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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE


_____________

UNIVERSITÉ DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE HOUARI BOUMEDIENE


FACULTÉ DE GÉNIE CIVIL
DÉPARTEMENT STRUCTURES ET MATÉRIAUX
_____________

PROJET DE FIN D’ÉTUDE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLÔME D’INGÉNIEUR D'ÉTAT EN GÉNIE CIVIL

THÈME :

ÉTUDE D’UN BÂTIMENT R+9+S.SOL


CONTREVENTE PAR
VOILES PORTEURS

ÉTUDIÉ PAR :
ACHOUR SAID
BERTAL SOFIANE

ENCADRÉ PAR :
Mme. IKHENAZEN

CCI PROMOTION 2011/2012


Je dédie ce modeste travail à :
Mes parents, mes frères, ma grande
famille et tous mes chers amis et
camarades et surtout mon binôme
Saïd.
Sofiane
SOMMAIRE GÉNÉRAL
INTRODUCTION & PRESENTATION DE LA STRUCTURE.
CHAPITRE 01 CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES MATERIAUX.
CHAPITRE 02 PREDIMENSIONNEMENT & DSCENTE DES CHARGES.
CHAPITRE 03 CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES.
CHAPITRE 04 ETUDE AU VENT.
CHAPITRE 05 ETUDE DYNAMIQUE.
CHAPITRE 06 ETUDE SISMIQUE.
CHAPITRE 07 ETUDE SOUS CHARGES HORIZONTALES.
CHAPITRE 08 ETUDE SOUS CHARGES VERTICALES.
CHAPITRE 09 COMBAINISON D’ACTIONS
CHAPITRE 10 FERRIALLAGE DES ELEMENTS SCONDAIRES.
CHAPITRE 11 FERRAILLAGE DES ELEMENTS PRINCIPAUX.
CHAPITRE 12 ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE.
INTRODUCTION
& PRESENTATION
DE L’OUVRAGE
INTRODUCTION 5

INTRODUCTION :
Dans le but d’obtention du diplôme d’ingéniorat en génie civil, et dans le cadre de notre projet de
fin d’étude, l’étude complète d’un bâtiment, nous a été confiée. Cette structure est composée d’un
(1) sous-sol destine au stockage, rez de chaussée commerciale et neufs (9) étages courants à usage
d’habitation où la terrasse est non-accessible.

Dans cette étude, tous les règlements ainsi les documents techniques règlementaires de calcul et
de construction qui sont imposés dans l’Algérie doivent être obligatoirement respectés, ce sont :
 Le RPA99v.2003 Règlement Parasismique Algérien de 1999 modifie en 2003,
 Le CBA.93 Règles de conception et de calcul des structures en béton armé,
 Le RNV.1999 Règlement Neige et Vent,
 Le DTR B.C 2.2 Charges Permanentes et Charges d’Exploitation,
 Le BAEL91.v1999 Béton Arme aux États Limites de 1991 modifie en 1999.

Ce bâtiment qui est classé dans le groupe d’usage 2, considéré comme ouvrage de moyenne
importance dont la hauteur est inférieure à 48m, est implanté à Cheraga dans la wilaya d’Alger.
Cette zone est classée selon le Règlement Parasismique Algérien comme une zone de forte
séismicité (Zone III). Dans cette région (Cheraga), le site est considéré comme un site de sol
meuble (S3).

1. CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES DU BÂTIMENT :


Le bâtiment est régulier en plan est en élévation (voire le chapitre ‘Caractéristiques
Géométriques’), et ces dimensions sont les suivantes :

HAUTEUR DU SOUS-SOL
HAUTEUR DES ÉTAGES COURANTS 3.06 m
HAUTEUR DE LA SALLE DE MACHINE DE L’ASCENSEUR
HAUTEUR DU RDC 4.08 m
HAUTEUR DU BÂTIMENT SANS L’ACROTÈRE 31.62 m
HAUTEUR DE L’ACROTÈRE 0.50 m
HAUTEUR DU BÂTIMENT AVEC L‘ACROTÈRE 32.12 m
LONGUEUR TOTALE 24.50 m
LARGEUR TOTALE 11.00 m
INTRODUCTION 6

2. DESCRIPTION TECHNIQUE DU BÂTIMENT :


2.1. LA STRUCTURE PRINCIPALE :
L’ossature du bâtiment est en béton arme, elle est composée d’un portique (poteaux-poutres) et
des voiles.

2.2. LES STRUCTURES SECONDAIRES :


2.2.1. LES PLANCHERS :

Les planchers en corps creux ce sont des dalles formées par des Poutrelles préfabriquées en
béton arme avec remplissage en hourdis non actifs statiquement (voire la figure).
INTRODUCTION 7

2.2.2. LES ESCALIERS :


La structure étudiée comprend deux types d’escaliers. Le premier sert à lier les deux niveaux
0,00m et +1,02m et Le deuxième relie le niveau +1,02m avec les autres niveaux. Les deux types
sont en béton arme (voire les figures ci-dessous).

Escalier type 01

Escalier type 02
INTRODUCTION 8

2.2.3. L’ACROTERE: L’acrotère est en béton arme.

2.2.4. MAÇONNERIE:
2.2.4.1. MURS EXTERIEURS : Les murs extérieurs sont en brique creuse.

2.2.4.2. MURS INTERIEURS : la séparation intérieure se fait par des cloisons en brique creuse de 10cm.

REMARQUE
Vue la disposition des gaines techniques et vue l’importance de la portée de la travée -, on
opte pour la mise en place d’une poutre noyée qui sert comme un appui intermédiaire pour les
poutrelles (voire la figure ci-dessous).
CHAPITRE
CARATERISTIQUES
MECANIQUES
DES MATERIAUX
SOMMAIRE – CHAPITRE.01
INTRODUCTION :
1.1. LES REGLEMENTS À RESPECTER
1.2. NOTION DES ETATS LIMITES | DEFINITION D’UN ETAT LIMITE
1.2.1. ELS | ETAT LIMITE SERVICE
1.2.2. ELU | ETAT LIMITE ULTIME
1.3. DOMAINE D’APPLICATION DU BAEL
1.4. CONCEPT DU BÉTON ARME
1.5. CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES MATERIAUX
1.5.1. LE BETON
1.5.1.1. COMPORTEMENT EXPERIMENTAL DU BETON | ESSAIS DE COMPRESSION ET
RÉSISTANCE CARACTÉRISTIQUE À LA COMPRESSION/TRACTION
1.5.1.2. RÉSISTANCE CARACTÉRISTIQUE AU CISAILLEMENT
1.5.1.3. MODULES DE DEFORMATION LONGITUDINALE
1.5.1.4. COEFFICIENT DE POISSON:
1.5.1.5. MODULES DE DEFORMATION TRANSVERALE:
1.5.1.6. MODELE DE CALCUL | A L’ELU
1.5.1.7. MODELE DE CALCUL | A L’ELS
1.5.1.8. L’ELS DE COMPRESSION DU BÉTON
1.5.1.9. FLUAGE DU BETON
1.5.1.10. RETRAIT DU BETON
1.5.2. L’ACIER
1.5.2.1. MODELISATION DU COMPORTEMENT
1.5.2.1.1. MODELE DE CALCUL | A L’ELS
1.5.2.1.2. L’ELS D’OUVERTURE DE FISSURES
1.5.2.2. MODELE DE CALCUL | A L’ELU
1.5.3. PROTECTION DES ARMATURES | D’APRES BAEL 91 ART A.7-2.4
1.5.4. HYPOTHESES DE CALCUL
1.5.4.1. À L’ELU
1.5.4.2. À L’ELS
CHAPITRE.01
CARACTERISTIQUES MECANIQUES DSE MATERIAUX 12

INTRODUCTION :
La connaissance des caractéristiques mécaniques des matériaux est indispensable pour la
réalisation d’une structure, aussi bien pour sa conception, son dimensionnement que pour son
exécution. Elle est également nécessaire pour définir la résistance des différents éléments structuraux.
Pour les éléments porteurs et résistants, on utilise essentiellement deux éléments : Le Béton et
L’Acier.
L’objectif de cette partie est de présenter les principales caractéristiques mécaniques des matériaux
utilisés en Béton Arme, puis les modèles à adopter pour conduire les calculs règlementaires.

1.1. LES REGLEMENTS À RESPECTER :


En Algérie, le DTR.B.C 2.41 dit CBA93 est l’un des règlements les plus importants du domaine
de la construction. Il a pour objet de spécifier les principes et les méthodes de conception et de
calculs de vérification des ouvrages en Béton armé (les bâtiments courants plus spécialement).
Le CBA93 est inspiré également de l’Eurocode et BAEL qui sont bases sur la notion des ETATS
LIMITES, avec l’introduction de quelques adaptations relatives aux conditions climatiques et de
réalisations locales.

1.2. NOTION DES ETATS LIMITES | DEFINITION D’UN ETAT LIMITE :


Un état limite est un état au-delà duquel la structure, ou un élément (ou plusieurs) de la structure,
est mis hors service, c'est-à-dire ne répond plus aux fonctions pour lesquelles elle a été conçue. Les
états limites se classent en deux catégories :

1.2.1. ELS | ETAT LIMITE SERVICE :


L’état limite de service est atteint lorsqu’une structure devient inapte aux fonctions normales pour
lesquelles elle est conçue, en particulier lorsque des déformations excessives apparaissent. On
procède donc à des vérifications relatives aux déformations où, sauf cas exceptionnel, les actions ne
sont pas pondérées.
Les déformations de flexion sont en général déterminantes pour le dimensionnement de la
structure. Ces critères imposent un surdimensionnement des structures par rapport à ce qui serait
nécessaire pour simplement reprendre les charges.

1.2.2. ELU | ETAT LIMITE ULTIME :


Cet ensemble de combinaisons est destiné à assurer la sécurité de la construction. L’état limite
ultime est atteint dans ces cas :
 Perte d’équilibre de la structure.
 Formation d’un mécanisme de ruine pour la totalité ou pour une partie de la structure.
 Instabilité de forme.
 Rupture d’un élément.
 Déformations plastiques excessives.

