Cours Electromagnetisme SMP - S3 - Chapitre 3
Cours Electromagnetisme SMP - S3 - Chapitre 3
Cours Electromagnetisme SMP - S3 - Chapitre 3
DANS LE VIDE
Chapitre III
SMP – S3
Année universitaire : 2021 - 2022
Chapitre 3. Induction
Electromagnetique
Table des matières
1 Les lois de l’induction ......................................................................................................... 2
1.1 Approche expérimentale .............................................................................................. 2
1.2 Loi de Faraday ............................................................................................................. 3
1.3 Loi de Lenz .................................................................................................................. 3
1.4 Champ électromoteur 𝐸𝑚 ............................................................................................ 4
1.4.1 Induction électromagnétique d’un circuit fixe placé dans une induction variable4
1.4.2 Induction électromagnétique d’un circuit mobile dans une induction magnétique
constante ............................................................................................................................. 4
1.4.3 Champ électromoteur dans le cas général ............................................................ 5
1.5 Equation de Maxwell-Faraday ..................................................................................... 5
2 Induction mutuelle et auto-induction .................................................................................. 6
2.1 Induction mutuelle de deux circuits............................................................................. 6
2.2 Inductance propre d’un circuit ..................................................................................... 7
2.3 Matrice d’inductance ................................................................................................... 8
2.4 Forces électromotrices (f.é.m.) induites ...................................................................... 8
2.5 Aspect énergétique ...................................................................................................... 9
3 Les transformateurs ............................................................................................................. 9
4 Les équations de Maxwell ................................................................................................ 11
Jusqu’à maintenant, nous nous sommes intéressés essentiellement à la création d’un champ
magnétique à partir d’un courant permanent. Ceci fut motivé par l’expérience de Oersted. A la
même époque et pendant plus de dix ans, plusieurs physiciens ont été préoccupés par la question
inverse : puisque ces deux phénomènes sont liés, comment produire un courant à partir d’un
champ magnétique ? Les phénomènes d’induction électromagnétique ont été finalement
découverts en 1831 par le physicien anglais M. Faraday.
En effet, Faraday savait que lorsqu’un courant permanent circule dans le premier circuit, un
champ magnétique serait engendré et il s’attendait donc à voir apparaître un courant dans le
deuxième circuit. En fait rien de tel n’était observé : lorsque l’interrupteur était fermé ou ouvert,
rien ne se passait.
Ces deux types d’expériences ont amené Faraday à écrire ceci : « Quand le flux du champ
magnétique à travers un circuit fermé change, il apparaît un courant électrique. »
Dans les deux expériences, si on change la résistance R du circuit, alors le courant I apparaissant
est également modifié, de telle sorte que 𝑒 = 𝑅𝐼 reste constant. Tous les faits expérimentaux
mis en évidence par Faraday peuvent alors se résumer via la loi de Faraday.
𝑑𝜙
𝑒=−
𝑑𝑡
⃗ .→
Où 𝜙 = ∬𝑆 𝐵 ⃗ à travers une surface ouverte S (en Weber).
𝑑𝑆 est le flux de 𝐵
Remarques :
5. Enfin, le courant est obtenu à partir de la loi d’Ohm (son signe peut aussi être
directement connu en utilisant la loi de Lenz).
→
𝑒(𝑡) = ∮ 𝐸⃗𝑚 . 𝑑ℓ
𝐶
Propriétés :
1.4.1 Induction électromagnétique d’un circuit fixe placé dans une induction variable
Considérons un circuit C de forme quelconque, filiforme et fixe, dans un champ magnétique
𝑑𝜙
variable dans le temps 𝐵(𝑡). Ce circuit est le siège d’une f.é.m. 𝑒 = − 𝑑𝑡 qui donne naissance
à un courant induit.
