DM Arc en Ciel

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IPEST Sciences Physiques MPSI

Devoir à la maison n◦1


A rendre pour le :

Problème n◦ 1 : Arc en ciel


Lorsque le soleil illumine un rideau de pluie, on peut admettre que chaque goutte d’eau se comporte comme une sphère
réceptionnant un faisceau de rayons parallèles entre eux. On recherche les conditions pour que la lumière émergente, issue
d’une goutte d’eau, se présente sous forme d’un faisceau de lumière parallèle (c’est à cette condition que l’intensité lumi-
neuse sera maximale, donc observable pour l’oeil). Pour cela on fait intervenir l’angle de déviation D de la lumière à travers

.M
une goutte d’eau, mesuré entre le rayon émergent et le rayon incident. Cet angle de déviation D est une fonction de l’angle
d’incidence i.
dD
On admettra que la condition de parallèlisme des rayons émergents se traduit mathématiquement par =0 .
di
1. Rappeler les lois de Descartes pour la réfraction d’un rayon lumineux passant de l’air (milieu d’indice 1) vers un
milieu d’indice n. On fera un schéma en notant i l’angle d’incidence et r l’angle de réfraction.
dr

SI
2. Exprimer la dérivée
di
exclusivement en fonction de l’indice n et de sin(i).
3. Une goutte d’eau quelconque d’indice n, représentée par une sphère de centre O et de rayon R, est atteinte par la
lumière solaire sous des incidences variables, comprises entre 0◦ et 90◦ .
IN
BR

On considère que la lumière est directement transmise (Figure 1).


(a) Exprimer en fonction de l’angle d’incidence i ou de l’angle de réfraction r, tous les angles marqués de lettres
grecques.
(b) En déduire l’angle de déviation D1 = 2(i − r).
Indication : On appliquera la méthode de calcul de déviations par rotation successives.
(c) Rechercher ensuite, si elle existe, la condition de parallèlisme des rayons émergents, exprimée par une relation
entre sin(i) et l’indice n de l’eau.
4. On considère que la lumière est transmise après une réflexion partielle à l’intérieur de la goutte (Figure 2). Reprendre
les questions a, b, c dans ce cas (déviation D2 = π + 2i − 4r).
5. On considère que la lumière est transmise après deux réflexions partielles à l’intérieur de la goutte (Figure 3). Re-
prendre les questions a, b, c dans ce cas (déviation D3 = 2π + 2i − 6r).
6. Le soleil étant supposé très bas sur l’horizon, normal au dos d’un observateur, celui-ci ne pourra observer la lumière
transmise que si la goutte d’eau se trouve sur deux cônes d’axes confondus avec la direction solaire et de demi-angle
au sommet θ2 et θ3 .

1
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.M
Exprimer ces deux angles en fonction de D2 et D3 .
7. Les angles θ2 et θ3 dépendant de l’indice n de l’eau, on observe un phénomène d’irrisation dû au fait que cet indice
évolue en fonction de la longueur d’onde. Calculer ces angles pour le rouge et le violet, sachant que pour le rouge
l’indice vaut nrouge = 1, 3317 tandis que pour le violet il est égal à nviolet = 1, 3448. On consignera les résultats dans
un tableau donnant les valeurs des angles i, r, D, et θ pour les deux types de réflexions et pour les deux couleurs rouge
et violette.
8. En admettant que l’observateur se trouve face à un rideau de pluie, dessiner la figure qui apparaît dans son plan
SI
d’observation en notant la position respective des rouges et des violets.
IN
BR

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