1.3. DOMAINE D’APPLICATION DU BAEL :


Les règles BAEL91 modifiées 99 sont applicables à tous les ouvrages en béton armé, dont le béton
est constitué de granulats naturels normaux, avec un dosage en ciment au moins égal à 300 kg/m 3 de
béton mis en œuvre.
On distingue :
 les constructions courantes ayant une charge d’exploitation Q modérée Q < 2G et Q < 5KN/m2.
 les constructions industrielles à charge d’exploitation relativement élevée : Q > 2G et Q>5kN/m2.
 les constructions spéciales pour lesquelles certaines parties sont assimilées à des éléments de
construction courante, d’autres à des éléments de construction industrielle et d’autres relèvent de
l’application des règles générales (par exemple un parking de voitures couvert par un plancher
sous chaussée).
CHAPITRE.01
CARACTERISTIQUES MECANIQUES DSE MATERIAUX 13

Les constructions suivantes restent en dehors du domaine d’application :


 les constructions en béton non armé.
 les constructions en béton léger.
 les constructions mixtes acier-béton.
 les constructions en béton de résistance caractéristique supérieure à 80 MPa (pour les résistances
de 60 à 80 MPa se reporter à l’Annexe F des règles modifiées en 99).
 les éléments soumis à des températures s'écartant de celles qui résultent des seules influences
climatiques.

1.4. CONCEPT DU BÉTON ARME :


Le béton de ciment présente des résistances à la compression assez élevées, de l’ordre de 25 à
40MPa, mais sa résistance à la traction est faible, de l’ordre de 1/10 de sa résistance en compression.
De plus, le béton de ciment a un comportement fragile.
L’acier présente une très bonne résistance à la traction (et aussi à la compression pour des
élancements faibles), de l’ordre de 400MPa, mais si aucun traitement n’est réalisé, il subit les effets
de la corrosion. De plus, son comportement est ductile, avec des déformations très importantes avant
rupture (de l’ordre de la dizaine de %).
Pour pallier à la faible résistance du béton en traction et à sa fragilité, on lui associe des armatures en
acier : c’est LE BETON ARME.

1.5. CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES MATERIAUX:


1.5.1. LE BETON :
Le béton est un mélange homogène d’agrégats (gravillons - sable), de liant (ciment) et d’eau de
gâchage dans des proportions convenables qui doivent être rigoureusement respectées.
Le dosage usuel en ciment doit varier entre 300 et 400 kg/m 3 du béton mis en œuvre.
Le béton utilisé dans la structure étudiée est dosé à 350 kg/m3 en Ciment Portland Artificiel
(CPA) et aura 25MPa comme résistance caractéristique à 28 jours.et une masse volumique de 2200
kg/m3. Les proportions de 1 m3 de ce béton sont :
 800 L de gravillon DMOY ≤ 25 mm
 400 L de sable DMOY ≤ 5 mm
 350 kg de ciment
 175 L d’eau.

1.5.1.1. COMPORTEMENT EXPERIMENTAL DU BETON | ESSAIS DE COMPRESSION ET


RÉSISTANCE CARACTÉRISTIQUE À LA COMPRESSION/TRACTION :
Le béton présente une relative bonne résistance à la
compression. Les résistances obtenues dépendent de sa
composition.
En général, les essais sont réalisés sur des éprouvettes
normalisées (16x32), de forme cylindrique de hauteur 32 cm et
de diamètre 16 cm (Aire de 200 cm2).
Dans les cas courants, le béton est défini au point de vue
mécanique par sa résistance à la compression à 28 jours d’âge.
Dans certains cas la vitesse de durcissement du béton s’écarte
des valeurs courantes, il est alors nécessaire d’effectuer des
essais à des âges différents, afin de connaitre l’évolution de la Éprouvettes Normalisées (16x32)
résistance dans le temps. La résistance caractéristique à la
compression du béton à (j) jour est donnée par les formules de BAEL suivantes :
CHAPITRE.01
CARACTERISTIQUES MECANIQUES DSE MATERIAUX 14

 Pour fc28 ≤ 40 MPa j


fcj = fc28 si j<60 jours
{ 4,76 0,83j
fcj =1,1fc28 si j>60 jours

 Pour fc28 > 40 MPa j


fcj = fc28 si j<28 jours
{ 1,40 0,95j
fcj =fc28 si j>28 jours

La résistance caractéristique à la traction du béton à


(j) jour est donne par les formules de BAEL suivantes :

ftj = 0,6 0,06fcj si fcj ≤60 MPa


{ 2
ftj =0,275 fcj 3 si fcj >60 MPa

Dans la plupart des calculs réglementaires des pièces


soumises à des contraintes normales, la résistance Évolution de la résistance (fcj) en fonction
mécanique du béton tendu sera négligée. Pour les de l’âge du béton.
calculs relatifs aux contraintes de cisaillement et à l’adhérence, on adoptera les valeurs données ci-
dessus.

1.5.1.2. RÉSISTANCE CARACTÉRISTIQUE AU CISAILLEMENT :


Dans le cas où les armatures d'âme sont droites (c'est-à-dire perpendiculaires à la fibre moyenne)
et dans celui où elles comportent à la fois des barres relevées et des armatures droites, la contrainte
doit être au plus égale à la plus basse des deux valeurs :
fcj
= min(0,20 ; 5MPa)
b
En outre, lorsque la fissuration est jugée préjudiciable, ou très préjudiciable, les contraintes ci-dessus
sont remplacées par les valeurs limites :
fcj
= min(0,15 ;4MPa)
b
1.5.1.3. MODULES DE DEFORMATION LONGITUDINALE:
On distingue le module de Young instantané E ij et différé Evj. Le module instantané est utilisé
pour les calculs sous chargement instantané de durée inférieure à 24 heures. Pour des chargements de
longue durée (cas courant), on utilisera le module différé, qui prend en compte artificiellement les
déformations de fluage du béton. Celles-ci représentant approximativement deux fois les
déformations instantanées, le module instantané est pris égal à trois fois le module différé:
Eij = 3Evj
Il est évident que cette approche est simplificatrice et que le fluage d’un matériau ne vérifie pas la
loi de Hooke d’un matériau élastique (la loi de fluage est une relation entre les contraintes et les
vitesses de déformation). Néanmoins, cette approche permet d’estimer les déformations cumulées
dues à la déformation instantanée élastique et au fluage à un temps infini. Le module de Young
différé du béton dépend de la résistance caractéristique à la compression du béton :

3
Evj =3700 √ fcj 3
Eij =11000 √ fcj quand fc28 ≤ 60 MPa
{Evj =4400 √
3
fcj ou {Eij =13200 √
3
fcj quand fc28 > 60 MPa - Sans fumée de silice
3 3
Evj =6100 √ fcj Eij =18300 √ fcj quand fc28 > 60 MPa - Avec fumée de silice
CHAPITRE.01
CARACTERISTIQUES MECANIQUES DSE MATERIAUX 15

Pour les bétons à performances élevées, la part des déformations de fluage est plus faible, de 1,5 à
0,8 fois les déformations instantanées pour des bétons sans ou avec fumée de silice, respectivement.
1.5.1.4. COEFFICIENT DE POISSON:
Le coefficient de poisson (v) est le rapport algébrique de la
déformation transversale (εt) sur la déformation longitudinale (εl).

d
εt d0
v= =
εl l
l0

Le coefficient de poisson sera pris (v = 0) pour le calcul de


sollicitations à l’ELU et (v = 0,2) pour le calcul de déformations a
l’ELS.

1.5.1.5. MODULES DE DEFORMATION TRANSVERALE:


Il est donne par l’expression suivante :
E
G=
2(1 v)
1.5.1.6. MODELE DE CALCUL | A L’ELU:
Pour les calculs a l’ELU, le comportement réel du béton est modélise par la loi parabole-rectangle
sur un diagramme contraintes déformations donne sur la Figure.

0.85fcj
Fbu =
b

Le coefficient de sécurité partiel vaut 1,5 pour


les combinaisons fondamentales et 1,15 pour les
combinaisons accidentelles,
: est un coefficient qui tient compte de la durée
d’application des charges : = 1 si la durée est
supérieure à 24h, = 0,9 si la durée est comprise
entre 1hr et 24hr et = 0,85 sinon.

εbc1 = 2‰
Courbe contrainte-déformation du béton a
εbc2 = 3,5‰ quand fcj ≤ 40MPa ELU
{
εbc2 = (4,5 0,025fcj )‰ quand fcj > 40MPa

1.5.1.7. MODELE DE CALCUL | A L’ELS:


Les déformations nécessaires pour atteindre l’ELS sont relativement faibles et on suppose donc
que le béton reste dans le domaine élastique. On adopte donc la loi de Hooke de l’élasticité pour
décrire le comportement du béton a l’ELS, avec pour des charges de longue durée Eb = Evj et
v = 0,2. La résistance mécanique du béton tendu est néglige. De plus, on adopte en général une valeur
forfaitaire pour le module de Young du béton égale à 1/15 de celle de l’acier (Eb ≈ 13 333MPa).

1.5.1.8. L’ELS DE COMPRESSION DU BÉTON :


La contrainte maximale de compression dans le béton doit être inferieur ou égale à la contrainte
limite admissible.
σbc ≤ ̅̅̅̅
σbc = 0,6fc28
CHAPITRE.01
CARACTERISTIQUES MECANIQUES DSE MATERIAUX 16

1.5.1.9. FLUAGE DU BETON:


Sous chargement constant, la déformation du béton augmente continuellement avec le temps. Pour
le béton, les déformations dues au fluage sont loin d’être négligeables puisqu’elles peuvent
représenter jusqu’à deux fois les déformations instantanées :
ε = εi εf= 3εi
1.5.1.10. RETRAIT DU BETON:
Après coulage, une pièce de béton conservée à l’air libre tend à se raccourcir. Ceci est dû à
l’évaporation de l’eau non liée avec le ciment et peut entraıner des déformations de l’ordre de 1,5‰ a
5‰. selon l’humidité de l’environnement. On notera que des pièces de béton conservées dans l’eau
subissent, au contraire, un gonflement. Le retrait commence dès le premier jour de vie de la pièce en
béton et on observe que 80% du retrait est atteint au bout de deux ans. La principale conséquence du
retrait est l’apparition de contraintes internes de traction, contraintes dont la valeur peut facilement
dépasser la limite de fissuration.

