TP Centrale

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 23

Filtre du second ordre

1 Matériel
• Un générateur basses fréquences
• Un oscilloscope

• Du papier millimétré, du papier semi-logarithmique


• Les notices de l’oscilloscope et du générateur basses fréquences
• Un filtre actif inconnu, à étudier
• Un condensateur variable à brancher au filtre

• Une alimentation stabilisée, pour alimenter le filtre

2 Réponse à un signal sinusoı̈dal stable


1. Régler le condensateur à C = 1µF . Imposer au filtre un signal sinusoı̈dal
d’une fréquence f = 100Hz.
2. Tracer le diagramme de Bode du filtre pour des fréquences allant de 100Hz
à 10kHz.
3. Quelle est la fréquence de coupure du filtre ? Quel est son ordre ? (justi-
fier)
4. Mêmes questions avec cette fois C = 100nF , C = 300nF , C = 700nF .
Comment évolue la fréquence de coupure du filtre lorsque C varie ?

3 Régime transitoire du filtre


1. Régler le condensateur à C = 1µF . Imposer au filtre un signal carré allant
de 0V à 5V , d’une fréquence initiale f = 10Hz.
2. Représenter la réponse du filtre à un tel signal pour quelques fréquences
choisies judicieusement entre 10Hz et 200Hz. Quelle est la nature de la
réponse du filtre ?

1
3. Mêmes questions avec quelques valeurs de C prises entre 20nF et 1µF .
4. La nature de la réponse du filtre dépend-elle de C ? Comment évolue le
temps de réponse du filtre lorse C varie ?

4 Applications
A quoi un tel filtre peut-il servir ? Donner des exemples d’application en
précisant, selon les cas, les valeurs de C à privilégier.

5 Commentaires
Examinateur bienveillant, qui surveillait régulièrement les branchements du fil-
tre. Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre comment intégrer le filtre
au circuit (en particulier, pour trouver la position des masses).

2
Laser et polarisation

Format de l’épreuve
— Durée : 3h (+30 min de rappel des consignes : prévoir une calculatrice
(ils en fournissent une si besoin))
— nombre d’examinateurs dans le jury : 1

1 Matériel à disposition
— Deux lasers He-Ne (on les appelle A et B)
— Deux polariseurs
— Deux miroirs
— Une lame semi-réfléchissante
— Un multimètre
— Une photodiode
— Un analyseur de spectre (+ une fiche explicative, très brève)
— Un ordinateur, une imprimante
— Du papier millimétré
— Du carton (pour masquer la lumière émise par les laser, plus pratique
que de les éteindre tout le temps)
— Des lunettes de protection (pour le laser)

Remarque : Tout le matériel est déjà fixé sur la table, on peut seulement po-
sitionner comme on veut les polariseurs. Il y a des vices pour régler l’inclinaison
des miroirs et de la lame semi-réfléchissante. La photodiode est déjà branchée
au multimètre. L’énoncé précise en une phrase l’utilité de la photodiode et de
l’analyseur de spectre.

2 Énoncé
1. Déterminer l’état de polarisation du laser A.
2. Rappeler la loi de Malus. Déterminer un protocole pour la vérifier. La
vérifier avec le laser A. (l’examinateur me demande aussi de redémontrer
la loi de Malus).
3. Déterminer l’état de polarisation du laser B. (ici, appel de l’examinateur)

Les questions 4 à 9 doivent être rédigées sur le compte-rendu mais ne


nécessitent pas de discussion avec l’examinateur.

1
Le laser A émet en réalité un doublet (fréquences ν1 et ν2 ). On admet
que la différence de fréquences d’un cavité laser est ∆ν = 2nL
c
.

4. Montrer que l’intensité totale émise par le laser A est


E2 E2
IA (t) = 21A + 22A + E1A E2A cos(2π(ν1 − ν2 )t) + .....
(il faut compléter ce qu’il y a après les points de suspension). E1A et E1B
sont les amplitudes des champs électriques des deux ondes.
5. Quels sont les termes de IA qui peuvent être déterminés avec le multi-
mètre ? Justifier.
6. Quels sont les termes qui peuvent être déterminés avec l’analyseur de
spectre ? Justifier avec un ordre de grandeur, en sachant que l’analyseur
de spectre ne fonctionne que pour des fréquences inférieures à 4GHz.
7. Determiner ∆νA . Préciser l’incertitude de la mesure.
8. Quels autres dispositifs permettent de mesurer des doublets ? Comparer
les incertitudes.

