les organisations
ouvrières, les rassemblements paysans et ouvriers ainsi que le compagnonnage.
• La révolution va maintenir comme dans bien d’autres disciplines juridiques, de nombreux traits venus de
l’ancien régime. Elle conserve les tribunaux de commerce avec des juges élus par des collèges de
commerçants. Mais la grande réforme est celle de la loi de juin 1791, dite loi le Chapelier, par laquelle tout
le monde peut être commercant à la seule condition de payer une patente.
• De même, Napoléon en 1er janvier 1808, donnait à la France un code de commerce dont les grands
principes sont encore en vigueur aujourd’hui, mis en place pour mettre fin aux spéculations des
fournisseurs aux armées, et aux difficultés économiques.
La période post-révolutionnaire :

Libéralisme (19ème siècle) : période du « laisser faire, laisser


passer », c’est-à-dire, la liberté d'entreprendre, le libre choix de
consommation, de travail, libérer les mouvements de biens, de
services et de capitaux des contraintes des barrières tarifaires et
non tarifaires etc.) sont nécessaires au bon fonctionnement de
l'économie et que l'intervention de l'État doit y être aussi limitée
que possible.
Les partisans du libéralisme économique se rangent en deux
grandes familles. Pour les libéraux classiques (John Locke, Anne
Robert Jacques Turgot ou Adam Smith).
 L’interventionnisme économique (avec l’avènement de la 1ère guerre mondiale et se poursuit avec la
crise économique de 1929 et la seconde guerre mondiale), au libéralisme succède une intervention de
plus en plus marquée de l’Etat dans le domaine économique.
Une politique protectionniste : est une politique préconisant l'intervention des pouvoirs publics dans la vie
économique d'un pays, cette politique peut prendre plusieurs formes :
o Limiter les importations à travers les barrières douanières ;
o Subventions à l’exportation;
o Création des établissements et des entreprises publics à caractère commercial et industriel;
o Réglementations sectorielles;
o Lois pour la fixation des tarifs.
La période contemporaine (un néo-libéralisme ) : (la période d’après-guerre) caractérisée par le retour à
un néo-libéralisme :
• les interdictions ont été remplacées par des incitations (fiscales, administratives, bancaires…)
• la politique de la fixation autoritaire des prix a été peu à peu abandonnée,
• le renforcement de la politique de lutte contre les pratiques anti-concurrentielles
• sur le plan international, il y eu la mise en place d’un marché commun, qui s’est traduite par
l’ouverture des frontières à la libre circulation des marchandises et des services (traité de Rome du 25
Mars 1957).
• Cette période était influencée par la mondialisation de l’économie, les lois des 2 juillet et 6 aout 1986,
complétées par celle du 19 juillet 1993 ont prévu la privatisation de la plupart des entreprises
publiques.
L’évolution du droit commercial au Maroc
Avant le protectorat français, le droit musulman qui était appliqué au Maroc ne faisait pas la distinction entre droit civil et
droit commercial.
Le premier code de commerce au Maroc date du 12 août 1913, ce code est inspiré, bien entendu, du code Napoléonien
de 1807.
Après 83 ans que le Maroc optera pour un nouveau code de commerce imposé par les impératifs de l’évolution
économique et les nécessités de la modernité. Il s’agit bel et bien du Code de commerce du 1 août 1996 (Loi n° 15-95)
qui a rassemblé la plupart des lois éparpillées intéressant le commerce.
Ce code est réparti en cinq livres :
 Livre 1 : le commerçant ;
 Livre 2 : le fonds de commerce ;
 Livre 3 : les effets de commerce ;
 Livre 4 : les contrats commerciaux ;
 Livre 5 : les difficultés de l’entreprise.
Les sources de droit commercial
Selon une distinction classique, il est important de distinguer entre les sources internes et les sources
internationales :
Sources internes :
• La constitution : qui se trouve au sommet de la hiérarchie des normes, aucune norme inférieure ne
peut déroger à la constitution. C’est la constitution qui détermine les autorités à qui elle donne
qualité pour édicter les règles législatives et réglementaires.