1.5.2. L’ACIER :
On distingue quatre types d’acier pour armature du moins au plus écroui :
1. Les aciers doux, sans traitement thermique ayant une valeur caractéristique de la limite élastique
garantie de 125 ou 235MPa. Ce sont les ronds lisses, qui ne sont plus utilisés que pour faire des
crochets de levage en raison de leur très grande déformation à la rupture (allongement de 22%).
2. Les aciers laminés à chaud, naturellement durs, dit aciers à haute adhérence de type I. Ce type
d’acier a une limite d’´élasticité garantie de 400MPa et un allongement à la rupture de 14%.
3. Les aciers lamines à chaud et écrouis avec faible réductions de section (par traction-torsion), dits
aciers a haute adhérence de type II. Ce type d’acier a une limite d’élasticité garantie de 500MPa
et un allongement à la rupture de 12%.
4. Les aciers laminés à chaud par tréfilage (forte réduction de section), fortement écrouis, utilises
pour fabriquer les treillis soudes et fils sur bobines. Ce type d’acier a une limite d’élasticité
garantie de 500MPa et un allongement à la rupture de 8%.

On pourra retenir que l’action de l’écrouissage est d’augmenter la limite d’élasticité en faisant
disparaitre le palier de plasticité, et de diminuer l’allongement a la rupture (plus fragile). Les quatre
types d’acier ont le même comportement élastique, donc un même module de Young de 2,1.105 MPa.
La déformation à la limite élastique est voisine de 0,2%, en fonction de la valeur de la limite
d’élasticité.
On trouve les armatures sous forme des barres de longueur variant de 6,00m a 12,00m, lisses ou à
haute adhérence, pour les diamètres normalises suivants (en mm) : 5 - 6 - 8 - 10 - 12 - 14 - 16 - 20 -
25 - 32 - 40.
CHAPITRE.01
CARACTERISTIQUES MECANIQUES DSE MATERIAUX 17

On peut trouver aussi des treillis soudes qui sont utilisés pour ferrailler rapidement des éléments
plans, tels que les voiles, dalles et dallages. Ils sont disponibles en rouleaux ou en panneaux et sont
composés d’aciers à haute adhérence. (Le fabriquant) propose plusieurs types des treillis de structure
standards. On peut imaginer de faire fabriquer un TS spéciale si aucun des TS standards proposes par
le fabriquant ne correspond (réserve a des gros chantiers pour de grandes quantités).

1.5.2.1. MODELISATION DU COMPORTEMENT :


On notera qu’un seul modèle est utilisé pour décrire le comportement des quatre types d’acier, ce
modèle étant fonction de la limite d’élasticité garantie f e.

1.5.2.1.1. MODELE DE CALCUL | A L’ELS :


Comme le béton, a l’ELS on suppose que les aciers travaillent dans le domaine élastique. On
utilise donc la loi de Hooke de l’élasticité. On adopte une valeur du module de Young forfaitaire :
ES = 2.105MPa.
1.5.2.1.2. L’ELS D’OUVERTURE DE FISSURES :
La contrainte maximale de traction dans les armatures doit être inferieur ou égale à la contrainte
limite admissible. Cette contrainte limite dépend du type de fissuration :

σs ≤ σ̅
Avec :
Fissuration Peu
σ̅s = fe
Préjudiciable. η : coefficient de fissuration
2 Fissuration η = 1,0 pour les armatures rondes et lisses.
σ̅s = min ( 3 fe ; 110√ηft28) η = 1,6 pour les armatures a haute adhérence.
Préjudiciable.
1 Fissuration Très
σ̅s = min ( 2 fe ; 90√ηft28)
Préjudiciable.
CHAPITRE.01
CARACTERISTIQUES MECANIQUES DSE MATERIAUX 18

1.5.2.2. MODELE DE CALCUL | A L’ELU :


Le comportement des aciers pour les calculs a
l’ELU vérifie une loi de type elasto-plastique
parfait, comme décrit ce diagramme contrainte-
déformation de la Figure ou la valeur de calcul de
la limite d’élasticité garantie σs10 est définie par :
fe
σs10 = Diagramme contrainte-déformation de calcul
s
de l’acier à l’ELU
s est le coefficient de sécurité partiel qui vaut 1,15
et sauf pour les combinaisons accidentelles ou il vaut 1.

1.5.3. PROTECTION DES ARMATURES | D’APRES BAEL 91 ART A.7-2.4


Dans le but d’avoir un bétonnage correct et de prémunir les armatures des effets d’intempéries et
d’agents agressifs, on doit veiller à ce que l’enrobage (C) des armatures soit conforme aux
prescriptions suivantes :
C = 5 cm pour les éléments exposés à la mer, aux embruns ou aux brouillards salins ainsi que pour
les éléments exposés aux atmosphères très agressives.
C = 3 cm pour les éléments situés au contact d’un liquide (réservoir, tuyaux et canalisation).
C = 1 cm pour les parois situées dans les locaux couverts et clos.

1.5.4. HYPOTHESES DE CALCUL :


1.5.4.1. À L’ELU :
 Les sections planes restent planes.
 Il n’y a pas de glissement à l’interface béton-armatures.
 Le béton tendu est négligé.
 L’aire des aciers n’est pas déduite de celle du bêton.
 L’aire des aciers est concentrée en son centre de gravité.
 Le comportement de l’acier est défini par le diagramme contrainte-déformation.

1.5.4.2. À L’ELS :
 Les sections planes restent planes.
 Il n’y a pas de glissement à l’interface béton-armatures.
 Le béton et l’acier sont considérés comme des matériaux élastiques.
 Le béton tendu est négligé.
 L’aire des aciers n’est pas déduite de celle du béton.
 L’aire des aciers est concentrée en son centre de gravité.
 Le coefficient d’équivalence n = Es/Evj est fixé forfaitairement à n =15.
CHAPITRE
PREDIMENSIONNEMENT
& DESCENTE DE
CHARGES
SOMMAIRE – CHAPITRE.02
2.1. DESCENTE DE CHARGES
2.1.1. CHARGE PERMANENTE
2.1.2. CHARGE D’EXPLOITATION
2.2. PRE-DIMENSIONNEMENT
2.2.1 LES POUTRES
2.2.1.1. DÉTERMINATION DE LA SECTION DES POUTRES (bxh)
2.2.1.2. VÉRIFICATIONS | D’APRÈS L’ARTICLE 7.4.1 DU RPA99 VERSION 2003
2.2.2. L’ACROTERE
2.2.3. LES PLANCHERS
2.2.3.1. PLANCHER D’ÉTAGE COURANT
2.2.3.2. PLANCHER DE LA SALLE DES MACHINES (EN DALLE PLEINE)
2.2.4. LES CONSOLES (BALCONS/TERRASSE EN DALLE PLEINE)
2.2.5. LES ESCALIERS
2.2.5.1. L’ESCALIER DE TYPE 01
2.2.5.2. L’ESCALIER DE TYPE 02
2.2.6. LES POTEAUX
2.2.6.1. LOI DE DÉGRESSION
2.2.6.2. VERIFICATION DE RPA99 | D’APRES L’ARTICLE 7.4.3.1
2.2.6.3. DESCENTE DE CHARGES SUR LES POTEAUX [A-3] ET [B-4]
2.2.6.4. CALCUL DE SECTION DES POTEAUX
2.2.7. LES VOILES | PRE-DIMENSIONNEMEENT
2.2.7.1. TYPES DE CONTREVENTEMENTS | D’APRES L’ARTICLE 3- 4 DU RPA 99 VERSION
2003
2.2.7.2. ÉVALUATION DES CHARGES VERTICALES REPRIS PAR LE PORTIQUE/LES
VOILES
2.2.7.2.1. LE PORTIQUE
2.2.7.2.2. LES VOILES
2.2.7.3. LA METHODE STATIQUE EQUIVALANTE | D’APRES L’ARTICLE 4-2-3 DU RPA 99
VERSION 2003
2.2.7.3.1. CONDITIONS D’APPLICATION DE LA MÉTHODE STATIQUE ÉQUIVALENTE
2.2.7.3.2. RESULTATS NUMERIQUES | LA METHODE STATIQUE EQUIVALANTE :
a. LA FORCE SISMIQUE TOTALE :
b.DISTRIBUTION DE LA RÉSULTANTE DES FORCES SISMIQUES SELON LA HAUTEUR |
D’APRES L’ARTICLE 4-2-5 DU RPA 99 VERSION 2003 :
c. CALCUL DES DÉPLACEMENTS | D’APRES L’ARTICLE 4-42 DU RPA 99 VERSION 2003
d. JUSTIFICATION VIS À VIS DES DEFORMATIONS | D’APRES L’ARTICLE 5-10 DU RPA
99 VERSION 2003 :
CONCLUSION
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 21

INTRODUCTION :
Le pré-dimensionnement des différents éléments (principales/secondaires) d’une structure, est une
étape cruciale dans une étude génie civil. Le pré-dimensionnement se fait en se basant sur les
dimensions et l’utilité de chaque élément du bâtiment, ainsi que les différents charges et surcharges
probables (horizontales/verticales) qui agissent directement sur la stabilité et la résistance de la
structure des différents éléments tout en respectant les prescriptions du RPA99, BAEL91 et du
CBA93.

2.1. DESCENTE DE CHARGES :


2.1.1. CHARGE PERMANENTE :
Les actions permanentes notées G ont une intensité constante ou très peu variable dans le temps,
elles comprennent :
 Le poids propre de la structure.
 Les actions permanentes autres que le poids propre de la structure.
 Les poussées des terres dont les valeurs sont pratiquement constantes dans le temps ou les
pressions de liquides dont les niveaux varient peu, en cas de variations importantes des poussées
ou des pressions, ces actions seront considérées comme variables.
 Les déformations permanentes imposées à la construction.

2.1.2. CHARGE D’EXPLOITATION :


Les charges variables notées Qi ont une intensité qui varie fréquemment et de façon importante
dans le temps. Les valeurs représentatives sont fixées en fonction de leur fréquence, leur durée
d'application et type d'usage des locaux.

