Projet Asma Jlifa AP

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 60

Projet de fin de formation

A mes très chers parents qui ont toujours été la pour moi, et qui m'ont
donné un magnifique modèle de labeur et de persévérance. J'espère qu'ils
trouveront dans ce

Travail toute ma reconnaissance et tout mon amour

A mes chers frères et sœurs, auxquels je leur souhaite une vie pleine de
bonheur et de réussite et de prospérité.

A mes meilleurs amis, Je leur dédie également ce travail et j’espère que


cette année finira pour nous et pour les autres stagiaires d’ILEIC Ait-
Melloul en bonheur.

1
Projet de fin de formation

Accueillir un stagiaire dans une entreprise est toujours une charge


pour celle-ci, car cela nécessite un encadrement et des conseils afin de
permettre au stagiaire de bénéficier de l’expérience et du savoir faire des
membres de cette entreprise.

De ce fait je tiens à remercier vivement DARDOUR PRIMEURS de


m’avoir accueilli pour effectuer mon stage de fin d’étude, nous offrons
ainsi la possibilité d’acquérir une expérience professionnelle très
enrichissante.

Je remercie ensuite la direction et les formateurs d’ILEIC Ait Melloul


pour leurs commentaires, références, directives et conseils majeurs dans
l’évolution de ce projet

Je remercier également mes encadrant M. Oubobker, M. Miloud,


M.abdelwasea, M. Aziz ; M. Ali, M.Bneghmime, M.krim et tout le
personnel de l’entreprise pour leur soutien et leur attention dont ils ont fait
preuve à notre égard tout au long du déroulement de ce stage, c’est grâce à
eux et au travail proposé que ce stage a été si bénéfique

Enfin je remercie tous ceux, qui ont contribué de près ou de loin à la


réalisation de ce travail.

2
Projet de fin de formation

Introduction
générale………………………………………
Partie théorie :
…………………………………………………

I. Présentation du secteur agricole ………………………………………


II. Le conditionnement des produits
agricoles…………………………………
III. L’exportation des produits
agricoles………………………………………
a. Définition d’une exportation
b. L'identification des différents types d'exportateurs
IV. Les principaux exportateurs marocains ……………………………
V. Comparaison entre l’exportation maritime et
routière………………………

3
Projet de fin de formation

VI. Les principaux clients à


l’étranger………………………………………
VII. L’accord de libre échange entre le Maroc et
l’U.E……………………………

Partie pratique

Chapitre 1: Présentation de
l’entreprise………………………………………

1. Présentation de
l’entrepris………………………………………………

1.1. Fiche technique de l’entreprise…………………………………………

1.2. Historique…………………………………………………………

1.3. L’activité de l’entreprise……………………………………………

2.4. Politique marketing…………………………………………………

a.
Marché………………………………………………………………

4
Projet de fin de formation

b. La
concurrence………………………………………………………..

c. Le positionnement sur le
marché………………………………………..

d.
Clientèle………………………………………………………………

1.1. Ressources physiques………………………………………………….

1.2. Ressources humaines…………………………………………………

a. Effectif………………………………………………………………

b. Les différant services………………………………………………

c.
Organigramme……………………………………………………….

Chapitre 2 : Déroulement de l’activité au sein de la société ………………

a. La réception de la matière première -poste pont bascule-………………

b. Le conditionnement/conservation-station d’emballage -
……………………

 Versement des produits ……………………………………………


 Le pré-triage ……………………………………………………
 Le lavage, le brossage et le
séchage……………………………………

5
Projet de fin de formation

 Deuxième triage …………………………………………………


 Le calibrage …………………………………………………..
 Détermination des types d’emballage ……………………………..
 L’emballage ou la mise en palette …………………………………
 Marquage ou l’étiquetage ……………………………………
 Colisage …………………………………………………………
 Entreposage des produit-frigo………………………………………

c. la sortie des produits …………………………………………………

Chapitre 3 : avant l’exportation ! (au niveau des Établissement Autonome


de Contrôle et de Coordination des Exportations)
…………………………………………

a. Le contrôle technique de la fabrication, du conditionnement et de la


qualité à l'exportation.
…………………………………………………………

i. Vérification et enregistrement du Certificat d'inspection………………

6
Projet de fin de formation

ii. Autres mentions portés sur le certificat d'inspection………………


iii. Identification des lots et prélèvement des échantillons………………
iv. Contrôle de conformité………………………………………………
v. Analyses de laboratoire………………………………………………
vi. Sanction des opérations de contrôle………………………………

b. La sortie des produits………………………………………………

i. Le rôle du transitaire………………………………………………
ii. Le suivi de
l'embarquement………………………………………………
iii. Envoi des documents………………………………………………

c. Les modes de paiement des


exportations………………………………

i. Le virement bancaire………………………………………………
ii. La remise documentaire………………………………………………
iii. Le crédit documentaire………………………………………………

Conclusion

Afin de compléter sa formation et obtenir un diplôme de technicien


spécialisé en financier comptable, chaque stagiaire de l’institut ILEIC doit

7
Projet de fin de formation

réaliser un projet en parlant d’un sujet de son choix avec des approches
d’études relatives au domaine du sujet.

Et un projet de fin de formation constitue un complément de formation


pratique obligatoire aux apprenants (étudiant, élève ingénieur, élève
technicien etc.…). C’est un travail à caractère professionnel, sous forme
d’un travail d’ingénierie encadré par un enseignant professionnel.

- Objectifs généraux du PFF


• L’approfondissement des compétences techniques dans un
domaine particulier en faisant appel aux connaissances acquises
durant la formation.
• L’Initiation au travail dans un environnement professionnel.
- Objectifs spécifiques
La mise en œuvre et l’intégration, en situation réelle, des 3
capacités :(technologique, méthodologique, intelligence du milieu
et développement personnel) décrivant le profil de l'apprenant en
cohérence avec leur projet personnel et professionnel.
Le PFF vise spécifiquement :
o La mise en œuvre et l'intégration des connaissances techniques
acquises avant et au cours du projet,
o L'aboutissement à un résultat concret.
o La gestion de projet,
o L'organisation personnelle,
o La prise en compte des aspects économiques et sociaux,
o L'utilisation de sources d'information diverses,
o La résolution d'un problème avec prise en compte des
contraintes de coût, délai…
o La communication (écrite et orale), le travail en équipe,
o L'innovation, la créativité,
o La responsabilité,
o L'éthique, l'autonomie, l'ouverture.

Le secteur des fruits et légumes constitue l’un des principaux pôles de


développement de l’agriculture marocaine et l’économie générale

8
Projet de fin de formation

Cela qui m’a plus motivé pour effectuer mon stage dans une
entreprise d’emballage des produits primeurs frais et ce qui m’attiré
pour choisir l’entreprise Dardour Primeurs c’est l’efficacité et
l’existence de plusieurs départements.