• La loi :
• Les lois civiles (le droit commun) qui s’appliquaient en l’absence de lois commerciales contraires ;
• Le code de commerce : qui regroupe la majorité des dispositions relatives au droit commercial
• Autres lois spécifiques : comme le code assurances, la loi n° 49-16 relative aux baux des
immeubles ou des locaux loués à usage commercial, industriel ou artisanal, la loi n° 103.12 relative
aux établissements de crédit et organismes assimilés, promulguée par le Dahir n°1-14-193 du 1er
Rabii I 1436 (24 décembre 2014 )…
• Les règlements :
• Ce sont les décrets et les arrêtés, ce sont des actes ou des décisions
du pouvoir de l’exécutif (Gouvernement), il y a deux sortes de
règlements : il y a ceux d’application et ceux qui sont autonomes.
• Décrets autonomes : pris par le chef du gouvernement, ils se suffisent
à eux même et régissent entièrement une matière ;
• Décrets d’application : préciser les dispositions d’une loi.
La coutume :
• C’est une source de droit traditionnel, elle n’est pas le produit de la volonté des pouvoirs
étatiques parlementaires, gouvernemental et judiciaire, la coutume ne peut se
confondre avec une loi, ou un décret ou un règlement, il est le produit des pratiques de
l’Homme, qui se différent d’une population à une autre et d’une région à une autre.
• Dans l’antiquité, il n’y avait pas de pouvoirs, permettant la production des lois, dans ce
contexte c’était la coutume qui règne, en l’absence des lois, les règles se forment par les
usages, et ce n’est qu’au moment que ces usages deviennent répétés par l’imitation et
admissibles et acceptées par les hommes comme étant obligatoire, que l’usage prenait la
forme d’une coutume, une source de droit, car un simple usage ne peut devenir
systématiquement une coutume.
• Tout usage ne constitue pas en soi en coutume, c’est vrai que la coutume est un usage
juridique oral, mais qu’il soit comme une source coutumière, il devait être consacré par
le temps et accepté par la population, c’est-à-dire il faut encore que la population ait le
sentiment que le respect de cet usage soit obligatoire (définition de Pierre Timbal).
• On distingue entre les coutumes générales communes à l’ensemble du commerce, des
coutumes locales, des coutumes spéciales liées à une profession, considérées comme
source de droit uniquement en l’absence d’un texte.
• On peut distinguer entre les coutumes de fait ou conventionnelles, et les coutumes de
droit. En effet, les conventions de fait deviennent de droit que lorsqu’elles sont
consacrées par ce dernier.
• De même, il y a des coutumes à caractère international, il s’agit d’une source de
droit non conventionnel, elles ne découlent pas des conventions et des traités
internationaux, mais de la pratique internationale, l’article 38 du Statut de la Cour
internationale de justice la définit comme « […] une pratique générale, acceptée
comme étant le droit ».
• Elle compose néanmoins un ensemble de règles fondamentales du droit
international, l’une des plus connues est : pacta sunt servanda (les accords doivent
être respectés). Chaque règle coutumière définit elle-même sa propre autorité.
• Le droit international coutumier est constitué de deux éléments :
• 1) la pratique internationale régulière et générale des États;
• 2) l'acceptation subjective de la coutume comme source de droit par la
communauté internationale (opinio juris)
• Elles conservent une grande importance en matière commerciale, ils n’ont pas la
force impérative, elles peuvent être à tout moment être écartés par les parties par le
contrat, de même ces usages sont admissibles dès lors qu’ils ne se contredisent pas
avec des dispositions légales spécifiques, c’est ce qui a été prévu par l’article 2 du
code de commerce « II est statué en matière commerciale conformément aux lois,
coutumes et usages du commerce, ou au droit civil dans la mesure où il ne
contredit pas les principes fondamentaux du droit commercial. ».
• De même, il y a des coutumes à caractère international, il s’agit d’une source de
droit non conventionnel, elles ne découlent pas des conventions et des traités
internationaux, mais de la pratique internationale, l’article 38 du Statut de la Cour
internationale de justice la définit comme « […] une pratique générale, acceptée
comme étant le droit ».