TERRASSE INACCESSIBLE (DALLE EN CORPS


ETAGE COURANT (DALLE EN CORPS CREUX)
CREUX)
CHARGE EN CHARGE EN
ELEMENT ELEMENT
Kg/m² Kg/m²
PLANCHER CORPS CREUX (16 + 5) 290 PLANCHER CORPS CREUX (16 + 5) 290
LIEGE (4 cm) 16 LIT DE SABLE (3 cm) 51
BETON DE PENTE (12 cm) 264 CHAPE CIMENT (2 cm) 40
ETANCHITE MULTI-COUHES 12 CARRELAGE (2 cm) 44
PROTECTION D'ETANCHITE 80 CLOISONS DE SEPARATION 100
ENDUIT PLATRE (3 cm) 30 ENDUIT PLATRE (3 cm) 30
TOTAL/G.TERR.CC 692 TOTAL/G.EC.CC 555
Q.TERR 100 Q.EC 150

TERRASSE INACCESSIBLE (DALLE PLEINE) ETAGE COURANT (DALLE PLEINE)


CHARGE EN CHARGE EN
ELEMENT ELEMENT
Kg/m² Kg/m²
PLANCHER EN DALLE PLEINE (15cm) 375 PLANCHER EN DALLE PLEINE (15cm) 375
LIEGE (4 cm) 16 LIT DE SABLE (3 cm) 51
BETON DE PENTE (12 cm) 264 CHAPE CIMENT (2 cm) 40
ETANCHITE MULTI-COUHES 12 CARRELAGE (2 cm) 44
PROTECTION D'ETANCHITE 80 CLOISONS DE SEPARATION 100
ENDUIT PLATRE (3 cm) 30 ENDUIT PLATRE (3 cm) 30
TOTAL/GTERR.DP 777 TOTAL/G.TERR.DP 640
QTERR 100 Q.EC 150
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 22

ESCALIER TYPE 01 (VOLEE) ESCALIER TYPE 01 (PALIER DE REPOS)


CHARGE EN CHARGE EN
ELEMENT ELEMENT
Kg/m² Kg/m²
PAILLASSE EN BETON ARME (15cm) 431 PALIER DE REPOS EN B.A. (15cm) 375
MARCES (17 cm) 187 LIT DE SABLE (3 cm) 51
CHAPE CIMENT (2 cm) 40 CHAPE CIMENT (2 cm) 40
CARRELAGE (2 cm) 44 CARRELAGE (2 cm) 44
GARDE DE CORPS 100 ENDUIT CIMENT (2 cm) 36
ENDUIT CIMENT (2 cm) 36 TOTAL/G.PR.1 546
TOTAL/G.VOL.1 838 Q.PR.1 250
Q.VOL.1 250

ESCALIER TYPE 02 (VOLEE) ESCALIER TYPE 02 (PALIER DE REPOS)


ELEMENT CHARGE EN Kg/m² ELEMENT CHARGE EN Kg/m²
PAILLASSE EN BETON ARME (15cm) 431 PALIER DE REPOS EN B.A. (15cm) 375
MARCES (17 cm) 187 LIT DE SABLE (3 cm) 51
CHAPE CIMENT (2 cm) 40 CHAPE CIMENT (2 cm) 40
CARRELAGE (2 cm) 44 CARRELAGE (2 cm) 44
GARDE DE CORPS 100 ENDUIT CIMENT (2 cm) 36
ENDUIT CIMENT (2 cm) 36 TOTAL/G.PR.2 546
TOTAL/G.VOL.2 838 Q.PR.2 250
Q.VOL.2 250

TERRASSE SALLE DES MACHINES (DALLE EN CORPS


SALLE DES MACHINES (DALLE PLEINE)
CREUX)
ELEMENT CHARGE EN Kg/m² ELEMENT CHARGE EN Kg/m²
PLANCHER CORPS CREUX (16 + 5) 290 PLANCHER DALLE PLEINE (25 cm) 625
LIEGE (4 cm) 16 LIT DE SABLE (3 cm) 51
BETON DE PENTE (12 cm) 264 CHAPE CIMENT (2 cm) 40
ETANCHITE MULTI-COUHES 12 CARRELAGE (2 cm) 44
PROTECTION D'ETANCHITE 80 ENDUIT CIMENT (2 cm) 36
ENDUIT CIMENT (2 cm) 36 TOTAL/G.TSM 796
TOTAL/G.TSM 698 POIDS DE LA MACHINE (EN Kg) 5000
Q.TSM 100 Q.TSM 100

REZ DE CHAUSSE (DALLE EN CORPS CREUX) BALCON (DALLE PLEINE)


ELEMENT CHARGE EN Kg/m² ELEMENT CHARGE EN Kg/m²
PLANCHER CORPS CREUX (16 + 5) 290 PLANCHER EN DALLE PLEINE (15cm) 375
LIT DE SABLE (3 cm) 51 LIT DE SABLE (3 cm) 51
CHAPE CIMENT (2 cm) 40 CHAPE CIMENT (2 cm) 40
CARRELAGE (2 cm) 44 CARRELAGE (2 cm) 44
CLOISONS DE SEPARATION 100 CLOISONS DE SEPARATION 100
ENDUIT CIMENT (2 cm) 36 ENDUIT CIMENT (3 cm) 54
TOTAL/G.RDC 561 TOTAL/G.BAL 664
Q.RDC (COMMERCIALE) 400 Q.BAL 350
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 23
CIRCULATION EN ESCALIER (DALLE EN CORPS
CREUX)
ELEMENT CHARGE EN Kg/m²
PLANCHER CORPS CREUX (16 + 5) 290
LIT DE SABLE (3 cm) 51
CHAPE CIMENT (2 cm) 40
CARRELAGE (2 cm) 44
CLOISONS DE SEPARATION 100
ENDUIT PLATRE (3 cm) 30
TOTAL/G.CIRC 555
Q.CIRC 250

2.2. PRE-DIMENSIONNEMENT :
2.2.1 LES POUTRES:
En supposant que les poteaux ont de section 30×30cm2 car ils ne sont pas encore pré
dimensionnés, cette section est la dimension minimale imposé par le RPA99 d’après l’article 7.4.1.
Cela est fait dans le but de déterminer les distances entre nu des poutres.
Le choix des sections des poutres se fera selon les formules empiriques données par le BAEL et
seront vérifiées auprès du RPA99.
Avec:
L: La portée maximale de la poutre entre nus.
h et 3h 8h
15 1 h: La hauteur de la section.
b: La largeur de la section.

2.2.1.1. DÉTERMINATION DE LA SECTION DES POUTRES (bxh):


On a: L = 480 – 30 = 450cm h = 40cm
donc : 3 cm h 4 cm donc : [0,3. 40 = 12cm] [ 8.4 = 32cm]
On prend: h= 40cm On prend: b= 30cm
On optera pour tous les poutres une section de : 30x40 cm2

2.2.1.2. VÉRIFICATIONS | D’APRÈS ’ARTIC E 7.4.1 DU RPA99 VERSION 2003:


Les dimensions des poutres doivent respecter les dimensions ci-après :
≥ 2 cm b = 30cm > 20 cm Condition vérifiée
h ≥ 3 cm h = 40cm > 30 cm Condition vérifiée
h h
4 =1,33 < 4 Condition vérifiée

2.2.2. L’ACROTERE:
’acrotère aura pour dimension les valeurs indiqué sur le schéma :
Sacr = 0,0575m²
Gbet = Sacr ρBET = 0,0575.25 = 1,437kN/ml
Revêtement en enduit ciment (2cm)
Grev = 0,02.18.(0,5+0,4+0,15+0,112) = 0,418kN/ml
Gacr = 1,437 + 0,418 = 1,855kN/ml

Gacr = 1,855kN/ml
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 24

2.2.3. LES PLANCHERS:


’ouvrage comportant des trémies dans les plancher (Trémies d’ascenseur et trémie pour trappe
d’accès à la terrasse) et des portes à faux (balcons) pour ces derniers on réalise des dalles pleines en
béton armé, les planchers des étages courants et de la terrasse sont réalisés en corps creux. La figure
ci-dessous illustre les différents types de planchers dans le bâtiment étudié.

2.2.3.1. PLANCHER D’ÉTAGE COURANT :


’épaisseur du plancher doit vérifier la condition suivante :

Avec :
-3
e≥ e = ’épaisseur du plancher la dalle compression + corps creux.
25 L = min (Lx max ; Ly max)

Lx max= 400 cm
Ly max= 480 cm donc : L = Ly max = 400 cm
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 25
-
e≥ = 14,8 cm

D’après l’article B.6.8.4.2.3 de CBA93 l’épaisseur minimale de la dalle de compression est prise
égale à 4cm. Dans notre cas, on prendra cette épaisseur égale à 5cm.
Soit donc : e = 16+5cm

2.2.3.2. PLANCHER DE LA SALLE DES MACHINES (EN DALLE PLEINE) :


La salle machine est un local technique se trouvant au niveau de la terrasse et abritant le moteur de
l’ascenseur et son armoire de commande. La dalle supportant le dispositif de l’ascenseur est soumise
à un poids relativement considérable et à des vi rations importantes. C’est pour cela que l’ENA
(Entreprise National des Ascenseurs) préconise un plancher entièrement en béton armé de 25cm
d’épaisseur.

2.2.4. LES CONSOLES (BALCONS/TERRASSE EN DALLE PLEINE):


’épaisseur des alcons est déterminée par la condition des flèches imposée par le CBA93 Article
B.6.5.3. Cette limitation de flèche a pour but de minimiser les déformations qui causent des
fissurations au niveau des cloisons de répartitions, ou un décollement au niveau des revêtements; tout
cela sans mettre en péril la résistance de la dalle. C’est pour cela que la condition de la flèche
s’impose au dimensionnement des dalles pleines.
Pour 2m :
L
ƒcal ƒadm =

Dans un premier temps on supposera que l’épaisseur


de la porte à faux est de 15cm, puis on vérifiera la
condition de la flèche à l’E S. ’évaluation des charges
et de surcharges se fait pour une bande de 1m de
largeur:

ETAGE COURANT: TERRASSE:


GBAL = 6,64KN/ml GTERR = 7,77KN/ml
GGC = 1,655KN/ml GACR = 1,855KN/ml
QBAL = 3,50KN/ml QTERR = 1,00KN/ml
MMC = 1KN.m MMC = 1KN/ml
PGC = 1,655KN PACR = 1,855KN

E = 3700.(25)1/3 = 10818.86Mpa
I= = 2,81.10-4m4
EI = 3,040 MN.m2
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 26

RAPPEL RDM :
La flèche maximale d’une console simplement a flèche maximale d’une console simplement
encastrée, uniformément chargée (Q) : encastrée sous l’effet d’un chargement concentré (P) :
Q 4 P 3
f= f=
8EI 3EI
ETAGE COURANT: TERRASSE:
GTOT = 8,295KN/ml GTOT = 9,625KN/ml
QTOT = 3,50KN/ml QTOT = 1,00KN/ml
MMC = 1KN.m MMC = 1KN/ml
PGC = 1,655KN PACR = 1,855KN

fG = 0,0277cm fG = 0,0322cm
fQ = 0,0117cm fQ = 0,0033cm
fMC = 0,0171cm fMC = 0,0171cm
fP = 0,0354cm fP = 0,0397cm
fTOT = 0,091cm < fADMISSIBLE = 0,50cm fTOT = 0,092cm < fADMISSIBLE = 0,50cm

On peut donc prendre l’épaisseur de la porte à faux égale à cm

2.2.5. LES ESCALIERS :


Pour dimensionner un escalier on doit suivre la démarche
suivante :
1. Choix du nombre de hauteurs de marches en divisant la
hauteur totale par la hauteur idéale d'une marche qu’est
égale à 17,5cm.
2. Calcul de la hauteur des marches en divisant la hauteur
totale par le nombre de marches choisi.
3. Calcul de la foulée d'une marche (giron) sur la base d'un
pas de 63 cm d’après la formule de BLONDEL :
2h + g = 63cm
4. Calcul de la longueur de l'escalier en tenant compte qu'il y a une foulée de moins que de hauteur.
5. Calcul de l’épaisseur de l'escalier par la formule suivante :
L L
e
6. Calcul de la pente (α) de l’escalier :
h
α = arctg g).