Le laser B émet également un doublet, mais les deux ondes ont des po-
larisations rectilignes orthogonales.
9. Déterminer IB (t) en fonction de E1B et E2B .
10. Justifier qu’on ne peut pas déterminer ∆νB comme on l’a fait pour ∆νA .
Comment modifier un peu le montage pour avoir accès à cette mesure ?
11. Comment récupérer aux mieux l’intensité émise par une seule des deux
ondes ? On considère cette configuration pour la suite.

On veut maintenant faire interférer les deux lasers.


12. Une question que je n’ai pas très bien compris, avec l’apparition de no-
tions de stabilité. Il faut obtenir une courbe avec l’analyseur de spectre
que l’on doit imprimer et que l”on peut annoter (à rendre avec le compte
rendu). Ici, appel de l’examinateur.
13. L’étude menée ici a fait apparaitre deux principes physiques. Quels exemples
pouvez-vous donner pour montrer l’application de ces phénomènes et leur
importance ?

FIN DE L’ENONCE DU TP

3 Commentaires généraux

L’examinateur est venu me voir 3 fois pour discuter. J’étais dans une salle
avec deux autres candidats (l’un avait aussi des lasers, l’autre un goniomètre).
L’examinateur n’était pas très souvent dans la salle avec nous. Il regarde d’abord
ce qu’on a fait, puis il pose quelques questions à la volée (souvent des questions
de cours), et si la réponse ne vient pas instantanément il demande à ce qu’on
rédige la réponse sur le compte-rendu si elle nous revient.
Bradesi :
Sujet long malgré les 3h. L’examinateur m’explique le fonctionnement du maté-
riel au début du TP puis est venu me voir deux fois pour discuter de mes choix

2
Montage à transfert de charge

May 21, 2023

1 Matériel
• Une boîte, à l’intérieur 2 montages: le premier que j’ai utilisé, un deuxième
qui était abordé dans la 2nde partie, qui englobe le 1er montage mais il
fallait rajouter un chevalet
• des fils normaux, 1 fil coaxial et des fils BNC.

• Oscilloscope
• Voltmètre
• rhéostat avec 3 molettes: pour 100, 1000 et 10k Ohms.

• Une annexe pour régler le montage selon le régime qu’on veut étudier;
en régime transitoire il faut en plus brancher "Synchro" avec le "Ext" de
l’oscilloscope (pas expliqué pourquoi, juste écrit qu’il faut le faire) et en
plus un interrupteur sur la boîte Transitoire/Permanent.
• Une explication du montage: distinction de 2 cas selon la valeur du
créneau(alimenté par une alimentation +15 -15 avec une amplitude de
E0 = 6, 4V )

2 Énoncé
1. Régime transitoire: tracer les signaux Vc1 et Vc2 .
2. En séparant le temps en N périodes de créneaux , trouver la relation de
récurrence que suit Vc2 . En déduire la valeur de Vc2 (t).
3. Régime permanent: on place en parallèle de C2 une résistance variable.
Tracer Vc2 (IR ). Déterminer la valeur de R pour laquelle la tension a été
divisée par 2. Peut-on approximer le montage par un schéma de Thevenin?
Si oui, que vaut Eth et Rth ?
4. Tracer Vc2 (t) sur quelques périodes, expliquer en trouvant les équations
régissant le circuit, on ne demande pas à la résoudre.

1
5. Quelle est la valeur finale de Vc2 ? Quelle est l’utilité du montage?

3 Déroulement et indications
1. Je mets trop de temps à faire le premier tracé car je m’applique trop
et je trainais une erreur depuis la première partie, ce qui a nui à ma
compréhension du montage.
2. Quand on met la résistance en régime permanent, il faut bien zoomer car
on a 2 pentes et non pas une.

4 Commentaires généraux
Examinateur qui enseigne à CS, hésite pas à donner des indications gratuite-
ment.

2
Dipôle non linéaire

juillet 2022

1 Énoncé
L’objectif du TP est de réaliser une source de tension à partir d’un dipôle
inconnu non linéaire Z. Le sujet commence par une explication sur le modèle de
Thévenin : le modèle de Thévenin d’un dipôle consiste à le représenter par une
source idéale de tension et une résistance, branchés en série. On définit donc
la force électromotrice et la résistance interne associées à la représentation de
Thévenin d’un dipôle.
1. Tracer la caractéristique d’une source idéale de tension, puis celle d’une
représentation de Thévenin. Indiquer comment on déduit de cette carac-
téristique la force électromotrice et la résistance interne.
2. Tracer la caractéristique du dipôle Z pour I variant entre 0A et 30mA.
On utilisera le montage 1 suivant. On prend R=330 Ω.

Figure 1 – Montage 1

1
3. Donner le modèle de Thévenin de Z pour une tension inférieure à 2V.
4. Même question autour de I=10mA.
5. Appel à l’examinateur : Expliquer pourquoi on a choisi ce montage pour
tracer la caractéristique du dipôle Z, et commenter les éventuelles erreurs
de mesure.
6. On considère maintenant le montage suivant, où Ru est une résistance
variable. Tracer Iu = f (E). Justifier les pentes de la courbe en utilisant

Figure 2 – Montage 2

les modèles de Thévenin déterminés pour Z.


7. Tracer la caractéristique Iu = f (VZ ), indiquer les modifications apportées
au montage pour y parvenir. Justifier les pentes de la courbe en utilisant
les modèles de Thévenin déterminés pour Z, mais ne pas indiquer la
justification sur le compte-rendu, la présenter à l’examinateur lors du
prochain appel.
8. Appel examinateur : Présenter cette caractéristique, et le montage utilisé,
commenter les éventuelles erreurs de mesure.
9. d’autres questions
10. Question de synthèse

2 Commentaires généraux
Examinateur sympathique, qui a précisé qu’il était disponible en cas de pro-
blème même hors des appels indiqués par l’énoncé.

2
Dosage
Erwin DENG

13/07/2022

Format de l’épreuve
— durée : 3h

1 Énoncé
On veut réaliser des circuits électroniques. Pour cela, on met une couche de
cuivre, on recouvre certaines parties par de la résine, puis on trempe le circuit
dans une solution oxydante. On veut faire ça avec une plaque carré d’épaisseur
50 µm, de côté 10 cm. On utilise une solution S0 de persulfate d’ammonium
(N H4+ et S2 O82− ). (images de
 circuits
 électroniques qu’on trempe dans la solu-
tion) Initialement, dans S0 , S2 O82− = 1 mol L−1 . Mais on l’a utilisé plusieurs
fois. On veut déterminer sa concentration pour en déduire le volume de S0 à uti-
liser pour oxyder la plaque. L’objectif est donc de réaliser un dosage du S2 O82− .
Les données sont en fin de sujet.
1. Justifier que l’on peut oxyder le cuivre par le persulfate d’ammonium.
On calculera la constante de réaction.
2. Pour réaliser le dosage du S2 O82− , on fait réagir tout le S2 O82− avec une
solution S1 contenant du F e2+ , puis on titre le F e2+ avec du M nO4− .
Ecrire la réaction entre le F e2+ et le M nO4− .
 
3. Il faut connaître c1 = F e2+ avec précision. On sait que c1 ' 0.1 mol L−1 .
Proposer un protocole. Appel examinateur. Réaliser le protocole. (Il faut
préparer une solution avec du MnO4− , on a à notre disposition du KMnO4 .
Il faut peser, diluer, suivi par mV-metre, avec électrode de platine et élec-
trode au calomel saturé)
4. En déduire c1 , en détaillant les calculs.
5. Déterminer l’incertitude sur Veq . On supposera qu’elle est due à la mesure
de Veq .
6. Donner c1 sous la forme ...... ± ....mol L−1 , avec un intervalle de confiance
de 95 %. Détailler la démarche.
7. Réaliser une dilution 1
25 de S0 , pour obtenir 250 mL d’une nouvelle solu-
tion notée S00 .
8. On réalise la stratégie décrite au début. Déterminer un protocole, en
indiquant le volume V1 à prélever de S1 , et le volume V00 de S00 , pour
avoir un Veq cohérent. Appel examinateur. Réalisation du dosage (Suivi
par changement de couleur)

1
9. En déduire la valeur de c00 .
10. Conclure

Données
— E 0 (MnO4− /M n2+ ) = 1.51 V
— E 0 (Cu2+ /Cu) =
— M (M n) = 54.9 g mol−1
— M (Cu) = 63.5 g mol−1
— M (O) = 16.0 g mol−1
On a la liste des matériels à notre disposition.

2 Déroulement et indications
1. Pour le premier protocole, il faut réfléchir sur la quantité de KMnO4 à
prélever (je pensais que l’on avait directement une solution contenant du
MnO4− , je demande à l’examinateur, qui me montre que en fait c’est
pas une solution). Je dis qu’on peut trouver l’équivalence en observant
le changement de couleur, mais aussi avec les électrodes (Je dis UNE
électrode, l’examinateur me reprend sur ça).
2. Dans les deux protocoles, il faut que la solution soit acide, c’est pour cela
qu’on ajoute de l’acide (acide sulfurique je crois ?). On a deux concen-
trations différentes à notre disposition, et une encore plus concentrée au
fond de la salle (c’est l’examinateur qui ajoute l’acide).
3. Il y avait deux balances, dont l’une était plus précise que l’autre
4. Il faut pas hésiter à demander de l’aide lorsqu’on est bloqué, surtout au
niveau du matériel, on peut demander au technicien, qui peut donner du
matériel supplémentaire (propipette mouillée remplacée, bouchon plus
adapté, entonnoir qui rentre dans la fiole...)
5. Vers les 15 dernières minutes, l’examinateur m’invite à me dépêcher pour
finir le dosage à la fin.

3 Commentaires généraux
Examinateur souriant, et très attentif sur les mots qu’on utilise.

2
Charge d’un condensateur
Mathis ROUGET
07 juillet 2022

Format de l’épreuve
• Nombre d’examinateurs dans le jury : 1

• Présence d’un formulaire sur la table ? Oui


• Modalités : présentiel
• Nom des examinateurs : Un homme soixantenaire

1 Énoncé
On s’intéresse à la charge d’un condensateur C2 à l’aide d’un condensateur C1
selon le montage ci-dessous. On a C1 = C2 et les deux diodes sont identiques et
on une caractéristique verticale pour une tension U0 . On alimente un générateur
d’un signal crénaux e(t) de période T oscillant entre +E0 et −E0 avec E0 =
5.6 V.
Un formulaire expliquait le fonctionnement du montage et reprenait la loi
des mailles dans les cas où le courant passait par D1 ou par D2 .

1. Régime transitoire

1
(a) Proposer une explication du montage à l’examinateur.
(b) Grâce à l’oscilloscope, tracer sur du papier millimétré UC2 (t) et UD1 (t).
(c) Obtenir une relation de récurrence sur UC2 au bout de n recharge-
ments.
(d) En déduire une formule pour UC2 .
(e) En déduire une formule pour UD1 .
(f) Tracer l’allure des deux grandeurs précédentes et comparer avec les
observations expérimentales.
2. Régime permanent
3. Observer à l’oscilloscope les tensions en régime permanent.
4. D’autres questions.

5. On ajoute à l’aide de ponts électriques une nouvelle partie sur le haut du


circuit et on doit réanalyser la situtation.

2 Déroulement et indications
Le circuit était déjà monté dans une boîte et il fallait juste l’observer sur
l’oscilloscope. J’ai pris une bonne partie du TP pour obtenir la relation de
récurrence car je n’avais pas compris que le premier condensateur était rechargé
au maximum par le générateur à créneaux. On obtient que la différence de
tension est divisée par 2 à chaque nouveau passage grâce à une loi des mailles
et en étudiant sur des demies-périodes.

3 Commentaires généraux
Examinateur très sympathique qui nous a précisé qu’il ne fallait surtout pas
hésiter à l’appeler en cas de besoin pour ne pas rester bloqué.

2
Convertisseur analogique-numérique

Juin 2022

1 Principe du TP
Le TP comporte deux passages de l’examinateur respectivement au bout
de 1h et 2h d’épreuve. Le but est de construire un convertisseur analogique-
numérique. Pour cela on dispose d’une grande plaque comportant plusieurs
modules : une entrée logique, un convertisseur numérique-analogique, un
compteur, un comparateur, une horloge et deux tensions variables selon le
schéma suivant. (Fig 1)

2 Description des modules


- L’entrée logique est une rangée de 8 interrupteur (de haut en bas du
bit fort au bit faible). Lorsqu’un interrupteur est actionné, le voyant situé
à sa droite s’allume et la sortie à la droite du voyant à une tension de 15V.
Tous les interrupteurs sont indépendants.
- Le convertisseur est constitué d’une rangée d’entrée avec des résistances
R1 , ..., R8 en parallèle. Dans le schéma les triangles sont des amplificateurs
opérationnels (il est précisé que pour toute tension en sortie d’un ampli
op les intensités en entrée sont nulles et la tension entre les entrées aussi),
R9 =11.87 kΩ et R10 = R11 . Il y a également un interrupteur qui lorsqu’il
est fermé ajoute au circuit une tension -15V et donc met en jeu la résistance
R0 .
- Le compteur est constitué d’une rangée de 8 sorties chacune associée à un
voyant. Lorsqu’on relie l’entrée à la sortie manuelle de l’horloge, une pression
du bouton incrémente de 1 le nombre représenté en binaire par les voyants.
Relier l’entrée à la sortie automatique de l’horloge permet d’incrémenter
rapidement et régulièrement le compteur. Il me semble que la tension est de
15V sur chaque sortie du compteur. Lorsque l’entrée "Gel" est alimentée le
compteur ne peut pas être incrémenté.

1
Figure 1 – Grande plaque

- Le comparateur a une sortie de 15V si e2 > e1 et de 0V sinon.


- Les tensions variables sont contrôlables avec des molettes, l’une va de la
masse à 12V, l’autre de -6V à 6V.

3 Questions
- Quel est le nombre maximal encodable sur 8 bits ?
- Écrire 130 en binaire, l’afficher sur la plaque par l’entrée logique.
- Trouver la relation entre la tension s et la tension e. (figure 2)
- Même chose pour la figure 3. - Comment déterminer expérimentalement
R1 , ..., R8 . Le mettre en œuvre.
- Lorsque l’interrupteur du convertisseur numérique analogique est ouvert on
pose s = f1 (N ) où N est le nombre en entrée du convertisseur. Quelle allure
a f1 (N ) ? Question de l’examinateur : comment l’expliquer ? (le rapport
entre deux résistances R1 , ..., R8 consécutives est constant.)

2
Figure 2 – Montage A.O. 1

Figure 3 – Montage A.O. 2

- Même question pour l’interrupteur fermé.


- Comment mesurer R0 lorsque l’interrupteur est fermé, le mettre en oeuvre.
- Expliquer ce qui se passe quand on branche l’horloge en mode manuel sur
le compteur et qu’on l’actionne. Expliquer les effets de l’entrée "Gel"
- Déterminer la sortie du comparateur s en fonction des entrées e1 et e2
(réponse, tension non nulle ssi e2 > e1 )
- Utiliser les modules de la plaque pour créer un CAN.
La tension en entrée du CAN sera controlée par une tension variable.
L’entrée de CAN est relié au e1 du comparateur. De plus on relie la sortie
auto de l’horloge à l’entrée du compteur, les sorties du compteur sur les
entrées du convertisseur numérique-analogique et la sotie du convertisseur en
e2 du comparateur. La sortie du comparateur est relié au "gel" du compteur.
Ainsi quand le compteur atteint un nombre dont la tension associée vient de
dépasser celle de la tension en entrée, le comparateur bloque le compteur par
le "gel" ce qui permet de lire le nombre sur les voyant (en binaire).

3
Eau oxygénée (Le péroxyde d’hydrogène )

Charles Bonnier-Bignolas

Juin 2022

1 Principe du TP
1.1 Partie 1
On donne une solution de H2 O2 de concentration inconnue.
Sur la paillasse : de la soude (plutôt de l’acide ?), du permanganate de po-
tassium.
En donnée : des diagrammes potentiels-pH de H2 O2 et du permanganate, la
valeur du pKa=11,6 du peroxyde d’hydrogène.

Figure 1 – Diagrammes E-pH

1
Question : Etablir un protocole de dosage de notre solution de H2 O2 .
Appeler l’examinateur, puis mettre en œuvre le protocole.