• Elle compose néanmoins un ensemble de règles fondamentales du droit
international, l’une des plus connues est : pacta sunt servanda (les accords doivent
être respectés). Chaque règle coutumière définit elle-même sa propre autorité.
• Le droit international coutumier est constitué de deux éléments :
• 1) la pratique internationale régulière et générale des États;
• 2) l'acceptation subjective de la coutume comme source de droit par la
communauté internationale (opinio juris)
• Elles conservent une grande importance en matière commerciale, elles n’ont pas la
force impérative, elles peuvent à tout moment être écartées par les parties du
contrat, de même ces coutumes sont admissibles dès lors qu’elles ne se
contredisent pas avec des dispositions légales spécifiques, c’est ce qui a été prévu
par l’article 2 du code de commerce « II est statué en matière commerciale
conformément aux lois, coutumes et usages du commerce, ou au droit civil dans la
mesure où il ne contredit pas les principes fondamentaux du droit commercial. ».
Dispositions particulières
Article 2 (code de commerce)
• II est statué en matière commerciale conformément aux lois, coutumes
et usages du commerce, ou au droit civil dans la mesure où il ne
contredit pas les principes fondamentaux du droit commercial.
Article 3 (code de commerce)
• Les coutumes et usages spéciaux et locaux priment les coutumes et
usages généraux.
Sources internationales :
Les conventions et traités internationaux :
Il existe des traités ou des conventions internationaux, qui constituent des accords conclus entre Etats
souverains et par lesquels sont fixées des régles obligatoires pour des situations juridiques ou
économiques qui se posent dans les rapports commerciaux internationaux, le but est d’uniformiser
certains aspects de droit commercial, ci-après des exemples :
Libre échange :
Maroc-UE (entrée en vigueur en 1er mars 2000) qui vise à :
• Établir une zone de libre-échange industrielle «ZLE »
• Approfondir la libéralisation du commerce des produits agricoles et de la pêche,
• Libéraliser les échanges de services et l’établissement des assouplissements réciproques,
• Renforcer l’intégration commerciale à travers la mise en œuvre du protocole Pan-Euromed sur les règles
d’origine.
Maroc-Turkie (entrée en vigueur en 1er janvier 2006) qui vise :
• Le Commerce des biens. Une clause évolutive de l’Accord prévoit la libéralisation progressive des échanges
agricoles ainsi que la libéralisation du commerce des services et le droit d’établissement.
Maroc-USA (entrée en vigueur en 1er janvier 2006) qui vise :
• En matière de commerce des biens, cet Accord prévoit :
* Pour les produits agricoles : ouverture progressive avec des plafonds maximum et des périodes transitoires
et des schémas de démantèlement allant jusqu’à 25 ans.
En contrepartie : un accès libre et immédiat pour des produits marocains frais ou en conserve et pour les
produits agro-industriels avec ou sans quota.
Transport :
• La convention internationale pour l'unification de certaines règles en matière de transport de
passagers par mer, faite à Bruxelles le 29 avril 1961 (B.O. n° 2597 du 03/08/1962 (3 août
1962.)
• La Convention internationale pour la prévention de la pollution des eaux de la mer par les
hydrocarbures de 1954.
Propriété intellectuelle (la convention de Stockholm) : qui a créé l’Organisation Mondiale de
la propriété intellectuelle.
Droit cambiaire : la convention de Genève du 7 juin 1930, portant loi uniforme sur la lettre de
change et le billet à ordre.
Economique et commercial :
• Les accords de Bretton Woods, signés le 22 juillet 1944, qui ont abouti à la création du Fonds
Monétaire International (FMI), pour établir un système multilatéral de paiements et lutter
contre les restrictions monétaires entravant le développement du commerce international.
Droits douaniers :
• General Agreement on Tarifs and Trade (GATT), signé à Genève le 30 octobre
1947, cet accord repose sur trois principes fondamentaux :
• La non-discrimination entre partenaires commerciaux, entrainant l’application des
clauses :
• La clause de la « nation la plus favorisée », imposant à tout Etat signataire
accordant des avantages commerciaux à un autre Etat de les étendre à l’ensemble
des Etats signataires ;
• La clause de « traitement national », qui requiert de toiut Etat signataire qu’il
applique aux produits étrangers un traitement identique à celui de ses produits
nationaux.
• L’abaissement général et progressif des barrières douanières
• L’interdiction des restrictions quantitatives par la voie de contingentement sauf
exception (pour permettre de contrôler une production agricole et de résorber des
excedents).
Droits douaniers :
• General Agreement on Tarifs and Trade (GATT), signé à Genève le 30 octobre
1947, cet accord repose sur trois principes fondamentaux :
• La non-discrimination entre partenaires commerciaux, entrainant l’application des
clauses :
• La clause de la « nation la plus favorisée », imposant à tout Etat signataire
accordant des avantages commerciaux à un autre Etat de les étendre à l’ensemble
des Etats signataires ;
• La clause de « traitement national », qui requiert de toiut Etat signataire qu’il
applique aux produits étrangers un traitement identique à celui de ses produits
nationaux.
• L’abaissement général et progressif des barrières douanières
• L’interdiction des restrictions quantitatives par la voie de contingentement sauf
exception (pour permettre de contrôler une production agricole et de résorber des
excedents).
La doctrine : La doctrine juridique désigne l'ensemble des opinions (écrits,
commentaires, théories, etc.) données par les universitaires et les juristes.
• C’est une source indirecte de la règle de droit, la doctrine n'est donc pas une
source de droit objectif. Elle ne fait que donner des opinions et non poser des
règles et c'est pour cela que l'on doit qualifier la doctrine d'autorité et non pas de
source de droit objectif. La doctrine est une source indirecte du droit
La jurisprudence :
• La jurisprudence est l'ensemble des décisions (arrêts) habituellement rendues par
les juridictions supérieures relatives à un problème juridique donné et qui
permettent d'en déduire des principes de droit.
• La jurisprudence est une source du droit. En effet, la loi est parfois incomplète,
imprécise, muette et les juges doivent trancher et décider au moyen d'une règle de
droit qui ne résulte d'aucun texte, ou qui est issue d'une interprétation de ce texte
ou qui est adaptée de celui-ci.
Commerçant-actes
de commerce
Actes de commerce par nature :

Les actes de commerce par nature, sont ceux énumérés dans le code
de commerce (voir article 6), leur simple nature fait présumer le
caractère commercial de l’acte.
• Les activités de distribution :
• Les activités de production :
• Les activités de service
Actes de commerce par la forme :
La lettre de change :
Définition :
Dite « traite » dans l Est un acte de commerce prenant la forme d'un écrit par lequel une
personne désignée comme tireur ordonne à un débiteur, appelé "tiré", de payer une
troisième personne (le porteur ou bénéficiaire) à une date prévue.
Mentions obligatoire de la lettre de change :
1) la dénomination de la lettre de change insérée dans le texte même du titre et
exprimée dans la langue employée pour la rédaction de ce titre;
2) le mandat pur et simple de payer une somme déterminée;
3) le nom de celui qui doit payer (tiré);
4) l' indication de l' échéance;
5) celle du lieu où le paiement doit s'effectuer;
6)le nom de celui auquel ou à l' ordre duquel le paiement doit être fait;
7) l' indication de la date et du lieu où la lettre est créée;
8) le nom et la signature de celui qui émet la lettre (tireur).
Le billet à ordre
Article 232 (code de commerce)
Le billet à ordre contient:
1) la clause à ordre ou la dénomination du titre insérée dans le texte
même et exprimée dans la langue employée pour la rédaction de ce titre;
2) la promesse pure et simple de payer une somme déterminée ;
3) l'indication de l'échéance ;
4) celle du lieu où le paiement doit s'effectuer ;
5) le nom de celui auquel ou à l'ordre duquel le paiement doit être fait;
6) l'indication de la date et du lieu où le billet est souscrit ;
7) le nom et la signature de celui qui émet le titre (souscripteur).