L’ESCALIER DE TYPE : L’ESCALIER DE TYPE :


1. H1 = 1,02m donc : = 5,83 on admet 6 1. H2 = 3,06m donc : = 17,48 on admet 18
hauteurs. hauteurs.
2. La hauteur de marche : h1 = = 17cm 2. La hauteur de marche : h1 = = 17cm
3. Le giron g1 = 63 – 2.17 = 29cm on admet 30cm. 3. Le giron g1 = 63 – 2.17 = 29cm on admet 30cm.
4. La longueur de l'escalier : 30.5 = 150cm = 1,5m. 4. a longueur de l’escalier (un seul volée) :
15 15 30x8 = 240cm = 2,4m.
5. l’épaisseur de l'escalier : e
3 25 39 39
donc : 5 e 6cm. 5. l’épaisseur de l'escalier : e
3 25
6. la pente (α) : α = arctg ( ) = 29,54o. donc : 13 e 15 6cm.
6. la pente (α) : α = arctg ( ) = 29,54o.
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 27

REMARQUE :
es deux types d’escaliers sont dans la figure ci-dessous

On opte pour les deux types d’escalier une épaisseur de 15cm.

2.2.6. LES POTEAUX :


Les poteaux sont pré-dimensionnés en compression simple selon les règles BAEL91 et les prescriptions du
RPA99. ’effort normal est déterminé d’après la com inaison ultime car cette com inaison prend en
considération les pro lèmes d’insta ilité de forme (flam ement).
Pour tenir compte de la continuité des poutres l’effort normal trouvé sera majoré de 15% pour les poteaux
centraux et de 10% pour les poteaux de rives et d’angles.
a détermination des sections se fera pour les poteaux suscepti les d’être les plus sollicités, auxquels
reviennent de grandes surfaces ou supportant des charges relativement grandes soit :
 Le poteau [A-3] = poteau de rive le plus sollicité.
 Le poteau [B-4] = poteau central le plus sollicité.
[Voire la figure ci-dessous]

REMARQUE :
Les poteaux ont des sections carrées [axa].
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 28

2.2.6.1. LOI DE DÉGRESSION :


Lorsque la charge d'exploitation est la même pour tous les étages, la loi de dégression est
équivalente à la règle usuelle dans laquelle les charges d'exploitation de chaque étage sont réduites
dans les proportions indiquées ci-dessous:
Pour le toit ou la terrasse : Q0.
Pour le dernier étage : Q.
Pour l'étage immédiatement inférieur : 90%Q.
Pour l'étage immédiatement inférieur : 80%Q.
Et ainsi de suite en réduisant de 10% par étage jusqu'à 50%Q, valeur conservée pour les étages
inférieurs suivants.
Une fois le NU est obtenu, le poteau sera calculé comme étant
soumis à une compression simple afin de déterminer sa section
réduite (Br) et cela d’après le BAE . Cette section réduite (Br) est
évaluée en supprimant une bande de 1cm de largeur sur tout le
contour de la section finale pour tenir compte des défauts de
coffrage éventuels.
Br = (a – 0,02)2

’effort normal résistant de calcul est donné par le BAE comme


suit :
Br fc28 As fe
Nu Δ( + )
.9 s
Δ : Coefficient de minoration introduit afin de tenir compte des moments fléchissant qui ont été
négligés.
85
Δ= pour λ 50

5 2
Δ =0,6( ) pour 5 λ 70.
λ
λ: Flam ement mécanique renseignant sur la suscepti ilité au flam ement d’un élément.

Pour tenir compte de toutes les actions quel que soit leurs positions, Nous adopterons : λ = 35
fc28 : Résistance caractéristique en compression du béton au 28 ème jour.
fe : Résistance caractéristique en compression et en traction de l’acier.
AS : Section d’acier employé.

As = 0,009.Br C’est la section d’acier minimum qu’on peut employer en zone III [d’après l’article
7.4.2.1 du RPA99]

b : Coefficient de sécurité pour le béton.


b = 1.5 (En situation durable ou transitoire).
s : Coefficient de sécurité pour le l’acier.
s = 1.15 (En situation durable ou transitoire).

Après les simplifications on peut écrire :

Nu
a= 2 √
15 33
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 29

2.2.6.2. VERIFICATION DE RPA99 | D’APRES ’ARTIC E 7.4.3.1 :


Outre les vérifications prescrites par le C.B.A93 et dans le but d'éviter ou limiter le risque de
rupture fragile sous sollicitations d'ensemble dues au séisme, l'effort normal de compression de calcul
est limité par la condition suivante :
Nu
= 3
Bc fc28

Si cette condition n’est pas vérifiée le dimensionnement de sections des poteaux se fait comme suit :

Nu
Bc ≥
3 fc28
Après les simplifications on aura :
Nu
a=√
75

2.2.6.3. DESCENTE DE CHARGES SUR LES POTEAUX [A-3] ET [B-4] :


CHARGES SUR TERRASSE
SUR LE POTEAU A-3 (POTEAU DE SUR LE POTEAU B-4 (POTEAU
ELEMENT RIVE) CENTRAL)
S/L EN m²/ml G Q S/L EN m²/ml G Q
TERRASSE INACCESSIBLE (C.CREUX) 7,200 692,000 100,000 13,000 692,000 100,000
TERRASSE INACCESSIBLE (D.PLEINE) 3,350 777,000 100,000 0,000 777,000 100,000
ACROTAIRE EN BETON ARME 3,650 185,500 0,000 0,000 185,500 0,000

TOTAL EN Kg 9020,960 1055,000 TOTAL EN Kg 11379,940 1495,000

CHARGES SUR ETAGES COURANTS


SUR LE POTEAU A-3 (POTEAU DE SUR LE POTEAU B-4 (POTEAU
ELEMENT RIVE) CENTRAL)
S/L EN m²/ml G Q S/L EN m²/ml G Q
BALCON (DALLE PLEINE) 3,350 664,000 350,000 0,000 664,000 350,000
ETAGE COURANT (DALLE EN CORPS CREUX) 7,200 555,000 150,000 10,000 555,000 150,000
CIRCULATION EN ESCALIER (EN ETAGES
0,000 555,000 250,000 3,000 555,000 250,000
COURANTS)
MURS EN DOUBLE PAROIS EN ETAGE COURANT (15
2,900 747,460 0,000 3,350 747,460 0,000
+ 5 + 10)
MURS EN DOUBLE PAROIS (10 + 5 + 10) 0,000 585,200 0,000 1,000 585,200 0,000
GARDE CORPS BALCON 3,650 165,600 0,000 0,000 165,600 0,000

TOTAL EN Kg 9392,074 2252,500 TOTAL EN Kg 12216,166 2587,500

CHARGES SUR REZ DE CHAUSSEE


SUR LE POTEAU A-3 (POTEAU DE SUR LE POTEAU B-4 (POTEAU
ELEMENT RIVE) CENTRAL)
S/L EN m²/ml G Q S/L EN m²/ml G Q
CIRCULATION EN ESCALIER (REZ DE CHAUSSEE) 0,000 555,000 250,000 7,800 555,000 250,000
REZ DE CHAUSSEE (DALLE EN CORPS CREUX) 7,200 561,000 400,000 5,200 561,000 400,000
MURS EN DOUBLE PAROIS EN RDC (15 + 5 + 10) 2,900 1034,080 0,000 2,950 1034,080 0,000
ESCALIER (TYPE.01) - 0,000 0,000 - 1780,950 551,250
TOTAL EN Kg 7441,952 2880,000 TOTAL EN Kg 13997,929 5185,750
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 30

POTEAU A-3 (POTEAU DE RIVE) POTEAU B-4 (POTEAU CENTRAL)

NG (Kg) NQ (Kg) NULT (Kg) NULT CUMULE (Kg) NG (Kg) NQ (Kg) NULT (Kg) NULT CUMULE (Kg)