Sous l’effet de cette f.é.m. (e), une charge q (initialement au repos) est soumise à la force
produite par un champ électrique, appelé champ électromoteur ou champ électrique
d’induction, tel que :
𝐹 = 𝑞𝐸⃗𝑚
𝑑𝜙
⃗ =𝑒=−
∮𝐸⃗𝑚 . 𝑑ℓ
𝐶 𝑑𝑡
On trouve que :
𝜕𝐴
𝐸⃗𝑚 = −
𝜕𝑡
1.4.2 Induction électromagnétique d’un circuit mobile dans une induction magnétique
constante
Considérons maintenant un circuit, se déplaçant à la vitesse 𝑣 dans un champ d’induction
magnétique uniforme. Lorsque 𝜙 varie, la f.é.m. d’induction qui apparait dans le circuit s’écrit
alors :
𝑒(𝑡) = ∮𝐸⃗𝑚
𝐿 ⃗
. 𝑑ℓ
𝐶
Les électrons du circuit seront donc soumis à une force liée au champ d’induction par 𝐹 = 𝑞𝐸⃗𝑚 ,
et puisque la force qui s’exerce sur les charges du circuit, qui sont entrainées à la vitesse 𝑣, est
liée au champ magnétique par 𝐹 = 𝑞. (𝑣 ∧ 𝐵 ⃗ ), alors le champ électromoteur d’induction de
Lorentz est donné par :
𝐸⃗𝑚
𝐿 ⃗
=𝑣∧𝐵
𝜕𝐴
𝐸⃗𝑚
𝑇
=− ⃗
+𝑣∧𝐵
𝜕𝑡
Si en plus, nous avons un champ électrostatique 𝐸⃗𝑠 = −𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑉 qui s’ajoute, le champ
électrique total s’écrit donc :
𝜕𝐴
𝐸⃗𝑚
𝑇
= −𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑉 − ⃗
+𝑣∧𝐵
𝜕𝑡
→ → ⃗ →
𝜕𝐵
∮ 𝐸⃗ . 𝑑ℓ = ∬ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡(𝐸⃗ ). 𝑑𝑆 = − ∬ . 𝑑𝑆
𝑆 𝑆 𝜕𝑡
𝐶
⃗
𝜕𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐸⃗ ) = −
𝑟𝑜𝑡
𝜕𝑡
Cette équation fondamentale ; appelée équation de Maxwell-Faraday, traduit une propriété du
champ électromagnétique qui montre qu’à toute variation temporelle du champ 𝐵⃗ est associée
un champ électrique 𝐸⃗ . Elle forme, avec l’équation 𝑑𝑖𝑣 (𝐵
⃗ ) = 0, qui est l’expression locale de
la conservation du flux magnétique, le groupe des équations de Maxwell structurelles, c’est-à-
dire indépendantes des sources du champ.
On caractérise l’interaction magnétique à l’aide du flux du champ magnétique créé par l’un des
⃗ 2 créé par C2, est proportionnel
circuits à travers l’autre. Le flux Φ12, à travers C1, du champ 𝐵
au courant I2. De la même façon, Φ21 le flux à travers C2 du champ 𝐵 ⃗ 1 créé par C1, est
proportionnel au courant I1. On définit donc le coefficient d’inductance comme étant le rapport
entre le flux et le courant.
Avec,
𝜇0 𝑑𝑙1
𝐴⃑1 (𝑟) = 𝐼1 ∮
4𝜋 𝐶1 ‖𝑟 ‖
𝜇0 𝑑𝑙2
𝐴⃑2 (𝑟) = 𝐼2 ∮
4𝜋 𝐶1 ‖𝑟 ‖
Donc
𝜇0 𝑑𝑙1 . 𝑑𝑙2
𝜙21 = 𝐼1 ( ∮ ∮ ) = 𝑴𝟐𝟏 𝐼1
4𝜋 𝐶1 𝐶2 ‖𝑟‖
𝜇0 𝑑𝑙1 . 𝑑𝑙2
𝜙12 = 𝐼2 ( ∮ ∮ ) = 𝑴𝟏𝟐 𝐼2
4𝜋 𝐶1 𝐶2 ‖𝑟‖
𝜇 𝑑𝑙1 .𝑑𝑙2
Par conséquent, 𝑀12 = 𝑀21 = 𝑀 = 4𝜋0 ∮𝐶 ∮𝐶 ‖𝑟‖
1 2
Cette expression, donnant l’expression du coefficient d’inductance mutuelle des deux circuits
C1 et C2, est appelée la formule de Neumann, du nom du physicien allemand F. Neumann. Le
coefficient M ne dépend que de la géométrie et de la disposition relative des deux circuits ; c’est
une quantité algébrique dont le signe dépend de l’orientation relative choisie pour les circuits.
Sa valeur se mesure dans le système international (SI) en Henry (H).
⃗ .→
𝜙=∬ 𝐵 𝑑𝑆 = 𝐿. 𝐼
𝑆
De même, le flux 𝜙2 à travers C2 est la somme du flux 𝜙21 produit par le circuit C1 et du flux
𝜙22 produit par le circuit C2.
Ces relations linéaires peuvent être condensées sous une forme matricielle. En effet, en
𝜙 𝐼
introduisant les matrices colonnes suivantes des flux et des courants : [𝜙] = [ 1 ], [𝐼] = [ 1 ],
𝜙2 𝐼2
on obtient :
𝐿 𝑀
[𝜙] = [𝐿][𝐼] où [𝐿] = [ 1 ]
𝑀 𝐿2
𝑑𝜙 𝑑𝑖
𝑒=− = −𝐿
𝑑𝑡 𝑑𝑡
(L étant constant pour un circuit rigide). En régime variable, si le courant diminue, on verra
donc apparaître une f.é.m. positive engendrant un courant induit qui va s’opposer à la
décroissance du courant dans le circuit. L’auto-inductance d’un circuit tend donc à atténuer les
variations de courant.
