Master 2 Droit de La Propriété Intellectuelle

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Master 2 Droit de la propriété intellectuelle / 2022-2023

Lucas MAURICI

1. La rédaction d’un cahier des charges est fortement conseillée pour plusieurs raisons.
La première est que la création d’un logiciel se fait souvent de manière agile. De fait,
il arrive souvent que le projet final prenne plus de temps que ce qui était prévu
initialement. L’intégration d’un retro planning dans un cahier des charges permets
aux deux parties de connaitre la teneur et la durée de création du logiciel.
La seconde raison qui prend également la première en compte est le prix. Dans un
contrat il existe plusieurs manières de définir un prix. Soit de manière forfaitaire, sur
devis, ou de régis qui mélange la mise en place d’un forfait pour une partie du
contrat, et un devis adapté pour l’autre partie. Le cahier des charges est le seul
moyen concret de permettre aux parties de définir le prix selon les besoins sans
connaitre une forte évolution du prix lors de la création du logiciel. Le client à une
obligation de paiement, le cahier des charges aide le client à l’amortissement de son
obligation de paiement.
Pour finir, le cahier des charges permets au client de connaitre les moyens et les
techniques misent en œuvre et notamment le niveau de l’art dans la création de son
logiciel par le prestataire.

2. Le préambule rappelle les grands principes du contrat mais également le contexte qui
a conduit à la création de ce dernier. Le préambule permet également de savoir si les
deux parties ont eu recours à un pourparlers ou à un avant contrat. Le préambule
rappel également les objectifs des contrats avec la nature des co-contractant
(personnes morales ou physiques).

3. L’étape de réception de la solution informatique entraine dans un premier temps la


constatation de la conformité du logiciel aux critères définis dans le contrat et le cas
échéant dans le cahier des charges. C’est notamment la période ou le prestataire va
laisser le client prendre la solution en main. In concreto, le client va soumettre le
logiciel aux conditions réelles d’utilisation pour s’assurer que la solution répond à ses
attentes. Durant cette période, le client pourra émettre des réserves sur des
dysfonctionnement ou des anomalies seront consignés sur procès-verbal puis corrigé.

L’étape de réception entraine également la clause de paiement par le client. La


clause définit sur le paiement de tout ou partie se fera dès la réception de la solution
ou dès la réception définitive de cette dernière. En fonction des réserves émises par
le client, le prestataire pourra recevoir une partie du paiement initial et le reste lors
de la levée des réserves. Le client peut refuser la livraison de la solution entrainant la
fin du contrat.
La livraison partielle ou complète du système amène forcément à une obligation de
collaboration entre les deux parties afin d’obtenir la solution définitive. Et la livraison
définitive de la solution par le prestataire ne purge pas les anomalies imprévues. Ces
anomalies entrent dans la garantie conformité de la solution ou de la garantie de
maintenance évolutive d’une solution logicielle.

4. A
5. …
6. Il en existe deux :
- Clause de maintenance évolutive
- Garantie de conformité
7. A
8. Clause de compétence. Dans un contrat, les parties peuvent se mettre d’accord sur la
territorialité du droit applicable. Cette clause est souvent inscrite dans des contrats
entre professionnels et surtout dans les contrats ou l’interprétation du contrat peut
être faite. Souvent le tribunal compétent est soit sur le territoire du client ou du
prestataire. Il peut en amont stipuler une clause d’arbitrage.
9. …
10. B
11. A,C,D
12. L’arrêt met en avant un contrat de location de matériels entre deux sociétés. Une des
clauses du contrat stipulait que tous les 6 mois, la société avait la capacité d’échanger
une partie de son équipement contre de nouveaux sans augmentation de loyer.
Dans une des clauses, le contrat stipulait que l’option de garantie de maintenance évolutive
du matériel prenait fin à l’issue de la durée d’utilisation de 42 mois si le client ne l’utilisait
pas. Le fait que le client soit obligé d’avoir recours à cette clause régulièrement sous peine
de sa résolution contraint de renoncer à toute modification de son installation informatique
et a se priver de d’adaptation possible. La Cour de Cassation conclu alors que cette clause se
soumet alors à une obligation infinie.

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