TERRASSE - EC9 9097,2 1055,0 13863,7 13863,7 11379,9 1495,0 17605,4 17605,4

EC9 - EC8 9392,1 2252,5 16058,0 29921,8 12216,2 2587,5 20373,1 37978,5

EC8 - EC7 9392,1 2027,3 15720,2 45642,0 12216,2 2328,8 19984,9 57963,4

EC7 - EC6 9392,1 1802,0 15382,3 61024,3 12216,2 2070,0 19596,8 77560,3

EC6 - EC5 9392,1 1576,8 15044,4 76068,7 12216,2 1811,3 19208,7 96769,0

EC5 - EC4 9392,1 1351,5 14706,5 90775,2 12216,2 1552,5 18820,6 115589,5

EC4 - EC3 9392,1 1126,3 14368,7 105143,9 12216,2 1293,8 18432,4 134022,0

EC3 - EC2 9392,1 1126,3 14368,7 119512,6 12216,2 1293,8 18432,4 152454,4

EC2 - EC1 9392,1 1126,3 14368,7 133881,3 12216,2 1293,8 18432,4 170886,9

EC1 - RDC 9392,1 1126,3 14368,7 148249,9 12216,2 1293,8 18432,4 189319,3

RDC - S.SOL 7442,0 2880,0 14366,6 162616,6 13997,9 5185,8 26675,8 215995,2

2.2.6.4. CALCUL DE SECTION DES POTEAUX :


POTEAU A-3 (POTEAU DE RIVE)
NULT EN COTE (a) v v < 0,3 COTE (a) EN COTE (a) v v < 0,3 SECTION ADOPTEE
(MN) EN cm (RPA) (RPA)? cm EN cm (RPA) (RPA)? EN cm2
TERRASSE - EC9 0,139 10,000 0,555 > 0,3 30 30 0,010 < 0,3 OK
EC9 - EC8 0,299 15,000 0,532 > 0,3 30 30 0,022 < 0,3 OK
0,456 20,000 0,456 30 0,033
40x40
EC8 - EC7 > 0,3 30 < 0,3 OK
EC7 - EC6 0,610 20,000 0,610 > 0,3 30 30 0,045 < 0,3 OK
EC6 - EC5 0,761 25,000 0,487 > 0,3 31,847 35 0,051 < 0,3 OK
EC5 - EC4 0,908 25,000 0,581 > 0,3 34,790 35 0,061 < 0,3 OK 45x45
EC4 - EC3 1,051 30,000 0,467 > 0,3 37,442 40 0,066 < 0,3 OK
EC3 - EC2 1,195 30,000 0,531 > 0,3 39,919 40 0,076 < 0,3 OK
EC2 - EC1 1,339 30,000 0,595 > 0,3 42,250 45 0,080 < 0,3 OK
EC1 - RDC 1,482 35,000 0,484 > 0,3 44,460 45 0,088 < 0,3 OK
50x50
RDC - S.SOL 1,626 35,000 0,531 > 0,3 46,564 50 0,092 < 0,3 OK

POTEAU B-4 (POTEAU CENTRAL)


NULT EN COTE (a) v < 0,3 COTE (a) EN COTE (a) v v < 0,3 SECTION ADOPTEE
(MN) EN cm v (RPA) (RPA)? cm EN cm EN cm2
(RPA) (RPA)?
TERRASSE - EC9 0,176 15,000 0,313 > 0,3 30,000 30 0,013 < 0,3 OK
EC9 - EC8 0,380 20,000 0,380 > 0,3 30,000 30 0,028 < 0,3 OK
0,580 20,000 0,580 30,000 0,042
45x45
EC8 - EC7 > 0,3 30 < 0,3 OK
EC7 - EC6 0,776 25,000 0,496 > 0,3 32,158 35 0,052 < 0,3 OK
EC6 - EC5 0,968 25,000 0,619 > 0,3 35,920 40 0,061 < 0,3 OK
EC5 - EC4 1,156 30,000 0,514 > 0,3 39,258 40 0,073 < 0,3 OK 50x50
EC4 - EC3 1,340 30,000 0,596 > 0,3 42,272 45 0,080 < 0,3 OK
EC3 - EC2 1,525 35,000 0,498 > 0,3 45,086 50 0,086 < 0,3 OK
EC2 - EC1 1,709 35,000 0,558 > 0,3 47,734 50 0,097 < 0,3 OK
EC1 - RDC 1,893 35,000 0,618 > 0,3 50,242 55 0,102 < 0,3 OK
55x55
RDC - S.SOL 2,160 40,000 0,540 > 0,3 53,665 55 0,116 < 0,3 OK
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 31

2.2.7. LES VOILES | PRE-DIMENSIONNEMEENT :


Les murs de contreventement, ou refends, peuvent être
définis comme des structures planes dont la raideur hors plan
est négligeable.
Les voiles sont des éléments en béton armé assurant,
d'une part le transfert des charges verticales (fonction
porteuse) et d'autre part la stabilité sous l'action des charges
horizontales (fonction de contreventement). Les murs
peuvent donc être assimilés à des consoles verticales
soumises à une sollicitation de flexion composée avec
compression, ayant un certain degré d'encastrement à la base,
sur des fondations superficielles ou sur pieux. En général, la
déformation prépondérante des refends est une déformation
de flexion due aux moments de renversements.
En se basant sur les recommandations du RPA99,
l’épaisseur minimale (a) d’un voile doit être supérieure à 15
cm. De plus, celle-ci doit être déterminée en fonction de la
hauteur libre d'étage (he) et des conditions de rigidité aux
extrémités comme indiqué sur la figure.

he he he he
a ≥ max (15 cm ; ; ; ) ou bien : a ≥ max (15 cm ; )
25 22 2 2
Dans notre structure : he = 3.87 m. Donc a ≥ max cm ; ) = 19.35 cm.
On peut donc prendre :
a = 20 cm

Dans la pratique il existe plusieurs méthodes de dimensionnement des voiles parmi lesquels on peut citer :
 la méthode de limitation des contraintes de cisaillements au niveau des linteaux,
 la méthode de limitation des contraintes au niveau des voiles,
 la méthode de limitation des densités des armatures,
 la méthode de limitation des déplacements horizontaux entre-niveaux …etc.
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 32

Dans cette étude, la dernière méthode (limitation des déplacements horizontaux entre-niveaux) sera
utilisée. Cette méthode consiste à justifier l’épaisseur trouvée précédemment en vérifiant les déplacements
horizontaux entre-niveaux dues aux efforts horizontaux, ces déplacements doivent respecter le RPA99.
2.2.7.1. TYPES DE CONTREVENTEMENTS | D’APRES ’ARTIC E 3- 4 DU RPA 99 VERSION 2003 :
[Voire l’organigramme ci-dessous]
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 33

2.2.7.2. ÉVALUATION DES CHARGES VERTICALES REPRIS PAR LE PORTIQUE/LES VOILES :


2.2.7.2.1. LE PORTIQUE :
LES SURFACES/LONGUEURS DE CHARGEMENT
SUR TOUS LES POTEAUX
ELEMENT
S/L EN m²/ml G (Kg/m²) Q (Kg/m²) ELU (Kg) ELS (Kg) Nombre
MACHINE - - - - - 1,0
TERRASSE SALLE DES MACHINES (DALLE EN CORPS CREUX) 0,0 698,0 100,0 0,0 0,0 1,0
SALLE DES MACHINES (DALLE EN CORPS CREUX) 0,0 555,0 100,0 0,0 0,0 1,0
TERRASSE INACCESSIBLE (DALLE EN CORPS CREUX) 69,2 692,0 100,0 85370,1 58094,8 1,0
TERRASSE INACCESSIBLE (DALLE PLEINE) 16,4 777,0 100,0 22360,6 15208,6 1,0
BALCON (DALLE PLEINE) 12,0 664,0 350,0 18746,6 12876,6 9,0
ETAGE COURANT (DALLE EN CORPS CREUX) 69,2 555,0 150,0 75713,8 51713,2 9,0
ETAGE COURANT (DALLE PLEINE) 4,4 640,0 150,0 5375,3 3667,8 9,0
CIRCULATION EN ESCALIER (EN ETAGES COURANTS) 6,0 555,0 250,0 7464,8 5119,8 9,0
CIRCULATION EN ESCALIER (REZ DE CHAUSSEE) 26,4 555,0 250,0 32845,0 22527,1 1,0
REZ DE CHAUSSEE (DALLE EN CORPS CREUX) 69,2 561,0 400,0 102314,0 70491,3 1,0
VOILES ETAGE COURANT (20 cm) 0,0 1425,8 0,0 0,0 0,0 9,0
VOILES REZ DE CHAUSSEE (20 cm) 0,0 1972,5 0,0 0,0 0,0 1,0
MURS EN DOUBLE PAROIS EN ETAGE COURANT (15 + 5 + 10) 30,3 747,5 0,0 24459,9 18118,4 9,0
MURS EN DOUBLE PAROIS EN RDC (15 + 5 + 10) 24,5 1034,1 0,0 27361,8 2026,8 1,0
MURS EN DOUBLE PAROIS (10 + 5 + 10) 2,0 585,2 0,0 1580,0 1170,4 9,0
MURS EN BRIQUE CREUSE (15 cm) 0,0 550,6 0,0 0,0 0,0 1,0
GARDE CORPS BALCON 15,5 165,6 0,0 3465,2 2566,8 9,0
ACROTAIRE EN BETON ARME (TERRASSE INACCESSIBLE) 23,3 185,5 0,0 5834,9 4322,2 1,0
ACROTAIRE EN BETON ARME (TERRASSE SALLE DES MACHINES) 0,0 185,5 0,0 0,0 0,0 1,0
ESCALIERS TYPE.02 (TOUS LES ESCALIERS REPOSENT SUR LES VOILES) - - - 0,0 0,0 -
TOTAL EN Kg 1377660 957249
POURCENTAGE % 25,7 24,8
2.2.7.2.2. LES VOILES :
LES SURFACES/LONGUEURS DE CHARGEMENT
SUR TOUS LES VOILES
ELEMENT S/L EN Q
G (Kg/m²) ELU (Kg) ELS (Kg) Nombre
m²/ml (Kg/m²)
MACHINE - - - 6750,0 5000,0 1,0
TERRASSE SALLE DES MACHINES (DALLE EN CORPS CREUX) 21,9 796,0 100,0 30869,7 22586,4 1,0
SALLE DES MACHINES (DALLE EN CORPS CREUX) 17,4 555,0 100,0 17952,6 13076,4 1,0
TERRASSE INACCESSIBLE (DALLE EN CORPS CREUX) 183,1 692,0 100,0 228294,6 166767,5 1,0
TERRASSE INACCESSIBLE (DALLE PLEINE) 12,2 777,0 100,0 16821,3 12304,3 1,0
BALCON (DALLE PLEINE) 7,6 664,0 350,0 12390,3 8839,0 9,0
ETAGE COURANT (DALLE EN CORPS CREUX) 183,1 555,0 150,0 205143,0 148448,3 9,0
ETAGE COURANT (DALLE PLEINE) 4,6 640,0 150,0 5785,9 4197,3 9,0
CIRCULATION EN ESCALIER (EN ETAGES COURANTS) 7,2 555,0 250,0 9308,8 6665,4 9,0
CIRCULATION EN ESCALIER (REZ DE CHAUSSEE) 0,0 555,0 250,0 0,0 0,0 1,0
REZ DE CHAUSSEE (DALLE EN CORPS CREUX) 183,1 561,0 400,0 285810,4 202353,0 1,0
VOILES ETAGE COURANT (20 cm) 59,0 1425,8 0,0 113561,8 84119,8 9,0
VOILES REZ DE CHAUSSEE (20 cm) 59,0 1972,5 0,0 157108,0 116376,3 1,0
MURS EN DOUBLE PAROIS EN ETAGE COURANT (15 + 5 + 10) 28,0 747,5 0,0 22603,2 16743,1 9,0
MURS EN DOUBLE PAROIS EN RDC (15 + 5 + 10) 27,7 1034,1 0,0 30935,5 22915,2 1,0
MURS EN DOUBLE PAROIS (10 + 5 + 10) 2,3 585,2 0,0 1777,5 1316,7 9,0
MURS EN BRIQUE CREUSE (15 cm) 18,8 550,6 0,0 13974,7 10351,7 1,0
GARDE CORPS BALCON 10,8 165,6 0,0 2414,4 1788,5 9,0
ACROTAIRE EN BETON ARME (TERRASSE INACCESSIBLE) 57,7 185,5 0,0 14449,5 10703,4 1,0
ACROTAIRE EN BETON ARME (TERRASSE SALLE DES MACHINES) 18,8 185,5 0,0 4708,0 3487,4 1,0
ESCALIERS TYPE.02 (TOUS LES ESCALIERS REPOSENT SUR LES VOILES) - - - 136010,0 97870,0 -
TOTAL EN Kg 3983802,7 2907586,7
POURCENTAGE
74,3 75,2
%
D’après la classification du RPA99 et d’après les calculs ci-dessus, on peut dire que le contreventement de
notre structure est assuré par des VOILES PORTEURS.
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 34