Entreprise DARDOUR PRIMEURS

Mon stage au sein de entreprise Dardour primeurs m’a permis de


connaitre les différentes fonctions surtout ce qui concerne la production
et la comptabilité. Et cela m’a permis d’avoir une valeur ajouté aux
connaissances acquises.

Le choix de secteur des fruits et légumes et le choix de Dardour


Primeurs comme entreprise d’accueil s’inscrit dans la continuité de la
démarche pour laquelle j’ai opté, celle de passer mes stages dans des
grandes entreprises qui contribueront au développement de l’économie
du Maroc. Cela se reflète dans le fait que l’entreprise Dardour Primeur
est l’une des entreprises les plus importantes dans la région sous massa
darâa, qui s’agit de la première région primeuriste et de cultures
intensives, puisque 70% des exportations de cultures légumière
proviennent de cette région.

Finalement je peux dire que le stage dans cette entreprise est une
occasion profitable pour moi, mes quatre semaines dans l’entreprise
Dardour Primeur m’ont donné l’occasion de compléter ma formation
théorique par une expérience pratique

Ce rapport résume tous ce que j’ai fais durant la période de stage


et se en deux parties :

Partie théorique
Partie pratique

9
Projet de fin de formation

Partie théorique

I. Présentation du secteur agricole :

10
Projet de fin de formation

Le secteur des fruits et légumes se caractérise par la diversité des espèces


qu’on peut toutefois, regrouper en plusieurs sous secteurs, plus ou moins
homogènes, dont les principaux sont les suivants : les agrumes, l’amandier,
les rosacées fruitières autres que l’amandier, l vigne, le palmier dattier, le
bananier et les cultures maraîchères.

La production des fruits et légumes se caractérise en général par sa


nature périssable, dont le degré reste toutefois variable d’un produit à
l’autre, et sa conservation nécessitant une infrastructure d’entreposage
frigorifique suffisante et appropriée, de préférence au niveau des zones de
production en vue d’assurer une meilleure régulation de l’offre par rapport
à la demande

Les cultures des primeurs (hors saison) constituent un des piliers de ce


secteur et occupent une des premières places dans l’exportation .avec une
superficie moyenne de 30.000 Ha, les primeurs assurent une production
totale de prés de 1.500.000 tonnes de fruits et légumes dont 580.000 tonnes
exportées. Elles concernent environ 8.000 producteurs et créent plus de 12
millions de journées de travail. Elles contribuent largement à la
modernisation du secteur agricole et au développement industriel .elles
constituent aussi une source appréciable de devis pour le pays.

Apres la libéralisation de l’exportation en 1985, le secteur des primeurs a


connu une évolution importante au niveau de la diversification des espèces,
des débouchés, de la logistique et des modes de commercialisation. Des
efforts importants ont été aussi consentis en matière d’amélioration de la
qualité et de la productivité afin de répondre aux exigences du
consommateur européen et d’augmenter la compétitivité de nos
exportations au niveau des marchés internationaux. Ceci a permis au
produit national de jouir d’une notoriété appréciable au niveau des marchés
internationaux en général et du marché communautaire en particulier

11
Projet de fin de formation

II. Le conditionnement des produits agricoles

Le conditionnement est l’ensemble des opérations par lesquelles les


produits passent avant d’être commercialisés et consommés. Cette phase,
permettant de valoriser les produits, est réalisée par une chaine contrôlée et
gérée par un système informatique.

La conservation est une opération technique utilisée pour garder et


maintenir la qualité et la disponibilité du produit a un état frais au tems le
plus long possible. Elle permet de mieux valoriser les produits puisqu’elle
permet de réguler l’écoulement des produits sur le marché en fonction de
son évolution et de ses besoins.

12
Projet de fin de formation

III. L’exportation des produits agricoles

a. Définition d’une exportation :

L’exportation est un tout bien ou marchandise transportes d’un pays a un


autre pays dans un mode légitime généralement pours une utilisation dans
le commerce. L’exportation est une partie importante du commerce
international
Son homologue est l’importation .l’exportation des biens ou des services
sont fournis a des consommateurs étrangers par les producteurs nationaux.
L’exportation de quantités commerciales de marchandises normalement
exige la participation des autorités douanières dans le pays d’exportation et
le pays d’importation.

Les pays méditerranéens jouent un rôle central dans les échanges


internationaux de fruits et légumes frais, ils sont à la fois de grands
marchés de consommation, d’exportation et d’importation de fruit et
légumes. Les exportations méditerranéennes d’agrumes représentent ainsi
plus de 60% des exportations mondiales. Les pays euro-méditerranéens
comme la Turquie, l’Espagne, le Maroc ou encore les Pays-Bas, sont parmi
les plus gros exportateurs de tomates (FAOSTAT, 2007). Les pays de la
rive Nord de la méditerranée sont aussi de grands marchés de
consommation de fruit et légumes frais, alors que les pays du Sud et de
l’Est de la méditerranée (PSEM) sont fortement spécialisés dans la
production et l’exportation des produits de contre saison (Maroc, Turquie,
Egypte, etc.).

Le Maroc est le premier fournisseur du marché français de tomates de


contre saison, ses exportations de tomates fraîches ont connu une forte
dynamique de croissance ces dix dernières années (plus de 80% des
exportations sont destinées au marché français). En effet, la filière
marocaine bénéficie d’avantages comparatifs qui lui ont permis de se
positionner favorablement sur le marché français: de faibles coûts de

13
Projet de fin de formation

production, des conditions pédoclimatiques favorables, la disponibilité de


la main d’œuvre, ainsi que la proximité géographique avec le marché
européen. En plus, son système de production s’est fortement modernisé
ces dernières années offrant de meilleurs rendements, une diversité
variétale et une bonne qualité organoleptique des tomates.

Cependant, les exportateurs marocains font face à plusieurs contraintes qui


affectent leur compétitivité internationale. Les mesures tarifaires et non
tarifaires imposées par l’Union Européenne ainsi que la forte concurrence
entre les pays méditerranéens (Espagne, Egypte, Turquie) et les exigences
de la grande distribution limitent les potentialités agro exportatrices du
Maroc.

b. L'identification des différents types d'exportateurs

Tout produit destiné à l'exportation doit absolument provenir de stations de


conditionnement ou d'unités de fabrication ou de transformation dûment
agréées par L'Établissement Autonome de Contrôle et de Coordination des
Exportations (E.A.C.C.E).
Pour l'octroi des agréments, l'EACCE distingue entre trois catégories
d'exportateurs: les transformateurs-exportateurs, les conditionneurs-
exportateurs et les négociants exportateurs

.1.Conditionneur-exportateur

Toute personne physique ou morale qui dispose d'un établissement de


conditionnement des denrées alimentaires avant leur exportateur: triage,
calibrage, emballage, marquage et le cas échéant stockage frigorifique.