1.2 Partie 2
On nous dit de se référer à un document des données : le diagramme
potentiel-pH de H2 O2 .
Question : quelle réaction a lieu dans une solution d’eau oxygénée ?
Donner le nom de la réaction (dismutation).
On donne ensuite un graphique présentant l’évolution du temps de demi
réaction de la dismutation selon la température. On nous donne également
un protocole pour faire réagir une solution d’ions métalliques (dont j’ai oublié
le nom(probablement des ions fer II)) avec le peroxyde d’hydrogène. Après
réalisation du protocole, on observe initialement une couleur jaune pour
la solution d’ions métalliques, puis après ajout du H2 O2 , la couleur jaune
tourne au marron, il y a dégagement de gaz et de chaleur, puis on retrouve
la couleur jaune après une douzaine de secondes.
Question (à présenter à l’oral à l’examinateur) : A l’aide du graphique et de
l’interprétation de l’expérience précédente, montrer quels facteurs peuvent
influer la cinétique de la dismutation du H2 O2 .

1.3 Partie 3
On donne un protocole explicite à réaliser. Il s’agit de faire réagir une
solution de H2 O2 avec le catalyseur métallique précédemment étudié, et de
mesurer la concentration en H2 O2 en fonction du temps. Pour cela, on ef-
fectue différents prélèvements du mélange réactionnel à intervalles de temps
réguliers qu’on place dans de l’eau glacée, et on dose chaque échantillon.
Question : quel est l’ordre de la cinétique de la dismutation ? A quoi sert
l’eau glacée ?

2
Goniomètre à prisme
Elliott SPRATT

Juin 2022

1 Matériel :
— Un goniomètre
— Une lampe à vapeur de mercure (déjà allumée en entrant)
— Une lunette auto-collimatrice
— Un collimateur (fixé devant la lampe)
— Un prisme de verre
— Une double lame en aluminium faisant office de miroir, peut être fixée
sur la platine

2 Questions et instructions :
2.1 Partie 1 : Réglage du goniomètre
1. Régler la lunette par autocollimation.
2. Faire tourner la lunette de 180◦ par rapport à l’axe de rotation du go-
niomètre. Décrire ce qu’on voit, expliquer par un schéma. (Réponse :
En retournant le miroir, on change l’inclinaison par rapport à la lu-
nette et donc le réticule remonte)
Régler le décalage observé de moitié en basculant la lunette, de l’autre
moitié en basculant la platine.
Répéter l’opération jusqu’à ne plus observer de décalage.
3. Qu’a-t-on réglé ?
4. Régler le collimateur à l’infini. Quel intérêt d’avoir une lunette auto-
collimatrice plutôt qu’une lunette simple ?
5. Expliquer, éventuellement à l’aide d’un schéma, comment sont lus
les angles du vernier. Quelle est l’imprécision. (Il y avait un vernier
à gauche et un vernier à droite, ainsi qu’un encadré expliquant com-
ment corriger l’angle lu à partir des valeurs gauche et droite).

1
2.2 Partie 2 : Réglage avec le prisme.
Attention : Le rayon incident est perpendiculaire à la face de sortie.
1. Faire un schéma des rayons déviés par le prisme. Indiquer la déviation
pour deux longueurs d’onde distinctes. Une déviation maximale est
atteinte pour une certaine longueur d’onde (entre rouge et bleu).
Laquelle ? (Aucun calcul exigé)
2. On place le prisme de telle sorte que chaque face utile soit perpendi-
culaire à la droite reliant deux vis d’inclinaison du plateau. Lorsqu’on
agit sur la vis opposée, qu’arrive-t-il à la face utile concernée ? (voir
schéma)
3. Faire une autocollimation sur une des deux faces utiles. Aligner le
réticule et sa réflexion. Pour cela, quelle vis utiliser (sachant qu’il ne
faut pas dérégler l’autre face) ?
4. Que vient-on de régler ?
Ces différentes réglages (HP) sont expliqués sur le site suivant : https:
//web.cortial.net/gonio/reg_gonio.html

Figure 1 – Réglage de la verticalité des faces du prisme

2
Interféromètre de Michelson
Nicolas Ochonisky

Juin 2022

1 Questions et instructions :
1. Régler de façon à pouvoir observer des franges d’égales inclinaison
(compensatrice et séparatrice déjà réglées)
2. Déterminer la longueur d’onde moyenne du doublet du sodium.
3. Déterminer l’écart de longueur d’ondes du doublet du sodium.
4. Observer des franges d’égale épaisseur en lumière blanche.
J’ai eu des questions orales sur :
— les protocoles
— Pourquoi a-t-on des zones où on ne voit quasiment pas de franges ?
— Citer le conditions d’interférences en optique.
— Qu’est-ce que la longueur de cohérence d’une source ? Dans le cas du
laser par exemple, est-elle infinie ?
— Citer des applications de l’interférométrie à l’industrie ou autre.