Actes de commerce accessoires
• Un acte accessoire est un acte civil par nature, qui devient un acte de commerce parce que cet
acte est accompli par un commerçant dans le cadre de son activité principale commerciale.
• Exemple 1 : un épicier achète une camionnette en vue d'effectuer des livraisons.
• Exemple 2 : l’achat de carburants par un commerçant, pas en vue de la revente, mais aux fins
d’utilisation par ses véhicules à l’occasion de son commerce ;
• Exemple 3 : la location d’un immeuble pour y loger le siège d’une société commerciale. La
location d’immeubles envisagée isolément est civile, mais mise en perspective avec l’activité
du locataire, l’opération devient commerciale.
• Pour la mise en œuvre de la commercialité de l’acte accessoire, il est exigé deux conditions :
l’une relatif à la personne, l’autre concerne l’objet ou la finalité de l’acte.
• Condition subjective : Cette condition exige à ce que l’acte accompli soit réalisé par une
personne ayant la qualité du commerçant.
• Conditions objective : cette condition exige que le commerçant a réalisé l’acte à l’occasion de
son commerce, l’article 10 du code de commerce présume que « les faits et actes accomplis
par le commerçant à l’occasion de son commerce » sont commerciaux « sauf preuve
contraire », en conséquence c’est à celui qui allègue la non commercialité de l’acte et veut se
prévaloir du caractère civil de tel acte de démontrer qu’il n’y a pas de lien avec l’exploitation
du commerce.
Actes de commerce mixte
Définition : L'acte bilatéral est dit "mixte" lorsqu'il présente un caractère civil pour
l'une des parties et un caractère commercial pour l'autre. Par exemple un prêt
consenti par une banque à un particulier.
Article 5 « …Le commerçant peut convenir avec le non commerçant d'attribuer
compétence au tribunal de commerce pour connaître des litiges pouvant les opposer
à l'occasion de l'exercice de l'une des activités du commerçant… ».
Article 4 (code de commerce)
« Lorsque l'acte est commercial pour un contractant et civil pour l'autre, les
règles du droit commercial s'appliquent à la partie pour qui l'acte est
commercial ; elles ne peuvent être opposées à la partie pour qui l'acte est
civil, sauf disposition spéciale contraire. »
Article 5 (code de commerce)
Les obligations nées, à l'occasion de leur commerce, entre commerçants, ou
entre commerçants et non commerçants, se prescrivent par cinq ans, sauf
dispositions spéciales contraires.
Types de commerçants
• Personne physique : Ce sont des « êtres humains » ou des simples
particuliers, considérés comme étant des sujets de droit, dotées d’une
personnalité juridique autonome, elles existent dès leur naissance.
• Personne morale : Ce sont des personnes n’ayant pas une existence
physique, tandis qu’elles sont dotées de la personnalité juridique, ayant des
droits et des obligations. La personne morale est fruit d’un contrat entre
deux ou plusieurs personnes qui donnent naissance à une société.
Le droit marocain actuel connaît deux grands types de personnes morales :
• Personnes morales de droit public ;
• Personnes morales de droit privé.
Les sociétés de personnes :
• Une société de personnes est une société constituée intuitu personæ,
c'est-à-dire en considération de la personne même des associés, la
société des personne est une société où les associés dispose d’une forte
relation entre eux, ils collaborent de manière effective pour arriver au
l’objet de la société.
• Les trois formes de sociétés de personne sont :
• les sociétés en com collectif (SNC) ;
• les sociétés en commandite simple ;
• les sociétés de participation.
Les sociétés de capitaux :
Constituées en considération des capitaux apportés par des actionnaires.
Les titres de propriété représentant ces capitaux sont appelées actions.
• Les sociétés qui relèvent de plein droit du régime des sociétés de
capitaux sont les suivantes :
• Les sociétés anonymes ;
• Les sociétés en commandite par action.
Sociétés mixtes ou hybrides: La société à
responsabilité limitée (SARL)
une catégorie intermédiaire entre les sociétés de personnes et les
sociétés de capitaux, avec « intuitu personae » et une responsabilité
limitée aux apports, des « parts sociales ».

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