REMARQUE :
Les voiles [V.03 ; V. 3’] ne sont pas liées. C’est la même remarque pour les voiles [V. 4 ; V. 4’]
[V.06 ; V. 6’] [V. 8 ; V. 8’] [V.09 ; V. 9’] et [V.1 ; V.1 ’] pour éviter les pro lèmes de torsion locale aux
niveaux des voiles en forme de ‘’ ’’.

’évaluation des efforts horizontaux se fait par la méthode statique équivalente et comme la structure
étudiée présente une régularité en plan et en élévation (voire chapitre x), cette méthode est en principe
applicables.

2.2.7.3. LA METHODE STATIQUE EQUIVALANTE | D’APRES ’ARTIC E 4-2-3 DU RPA 99 VERSION 2003 :
2.2.7.3.1. CONDITIONS D’APPLICATION DE LA MÉTHODE STATIQUE ÉQUIVALENTE :
La méthode statique équivalente peut être utilisée dans les conditions suivantes :
 Le bâtiment ou bloc étudié, satisfaisait aux conditions de régularité en plan et en élévation avec une hauteur au plus
égale à 65m en zones I et II et à 30m en zones III.
 Le bâtiment ou bloc étudié présente une configuration irrégulière tout en respectant, Outres les conditions de hauteur
énoncées en a), les conditions complémentaires suivantes :
 Zone I: tous groupes.
 Zone II : groupe d’usage 3
 Groupe d’usage 2 si la hauteur est inférieure ou égale à 7 niveaux ou 23m.
 Groupe d’usage 1B si la hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.
 Groupe d’usage 1A si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 1 m.
 Zone III : groupes d’usage 3 et 2 si hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.
 Groupe d’usage 1B si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 1 m.
 Groupe d’usage 1A si la hauteur est inférieure ou égale à 2 niveaux ou 8m.

REMARQUE :
Il est clair que la méthode statique équivalente dans notre cas n’est pas applica le mais on peut l’utiliser comme un outil
de pré-dimensionnement et de vérification.

’effort tranchant VT, appliquée à la base de la structure, doit être calculé dans les deux directions
principales en utilisant la formule suivante :

ADQ
VT = WT
R

A : Coefficient d’accélération de zone en fonction de (la sismicité de la Zone et du groupe d’usage).


CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 35

D : Facteur d’amplification dynamique moyen fonction de la catégorie du site du facteur de correction


d’amortissement (η) et de la période fondamentale de la structure.
Q : Facteur de qualité.
R : Coefficient de comportement global de la structure, il est en fonction du système de contreventement.
WT : Poids total de la structure (calcule précédemment).
Les cases en Gras représentent les valeurs qui coïncident avec notre cas.

DETERNINATION DE (A) η=√ η≥


ZONE DE SISMICITE
GROUPE D’USAGE I II III
1A 0.12 0.25 0.35 DETERMINATION DE (T1) ET
1B 0.10 0.20 0.30 (T2)
2 0.08 0.15 0.25 SITE S1 S2 S3 S4
3 0.05 0.10 0.15 T1 (sec) 0.15
T2 (sec) 0.30 0.40 0.50 0.70
DETERNINATION DE (D)
2.5η si : T T2
D= η T2/T)2/3 si : T2 T sec
2.5η(T2/3)2/3(3/T)5/3 si : T > 3 sec
T2 : période caractéristique, associée à la catégorie du site.
T : la période fondamentale de la structure.
η : facteur de correction d’amortissement.

DETERMINATION DE Q = 1 + ∑ Pq Pq
(Q)
Critères de (q)  
Conditions minimales sur les files de
0 0.05
contreventement
Redondance en plan 0 0.05
Régularité en plan 0 0.05
Régularité en élévation 0 0.05
Contrôle de la qualité des matériaux 0 0.05
Contrôle de la qualité de l’exécution 0 0.10

DETERMINATION DE %
PORTIQUES VOILES OU MURS
REMPLISSAGE BETON ARME ACIER B.A./MACONNERIE
LEGER 6 4
10
DENSE 7 5

DETERMINATION DE (R)
CATEGORIE DESCRIPTION DU SYSTÈME DE CONTREVENTEMENT VALEUR DE (R)
1a Portiques auto stables sans remplissages en maçonnerie rigide 5.0
1b Portiques auto stables avec remplissages en maçonnerie rigide 3.5
2 Voiles porteurs 3.5
3 Noyau 3.5
4a Mixte portiques/voiles avec interaction 5.0
4b Portiques contreventés par des voiles 4.0
5 Console verticale à masses réparties 2.0
6 Pendule inverse 2.0

2.2.7.3.2. RESULTATS NUMERIQUES | LA METHODE STATIQUE EQUIVALANTE :

A (%) η Txx (sec) Tyy (sec) T1 (sec) T2 (sec) Dxx Dyy Q R


0.25 10 0.764 2,53 1,04 0.15 0.50 1,74 1,58 1.05 3.50
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 36

a. LA FORCE SISMIQUE TOTALE :


ADxx Q 25.1 74.1 5
Vxx = WT = .39 31 = MN
R 35
ADyy Q 25.1 58.1 5
Vyy = WT = .39 31 = MN
R 35

b. DISTRIBUTION DE LA RÉSULTANTE DES FORCES SISMIQUES SELON LA HAUTEUR |


D’APRES ’ARTIC E 4-2-5 DU RPA 99 VERSION 2003 :
La résultante des forces sismiques (Fi) doit être distribuée sur la hauteur de la structure selon la formule
suivante :
V FT Wi Hi
Fi =
∑ Wj Hj

Fi : Force sismique concentrée appliquée au arycentre des masses de l’étage (i).


FT : Force concentrée au sommet de la structure permettant de tenir compte de l’influence des modes
supérieurs de vibration. Elle doit être déterminée par la formule :

FT = 0 si T sec
FT = 0,07.T.V si T > 0,7 sec
FT doit être F T.LIMIT = 0,25.V

c. CALCUL DES DÉPLACEMENTS | D’APRES ’ARTIC E 4-42 DU RPA 99 VERSION 2003 :


Le déplacement horizontal à chaque niveau "k" de la structure est calculé comme suit :

δi = R δei

δi : déplacement absolu du niveau (i) dû aux forces sismiques Fi (y compris l’effet de torsion).
δei : déplacement absolu du niveau (i) dû aux forces sismiques Fi.
R : coefficient de comportement.
Pour déterminer le déplacement relatif entre deux niveaux successifs Δi), il suffit de calculer la différence des
déplaceme.0nts absolus de ces niveaux comme suit :

Δi = δi - δi-1

d. JUSTIFICATION VIS À VIS DES DEFORMATIONS | D’APRES ’ARTIC E 5-10 DU RPA 99 VERSION 2003 :
es déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents et tels que
calculés selon le paragraphe précèdent, ne doivent pas dépasser 1.0% de la hauteur de l’étage à moins qu’il ne
puisse être prouvé qu’un plus grand déplacement relatif peut être toléré.
Dans notre structure

RDC
lim = = cm
EC
lim = = cm
RAPPEL RDM :
Les déplacements des niveaux sont déterminés par le calcul du RDM comme suit :

Avec :
{F} = [K]{δ}
{F} : vecteur des forces.
Donc : {δ} = [K] {F}
-1
-1 {δ} : vecteur des déplacements.
Et puis que : [S] = [K]
[K] : matrice de rigidité.
Alors on peut écrire : {δ} = [S]{F}
[S] : matrice de souplesse (calculée déjà dans le chapitre 05).

REMARQUE :
Tous les résultats numériques sont présentés sous forme des tableaux pour faciliter la lecture.
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 37
MATRICE DE SOUPLESSE DU SENS X-X (10-8 m/KN)
42,2 75,3 108,4 141,5 174,6 207,7 240,8 273,9 307,0 340,1
75,3 180,0 281,4 382,8 484,1 585,5 686,9 788,3 889,7 991,1
108,4 281,4 491,6 698,5 905,4 1112,3 1319,3 1526,2 1733,1 1940,0
141,5 382,8 698,5 1051,5 1401,2 1750,9 2100,6 2450,3 2799,9 3149,6
174,6 484,1 905,4 1401,2 1934,3 2463,9 2993,6 3523,3 4053,0 4582,7
207,7 585,5 1112,3 1750,9 2463,9 3214,2 3961,2 4708,1 5455,1 6202,0
240,8 686,9 1319,3 2100,6 2993,6 3961,2 4966,0 5967,4 6968,8 7970,3
273,9 788,3 1526,2 2450,3 3523,3 4708,1 5967,4 7263,9 8557,1 9850,3
307,0 889,7 1733,1 2799,9 4053,0 5455,1 6968,8 8557,1 10182,6 11804,8
340,1 991,1 1940,0 3149,6 4582,7 6202,0 7970,3 9850,3 11804,8 13796,5

MATRICE DE SOUPLESSE DU SENS Y-Y (10-8 m/KN)