2 Matériel
— On disposait d’un laser pour faire les réglages, d’une lampe à vapeur
de sodium et d’une lampe produisant de la lumière blanche. Il y avait
aussi une lentille de focale 20 cm. En TP d’optique, l’examinateur
indiquait qu’il venait quand il voulait indépendamment des appels
indiqués sur la feuille.
— Les images étaient regardées sur le mur qui n’était pas super loin
du Michelson (environ à 1m20-1m50). Il y avait un écran et deux
supports élévateurs mais c’était une feinte !)

1
Filtre universel
Noé Taieb

Juin 2022

TP d’électricité au bâtiment Bréguet.

Matériel
On dispose d’un GBF, d’un oscilloscope et d’un dispositif actif avec une
entrée, une masse et quatre sorties disposées ainsi :

Figure 1 – Schéma de la plaquette

Les modules Q1 et Q2 sont identiques.


Un commutateur dans le premier module peut lui changer sa fonctionnalité.
On suppose que toutes les mesures sont réalisés avec une incertitude de 1%.
On utilise les notations complexes E = |E|e2jπf t la tension d’entrée, et
S i = |Si |e2jπf t+ϕi pour i ∈ {1, 2, 3, 4} les tensions correspondants aux quatre
sorties.

1
1 Partie 1 : le commutateur est en mode S1 = −E.
On note T (f ) = S2 /S1 .
Sur la gamme de fréquence [100Hz,100kHz], calculer le module et la phase
de T (f ) en fonction de f , puis tracer le module en décibel et la phase en
utilisant une échelle logarithmique.
En déduire une expression de T (f ) sous forme d’une fraction rationnelle
simple qui pourra éventuellement comporter des paramètres.
Exprimer les paramètres et calculer l’incertitude associée.

Premier appel à l’examinateur.

Partie 2 : le commutateur est jusqu’à la fin du TP


en mode S1 = −E − 2S2 − S3 .
1. Etude pratique
Tracer sur la même feuille les modules en décibel de Si /E pour i ∈
{1, 2, 3, 4} et sur une autre feuille la phase ϕ4 de S4 /E.
2. Analyse théorique
En utilisant la partie 1) et notamment T (f ), exprimer sous forme de
fractions rationnelles les fonctions Si /E pour i ∈ {1, 2, 3, 4}.
Est-ce satisfaisant en vue des courbes tracés en 1) ?
Tracer sur le même dessin de précédemment les asymptotes des mo-
dules en décibel.
Justifier l’appellation « filtre universel ».

Partie 3 : réponse à un signal carré


On impose une tension x(t) carré de fréquence f0 = 1500 Hz à l’entrée
du dispositif.
Observer la tension d’entrée et la tension S4 sur l’oscilloscope et tracer ce
qui est obtenu.
Expliquer les différences visuellement.
À l’aide des parties précédentes et de la décomposition de Fourier des si-
gnaux carrés, expliquer comment agit le filtre sur le signal et en déduire les
différences observées.

2
Deux filtres inconnus
Énoncé
Deux filtres inconnus, un AO et un filtre passe-bas, GBF, oscillo
Uniquement AO :
Tracer la sortie en fonction de l’entrée lorsque que l’on a uniquement la compo-
sante continue sans la sinusoïde (je ne sais pas comment on l’appelle) entre -2V
et +2V, phénomène de saturation
Tracer le diagramme de Bode entre 100Hz et 1MHz (bande passant, pulsation
de coupure etc)
Le système est-il linéaire à 500kHz ?
Lien entre l’étude continue et l’étude fréquentielle ?
Même étude avec cette fois-ci AO et filtre passe-bas en série.

Vous aimerez peut-être aussi