ISCAE - Séminaire - Droit - Des Affaires - 2018
ISCAE - Séminaire - Droit - Des Affaires - 2018
ISCAE - Séminaire - Droit - Des Affaires - 2018
SÉMINAIRE
ISCAE MARS 2018
Plan
1- COMMERCE
2-DROIT COMMERCIAL
Définition du mot « Commerce »
Les exclusions:
L’agriculture;
les intellectuels (artistes, écrivains etc.),
les professions libérales par nature.
Aperçu Historique
Historique
1- l’Antiquité-
Les documents anciens sur le commerce dans l’Antiquité sont
presque tous relatifs au commerce maritime :
Droit de la très haute antiquité Le droit grec Le droit romain
•La période du « laisser faire, •Cette période s'ouvre avec la •La période de l’après-guerre
laisser passer » et du 1ère GM, se poursuit avec la marquée par un retour au
triomphe du capitalisme crise économique de 1929 et néolibéralisme;
libéral; la seconde GM; •Les mesures d’incitations:
•Le fait le plus marquant: le •Les mesures législative: - exemptions fiscales, primes,
rôle croissant joué par les celles relatives au crédit – la prêts avec bonification
sociétés qui font règlementation des banques d’intérêts etc…
publiquement appel à et des assurances - blocage
l’épargne ; et la fixation des prix.
•La facilitation de la
constitution des société
anonymes.
Historique
Règles conventionnelles
Règles obligatoires
Ces usages n’ont pas une force impérative; ils peuvent être
écartés par la convention des parties. Ils tirent leur force de
l’autonomie de la volonté.
(i) celui qui allègue l’usage doit en établir l’existence comme il le fait pour le
contrat;
(ii) le juge peut écarter l’application de l’usage en faisant état de la volonté
contraire des parties qui étaient libres de ne pas le suivre.
Ces usages l’emportent sur les règles de droit civil s’ils n’ont pas été écartées
par la volonté des parties (Art 2 CC).
Les sources du droit commercial
Ce sont des usages qui ne sont pas adoptés par la loi et qui ne
peuvent se défendre par l’autonomie de la volonté parce qu’ils ont
un caractère impératif.
C. La Loi:
C’est la source essentielle;
Le Code de Commerce:
Le capitalisme libéral:
Il y a eu en France coïncidence d’une révolution
politique et d’une révolution industrielle.
L’historique au Maroc
L’historique au Maroc
• Tous ces textes spéciaux ont été inspirés des textes français qui
avaient complété le Code de commerce en France.
Les sources du droit commercial
L’historique au Maroc
L’historique au Maroc
L’historique au Maroc
Méthode d’interprétation
Méthode d’interprétation
Renaissance du formalisme:
Renaissance du formalisme:
L’apparence:
L’apparence:
L’ordre public :
L’ordre public :
L’ordre public:
L’ordre public:
L’ordre public:
L’ordre public:
Le transport;
La banque, le crédit et les transactions financières ;
Les opérations d’assurance à prime fixe ;
Le courtage, la commission et toutes autres opérations
d’entremise;
L’exploitation d’entrepôt et de magasin généraux;
L’imprimerie et l’édition quels qu’en soient la forme et le
support;
Le bâtiment et les travaux publics;
Les bureaux et agences d’affaires, de voyages,
d’information et de publicité;
Les actes de commerce par nature
Commercialité:
Achat:
Pour revendre:
But spéculatif:
2. L’assurance:
Les agriculteurs,
les intellectuels (artistes, écrivains etc.),
les professions libérales (notaire, avocat, huissier de
justice etc.)
Les actes de commerce par la forme
Application du principe:
La première condition:
La seconde condition:
a- Caractère habituel:
b- Caractère professionnel:
a- Le mineur:
Effets:
b- L’incompatibilité:
b- L’incompatibilité:
Effets:
c- Les interdictions:
c- Les déchéances:
c- Les déchéances:
L E S O B L I G AT I O N S D U C O M M E R Ç A N T
Les obligations du commerçant
L E S C O M M E R Ç A N T S O N T D E S D R O I T S E T D E S O B L I G AT I O N S .
A. L’ I M M AT R I C U L AT I O N A U R E G I S T R E D E C O M M E R C E
B. L A T E N U E D E L A C O M P TA B I L I T É
Les obligations du commerçant
A. L’ I M M AT R I C U L AT I O N A U R E G I S T R E D E C O M M E R C E
Les obligations du commerçant
Procédure de publicité
1.
A) L’organisation du registre de commerce
les immatriculations;
les inscriptions modificatives;
les radiations.
Les inscriptions concernent toutes les personnes
physiques et morales exerçant leurs activités au Maroc
( art 37 C.Com)
1. L’immatriculation :
l’activité de la société,
sa forme juridique,
sa dénomination sociale,
son capital social,
son siège social,
l’identité de ses associés.
Parag 1. La publicité au registre de commerce
Les Sanctions:
Personne physique:
décès, cessation d’activité, mesures affectant la capacité du
commerçant,…., etc.
Personne morale:
réduction du capital social,
transformation,
redressement judiciaire, etc.( art 50C.Com)
Parag 1. La publicité au registre de commerce
3. la radiation :
Elle doit être demandée par le commerçant entre le mois
précédant la cessation totale d’activité et le mois suivant
celle-ci.
En cas de décès du commerçant, les héritiers bénéficient
d’un délai plus long.
Pour les personnes morales, le délai d’un mois court
seulement à compter de la clôture de la liquidation qui
marque le moment de la disparition de la société ( art 55 C.
Com).
Parag 1. La publicité au registre de commerce
B- LA TENUE DE LA COMPTABILITÉ
Les obligations du commerçant
B- La tenue de la comptabilité:
Les livres.
Les mouvement affectant le passif et l’actif de l’entreprise
sont enregistrés chronologiquement, opération par
opération et jour par jour; ceux d’un même lieu et d’une
même journée sont récapitulés sur une pièce justificative
unique.
Les obligations du commerçant
Etablis dans les trois mois (art.18) suivant la clôture de chaque exercice, au
vu du livre-journal, du grand-livre et du livre d’inventaire (art.9), ils
« doivent donner une image fidèle des actifs et passifs ainsi que le la situation
financière et des résultats de l’entreprise » (art.11).
Les obligations du commerçant
Ils comportent plusieurs documents dont seuls les deux premiers sont
requis des entreprises dont le chiffre d’affaire annuel et inférieur ou
égal à 7.500.000 dhs (art.4):
b- La preuve comptable:
L’un des intérêts d’une comptabilité régulièrement tenue est de pouvoirs être
admise en justice pour faire preuve entre commerçant à raison des faits de
commerce, et même en faveur de celui qui la tient.
Dans tous les cas, si les documents comptables correspondent à un double qui
se trouve entre les mains de la partie adverse, ils font pleine preuve contre elle
ou en sa faveur (art. 21).
b- La preuve comptable:
b- La preuve comptable: