Exercices-Applications Resultats
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É.Bouchet Applications
R2 → R3 R3 → R2
Exercice 1 (⋆). Soit f : et g : .
(x, y) 7→ (x + y, x − y, x) (x, y, z) 7→ (x + y + z, x + y)
1. Déterminer les images par f de A = (−1, 0) et B = (1, 2).
2. Déterminer les images par g de F = (2, 0, 1) et G = (−3, 1, 2).
3. Déterminer les antécédents par f de F et G.
4. Déterminer les antécédents par g de A et B.
5. f et g sont-elles injectives ? surjectives ?
6. Définir les applications f ◦ g et g ◦ f .
Résultat attendu :
1. f (A) = (−1, −1, −1), f (B) = (3, −1, 1).
2. g(F ) = (3, 2), g(G) = (0, −2).
3. F a pour antécédent (1, 1). G n’a pas d’antécédent.
4. L’ensemble des antécédents de A est {(x, −x, −1)|x ∈ R} = {(−y, y, −1)|y ∈ R}.
L’ensemble des antécédents de B est {(x, 2 − x, −1)|x ∈ R} = {(2 − y, y, −1)|y ∈ R}.
5. f est injective, mais pas surjective. g est surjective mais pas injective.
R3 → R3 R2 → R2
6. f ◦ g : et g ◦ f :
(x, y, z) 7→ (2x + 2y + z, z, x + y + z) (x, y) 7→ (3x, 2x)
Exercice 2 (⋆). Les applications suivantes sont-elles bien définies ? injectives ? surjectives ?
Z → Z Q→ Q Z → Z
1. f1 : x 2. f2 : x 3. f3 :
x 7→ x7 → x 7→ 2x
2 2
Z → Q N × {−1, 1} → Z Z × N⋆ → Q
4. f4 : 5. f5 : 6. f6 : a
x 7→ 2x (a, s) 7→ s × a (a, b) 7→
b
Résultat attendu :
1. f1 n’est pas bien définie. 2. f2 est bien définie, injective et surjective.
3. f3 est bien définie, injective, pas surjective. 4. f4 est bien définie, injective, pas surjective.
5. f5 est bien définie, pas injective, surjective. 6. f6 est bien définie, pas injective, surjective.
Exercice 3 (⋆⋆). Pour chacune des fonctions f suivantes, montrer que f est bijective pour un ensemble J à
déterminer. Expliciter ensuite sa réciproque f −1 .
R → J → J
R R+ → J R → J
1. f : 2. f : −1 3. f : 1 4. f : +
t 7 → 1 + et s 7→ s−1 x 7→ t →
7 t + t2
2 1 + x2
Résultat attendu : On conjecture J par lecture graphique, puis on fixe x dans l’ensemble de définition, y dans
J, et on résout y = f (x) par équivalences.
1. J =]1, +∞[, f −1 : y r 7 ln(y − 1).
→ 2. J = R, f −1 : y 7→ −2(y + 1). √
1 −1 + 1 + 4y
3. J =]0, 1], f −1 : y 7→ − 1. 4. J = [0, +∞[, f −1 : y 7→ .
y 2
R2 → R2
Exercice 4 (⋆). Soit f : . La fonction f est-elle bijective ? Si oui, définir f −1 .
(x, y) 7→ (2x + y, x − y)
R2 → R 2
−1
Résultat attendu : f est bijective et f : x + y x − 2y . Le plus simple pour le montrer
(x, y) 7→ ,
3 3
est de raisonner par équivalences, en résolvant un système linéaire bien choisi.
R → ] − 1, 1[
Exercice 5 (⋆⋆). Soit f : x 7→ x . Montrer que f est bijective et déterminer f −1 .
1 + |x|
y
Résultat attendu : f est bijective et f −1 : y 7→ . Le plus simple pour le montrer est de raisonner par
1 − |y|
équivalences.
R → R
Exercice 6 (⋆⋆). On pose la fonction f : 2 .
x 7→ ex + 1
2
Note : ici, ex désigne le nombre exp(x2 ) et pas (exp(x))2 .
1. Montrer que f n’est ni injective, ni surjective de R dans R.
2. Montrer que f réalise une bijection de R+ dans un intervalle J à préciser, ainsi qu’une bijection de R−
dans J. On explicitera les applications réciproques de ces deux bijections.
J → R p+ J → R−p
Résultat attendu : J = [2, +∞[. Les deux réciproques sont et .
y 7→ ln(y − 1) y 7→ − ln(y − 1)
Le plus simple pour le montrer est de raisonner par équivalences, en introduisant une disjonction de cas quand
elle devient nécessaire.
Exercice 7 (⋆⋆). Soit a une application définie de E dans F et b une application définie de F dans G.
1. Prouver que : b ◦ a injective de E dans G =⇒ a injective de E dans F .
2. Prouver que : b ◦ a surjective de E dans G =⇒ b surjective de F dans G.
Résultat attendu : On suppose que le membre de gauche de l’implication est vérifié, et on montre que le
membre de droite est également vérifié en revenant à la définition d’injectif ou surjectif.
[−1, 1] → R
Exercice 8 (Type DS). On s’intéresse à l’application h : .
x 7→ 1 − x2
1. La fonction h est-elle injective ? surjective ?
[0, 1] → [0, 1]
2. Soit h1 : . Montrer que h1 est bijective et déterminer h−1
1 .
x 7→ 1 − x2
[−1, 0] → [0, 1]
3. Soit h2 : . Montrer que h2 est bijective et déterminer h−1
2 .
x 7→ 1 − x2
Résultat attendu :
1. h(1) = 1 − 12 = 0 et h(−1) = 1 − (−1)2 = 0. Or 1 ̸= −1, donc h n’est pas injective.
On suppose maintenant que 2 admet un antécédent par h. Alors ∃x ∈ [−1, 1] tel que 2 = 1 − x2 . Donc
x2 = −1 < 0 : impossible. Donc 2 n’admet pas d’antécédent par h, donc h n’est pas surjective.
Rmq : dans un cas comme dans l’autre, on aurait pu choisir d’autres valeurs pour les contre-exemples.
2. Soit x ∈ [0, 1] et y ∈ [0, 1],
p
y = h1 (x) ⇐⇒ y = 1 − x2 ⇐⇒ x2 = 1 − y ⇐⇒ x = 1−y car 1 − y ⩾ 0 et x ⩾ 0.
√
Donc h1 est bijective et ∀y ∈ [0, 1], h−1
1 (y) = 1 − y.
3. Soit x ∈ [−1, 0] et y ∈ [0, 1],
p
y = h2 (x) ⇐⇒ y = 1 − x2 ⇐⇒ x2 = 1 − y ⇐⇒ x = − 1 − y car 1 − y ⩾ 0 et x ⩽ 0.
√
Donc h2 est bijective et ∀y ∈ [0, 1], h−1
2 (y) = − 1 − y.