Analyse 1 Informaticiens td2 Reponses
Analyse 1 Informaticiens td2 Reponses
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Exercice 1 : (Injection, surjection, bijection). Les fonctions suivantes sont-elles des injections ? Des surjections ?
Des bijections ?
nπ o
1. f1 : R → R définie par f1 (x) = x2 + 1. 4. f4 : R\ + kπ, k ∈ Z → R, définie par
2
2. f2 : R → [1, +∞[ définie par f2 (x) = x2 + 1 f4 (x) = tan(x).
5. f5 : R → R+∗ définie par f5 (x) = ex .
3. f3 : [−4, −2] ∪ [0, 1] → [1, +∞[, définie par
2
f3 (x) = x2 + 1. 6. f6 : R → R+∗ définie par f6 (x) = ex .
Solution:
1. f1 : R → R définie par f1 (x) = x2 + 1 n’est ni injective, ni surjective, ni bijective.
2. f2 : R → [1, +∞[ définie par f2 (x) = x2 + 1 est surjective, mais pas injective ni bijective.
3. f3 : [−4, −2] ∪ [0, 1] → [1, +∞[, définie par f3 (x) = x2 + 1 est injective mais pas surjective ni bijective.
nπ o
4. f4 : R\ + kπ, k ∈ Z → R, définie par f4 (x) = tan(x) est surjective mais pas injective ni bijective.
2
5. f5 : R → R+∗ définie par f5 (x) = ex est injective, surjective et bijective. .
2
6. f6 : R → R+∗ définie par f6 (x) = ex n’est ni surjective (l’intervalle ]0, 1[ n’est pas couvert) ni injective
(f6 (x) = f6 (−x)) ni bijective.
Exercice 2 : (Trinôme). Soient a ̸= 0, b et c trois réels. On note f : R → R la fonction définie par f (x) =
ax2 + bx + c.
1. Rappeler les variations de f en fonction du signe de a.
2. Comment s’appelle la courbe représentative de f ? Quelle propriété de symétrie possède-t-elle ? Com-
ment cette symétrie se traduit-elle algébriquement ?
3. Étudier le signe de f (x) suivant les valeurs de x.
√
4. Tracer sur le même graphique une courbe représentative des fonctions f : x 7→ x2 et g : x 7→ x, toutes
deux définies sur R+ .
Solution:
1. Si a est strictement positif, alors f est décroissante sur ] − ∞, −b/(2a)] et croissante sur [−b/(2a), +∞[.
Si a est strictement négatif, alors f est croissante sur ]−∞, −b/(2a)] et décroissante sur [−b/(2a), +∞[.
2. La courbe représentative de f est une parabole. Elle est symétrique par rapport à la droite d’équation
x = −b/2a. Algébriquement, cette propriété de symétrie se traduit par : pour tout réel h, on a
−b −b
f +h =f −h .
2a 2a
1.50
1.25
1.00
0.75
0.50
0.25
0.00
0.00 0.25 0.50 0.75 1.00 1.25 1.50 1.75 2.00
Exercice 3 : (Partie entière). On rappelle que l’on note E(x) la partie entière d’un réel x.
1. Quelle est l’image de R par la fonction partie entière ?
2. Combien vaut E(0.5) ? Et E(−1.5) ?
3. Tracer les courbes représentatives des fonctions x 7→ E(x), x 7→ E(2x) et x 7→ E(x/2).
Solution:
1. Par définition de E, l’image d’un réel par E est un entier relatif, donc E(R) est inclus dans Z.
Réciproquement, l’image de R par la fonction partie entière est l’ensemble Z des entiers relatifs. En
effet, pour tout entier relatif k, on a E(k) = k, donc Z est inclus dans E(R).
2. 0 est un entier relatif et 0 ≤ 0.5 < 0 + 1, donc E(0.5) = 0.
De même, −2 est un entier relatif et −2 ≤ −1.5 < −2 + 1, donc E(−1.5) = −2.
3.
Page 2
Solution:
3π 3π π π
1. On a cos = cos − 2π = cos − = cos = 0.
2 2 2 2
5π 5π 7π π π 1
2. On a sin − = sin 2π − = sin = sin π + = − sin =− .
6 6 6 6 6 2
11π 11π π
3. On a tan − = tan − + 3π = tan =1
4 4 4
4. On a √
3 π π π
= cos = cos 2 · = 2 cos2 − 1,
2 6 12 12
et donc
π 2 + √3
2
cos = .
12 4
π
Comme cos > 0 on en déduit
12 p √
π 2+ 3
cos = .
12 2
5. On a
π π 2 − √3
2 2
sin = 1 − cos = ,
12 12 4
π
et comme sin > 0 on en déduit
12
p √
π 2− 3
sin = .
12 2
Solution:
1. Soient x et y deux réels.
On a cos(x + y) = cos x cos y − sin x sin y et cos(2x) = cos2 x − sin2 x = 2 cos2 x − 1 = 1 − 2 sin2 x.
On a également sin(x + y) = sin x cos y + cos x sin y, et sin(2x) = 2 sin x cos x.
2. Soit x un réel. On a
x x 2 x x x x
cos + sin = cos2 + sin2 + 2 cos sin
2 2 2 2 2 2
= 1 + sin x.
3. Soit x un réel. On a
π
4. Soit x un réel n’appartenant pas à + πZ, c’est-à-dire pour lequel tan x est bien défini.
2
Page 3
(a)
cos2 x
f1 (x) = cos2 x =
sin2 x + cos2 x
1
= .
tan2 x + 1
(c) On suppose de plus pour cette question que sin x ̸= cos x, c’est-à-dire que x n’appartient pas non
π
plus à + πZ. On a :
4
sin3 x − cos3 x cos3 x (tan3 x − 1)
f3 (x) = =
sin x − cos x cos x (tan x − 1)
tan3 x − 1
= cos2 x
tan x − 1
1
tan2 x + tan x + 1
= 2
1 + tan x
(d)
sin(a + b) = sin a cos b + cos a sin b et cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b
1 π 5π
2. Soit x un réel. On a sin x = si et seulement si x ≡ [2π] ou x ≡ [2π]
2 6 6
3. Soit y et θ deux réels. On a sin(y + θ) = cos θ sin y + sin θ cos y.
On remarque qu’en choisissant θ = π/4, on obtient :
√ √
π 2 2
sin y + = sin y + cos y.
4 2 2
4. Soit y un réel. On remarque que
√ √ !
√ 2 2
sin y + cos y = 2 sin y + cos y
2 2
√ π
= 2 sin y +
4
Page 4
√
2 π 1
On a donc sin y +cos y = si et seulement si sin y + = . L’ensemble des solutions de l’équation
√ 2 4 2
2 π π 5π π
sin y + cos y = est donc − + 2kπ, − + 2kπ, k ∈Z .
2 6 4 6 4
Exercice 7 : (Composition).
1. Soient I, J et K des parties de R et f : J → K et g : I → J. Montrer que si f et g sont toutes les deux
monotones, alors f ◦ g est également monotone. Pouvez-vous préciser son sens de variation en fonction
de ceux de f et de g ?
2. Écrire les fonctions suivantes comme la composée de deux fonctions et en déduire leur sens de variation.
Solution:
1. Le plus simple est probablement de distinguer quatre cas suivant les sens de variation de f et g. On
remarque alors que f ◦ g est croissante si f et g sont toutes les deux croissantes ou toutes les deux
décroissantes, et que f ◦ g est décroissante si l’une est croissante et l’autre décroissante.
2. Les décompositions proposées ne sont pas uniques ! Chacune des décompositions proposées fait inter-
venir la fonction carré, qui est bien entendu décroissante sur R− et croissante sur R+ .
(a) Soit h1 : x 7→ (1 + 2x)2 . Cette fonction peut s’écrire comme la composée de la fonction (affine et
croissante) x 7→ 1 + 2x par la fonction carré y 7→ y 2 . La fonction carré étant croissante sur R+ et
décroissante sur R− , on en déduit que h est croissante sur [−0.5, +∞[ et décroissante ] − ∞, −0.5].
1
(b) Soit h2 : x 7→ . Cette fonction peut s’écrire comme la composée de la fonction carré par la
1 + x2
fonction y 7→ 1/(1 + y) qui est décroissante sur R+ . La fonction h2 est donc croissante sur R− et
décroissante sur R+ .
(c) Soit h3 : x 7→ exp(x2 − 1).
Solution:
1. f ([0, 3]) = [0, 9].
2. f −1 ([0, 4]) = [−2, 2]
3. f −1 ([−1, 4]) = [−2, 2]
√ √ √
4. f −1 ([ 2, 4]) = [−2, − 2] ∪ [ 2, 2].
4 4
−1 1
[ h i [ [ 5π
−1 π π 7π
sin , = − + 2kπ, + 2kπ + 2kπ, + 2kπ .
2 2 6 6 6 6
k∈Z k∈Z
Page 5
8. On utilise la périodicité de la fonction tan, sa monotonie sur ]−π/2, π/2[ et le fait que tan[−π/4, π/4] =
[−1, 1]. On en déduit :
[ −π π
−1
tan ([−1, 1]) = + kπ, + kπ .
4 4
k∈Z
Solution:
1. La fonction cos est 2π-périodique, donc pour tout réel x, on a cos(x − 2π) = cos x.
La fonction arccos a pour ensemble image l’intervalle [0, π], donc pour tout x de [2π, 3π], on a
La fonction réciproque de f est donc la fonction f˜ définie sur [−1, 1] par f˜(t) = 2π + arccos(t).
