Chap 15
Chap 15
Chap 15
Comment l’organisme produit-il une telle diversité de lymphocytes et détruit-il ceux qui sont
autoréactifs ?
A. Le répertoire immunitaire
Le répertoire immunitaire signifie les millions de lymphocytes T et B tous différents respectivement
par leur récepteurs T et leurs anticorps membranaires.
Les différences existantes chez tous les récepteurs T des lymphocytes T et des anticorps
membranaires des lymphocytes B s’expliquent par le réarrangement des portions des gènes des
régions VDJ.
Tous ces anticorps et les récepteurs T des lymphocytes diffèrent tous au niveau de leur cite de fixation
et ceci est possible au réarrangement des fragments des gènes VDJ.
Les lymphocytes B et T sont produites dans la moelle osseuse. Certaines de ces lymphocytes
reconnaissent les éléments du soi c’est-à-dire appartenant à l’organisme : on les appelle les
lymphocytes autoréactifs, ces lymphocytes sont inactivés. Les lymphocytes qui reconnaissent les
éléments du non soie c’est-à-dire les éléments pathogènes ou élément étranger à l’organisme on les
appelle les lymphocytes immunocompétent, ces lymphocytes sont véhiculés dans le sang et dans les
organes de maturations.
Chez la souris n°1, on a d’abord transféré le virus A, puis après une année on a prélevée ces
lymphocytes dans les ganglions qu’on a transféré chez une souris n°2 et une journée après on injecte
le virus A chez la souris n°2, on observe que le taux d’anticorps et de lymphocyte Tc sont très
important comme si la souris n°2 avait contracté le virus A une seconde fois.
Chez une souris n°3 on prélève ces lymphocytes dans les ganglions qu’on transfert à une souris n°4 et
une journée après on injecte le virus A et on observe que le taux d’anticorps et de lymphocyte Tc n’est
pas très importante.
Donc d’après ces expériences on en déduit que les LTc, LB et les plasmocytes sont les supports de la
mémoire immunitaire.
2. Un modèle explicatif de la mémoire immunitaire à médiation humorale
Lors d’un premier contact avec un antigène parmi les pools de lymphocytes B divers un clone est
sélectionné puis activer pour se multiplier par mitose et se différencie en une partie mémoire et une
partie cellule effectrice : les plasmocytes sécréteurs d’anticorps et après destruction totale de l’élément
pathogène les plasmocytes deviennent des plasmocytes mémoires.
Lors du second contact avec le même antigène les plasmocytes et les LB mémoire sont activés puis se
multiplie et se différencie en une partie mémoire et une partie effectrice.
Donc la réaction de l’organisme face un même pathogène qui est revenue une seconde fois et plus
rapide et plus efficace grâce aux cellules mémoires LB mémoires et plasmocytes mémoires.
Séquence 3 : La vaccination
Comment agissent les vaccins ?
Lors d’une infection naturelle, la réponse spécifique de l’organisme face à l’agent pathogène est lente,
on observe que le taux de virus augmente beaucoup et il y a l’apparition de tous les symptômes en lien
avec la pénétration de l’élément pathogène. La production des anticorps est tardive.
Dans le cas de la vaccination, le taux de virus n’augmente pas beaucoup il reste faible, il y a peu ou
pas de symptôme et la production d’anticorps est plus rapide.
Donc la vaccination mime c’est-à-dire qu’elle copie la même réaction qui aurait eu lieu en cas d’une
vraie infection par un élément pathogène.
b. La réponse immunitaire humorale provoquée par un vaccin inerte contenant un adjuvant
Chaque injection de vaccin permet d’augmenter le taux d’anticorps donc pour ce type de vaccins,
plusieurs injections sont nécessaires pour obtenir une immunisation suffisante. Le schéma vaccinal
requiert des doses élevées et des injections de rappel pour garantir une immunité à long terme.
Un calendrier de vaccination est mis en place pour vacciné chaque individu en fonction de l’âge et du
vaccin recommandé.
On observe sur ce document, les individus née après 1980 et qui sont non vaccinée ont % de
lymphocytes B mémoires très faible environ 0,01 alors que les individus nées avant 1980 et vaccinées
de 20 à 60 ans ont un pourcentage important de lymphocyte B mémoire.
Remarque : Les vaccins vont permettre à l’organisme de produire une mémoire contre chaque agent
pathogène et de ce fait le nombre de lymphocyte mémoire augmenterait au cours de la vie de chaque
individu.
2. L’effet de la vaccination sur les populations
Lorsque dans une population non vacciné une maladie apparait, l’ensemble des individus qui
constitue la population contracte la maladie. Quand quelques-uns de la population sont vaccinée le
risque de contamination des autres individus non vaccinées est toujours présente mais lorsque presque
la totalité des individus de la population sont vaccinées et qu’il y a une minorité non vaccinée, le
risque de contamination des individus non vaccinées est faible par conséquent l’épidémie s’arrête.
Donc grâce à la vaccination les éléments pathogène ne pouvant plus circuler et infecter des individus,
ils sont stopper et même des fait être éradiquer.
Séquence 4 : L’évolution de l’immunité tout au long de la vie
B. Immunité et vieillissement
En vieillessant, les télomères des chromosomes se raccourcissent, par conséquent la multiplication des
cellules souches hématoïétiques diminuent et de plus leur différenciation en cellules de l’immunité
innée (granulocyte, monocyte…) et immunité adapatative (LB et LT) diminuent aussi. De ce fait le
système immunitaire s’affaiblie.
Le thymus organe de maturation des lymphocytes T est constitué de gras, de cortex et de medulla. Les
lymphocytes T acquièrent leur maturation dans le cortex et la medulla. Durant l’enfance, le thymus est
de grante taille plus l’individu grandi et plus la taille du thymus dimunue à 50 ans, il est constitué
uniquement de gras avec quelques restes de cortex et de medulla. Par conséquent la sensibilité des
lymphocytes T diminue c’est-à-dire que les LT reconnaissent moins les cellules présentatrices
d’antigènes ce qui provoque une diminution de la différenciation des LT4 en LT4 auxilliaire et donc
la diminution de la sécretion d’interleukine 2.