2. Transformateur-exportateur

14
Projet de fin de formation

Toute personne physique ou morale qui dispose d'une usine ou d'un


établissement industriel ayant pour objet la fabrication et la transformation
des matières premières en vue de leur exportation.

3. Négociant-exportateur

Toute personne physique ou morale dont l'activité se limite à expédier et


vendre à l'étranger les denrées alimentaires acquises chez l'une des deux
catégories citées ci-dessus.

Les principaux exportateurs marocains

15
Projet de fin de formation

16
Projet de fin de formation

Comparaison entre l’exportation maritime et routière

Actuellement, deux modes de transport sont utilisés par les exportateurs


marocains de tomates fraîches, le transport international routier (TIR) et le
transport maritime par conteneur, avec une forte dominance de la voie
terrestre durant ces dix dernières années.
Cependant, on assiste récemment au recours de plus en plus fréquent à la
voie maritime. Ainsi, en 2008, plus de 90% des tomates marocaines étaient
transportées par voie terrestre vers la France (figure suivante).
Actuellement, cette proportion serait de 60%3 pour la voie terrestre et 40%
pour la voie maritime.

Mode de transport: Produits maraichers/ UE (2008/2009)

17
Projet de fin de formation

1%

6%

Camions Frigo
Conteneur
Autres

93%

Le transport international routier

C’est le mode de transport le plus utilisé avec environ 60% des expéditions
à destination de la France. Le secteur est dominé par des transporteurs
étrangers (espagnols et français majoritairement) parce que l’offre
marocaine en transport routier est particulièrement atomisée et ne répond
pas aux impératifs des exportations de fruits et légumes: disponibilité des
camions, respect des délais, équipements modernes, etc. En plus, les
transporteurs étrangers sont en position de quasi-monopole et pratiquent
des prix élevés, le coût du transport d’Agadir à Perpignan en camion
frigorifique est de 3500 à 3700 Euros pour une distance de 2 225 Km, ce
qui représente, selon nos calculs, un coût par palette de 109 euros et un

18
Projet de fin de formation

coût unitaire d’environ 0.136€/Kg. Globalement, les frais de transport


international routier représentent en moyenne 25% à 30% du coût de
revient d’un kilogramme de tomates (tableau suivant5). Toutefois, il est à
préciser que la structure des coûts logistiques n’est pas figée et peut évoluer
dans le temps, elle dépend généralement de trois facteurs principaux: le
mode de transport utilisé, la fluctuation des frais de transport internationaux
et la destination des produits exportés.

Tableau 1: Les coûts de transport Agadir- Perpignan

Coûts du transport TIR


Itinéraire Agadir-Perpignan Coûts (€/Camion) Coûts (€/palette)
Agadir-Tanger (905 km) 1 062 32,18
Coûts divers (Maroc) 220 6,66
Passage de Gibraltar (15 Km) 650 19,69
Coûts divers (Espagne) 120 3,63
Algesiras-Perpignan (1.320 km) 1 548 46,9
Total Agadir-Perpignan 3 600 109,09

Par ailleurs, Les frais de transport routier au départ du Maroc sont les plus
chers par rapport à la distance parcourue (tableau suivant). Par exemple, le
transport par camion frigorifique entre Agadir et Paris coûte en moyenne
124.24 Euros/palette, il est de 45.45 Euros/palette entre Algesiras et Paris
et de 97.24 Euros/palette entre Ankara et Paris. Si on compare ces chiffres
par rapport à la distance parcourue, les frais sont: 1.33 Euros/Km parcouru
pour le Maroc, 0.77 Euros/Km pour l’Espagne et 0.99 euros/Km pour la
Turquie.

Tableau 2 : Les frais de transport routier international

19
Projet de fin de formation

Provenance Destination Distance (Km) Tarifs


Agadir Perpignan 2 240 km 3600 Euros
Agadir Paris 3 078 km 4100 Euros
Almeria Perpignan 1 004 km 1200 Euros
Algésiras Paris 1 926 km 1500 Euros
Ankara Paris 3 210 km 3200 Euros

Globalement, les exportateurs marocains sont en situation défavorable par


rapport à leurs concurrents espagnols et turcs en raison de la cherté du
transport international routier au Maroc. Les frais de transport routier
handicapent lourdement leur compétitivité et représentent 25% à 30% du
coût de revient global. Concernant la qualité de service, la flexibilité et la
rapidité sont les principaux avantages du transport par camion, il permet de
livrer, à tout moment, un point donné dans des délais relativement limités,
sans rupture de charge ni d’opérations de manutention, le service effectué
est ainsi direct de la station de conditionnement à la plateforme logistique
dans le pays de réception. De ce fait, c’est le mode de transport qui répond
au mieux aux exigences logistiques de la grande distribution, à savoir des
expéditions fréquentes et fractionnées, des livraisons directes et des délais
réduits, etc. C’est pour l’ensemble de ces raisons que le transport par
camion est le mode de transport majoritairement utilisé dans la logistique
des produits frais.

Le transport maritime par conteneur

Ce mode de transport représente actuellement 40% des volumes exportés,


alors que depuis la signature du Maroc de la convention TIR en 1986, la
filière était quasiment dominée par le transport routier avec plus de 90%
des expéditions. Ainsi, nous assistons ces trois dernières années à un
véritable intérêt des groupes exportateurs pour ce mode de transport pour
les raisons suivantes:

20
Projet de fin de formation

 Un coût de transport moins élevé, il est 30 % moins cher que le


transport routier;
 Les problèmes que rencontrent les expéditions par camions
frigorifiques, Spécialement lors du passage du détroit de Gibraltar qui
représente un véritable goulot d’étranglement en raison de la
congestion du port de Tanger, les inspections douanières, etc.
 La montée en puissance des problématiques environnementales où le
transport routier est particulièrement pointé du doigt en raison des
émissions des gaz à effet de serre. Par exemple, le transport par camion
50 et 100 gr de CO2 par Tonne-Km, alors que dans le transport
maritime les émissions sont de 15 à 30 gr de CO2 par Tonne-km.
Par ailleurs, Le conteneur est sans doute l’une des révolutions les plus
marquantes du transport maritime, il permet une offre de transport qui
s’intègre dans une véritable chaîne logistique. La conteneurisation s’inscrit
dans une logique d’uniformisation des espaces maritimes et portuaires, à
travers la standardisation des procédures logistiques6. Ainsi, les
compagnies maritimes CMA-CGM et IMTC ont développé récemment des
services directs hebdomadaires de transport par conteneur à destination de
port Vendes (à 40 Km de Saint Charles international) et du port de
Dunkerque. En plus, les frais de transport par conteneur sont moins chers
de 30% que les frais de transport routier avec le même délai
d’acheminement (environ 3 jours). Le coût de transport d’une palette de
tomates est d’environ 109 euros par voie terrestre contre 70 euros par voie
maritime (tableau suivant). Ainsi, le transport routier représente 25% du
coût de revient global d’un kilogramme de tomates, alors que le coût du
transport par conteneur est d’environ 20%.

Tableau 3: Comparatif des coûts de transport entre le camion et le


conteneur

Routing Transit time Frais de transport €/kg

TIR Agadir-Tanger Camion: 3,600 €/Camion 0.136 €

21
Projet de fin de formation

13H
Tanger- Algesiras RO/RO: 8h
109 €/Palette
Algesiras-St Camion:
Charles 32H
Conteneur Agadir- Port 3 jours et 2,100 €/40’ Reef 0.088 €
REEF (40’) Vendes 12H 70 €/Palette

En matière de qualité de service, le transport par conteneur présente les


avantages
Suivants: une maîtrise optimale de la chaîne de froid, un équipement
multimodal et un mode de transport plus respectueux de l’environnement,
etc. Cependant, le transport par conteneur connait aussi des inconvénients
qui affectent la qualité de service: la rigidité liée à des départs et des
arrivées fixes, les risques de retard, ainsi que la lourdeur des procédures
administratives et douanières.

Modes de transport TIR Conteneur

Coûts --- ++
Délais +++ ++
Fréquence des dessertes +++ +
Sécurité de la marchandise + +++
Diversité des dessertes ++ +
Gestion de l’information +++ --
Opérations de
+++ ---
manutention
Empreinte
--- +++
environnementale

Les principaux clients à l’étranger

22
Projet de fin de formation

23
Projet de fin de formation

L’accord de libre échange entre le Maroc et l’UE

24
Projet de fin de formation

Le Maroc peut exporter vers l'Europe un quota de tomates, concombres ou


oranges sans droits de douane, en vertu d'un accord qui profite à quelques
grandes entreprises mais pénalise durement les petits producteurs des deux
côtés de la Méditerranée, selon ses détracteurs.

Le Maroc et l'Union européenne ont passé en 2000 un accord de libre-


échange sur les produits agricoles. En février 2012, les députés européens
ont décidé de l'élargir, en dépit des mises en garde répétées du rapporteur
de ce dossier, l'écologiste français José Bové.

Depuis septembre, le Royaume peut donc exporter 55% de denrées sans


droits de douane vers l'Europe, contre 33% précédemment. En échange,
70% des exportations européennes vers le Maroc seront progressivement
exemptées de droits de douane en dix ans, contre 1% jusqu'à présent.

Ce que le Maroc peut exporter vers l’Union européenne et à quelles


conditions

Trois catégories de produits ont été définies pour les exportations du Maroc
vers l’UE. Le 1er groupe de produits porte sur ceux dits libres d’entrée, sans
droits de douane ni quotas. Le deuxième porte sur ceux dits libres, non
limités par un quota, mais devant s’acquitter de droits de douane. Ci-
dessous quelques exemples de droits applicables.

Produits agricoles restants soumis aux droits d'entrée


mais sans limitation de quantité
Produit Droits d'entrée
Oranges 0.264 euro/kg

Abricots 0.645 euro/kg

Raisins de 0.358 euro/kg


table
Les pêches 0.491 euro/kg
nectarines
Artichauts 0.571 euro/kg
Pommes entre 0.388 et 0.51 euro/kg
Poires entre 0.462 et 0.558 euro/kg

25
Projet de fin de formation

Citrons entre 0.462 et 0.558 euro/kg


Cerises entre 0 et 1.49 euro/kg

Enfin, la 3ème catégorie de produits porte sur ceux considérés comme


sensibles pour l’UE (liste dite négative). Ils sont au nombre de 6, dont la
tomate est le produit phare

Les 6 produits de la liste négative : Exportations à droits de douane


préférentielle mais limitées en quantités
Variable Précèdent
Produit Nouvel accord
stratégique accord
225 000 tonnes la 1ere
année, puis 8000 tonnes
185 000 de plus pour atteindre
quota
tonnes
Tomates 257 000 tonnes à la 5ème
année
contingent
28 000 tonnes 28 000 tonnes
additionnel
50 000 tonnes puis
augmentation progressive
Courgettes quota 20 000 tonnes
jusqu'a atteindre 56 275
tonnes la 5ème année
15 000 tonnes puis
augmentation progressive
Concombres quota 6200 tonnes
jusqu'a atteindre 16 883
tonnes la 5ème année
Ail quota 1 120 tonnes 1 500 tonnes
143 700
Clémentines quota 175 000 tonnes
tonnes
Fraise quota (mois d'avril) 100 tonnes 3 600 tonnes
extension (mois de 1 000 tonnes avec
mai) réduction tarifaire de

26
Projet de fin de formation

50%

Partie pratique
Cas :
DARDOURS PRIMEURS

27
Projet de fin de formation

Chapitre 1: Présentation de l’entreprise

2.1. Fiche technique de l’entreprise

Raison sociale : DARDOUR PRIMEURS


Forme juridique : SARL

Capitale social : 6 210 000,00 Dhs

Secteur d’activité : Agricole

Date de création : Le 27 septembre 2006

Effectif : 250 en moyen

Adresse : 241, Zone industrielle –ait Melloul

Téléphone : 0528308817 / 0528245208

Fax : 028243989

E-mail : [email protected]

Patente : 49860528

CNSS : 6908977

RC : 3603

28
Projet de fin de formation

2.2. Historique :
L’entreprise DARDOUR Primeurs est une station de
conditionnement et d’emballage des produits primeurs frais, crée le 27
septembre 2006 à la zone industrielle, ait Melloul, ses principales activités
sont l’exportation du produit final à l’étranger et l’encadrement et
l’assistance technique des grands producteurs.

Depuis 2008 et face à la demande de plus en plus forte des produits et


afin d’augmenter la capacité de tonnage traité avec une qualité meilleure,
l’entreprise a entamé un ensemble d’activités de rénovation et
d’amélioration de touts les unités.

2.3. L’activité de l’entreprise :


DARDOUR Primeurs reçoit des fruits et des légumes de plusieurs
fermes, après avoir déterminé leur poids, ces produits passent directement à
l’intérieur de l’usine pour être immédiatement conditionnés.

Le conditionnement concerne toutes les opérations de sélection, de


traitement d’emballage et de manutention qui permettent de protéger des
produits et de leu donner la présentation, la fraicheur, la conservation et la
qualité recherchée par le consommateur ainsi qu’assurer un prix meilleur
pour le producteur.

Apres cette étape de conditionnement, l’entrepris obtiendra deux types


des produits finis : des produits destines à l’exportation et des produits à
vendre localement.

2.4. Politique marketing :


a. Marché :
Le marché visé est quasiment saturé et pourtant l’entreprise n’a pas
adopté une stratégie concurrentielle puisqu’elle ne dispose pas jusqu’à
présent d’armes suffisantes pour combattre ces rivales. Elle cherche à

29
Projet de fin de formation

garder sa propre clientèle en la fidélisant et s’efforce à gagner de nouveaux


entrants au cas de pertes des anciens.

b. La concurrence :
Toutes les entreprises opérant dans le secteur des fruits et légumes
dans la région du souss ainsi que les fermes international voir les
entreprises égyptiennes, turque et espagnoles le sommaire des entreprises
régional ce fait chez la société agri souss qui s’occupe de l’exportation des
produits vers les pays étrangers. Les principaux concurrents sont :

 AGREMBAL, ATLAS, AZRO, TSARIN, DUROC, ERI SER,


SOFPRIM, AGADIR FRUITS.

c. Le positionnement sur le marché :


Le positionnement d’une tel entreprise se définie par le critère de
client, chaque entreprise disposant d’un large carnet de client se voit mieux
positionné par rapport au autre, le répertoire des clients reste confidentielle
vu le risqué qui peut courir chaque entreprises en dévoilant leur source de
revenues. Ainsi le positionnement reste anonyme amis relative aussi au
chiffre d’affaire réaliser par l’entreprise au cours de chaque exercice.

d. Clientèle :
La clientèle de cette entreprise est enrichie puisqu’on celle au niveau
international et autre au niveau national :

 Pour le principal client international on trouve l’entreprise française


« Philla-France » et d’autre a : La Holland, La Russie, la suisse
 Le reste de la clientèle sont des clients nationaux : les ventes ce fais
avec les écarts produit par l’entreprise.

30
Projet de fin de formation

2.5. Ressources Physique :

 01 : Administrateur
 01 : Directeur général
 01 : Chef de station
 01 : Responsable Technique/Qualité
 03 : Comptables
 01 : Secrétaire
 01 : Responsable export
 01 : Responsable hygiène
 01 : Agent agréage a la réception
 01 : Agent agréage produit fini
 01 : Responsable Magasin
 01 : Responsable Maintenance
 01 : Responsable Frigos
 02 : Agent Versement / ventes Ecarts
 02 : Agent colisage
 230 : (en moyen) ouvriers
 01 : Electricien
 01 : Soudeur

2.6. Ressources Humaines :


a. Effectif :

31
Projet de fin de formation

La société DARDOUR PRIMEURS regroupe 250 d’employés (en moyen),


tous sous la direction du président-directeur général.

b. Les services :

Présidence direction générale

Gérant Directeur
Administrative

Chef station

Standard

Service Service magasin Service personnel


comptable

Service pont bascule Service versement Service colisage


et réception et vente d'écart

Service Service export Service


technique et commerciale
qualité

32
Projet de fin de formation

2.7. Système Qualité :

La station est certifiée BRC qui est un référentiel développé par le


Consortium des détaillants britanniques (British Retail Consortium) afin
d’assister les détaillants dans l’application de la législation et de la protection du
consommateur. Il définit les normes de bases communes pour l’inspection des
fournisseurs de produits alimentaires. Selon ce référentiel les détaillants doivent
prendre toutes les précautions nécessaires pour le développement, la
manufacture, la distribution, la promotion et la commercialisation des produits
alimentaires.

Les exigences requises par le référentiel BRC sont :


- l’adoption du système HACCP
- Le système de Management de la Qualité
- Les Normes des bâtiments et des équipements
- Le Contrôle du produit
- Le Contrôle de fabrication
- Le personnel.

HACCP : (Hasard Analysis Critical Control Points) ou Système d’analyse


des dangers et des points critiques pour leur maîtrise est une démarche qui
repose sur des bases scientifiques et cohérentes. Il permet en effet, de définir les
dangers spécifiques (physiques, chimiques et biologiques) et indique les mesures
à prendre afin de les maîtriser et de garantir la salubrité des aliments et par
conséquent la sécurité du consommateur.

La station Dardour primeur est certifiée HACCP.

33
Projet de fin de formation

2.8. Application des mesures d’hygiène au niveau de la


station Dardour primeur:

Interdit de fumer Désinfection des mains

L’hygiène dans la station suit un programme établi de quelle façon de


réunir tous les points de la qualité imposés par les clients du marché
extérieur et qui leurs semblent critiques, à fin de facilité la
commercialisation de la production.

Pour assurer le respect de ce programme et éviter toute oublie, on a


installé des panneaux de sensibilisation traitant les points suivants :

 Interdiction de fumer, mangé, craché.

 Avant l’entrée le personnel et les visiteurs doivent :

- Mettre une blouse blanche.

34
Projet de fin de formation

- Couvrir les cheveux avec des bonnets.

 Laver les mains à l’eau plus du savon liquide.

 Sécher à l’aide du sèche-mains.

 Désinfecter par un gel bactéricide.

 Resignaler la mise de la blouse et du bonnet.

 Le port des bijoux est interdit.

c. Organigramme :

L’organigramme de l’entreprise DARDOURS PRIMEURS set comme


suit :

35
Projet de fin de formation

Chapitre 2 : Déroulement de l’activité au sein de la société

Toute marchandise de légumes conditionnée et emballée est destinée à


l'exportation doit obligatoirement passer par plusieurs étapes ces
dernières sont réalisée selon des procédures différents.

Après la récolte du produit (tomate courgette poivron…)


obligatoirement se passe par un agréage qualité a la réception dans ce cas
on vérifie la conformité du produit (conforme ou nom conforme ) puis
l'agréage qualité après l'emballage on vérifie le calibre le poids et on
détermine le pourcentage des autre défauts (les écarts) ou un corps
étranger après cette étape le produit conforme se passe au frigo on
respectant sa température chaque produit a sa température et la durée
qu'on doit laisser au frigo puis on passe a l'expédition des produits c'est
la dernière étape pour ennoyer au client un produit légal et de qualité.

Pour éclaircir un peu l'enchainement du travail de la station


d'emballage nous devons traiter les principales étapes que tout produit
destiné à l'export doit y passer .

36
Projet de fin de formation

La production au sein de l’entreprise DARDOUR PRIMEURS se


déroule comme suit :

37
Projet de fin de formation

38
Projet de fin de formation

a. La réception de la matière première-poste pont


bascule-

La réception des produits est effectuée au niveau de la pesée.


Chaque camion transporteur de produits est pesé a l’aide d’un pont bascule,
qui détermine le poids net de la marchandise à conditionner, tout on
écartant le poids des accessoires (caisse, palettes) et le poids du tare du
camion.