2. Soit t un réel de [−1, 1]. Notons u = arccos(t). On sait que u appartient à [0, π], que cos(u) = cos(2π−u),
et que 2π − u appartient à [π, 2π].
On a donc g −1 (t) = 2π − arccos(t).
On a donc, pour tout t ∈ [−1, 1], g −1 (t) = 2π − arccos(t)
Solution:
1 π 2π π
1. arcsin = . 5. arcsin sin =
2 6 3 3
√ !
− 3 π
9π π
2. arcsin =− 6. arctan tan =
2 3 4 4
√ ! √ !! √
3 π 2 2
3. arctan = 7. sin arcsin √ =√
3 6 5 5
π
4. arctan(−1) = − 8. tan(arctan(3)) = 3.
4
Exercice 11 : (Dérivée). Déterminer l’ensemble des réels où fi est dérivable et calculer sa dérivée.
Page 6
Solution:
1. La fonction sin est définie et dérivable sur R, et la fonction carré aussi. La fonction f1 est donc définie
et dérivable sur R. Par les résultats sur les dérivées des fonctions composées, on a, pour tout réel x,
f1′ (x) = 2 cos x sin x = sin(2x).
2. Par les mêmes arguments, on justifie que f2 est définie et dérivable sur R. Pour tout réel x, on a :
f2′ (x) = 2 · x · cos(x2 ).
3. La fonction f3 est la composée d’une fonction linéraire, de la fonction cos et de la fonction carré : elle
est donc définie et dérivable sur R. Pour tout réel x, on a : f3′ (x) = 3·2·− sin(3x)·cos(3x) = −3 sin(6x).
i π π h
4. La fonction tan est définie et dérivable sur tout intervalle de la forme − + kπ, + kπ , où k est un
r r 2 2
π π
entier relatif, donc f4 est définie et dérivable sur l’intervalle − , et sur tout intervalle de la
r r r r 2 2
π π π π
forme kπ − , kπ + , ou − kπ − , − kπ + pour k un entier naturel non nul.
2 2 2 2
La dérivée de la fonction tan étant la fonction 1 + tan2 , on a, pour tout x tel que f4 est bien définie :
f4′ (x) = 2 · x · (1 + tan2 (x2 ))
3
5. f5 est définie et dérivable sur R\{−2}, et pour tout réel x différent de 2, on a f5 (x) = −1 + donc
2+x
3
f5′ (x) = −
(2 + x)2
6. La fonction f6 est définie pour tout x de [−1, 1], et dérivable (au moins) pour tout x de ] − 1, 1[ : par
dérivée d’une fonction composée, on a
1 x
f6′ (x) = −2 · x · · (1 − x2 )−1/2 = − √ .
2 1 − x2
On peut vérifier que f6 n’est pas dérivable à gauche en 1 et à droite en −1 en étudiant le taux
d’accroissement. On a par exemple, pour tout h ∈]0, 2]
p
f6 (1 − h) − f6 (1) 1 − (1 − h)2 − 0
=−
−h h
√
2h − h2
=−
√ h
2−h
=− √
h
Le taux d’accroissement diverge lorsque h tend vers 0+, donc f6 n’est pas dérivable (à gauche) en 1.
De même, f6 n’est pas dérivable à droite en −1.
7. f7 est définie et dérivable sur R, et on a pour tout réel x : f7′ (x) = 2e2x+1 .
8. La fonction ln étant définie et dérivable sur [1, +∞[, la fonction f7 est définie et dérivable sur R. Pour
4x3
tout réel x, on a : f7′ (x) = .
1 + x4
9. La fonction f9 est définie et dérivable pour tout x différent de −1 et 1. Sa dérivée est un peu plus
simple à calculer si on utilise les propriétés de la fonction ln :
Pour tout réel x différent de 1 et −1, on a f9 (x) = ln |1 + x| − ln |1 − x|.
On sait que la dérivée de ln|x| est 1/x pour x > 0 et −1/(−x) = 1/x également pour x < 0, donc
(ln ◦ |u|) = u′ /u.
1 −1 2
donc f9′ (x) = − = .
1+x 1−x 1 − x2
10. La fonction f10 est définie
n π et dérivableo pour tout x tel que cos(x) est non nul, c’est-à-dire, pour tout x
n’appartenant pas à + kπ, k ∈ Z .
2 nπ o
′ − sin x
On a alors, pour tout x ∈ R\ + kπ, k ∈ Z , f10 (x) = = − tan x.
