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1/ Le contrat de maintenance informatique : qu’est-ce que c’est ?
Le terme « maintenance » désigne un ensemble de prestations visant à préserver,
à un niveau optimal de performance, un système informatique tel qu'un logiciel, une base de données ou un site internet. La maintenance remplit ainsi une fonction de support, de réglage, de révision et d'assistance technique recouvrent les opérations d'entretien, de vérification, de contrôle, de réparation, de dépannage, d'amélioration, de soutien logistique. Toutefois, en l'absence de définition officielle de la notion de maintenance, il appartient donc aux parties de définir au sein du contrat le sens qu'elles entendent lui donner, ce qui contribue à la détermination de leurs obligations respectives qui relève de leur responsabilité́ . 2/ Les différents types de contrats de maintenance Dans le cadre de l'entretien d'un parc informatique, différents contrats peuvent être conclus : • Le contrat de maintenance informatique : il permet de maintenir le système informatique selon les consignes du client. Le but étant de dépanner, réparer, améliorer, réviser, régler les équipements du client. • Le contrat de développement de logiciel informatique spécifique : l'objet même de ce contrat est la livraison d'un logiciel qui répond aux exigences du client. • Le contrat d'intégration de logiciels informatiques : l'objectif de ce contrat est d’implémenter un logiciel dans le système informatique. Le client devra donc recourir à un prestataire spécifique que l'on nomme « intégrateur ». • Le contrat d'externalisation informatique : ce contrat vise à confier l'ensemble d'un service à un prestataire externe selon les recommandations faites par le client. • Le contrat de fourniture d'application hébergée : ce contrat concerne la mise à disposition de logiciels conçus spécialement pour les tâches particulières confiées par le client. • Le contrat software as a service (SAAS) : un contrat visant à commercialiser un logiciel via le système cloud. Les obligations du mainteneur Le mainteneur (prestataire) doit avant tout exécuter personnellement la prestation de maintenance ce qui signifie que le recours à un tiers comme la sous traitance est exclu à moins qu'elle n'ait été autorisée par le contrat. Le mainteneur est également tenu de respecter : • L'obligation de bonne foi : une clause en la matière est souvent prévue mais il n'est pas inutile de bien prendre le temps de la mentionner car la pratique a peut révéler des manquements de la part du prestataire. • L'obligation d'information, de conseil et de mise en garde : le mainteneur doit communiquer à son client toute donnée ou tout document qui pourrait lui paraître utile comme par exemple le relevé périodique de ses interventions ou des travaux à venir. Ce devoir d'information s'étend en matière de sécurité. En effet, le prestataire se doit d'informer le client notamment sur les mises à jour des logiciels ou encore sur le changement fréquent des codes de sécurité. En outre, le mainteneur doit veiller à conseiller son client afin de favoriser ses intérêts. Dès lors, ce dernier devra par exemple le mettre en garde sur les conséquences d'une opération et sera considéré comme fautif s'il omet de conseiller son client sur le renouvellement de son parc informatique. • L’étendue des engagements et obligations : concernant notamment les délais, garanties et modalités d’intervention. • L'obligation de confidentialité : le prestataire dans le cadre de sa mission pourra accéder à l'ensemble des données de son client.
Les obligations du client
Comme le prestataire, le client est lui aussi soumis à quelques obligations :
• l'obligation de payer : le prestataire dispose d'une totale liberté dans la modalité de fixation du prix. A ce titre, plusieurs options peuvent être adoptées pour le règlement de la prestation : o un forfait ; o un abonnement ; o une tarification en fonction des interventions réalisées. Le prix défini par le prestataire variera alors en fonction de l'ampleur du parc informatique concerné, la technicité du système, les délais d'intervention... • L’obligation de collaborer : le client est le seul maître de son système. Par conséquent, il doit organiser l'accès du prestataire à ce système et lui fournir l'ensemble des informations nécessaires pour la bonne exécution de sa mission.
Dans le contrat, un registre de maintenance nommé aussi « cahier d'incident »,
« cahier des charges » ou encore « cahier des spécifications techniques et fonctionnelles » peut être prévu. Il contient généralement des informations sur le fonctionnement du logiciel, sur les différentes anomalies qui méritent des interventions et un procès-verbal de recette technique consignant les informations sur les interventions réalisées. Dans le cadre de cette obligation, des stipulations contractuelles techniques comme la sauvegarde des données peuvent être prévues afin de limiter la responsabilité du prestataire.
5/ Les mentions à faire apparaître dans le contrat de maintenance
informatique Les mentions obligatoires Comme dans tout contrat, le contrat de maintenance doit contenir certaines mentions obligatoires liées notamment à l’identification des parties : • les noms du prestataire et du client, noms de société ; • la forme juridique ; • le montant du capital social ; • le numéro d’immatriculation (RCS) ; • l’adresse du siège social des parties ; • les noms et postes des représentants légaux.
6/ Structure du contrat de maintenance
• Pour que le contrat de maintenance soit valide, ces éléments doivent figurer dans le document : • Le nom du représentant ainsi que la nature de sa fonction • Le nom de la société • Les coordonnées du prestataire et du client (le numéro de téléphone, l’adresse du siège social) • Le numéro d’immatriculation au RCS • Le montant du capital social • La forme juridique • L’objet du contrat de maintenance et réparation • Les modalités d’exécution de la prestation de maintenance • L’obligation de résultat • L’engagement de la part de la société • Les modalités de rémunération et le détail des sanctions en cas de retard • La durée du contrat de maintenance • La date du début et de fin du contrat de maintenance • Les modalités de rupture du contrat de maintenance et d’entretien • Les modalités de renouvellement • Les obligations de délivrance du prestataire et du client, • Les sanctions en cas de non-respect • La procédure à suivre en cas de litige.