A l’issu de cette étape trois documents sont émis :

 Un bon de livraison
 Un bon de réception
 Une fiche de producteur rempli par le responsable du pesage

39
Projet de fin de formation

b. Etapes du conditionnement /conservation


Le conditionnement est l’ensemble des opérations par lesquelles les
produits passent avant d’être commercialisés et consommés. Cette phase,
permettant de valoriser les produits, est réalisée par une chaine contrôlée et
gérée par un système informatique.

La conservation est une opération technique utilisée pour garder et


maintenir la qualité et la disponibilité du produit a un état frais au tems le
plus long possible. Elle permet de mieux valoriser les produits puisqu’elle
permet de réguler l’écoulement des produits sur le marché en fonction de
son évolution et de ses besoins.

Les Equipements de la station DARDOUR PRIMEURS :

 Chaine de la tomate cerise.


 Chaine de la culture de poivron.
 3 Machine pour la finition des cartons d’emballage.
 Chaine pour le lavage des caisses.
 Machine pour le conditionnement de la tomate.
 Calibreuses.
 Chaines des caisses destinées au marché local.
 3 Chambres frigo-tiques.
 5 Transpalettes électriques.
 2 Désinfectants.
 20 balances.
 1 Grande balance pour les écarts mis à la réception

40
Projet de fin de formation

Versement des produits (poste de responsable versement et


vente des écarts)

C’est la première étape de processus de conditionnement, les palettes


des tomates sont versées dans les lignes de triage. Le rôle du versoir est
l’alimentation de la chaine de production avec une cadence
régulière .Celle-ci est à raisonner en fonction de la capacité de la chaine,
de la variété et de l’état des tomates à conditionner.

Le versement des caisses

Les principales responsabilités de ce poste sont :

 Réception des bons de réception au niveau de (logista)


 Préparer les bons de versement sur (logista)
 Saisir sur (logista) les informations relatives aux écarts
 Participer a la vente des écarts
 Assurer l’identification des lots réceptionnés

41
Projet de fin de formation

Le pré-triage :
Le pré-triage est effectué par des ouvrières qui éliminent les fruits ou
légumes a défauts majeurs (fruits pourris ou en début de pourriture, fruits
éclatés ou des blessures apparentes).

Elévateur pré-triage

Le lavage, le brossage et le séchage


Le lavage consiste à tremper ou faire baigner les fruits (agrumes, pomme,
poire, etc.) dans un bassin d’eau ou il y a un retournement d’eau.

L’essuyage est le deuxième nettoyage qui se fait par aspersion (avec des
éponges), par brossage (a l’aide de brosses) et ventilation (courant d’air)
pour les sécher par une chaudière, qui les réchauffe sans qu’elle augmente
leur température.

42
Projet de fin de formation

Lavage de tomate brossage de tomate séchage de


tomate

Deuxième triage :
Une fois séchés, les fruits sont triés par des ouvrieres.la chaine du triage est
placée dans une zone bien éclairée et bien couverte afin d’affiner le triage
effectué. Seuls les fruits qui répondent aux exigences du marché
international restent et passent à l’opération suivante.

Deuxième triage

Le calibrage (poste machine)


Le calibrage est la séparation des calibres a l’aide d’un poste de vérification
du diamètre et de la couleur grâce a des cameras.

Le calibrage est un critère de qualité qu’il faut maitriser au niveau de


verger surtout pour ceux qui sont destinés à l’export.

43
Projet de fin de formation

Les principales responsabilités de ce poste sont :

 Affectation du produit versé par calibre et par code coloration au


niveau des lignes de calibrage.
 Suivi des panes électrique et mécanique de la calibreuse.
 Veiller a la sauvegarde du patrimoine de la station.

Les camera
Le calibrage fait sous le contrôle d’une machine (contient des godets
ces derniers nous aide à faire tourner le fruit dans toutes les faces) cette
dernière est reliée à une caméra pour donner une description précise du
fruit cette caméra est aussi de son rôle reliée avec l’ordinateur du chef.

Les calibres sont présentés dans le tableau si dessous :

Code calibre Diamètre en mm

0 ≤20

1 >20≤25

2 >25≤30

3 >30≤35

44
Projet de fin de formation

4 >35≤40

5 >40≤47

6 >47≤57

7 >57≤67

8 >67≤82

9 >82≤102

10 >102

Détermination de type d’emballage :


Il s’agit de choisir l’emballage qu’il faut selon la destination du produit et
selon le produit (caisse en bois ou en carton, film plastique, …). Le choix
des emballages est dicté, des fois, par les normes qualité ou pour les
contrats conclus avec les clients. Toute négligence à ce niveau peut
entrainer le renvoi de la marchandise.

45
Projet de fin de formation

L’emballag

l’emballage ou la mise en palette :


C’est la disposition des fruits dans les colis. La palettisation consiste à
regrouper un certain nombre de colis sur des palettes dont les dimensions
sont standards.

La mise en palette

marquage ou l’étiquetage :
C’est la mise en place des étiquettes sur chaque emballage qui contienne
les informations suivantes :

 Le code de la station

46
Projet de fin de formation

 La variété.
 Le calibre.
 Nombre de fruits.
 Le code de producteur.
 La matière active de traitement.
 La date.
 La marque.

La préparation des étiquettes se fait par une petite machine à l’aide du


magasinier. Il y a beaucoup de types d’étiquettes, ces dernières varient
selon la demande du client et le type d’emballage.

Machine des étiquettes

47
Projet de fin de formation

Le marquage

Colisage
Les ouvrières regroupent un certain nombre de colis sur des palettes dont
les dimensions sont standards. Ce nombre sera déterminé et enregistré dans
le registre palette, par le responsable colisage qui prend en considération le
domine des produits.

En suit le responsable commence à :

 Remplir le registre colisage


 Etablir les bon palettes, le détail palettes, les fiches palettes (groupe
exportateur) et les fiches coloration (pour la tomate industrielle).
 Saisir sur (logista) les informations relatives au colisage
(palettisation).

Entreposage des produits (poste de responsable de frigo) :

48
Projet de fin de formation

La préparation et l’entretien des lieux de stockage et leur organisation et la


détermination des conditions d’entreposage appropriées à chacun des
produits en fonction de leur nature.

Les principales responsabilités de ce poste sont :

 Gérer les frigos et les produits stockés.


 Contrôler l'état de propreté des frigos.
 Suivre la situation journalière des frigos.
 Enregistrer et régler la température frigo.
 Participer au contrôle des camions frigorifiques.
 Contrôler la température des produits a l'expédition.

Le frigo

c. la sortie des produits

Tout produit destiné à l'exportation doit absolument provenir de stations de


Conditionnement ou d'unités de fabrication ou de transformation dûment
agréées par
L'Établissement Autonome de Contrôle et de Coordination des
Exportations
(E.A.C.C.E).
Pour l'octroi des agréments, l'EACCE distingue entre trois catégories
d'exportateurs:
Les transformateurs-exportateurs, les conditionneurs-exportateurs et les
négociants exportateurs.

49
Projet de fin de formation

Les camions

DARDOURS PRIMEURS comme cas d’étude entre dans la catégorie

(Des conditionneurs-exportateurs)

C’est Toute personne physique ou morale qui dispose d'un établissement


de conditionnement des denrées alimentaires avant leur exportateur: triage,
calibrage, emballage, marquage et le cas échéant stockage frigorifique.

Au cas où l’entreprises dépasse le cota précis des produit exporter elle va


plus profiter de l’accord de libre échange alors il sera obliger de passer par
les L'Établissement Autonome de Contrôle et de Coordination des
Exportations et par les douanes bien sur

Chapitre 3 : avant l’exportation ! (au niveau des


Établissement Autonome de Contrôle et de Coordination
des Exportations)
a. Le contrôle technique de la fabrication, du conditionnement
et de la qualité à l'exportation.

50
Projet de fin de formation

La qualité des produits alimentaires ne peut être appréhendée d'une manière


objective et efficace que si un contrôle régulier est exercé tant sur les
produits finis, que sur les établissements industriels, et aux différents stades
de la fabrication, du conditionnement et du stockage.
En effet, un simple contrôle du produit sur la base d'un sondage aux postes
frontières, ne peut être que à lui seul que pénalisant et aléatoire.

Le contrôle technique de la fabrication et du conditionnement

Toutes les opérations de transport, de réception, d'inspection, de


préparation, de fabrication, de traitement, de conditionnement et de
stockage des denrées alimentaires, doivent être conduites en conformité
avec des principes techniques et d'hygiène prescrits par les normes et
règlements d'une part, et les codes d'usage d'autre part.
L'intervention de l'EACCE à cette étape fondamentale consiste à s'assurer
du respect de ces principes et vise à prévenir et minimiser les risques de
tous défauts pouvant constituer un motif de rejet.

Le contrôle opéré à cette fin porte essentiellement sur:


 l'état des locaux,
 l'état des matériels et ustensiles d'équipement,
 l'hygiène générale,
 les matières premières et les produits d'accompagnement,
 les procédés de traitement,
 les étapes mécaniques de fabrication et de conditionnement,
 les traitements thermiques,
 les traitements chimiques.

Le contrôle à la production et au conditionnement fait régulièrement


recours à des analyses de laboratoires qui portent principalement sur des
prélèvements d'échantillons de matières premières, des produits
d'accompagnement, des produits de traitement, d'emballage et des produits
finis.

51
Projet de fin de formation

Le contrôle de la qualité à l'exportation

Il s'agit d'un contrôle de conformité effectué par des agents dûment


habilités par L’EACCE et qui consiste dans le contrôle physique et toute
formalité administrative en vue vérifier la conformité des denrées
alimentaires avec les normes de qualité et la réglementation en vigueur;
suivant une procédure particulière.
Le contrôle de la qualité à l'exportation constitue l'étape ultime du contrôle
technique.

Le contrôle technique de la fabrication et du conditionnement effectué dans


les conditions requises permet de dégager à ce stade une première
évaluation à même d'orienter le contrôle à l'exportation.

Méthodes de contrôle

i. Vérification et enregistrement du Certificat d'inspection

L'agent préposé au contrôle procède à la vérification des certificats


présentés par le transformateur, le conditionneur ou l'exportateur ou encore
par leur représentant, en l'occurrence une société de transit, tant du point de
vue de la rédaction que de l'ensemble des mentions portées sur le
document. Il s'assure, notamment qu'ils correspondent parfaitement à la
rédaction de la Déclaration Unique des Marchandises de l'Administration
des douanes "DUM". Il vérifie que le numéro d'agrément de l'EACCE du
lieu de fabrication ou de conditionnement, et le numéro d'inscription de
l'exportateur au cas où le transformateur ou le conditionneur n'est pas lui
même l'exportateur, sont authentiques et bien portés sur les certificats à
l'emplacement réservé à cet effet. Il s'assure également que le lot en
question n'a pas été déclassé, reconnu non conforme ou déclaré impropre à
la consommation lors d'un contrôle antérieur et qu'il est accompagné d'un
certificat sanitaire ou phytosanitaire selon qu'il s'agisse de produits
d'origine animale ou végétale.

52
Projet de fin de formation

ii. Identification des lots et prélèvement des échantillons

Le contrôleur identifie le ou les lots présentés au contrôle, vérifie leur


conformité aux déclarations portés sur le certificat d'inspection, et désigne
les colis du lot qu'il décide examiner. Le prélèvement des échantillons est
effectué conformément à un plan d'échantillonnage normalisé qui tient
compte de la nature des produits, du volume des emballages et de
l'importance du lot.
Si les échantillons prélevés ne permettent pas au contrôleur de prendre une
décision définitive, il procède à un nouveau prélèvement selon les barèmes
du niveau de contrôle prévu par la méthode d'échantillonnage.

iii. Contrôle de conformité

La vérification de la conformité d'un lot porte aussi bien sur le contenant


que le contenu, et est complétée des analyses de laboratoire chaque fois que
nécessaire. Cette vérification concerne:
 l'état et la qualité des emballages
 le marquage et l'étiquetage
 la qualité du conditionnement
 l'aspect, la présentation et l'homogénéité du produit
 les caractéristiques organoleptiques: couleur, odeur, saveur et
flaveur, textures, tenue et maturité
 la nature, l'espèce, la variété, le moule, la catégorie et le calibre Il est
tenu compte pour l'évaluation des produits frais, réfrigérés ou
surgelés, de la température requise, et des délais et conditions de
transport.

iv. Analyses de laboratoire

Les investigations de laboratoire portent sur les éléments suivants:


 Acidité, pH, sucres, chlorures, extrait sec, humidité…,
 Recherche de moisissures, de parasites vivants ou morts, de traces de
prédateurs,

53
Projet de fin de formation

 Recherches de substances chimiques dont l'utilisation est prohibée ou


strictement réglementée tels les résidus de produits de traitement, les
contaminants, les additifs…,
 Vérification de la conformité des produits et des ingrédients aux
mentions déclarés sur l'emballage et à la réglementation les
concernant,
 Vérification de la stabilité bactériologique des conserves et semi-
conserves,
 Contrôle des sertis et vérification de l'étanchéité des emballages,
 Qualité des emballages: dimensions, composants, résistance,
corrosion...

v. Sanction des opérations de contrôle


L'opération du contrôle de la qualité est sanctionnée par trois décisions
possibles:

1. L'acceptation:
Le lot est déclaré conforme s'il répond aux normes et autres Conditions qui
lui sont applicables à l'exportation. Il est alors délivré un certificat
D’inspection portant la mention: "Lot conforme".