2 cos x
Page 7
Exercice 12 : (Fonctions hyperboliques) Montrer que pour tous réels u et v, on a :
Page 8
Solution:
1. On a
1 1 (ln 3)/2 1 1 (ln 3)/2
cosh ln(3) = e + e−(ln 3)/2 et sinh ln(3) = e − e−(ln 3)/2
2 2 2 2
1 1/2 1 1/2
= (3 + 3−1/2 = 3 − 3−1/2
2 2
1 3+1 1 3−1
= √ = √
2 3 2 3
2 1
=√ =√ .
3 3
1
2. Notons u = ln(3).
2
Pour tous réels a et b, on a cosh(a + b) = cosh a · cosh b + sin h · sinh b, donc, pour tout réel x, on a
2 1
√ cosh x + √ sinh x = cosh u · cosh x + sinh u · sinh x = cosh(x + u).
3 3
Résoudre l’équation proposée revient donc à chercher l’ensemble des réels x tels que cosh(u + x) =
cosh(5x).
Or on sait que deux réels admettent le même cosinus hyperbolique s’ils sont égaux ou opposés.
On a donc
Solution:
1. Soit a un réel.
Si a appartient à ] − 1, 1[, alors (an ) tend vers 0.
Si a = 1, alors (an ) est la suite constante égale à 1.
Si a > 1, alors (an ) diverge vers +∞.
Si a ≤ −1, alors (an ) diverge.
2. La fonction x 7→ ax est bien définie lorsque a est positif. Sa limite est la même que la limite de la suite
(an ).
Exercice 15 : (Limites - Opérations). Calculer, si elles existent les limites quand x tend vers +∞ de :
√
x2 + 2x5 x x+5
1. f1 : x 7→ 3. f3 : x 7→ 2
1 + x4 x + cos x
√ √
4. f4 : x 7→ x + 1 − x − 1
x sin x + x2 1
2. f2 : x 7→ 5. f5 : x 7→ ln(2x + 3)
1 + x2 x
Page 9
1 8. f8 : x 7→ e−x (cosh3 x − sinh3 x)
6. f6 : x 7→ sin
x
7. f7 : x 7→ x + cos x 9. f9 : x 7→ x − ln(cosh x).
Solution:
x2 + 2x5 x5 2 + x−3 x2 + 2x5
1. Pour tout x, = donc lim = +∞.
1 + x4 x4 1 + x−4 +∞ 1 + x4
x sin x + x2 x2 1 + x−1 sin x
2. Pour tout x, = donc lim f2 (x) = 1.
1 + x2 x2 1 + x−2 ∞
√
x x+5 x3/2 1 + 5x−3/2
3. Pour tout x ≥ 1, f3 (x) est bien définie et 2 = 2 donc lim f5 (x) = 0.
x + cos x x 1 + x−2 cos x +∞
4. Pour tout x ≥ 1, f4 (x) est bien définie. On applique multiplie et on re-divise par l’expression conjuguée
(astuce classique pour « faire disparaître » une racine carrée d’une somme) :
√ √ √ √
√ √ ( x + 1 − x − 1) × ( x + 1 + x − 1)
x+1− x−1= √ √
x+1+ x−1
√ 2 √ 2
x+1 − x−1
= √ √
x+1+ x−1
x + 1 − (x − 1)
=√ √
x+1+ x−1
2
=√ √ .
x+1+ x−1
Page 10
Soit x un réel. On a
f9 (x) = x − ln(cosh x)
ex + e−x
= x − ln
2
!
e 1 + e−2x
x
= x − ln
2
= x − ln(ex ) − ln 1 + e−2x + ln 2
= − ln 1 + e−2x + ln 2
Solution:
1. Soit y un réel. Déterminons x tel que sinh(x) = y.
On a
1
y = sinh(x) ⇐⇒ y = (ex − e−x )
2
⇐⇒ ex − e−x − 2y = 0
⇐⇒ (ex )2 − 2y × ex − 1 = 0
Il s’agit d’une équation de degré 2 en la variable X = ex : il nous faut donc déterminer les racines
positives de cette équation.
Déterminons les racines de X 2 − 2yX − 1 = 0 : il s’agit d’un trinôme en X, dont le discriminnt ∆ est
égal à ∆ = 4y 2 + 4 qui est toujours strictement positif.
Les racines de ce trinôme sont donc
p p
2y − 2 y 2 + 1 p 2y + 2 y2 + 1 p
r1 = = y − y2 + 1 et r2 = = y + y 2 + 1.
2 2
Pour toute valeur de y on remarque que r1 est négative et r2 est positive.
En posant x = ln X, on obtient l’antécédent de y par sinh :
p
argsinh(y) = ln(y + 1 + y 2 ).
2. La fonction argsinh est dérivable sur R comme composée de fonctions dérivables, et pour tout y réel
on a :
!
2y 1
argsinh′ (y) = 1 + p × p
2 1 + y2 y + 1 + y2
p
1 + y2 + y
= p p
1 + y 2 × (y + 1 + y 2 )
1
=p .
1 + y2
Page 11