Si l’on considère maintenant deux circuits couplés C1 et C2, alors l’expression des flux totaux
à travers ces circuits s’écrit
On aura donc en régime variable des f.é.m. induites dans chaque circuit :
𝑑𝑖1 𝑑𝑖2
𝑒1 = −𝐿1 −𝑀
{ 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑖1 𝑑𝑖2
𝑒2 = −𝑀 − 𝐿2
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Remarque :
D’après la relation établie en électrocinétique, la tension entre deux points A et B d’un circuit
vaut : 𝑢𝐴𝐵 = 𝑅. 𝑖 − 𝑒𝐴𝐵𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 , où 𝑒𝐴𝐵𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 est la f.é.m. située entre A et B, R la résistance
totale et i le courant circulant de A vers B.
𝑑𝑖
Donc, dans le cas d’un circuit isolé, la tension aux bornes de A et B vaut : 𝑢𝐴𝐵 = 𝑅. 𝑖 + 𝐿. 𝑑𝑡
(relation vu dans le premier chapitre de ce cours).
𝑑𝑖 𝑑 𝐿. 𝑖²
𝑃𝑚 = −𝑒. 𝑖 = 𝐿. 𝑖. = ( )
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
Partant d’un courant nul à 𝑡 = 0, on obtient après un temps t un courant I et une énergie
emmagasinée
𝑡
1
𝑊𝑚 = ∫ 𝑃𝑚 . 𝑑𝑡 = 𝐿. 𝐼²
0 2
Prenons maintenant le cas de deux circuits en interaction. Chacun est parcouru par un courant
permanent et engendre ainsi un champ magnétique. L’énergie magnétique totale emmagasinée
est alors :
𝑡 𝑡
𝑊𝑚 = 𝑊𝑚1 + 𝑊𝑚2 = ∫ (−𝑒1 . 𝐼1 ). 𝑑𝑡 + ∫ (−𝑒2 . 𝐼2 ). 𝑑𝑡
0 0
𝑡 𝑡
𝑑𝐼1 𝑑𝐼2 𝑑𝐼2 𝑑𝐼1
𝑊𝑚 = ∫ (𝐿1 . 𝐼1 . + 𝑀. 𝐼1 . ) . 𝑑𝑡 + ∫ (𝐿2 . 𝐼2 . + 𝑀. 𝐼2 . ) . 𝑑𝑡
0 𝑑𝑡 𝑑𝑡 0 𝑑𝑡 𝑑𝑡
1
𝑊𝑚 = (𝐿1 . 𝐼12 + 𝐿2 . 𝐼22 ) + 𝑀. 𝐼1 . 𝐼2
2
Remarque : on peut aboutir à la même relation en partant de l’expression de l’énergie
1
magnétique à partir des expressions des flux : 𝑊𝑚 = 2 ∑𝑗 𝜙𝑗 . 𝑖𝑗
3 Les transformateurs
Dans un transformateur, deux circuits sont bobinés sur un même matériau ferromagnétique afin
de réaliser un couplage maximal (k≈1) par canalisation de toutes les lignes d’induction dans le
Pr. Khalid SALMI 9
Cours Electromagnétisme dans le vide
noyau. L’un des enroulements, le primaire, est constitué de N1 spires et est alimenté par une
source de tension u1. Si on désigne par i1 le courant qui le parcourt, r1 sa résistance et Φ1 le flux
total qui le traverse, on a :
En général, les enroulements ont une résistance très faible. On peut donc négliger 𝑟1 𝑖1 (𝑡) et
𝑟2 𝑖2 (𝑡) devant les f.é.m. d’induction des circuits. Les équations précédentes se réduisent à :
𝐿1 𝐿2 −𝑀2
Or, comme k=1, alors ( )=0
𝐿1
Finalement, on obtient :
𝑢2 (𝑡) 𝑀 𝐿2
≈ =
𝑢1 (𝑡) 𝐿1 𝑀
𝑢2 (𝑡) 𝑁2
≈
𝑢1 (𝑡) 𝑁1
Ainsi, dans un transformateur idéal, le rapport des tensions aux bornes des deux circuits
primaire et secondaire est égal au rapport des nombres de spires de ces enroulements.
Les transformateurs sont des appareils très utilisés dans la pratique car on souhaite souvent
modifier l’amplitude de la tension variable délivrée par un générateur. Cela est dû au fait que
le transport du courant est moins coûteux lorsque la tension utilisée est plus grande.
Exemple : un transformateur dont le primaire comporte 440 spires alimenté par une tension
sinusoïdale de 220 V de tension efficace, le secondaire qui comporte 24 spires présentera à ses
bornes une tension sinusoïdale dont la valeur efficace sera égale à 12 V.
Dans ce cours, nous avons vu un nombre d’équations permettons de décrire les phénomènes
électromagnétiques. Nous rappelons ces équations :
𝑑
⃗ =−
𝑒 = ∮𝐸⃗ (𝑀, 𝑡). 𝑑ℓ ∬ 𝐵⃗ (𝑀, 𝑡) . 𝑑𝑆
𝛤 𝑑𝑡 𝑆
→ ⃗⃑ ⃗ (𝑀, 𝑡)
𝜕𝐵
𝑟𝑜𝑡 𝐸 (𝑀, 𝑡) = −
𝜕𝑡
✓ Conservation du flux magnétique :
⃗ . 𝑑𝑆 = 0
∯𝐵
𝑆
⃗ (𝑀, 𝑡) = 0
𝑑𝑖𝑣𝐵
✓ Théorème d’Ampère :
⃗ = 𝜇0 𝐼 = 𝜇0 ∬ 𝐽(𝑀, 𝑡) 𝑑𝑆
⃗ (𝑀, 𝑡). 𝑑ℓ
∮𝐵
𝛤 𝑆
→ ⃗ 𝜕𝐸⃗ (𝑀, 𝑡)
𝑟𝑜𝑡 𝐵 (𝑀, 𝑡) = 𝜇0 𝑗(𝑀, 𝑡) + 𝜀0 𝜇0
𝜕𝑡
✓ Théorème de Gauss :
1
∯𝐸⃗ (𝑀, 𝑡). 𝑑𝑆 = ∭ 𝜌(𝑀, 𝑡)𝑑𝜏
𝑆 𝜀0 𝑉
𝜌(𝑀, 𝑡)
𝑑𝑖𝑣𝐸⃗ (𝑀, 𝑡) =
𝜀0
Ces quatre relations constituent en fait les équations de Maxwell. En résumé, les 4 équations
de Maxwell sous la forme locale sont données par :
→ ⃗⃑ ⃗ (𝑀, 𝑡)
𝜕𝐵
𝑟𝑜𝑡 𝐸 (𝑀, 𝑡) = − 𝑴𝒂𝒙𝒘𝒆𝒍𝒍 − 𝑭𝒂𝒓𝒂𝒅𝒂𝒚
𝜕𝑡
→ ⃗ 𝜕𝐸⃗ (𝑀, 𝑡)
𝑟𝑜𝑡 𝐵 (𝑀, 𝑡) = 𝜇0 𝑗(𝑀, 𝑡) + 𝜀0 𝜇0 𝑴𝒂𝒙𝒘𝒆𝒍𝒍 − 𝑨𝒎𝒑è𝒓𝒆
𝜕𝑡
⃗ (𝑀, 𝑡) = 0
𝑑𝑖𝑣𝐵 𝑴𝒂𝒙𝒘𝒆𝒍𝒍 − 𝑭𝒍𝒖𝒙 (𝒐𝒖 𝑴𝒂𝒙𝒘𝒆𝒍𝒍 − 𝑻𝒉𝒐𝒎𝒔𝒐𝒏)
𝜌(𝑀, 𝑡)
𝑑𝑖𝑣𝐸⃗ (𝑀, 𝑡) = 𝑴𝒂𝒙𝒘𝒆𝒍𝒍 − 𝑮𝒂𝒖𝒔𝒔
𝜀0
Nous pouvons également, réécrire ces équations sous leur forme intégrale :
𝑑
⃗ =−
∮𝐸⃗ (𝑀, 𝑡). 𝑑ℓ ∬ 𝐵⃗ (𝑀, 𝑡) . 𝑑𝑆 𝑴𝒂𝒙𝒘𝒆𝒍𝒍 − 𝑭𝒂𝒓𝒂𝒅𝒂𝒚
𝛤 𝑑𝑡 𝑆
⃗ . 𝑑𝑆 = 0
∯𝐵 𝑴𝒂𝒙𝒘𝒆𝒍𝒍 − 𝑭𝒍𝒖𝒙 (𝒐𝒖 𝑴𝒂𝒙𝒘𝒆𝒍𝒍 − 𝑻𝒉𝒐𝒎𝒔𝒐𝒏)
𝑆
1
∯𝐸⃗ (𝑀, 𝑡). 𝑑𝑆 = ∭ 𝜌(𝑀, 𝑡)𝑑𝜏 𝑴𝒂𝒙𝒘𝒆𝒍𝒍 − 𝑮𝒂𝒖𝒔𝒔
𝑆 𝜀0 𝑉
Ces équations de Maxwell sous leur forme locale et intégrale sont à retenir !