2. Le déclassement:
Cette sanction ne concerne que les fruits et légumes frais. Le lot est
déclassé dans ce cas si la qualité reconnue est inférieure à celle déclarée,
mais reste néanmoins comprise dans le classement qualitatif de la
catégorie. Le marquage dans ce cas doit faire mention de la nouvelle
catégorie si les normes ou
Règlements font état d'un tel classement.

3. Le refoulement:
Le lot est alors déclaré "non conforme" s'il ne répond pas aux
spécifications des normes ou règlements qui lui sont applicables. Le lot non
conforme est soit destiné à être reconditionné soit détruit en présence d'une
commission officielle.
Quelle que soit la décision prononcée, Il est délivré un certificat
d'inspection portant

54
Projet de fin de formation

La sanction prononcée avec en cas de rejet toutes les précisions l'ayant


motivé.
La durée de validité du certificat d'inspection est fixée pour chaque produit
ou groupe de produits conformément aux dispositions réglementaires ou
normatives en vigueur. Elle est portée sur le dit certificat par le contrôleur
qui a établi la conformité du lot. Tout lot, reconnu conforme, dont
l'exportation n'a pas été réalisée dans la limite de la durée de validité du
certificat d'inspection est obligatoirement soumis à un nouveau contrôle de
qualité; Il convient de souligner qu'en vertu des dispositions légales
nationales relatives au contrôle des denrées alimentaires destinées à
l'exportation, les services de l'Administration des Douanes doivent refuser
de délivrer le "Bon à embarquer" et donc l'exportation de tout lot qui n'est
pas accompagné du certificat d'inspection délivré par l'EACCE établissant
la conformité du lot.

b. La sortie des produits

i. Le rôle du transitaire

Le rôle du transitaire est celui de préparer les documents douaniers, le


transitaire doit être sollicité conjointement ou bien avant même le contrôle,
l'exportateur doit
Préparer un dossier qu'il doit remettre au transitaire (cf. annexe n°3:
Montage d'un
Dossier export).
Le transitaire se charge de lancer la DUM (la déclaration unique de la
marchandise) qui comprend le certificat d'inspection, le certificat de
circulation (Eur1 pour l'Europe) et le certificat d'origine (pour les produits
transformés dans le cas où le produit fait objet de contingent). Si la DUM
est acceptée au niveau de la douane, elle est sanctionnée par un numéro.
Cependant, la DUM ainsi que la facture ne sont pas suffisante, il faut
formuler en plus un avis d'exportation.
La douane fournit par la suite un bon d'embarquement dont une copie sera
adressée à l'ODEP pour régler les charges portuaires.

ii. Le suivi de l'embarquement

55
Projet de fin de formation

L'exportateur doit suivre l'opération d'embarquement afin de recueillir tous


les renseignements qu'il doit communiquer à son client pour qu'il puisse de
son coté se préparer pour réceptionner la marchandise:
- Nom du bateau
- Date du départ du bateau
- "Connaissement" de la compagnie maritime.

iii. Envoi des documents

Pour que le client puisse récupérer la marchandise, il devra disposer des


documents suivants:
- Factures: 3 originales
- Connaissement: 2 originaux et une copie
- Effet
Ces documents sont envoyés soit par pli bord, soit par le canal bancaire
selon la qualité des rapports avec le client en question.

a. Les modes de paiement des exportations

Trois modes de paiement sont utilisés dans le commerce international et


dont l'adoption dépend du pays, du type de clientèle et du risque encouru.
Certaines sont rapides et peu chères mais n'offrent aucune sécurité quant à
leur paiement. D'autres
Ont moins rapides, plus chères et plus contraignantes mais incluent des
garanties de paiement.

1. Le virement bancaire:

Le virement consiste en un transfert de compte bancaire de l'acheteur vers


celui du vendeur, c'est le système le moins coûteux mais tant que le
virement n'est pas émis, le vendeur n'a aucune garantie de paiement
puisque l'initiative est laissée à l'acheteur. Bien que soumis à la Convention
internationale de Genève de 1931, le chèque est en fait peu utilisé à
l'international, notamment à cause de réglementations des changes locales

56
Projet de fin de formation

qui peuvent être très contraignantes et restrictives à son sujet. Ce mode de


paiement sous-entend sur certaine confiance entre l'importateur et
l'exportateur.

2. La remise documentaire:

Il consiste, pour le vendeur, à confier les documents représentatifs de son


exportation à un tiers : son banquier, avec mandat de ne les délivrer à
l'acheteur que contre paiement ou contre acceptation d'un effet. Le banquier
n'est pas partie prenante au contrat et n'encoure aucune responsabilité quant
au déroulement de celui-ci.
Les avantages de cette formule sont que l'acheteur ne pourra prendre sa
marchandise qu'après avoir rempli ses obligations contractuelles, à savoir,
payer ou accepter une traite. Les inconvénients ne sont cependant pas
négligeables. Si l'acheteur est défaillant et refuse de retirer les documents,
que fera l'exportateur, toujours propriétaire d'une marchandise entreposée à
l'autre bout du monde et qui subit chaque jour des frais de stationnement et
d'assurance ? Il lui faudra, soit la rapatrier à ses frais, soit trouver un autre
acheteur. Dans les deux cas, il est probable qu'il subira une perte.

3. Le crédit documentaire:

Il a pour vocation de sécuriser l'acheteur et le vendeur et d'apporter à ce


dernier, au moins, une garantie commerciale et s'il le souhaite, une garantie
politique. Il s'agit d'un engagement donné par la banque de l'acheteur de
payer à vue ou à échéance la banque du vendeur (banque notificative et/ou
confirmatrice) contre remise des documents (connaissement maritime,
facture, lettre de transport aérien,) requis dans les strictes conditions de
l'ouverture du crédit documentaire. Avant l'ouverture de son crédit
documentaire, l'importateur peut choisir les termes et les documents qu'il
réclamera à son fournisseur, lequel devra respecter rigoureusement les
clauses et délais fixés lors de l'ouverture du crédit documentaire. En cas de
non conformité des documents, l'exportateur perdra sa garantie et

57
Projet de fin de formation

l'importateur, qui ne bénéficie pas d'une garantie sur la conformité des


marchandises, pourra en refuser la livraison, donc le paiement. Si le crédit
documentaire est bien plus coûteux que les autres moyens de paiement, il
offre une couverture maximale en garantissant à la fois les risques clients,
bancaire et pays. Le risque politique ou de non transfert (Par exemple lors
de la crise financière traversée par la Russie en août 1998) pourra être
assuré par la banque de l'exportateur ou toute autre banque qui apporte sa
confirmation au crédit documentaire. On parlera de crédit documentaire
irrévocable ou confirmé.

58
Projet de fin de formation

59
Projet de fin de formation

60

Vous aimerez peut-être aussi