Téléchargez comme PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 3
3- Conversion de l'énergie chimique (ATP) en énergie mécanique (contraction) :
Le mécanisme de glissement des filaments d'actine entre les filaments de myosine au
cours de la contraction musculaire est expliqué de la manière suivante : la transmission du message nerveux donne naissance au niveau de la fibre musculaire à des potentiels d'action musculaires qui se propagent le long de la membrane musculaire et de ses replis. qui s'enfoncent jusqu'au réticulum endoplasmique (tubules transverses) Ces potentiels d'action musculaires modifient la perméabilité du réticulum qui libère des ions Ca2+ dans le sarcoplasme. Ces ions permettent la fixation du complexe ATP-myosine sur l'actine. Cette fixation active la propriété ATPasique de la myosine. L'hydrolyse de l'ATP se produit et une partie de l'énergie libérée provoque le pivotement des têtes des molécules de myosine ce qui entraîne le glissement des filaments d'actine. La fixation d'une nouvelle molécule d'ATP provoque la séparation de la myosine de l'actine. En l'absence de nouveau potentiel d'action musculaire, le Caz+ est de nouveau accumulé dans le réticulum par transport actif et le muscle revient à son état initial. Ce retour est un phénomène passif (relâchement). Il est dû à la contraction du muscle antagoniste. (activité 4) Pression artérielle a- Réflexe correcteur de l'hypertension L'augmentation de la pression artérielle au niveau du sinus carotidien et de la crosse aortique est détectée par les barorécepteurs ce qui augmente la fréquence des potentiels d'action dans les nerfs de Cyon et de Héring. Ce message sensitif active le centre bulbaire cardiomodérateur qui envoie un message modérateur vers le cœur par l'intermédiaire du nerf X, ce qui entraîne un ralentissement cardiaque. Le même message sensitif inhibe les neurones du centre vasomoteur par l'intermédiaire d'un interneurone inhibiteur ce qui entraîne l'inhibition des neurones orthosympathiques et une vasodilatation. Le ralentissement cardiaque et la vasodilatation corrigent l'hypertension et ramènent la pression artérielle à sa valeur normale. (activité 3) b- Réflexe correcteur de l'hypotension Dans le cas d'une baisse de la pression artérielle, dans le sinus carotidien et de la crosse aortique, suite à une hémorragie par exemple, la fréquence des potentiels d'action parcourant les nerfs dépresseurs devient très faible. L'inhibition du centre vasomoteur par le centre cardiomodérateur est levée. Il envoie alors, par les fibres orthosympathiques un message stimulateur au coeur qui accélère son rythme et provoque également la vasocons-triction. Il stimule aussi la médullosurrénale par l'intermédiaire du nerf splanchnique. Cette glande libère une hormone, l'adrénaline qui provoque la vasoconstriction et l'accélération du rythme cardiaque. Ces deux effets, vasoconstriction et accélération du rythme cardiaque, corrigent l'hypotension initiale et ramènent la pression artérielle à sa valeur normale. 3- Mécanisme d'action des fibres parasympathiques et des fibres orthosympathiques : Les stimulations des fibres parasympathiques entraînent un ralentissement de l'activité cardiaque (diminution de la fréquence et de l'amplitude) et même l'arrêt du cœur en diastole: elles exercent donc un effet cardiomodérateur, inhibiteur ce qui fait diminuer la pression artérielle. Cette action se fait par l'intermédiaire d'une substance chimique: l'acétylcholine, libérée au niveau des terminaisons nerveuses du nerf X. Les stimulations des fibres orthosympathiques entraînent une accélération du rythme cardiaque (augmentation de la fréquence et de l'amplitude). Elles exercent donc un effet accélérateur sur le cœur, ce qui fait augmenter la pression artérielle. Cette action se fait par l'intermédiaire d'une substance chimique: la noradrénaline, libérée au niveau des terminaisons nerveuses des fibres orthosympathiques. L'action des neurotransmetteurs est transitoire, car aussitôt libérés, ils sont inactivés par des enzymes de dégradation spécifiques. activité 5) LA REGULATION HORMONALE DE LA PRESSION ARTERIELLE : Dans des conditions physiologiques particulières (stress, colère, émotion, etc.), il y a une décharge d'adrénaline par les médullosurrénales. Cette hormone, véhiculée par le sang, entraîne une accélération du rythme cardiaque et généralement une vasoconstriction des artérioles, d'où une augmentation de la pression artérielle. Ceci constitue une régulation hormonale à court terme. D'autres systèmes hormonaux interviennent à moyen et à long terme : ° Le système rénine - angiotensine joue un rôle prépondérant dans la régulation de la pression artérielle. En premier lieu, il agit sur la vasomotricité des vaisseaux entraînant leur vasoconstriction donc l'augmentation de la pression artérielle. De plus, l'angiotensine stimule la sécrétion d'aldostérone par les corticosurrénales. Or, cette hormone agit au niveau des reins; elle augmente la réabsorption du sodium et, par voie de conséquence, elle entraîne un accroissement de la volémie, donc une élévation de la pression artérielle. ° L'ADH, hormone autidiurétique ou vasopressine, libérée par les terminaisons nerveuses hypothalamiques au niveau de la posthypophyse, accroît la pression artérielle en augmentant la réabsorption de l'eau au niveau des reins. Conclusion : La régulation de la pression artérielle: un exemple d'intégration neurohormonale Les divers mécanismes de régulation ne sont pas totalement indépendants les uns des autres. Ils interviennent le plus souvent ensemble dans une réponse intégrée. Cependant, la régulation à court terme qui assure un contrôle immédiat des variations de pression, met surtout en jeu le système nerveux. Le système humoral, qui prend ensuite le relais, n'entre en jeu que si la variation de pression se maintient pendant un certain temps ; c'est un système de régulation à moyen ou à long terme. On notera le rôle clé joué par certains centres nerveux, et en particulier par l'hypothalamus, dans l'intégration des divers messages provenant non seulement de l'appareil circulatoire lui-même mais, aussi de l’environnement extérieur à l’organisme