Projet Grand Oral SVT

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 2

Projet grand oral : Science de la vie et de la Terre

Question : Comment la dépression s’installe et quelles sont ses influences sur le cerveau ?
Intro :
On pourrait penser que la dépression n’est qu’une baisse de morale, que « tout est dans la
tête », une conséquence de notre mode de vie contemporain, et qu’il faudrait sortir,
sociabiliser ou faire un effort. La réponse est non, la dépression est une maladie qui a existé
tout au long de l’histoire, dans l’Antiquité, on appelait ce trouble la « mélancolie ». On va
aborder la cause de cette maladie et des répercussions sur le cerveau.
Ce sujet m’a intéressé car la dépression est grandement présente actuellement, dans le
monde, elle touche 280 millions de personnes, soit 3,5%, en France, 1 personne sur 5 est ou
sera affecté par la dépression, elle est le suicide est la deuxième cause de décès chez les
personnes de 10-34 ans.

1/ La cause

En temps normal, lors d’une exposition à un agent stresseur (agression, examen), le système
limbique envoie une réponse aux glande médullo-surrénale qui envoie de l’adrénaline, cela
provoque une augmentation de la fréquence cardiaque, respiratoire, une dilatation des
pupilles. Ces réponses est ce qu’on appelle, la réponse « combat-fuite ». En même temps,
l’amygdale, une structure se trouvant dans le système limbique, est celui qui régule nos
émotions, notre instinct primaire, notre cerveau primaire, va prendre le dessus par rapport
au cortex préfrontal, celui qui gère le raisonnement, c’est ce qu’on voit lors qu’une personne
nous surprends par derrière, on sursaute avant même de comprendre pourquoi. Ensuite,
pour rétablir l’homéostasie, la stabilité dans notre organisme, le cerveau va envoyer du
cortisol, une hormone qui agit sur le système immunitaire, en le diminuant, le foie, en
libérant du glucose, et ce circuit du stress, en l’inhibant.
Si le stress est trop fort ou dure trop longtemps, alors le système s’emballe, il y a une
sécrétion de cortisol continue, l’hypothalamus se rétrécit, et l’amygdale s’enflamme et
grossit, réduisant le fonctionnement du cortex préfrontal, et d’autres fonctions. C’est la
dépression.

2/Effets sur le cerveau


Comme dit auparavant, le cortex préfrontal est perturbé par l’amygdale, on l’observe dans
une IRM fonctionnelle, où le flux sanguin dirigé vers le cortex est affaibli par rapport au flux
d’une personne normale, ce qui entraine un manque d’oxygène et son mauvais
fonctionnement. En conséquence, la personne devient anxieuse, agressive, et irritable. De
plus, le cortex préfrontal agissait sur certains 3 grands neurotransmetteurs, qui ont un rôle
sur l’humeur, un déséquilibre de ces neurotransmetteurs peut avoir de grandes
conséquences :
-Noradrénaline : mouvement, motivation. Un manque peut provoquer un manque
d’attention, d’affection et de la tristesse
-Sérotonine : Bien être, sommeil (hormone du bonheur). Les symptômes peuvent varier, une
carence peut amener à un manque de sommeil, d’appétit. Un excès peut conduire à ce
qu’on appelle un « syndrome sérotoninergique », qui engage le pronostic vital.
-Dopamine : Celui du plaisir (action dans les drogues), un manque conduit à une anhédonie,
un excès conduit à de l’agressivité.

Ensuite, l’excès de cortisol, entraîne du au stress chronique entraine une réduction du


volume de l’hippocampe, structure opérant dans la mémoire. Une étude de 2015 a conclu
que la dépression peut entraîner une perte de mémoire à court terme, une diminution des
capacités de logique, la prise de décision et la traitement des informations. L’Hippocampe
est altéré par le stress.

En conclusion, la dépression est une maladie altérant la chimie de notre cerveau, ce qui
explique le changement d’humeur ou du comportement de la personne. Cependant il existe
des médicaments, appelés « antidépresseurs », qui régule notre taux de neurotransmetteurs
en l’augmentant, ou en agissant aussi sur les récepteurs GABA cependant, il y peut y avoir
des effets secondaires comme une diminution des performances cognitives comme le temps
de réaction et conduire sous l’effet de ces médicaments peut être dangereux. C’est pourquoi
en recommande aussi des thérapies non médicamenteuses, comme la méditation, le sport,
et avoir un nombre suffisant d’heures de sommeil.
Voilà, c’est tout.

Vous aimerez peut-être aussi