7,1 12,7 18,3 23,8 29,4 35,0 40,6 46,1 51,7 57,3
12,7 30,3 47,4 64,5 81,6 98,6 115,7 132,8 149,9 167,0
18,3 47,4 82,8 117,7 152,5 187,4 222,3 257,1 292,0 326,8
23,8 64,5 117,7 177,2 236,1 295,0 353,9 412,8 471,7 530,6
29,4 81,6 152,5 236,1 325,9 415,1 504,3 593,6 682,8 772,1
35,0 98,6 187,4 295,0 415,1 541,5 667,4 793,2 919,0 1044,9
40,6 115,7 222,3 353,9 504,3 667,4 836,6 1005,3 1174,1 1342,8
46,1 132,8 257,1 412,8 593,6 793,2 1005,3 1223,8 1441,6 1659,5
51,7 149,9 292,0 471,7 682,8 919,0 1174,1 1441,6 1715,5 1988,8
57,3 167,0 326,8 530,6 772,1 1044,9 1342,8 1659,5 1988,8 2324,3

LES DEPLACEMENTS SUIVANT LE SENS X-X


NIVEAU Zi (m) Wi (MN) Fi (KN) δixx (cm) δixx (cm) Δixx (cm) >?< Δlim (cm)
1,00 4,08 4,33 107,62 1,00 3,51 3,51 > 4,08 Vérifiée
2,00 7,14 4,02 174,76 2,86 10,00 6,49 > 3,06 N/Vérifiée
3,00 10,20 3,91 243,02 5,48 19,19 9,19 > 3,06 N/Vérifiée
4,00 13,26 3,91 315,92 8,74 30,58 11,39 > 3,06 N/Vérifiée
5,00 16,32 3,91 388,83 12,48 43,67 13,10 > 3,06 N/Vérifiée
6,00 19,38 3,82 450,46 16,58 58,04 14,37 > 3,06 N/Vérifiée
7,00 22,44 3,82 521,59 20,94 73,28 15,24 > 3,06 N/Vérifiée
8,00 25,50 3,82 592,71 25,45 89,07 15,79 > 3,06 N/Vérifiée
9,00 28,56 3,72 646,31 30,04 105,14 16,07 > 3,06 N/Vérifiée
10,00 31,62 4,06 781,42 34,66 121,30 16,16 > 3,06 N/Vérifiée
TOTAL 693,30 4222,63

LES DEPLACEMENTS SUIVANT LE SENS Y-Y


NIVEAU Zi (m) Wi (MN) Fi (KN) δiyy (cm) δiyy (cm) Δiyy (cm) >?< Δlim (cm)
1,00 4,08 4,33 110,14 0,17 0,60 0,60 < 4,08 Vérifiée
2,00 7,14 4,02 178,86 0,49 1,72 1,12 < 3,06 Vérifiée
3,00 10,20 3,91 248,72 0,95 3,31 1,59 < 3,06 Vérifiée
4,00 13,26 3,91 323,33 1,51 5,27 1,96 < 3,06 Vérifiée
5,00 16,32 3,91 397,95 2,15 7,53 2,26 < 3,06 Vérifiée
6,00 19,38 3,82 461,03 2,86 10,01 2,48 < 3,06 Vérifiée
7,00 22,44 3,82 533,82 3,61 12,64 2,63 < 3,06 Vérifiée
8,00 25,50 3,82 606,62 4,39 15,36 2,72 < 3,06 Vérifiée
9,00 28,56 3,72 661,47 5,18 18,13 2,77 < 3,06 Vérifiée
10,00 31,62 4,06 799,76 5,98 20,92 2,79 < 3,06 Vérifiée
TOTAL 693,30 4321,69

CONCLUSION :
On remarque que les déplacements entre-niveaux suivant le sens X-X sont trop excessifs, ce que signifie
que la structure est très souple dans ce sens. Pour résoudre ce problème, on doit ajouter des voiles suivant le
sens X-X toute en respectant la fonctionnalité de tous les locaux (habitations, commerces) ainsi que la
circulation libre des personnes et des objets dans tout le bâtiment. Ce qui est impossi le vu l’usage
commerciale du RDC qui nécessite des grandes ouvertures (largeur au moins égale à 2m et de hauteur
minimale de 2,5m).
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 38
PLAN DE RDC

P AN DE ’ETAGE COURANT

La seul solution possible est de concevoir des voiles en ‘’ ’’ en faisant lier les voiles suivants :
[V. 3 V. 3’] = V. 3 [V. 8 V. 8’] = V. 8 [V. 9 V. 9’] = V. 9
[V. 4 V. 4’] = V. 4 [V. 6 V. 6’] = V. 6 [V.1 V.1 ’] = V.1
[Voire la figure ci-dessous]
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 39

RESULTATS NUMERIQUES | LA METHODE STATIQUE EQUIVALANTE :

A (%) η Txx (sec) Tyy (sec) T1 (sec) T2 (sec) Dxx Dyy Q R


0.25 10 0.764 1.365 0.816 0.15 0.50 0.977 1.375 1.05 3.50

LA FORCE SISMIQUE TOTALE :


ADxx Q 25. 977.1 5
Vxx = WT = .39 31 = MN
R 35
ADyy Q 25.1 375.1 5
Vyy = WT = .39 31 = MN
R 35
RDC
lim = = cm
EC
lim = = cm

REMARQUE :
Tous les résultats numériques sont présentés sous forme des tableaux pour faciliter la lecture.

MATRICE DE SOUPLESSE DU SENS X-X (10-8 m/KN)


12,31 21,97 31,64 41,30 50,96 60,63 70,29 79,96 89,62 99,29
21,97 52,54 82,14 111,74 141,34 170,93 200,53 230,13 259,73 289,32
31,64 82,14 143,52 203,92 264,32 324,73 385,13 445,53 505,94 566,34
41,30 111,74 203,92 306,98 409,06 511,14 613,22 715,30 817,38 919,46
50,96 141,34 264,32 409,06 564,66 719,30 873,93 1028,56 1183,19 1337,82
60,63 170,93 324,73 511,14 719,30 938,32 1156,38 1374,43 1592,49 1810,54
70,29 200,53 385,13 613,22 873,93 1156,38 1449,70 1742,05 2034,41 2326,76
79,96 230,13 445,53 715,30 1028,56 1374,43 1742,05 2120,55 2498,07 2875,59
89,62 259,73 505,94 817,38 1183,19 1592,49 2034,41 2498,07 2972,60 3446,16
99,29 289,32 566,34 919,46 1337,82 1810,54 2326,76 2875,59 3446,16 4027,61
MATRICE DE SOUPLESSE DU SENS Y-Y (10-8 m/KN)
4,40 7,86 11,32 14,78 18,24 21,69 25,15 28,61 32,07 35,53
7,86 18,80 29,39 39,98 50,57 61,16 71,75 82,34 92,93 103,52
11,32 29,39 51,35 72,97 94,58 116,19 137,80 159,42 181,03 202,64
14,78 39,98 72,97 109,84 146,37 182,89 219,42 255,94 292,47 328,99
18,24 50,57 94,58 146,37 202,04 257,37 312,70 368,03 423,36 478,69
21,69 61,16 116,19 182,89 257,37 335,74 413,76 491,79 569,81 647,83
25,15 71,75 137,80 219,42 312,70 413,76 518,72 623,33 727,93 832,54
28,61 82,34 159,42 255,94 368,03 491,79 623,33 758,75 893,83 1028,91
32,07 92,93 181,03 292,47 423,36 569,81 727,93 893,83 1063,63 1233,07
35,53 103,52 202,64 328,99 478,69 647,83 832,54 1028,91 1233,07 1441,12
CHAPITRE.02
PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGES 40

LES DEPLACEMENTS SUIVANT LE SENS X-X


NIVEAU Zi (m) Wi (MN) Fi (KN) δixx (cm) δixx (cm) Δixx (cm) >?< Δlim (cm)
1,00 4,08 4,33 66,32 0,18 0,63 0,63 < 4,08 Vérifiée
2,00 7,14 4,02 107,69 0,51 1,80 1,17 < 3,06 Vérifiée
3,00 10,20 3,91 149,75 0,99 3,45 1,65 < 3,06 Vérifiée
4,00 13,26 3,91 194,68 1,57 5,50 2,05 < 3,06 Vérifiée
5,00 16,32 3,91 239,60 2,24 7,86 2,36 < 3,06 Vérifiée
6,00 19,38 3,82 277,58 2,98 10,44 2,58 < 3,06 Vérifiée
7,00 22,44 3,82 321,41 3,77 13,18 2,74 < 3,06 Vérifiée
8,00 25,50 3,82 365,24 4,58 16,02 2,84 < 3,06 Vérifiée
9,00 28,56 3,72 398,27 5,40 18,91 2,89 < 3,06 Vérifiée
10,00 31,62 4,06 481,53 6,23 21,82 2,91 < 3,06 Vérifiée
TOTAL 693,30 2602,06

LES DEPLACEMENTS SUIVANT LE SENS Y-Y


NIVEAU Zi (m) Wi (MN) Fi (KN) δiyy (cm) δiyy (cm) Δiyy (cm) >?< Δlim (cm)
1,00 4,08 4,33 97,42 0,09 0,33 0,33 < 4,08 Vérifiée
2,00 7,14 4,02 158,19 0,27 0,95 0,61 < 3,06 Vérifiée
3,00 10,20 3,91 219,97 0,52 1,81 0,87 < 3,06 Vérifiée
4,00 13,26 3,91 285,97 0,83 2,89 1,08 < 3,06 Vérifiée
5,00 16,32 3,91 351,96 1,18 4,13 1,24 < 3,06 Vérifiée
6,00 19,38 3,82 407,75 1,57 5,49 1,36 < 3,06 Vérifiée
7,00 22,44 3,82 472,13 1,98 6,93 1,44 < 3,06 Vérifiée
8,00 25,50 3,82 536,51 2,41 8,42 1,49 < 3,06 Vérifiée
9,00 28,56 3,72 585,03 2,84 9,94 1,52 < 3,06 Vérifiée
10,00 31,62 4,06 707,33 3,28 11,47 1,53 < 3,06 Vérifiée
TOTAL 693,30 3822,25

CONCLUSION :
On peut dire que l’épaisseur et la disposition actuelle des voiles sont suffisamment correctes pour que la
structure reste sta le sous l’effet des efforts sismiques. Dans la suite de notre travail on va prendre l’épaisseur
des voiles égale à 20cm et la disposition des voiles sera conservée.
CHAPITRE
CARATERISTIQUES
GEOMETRIQUES
DE LA STRUCTURE
SOMMAIRE – CHAPITRE.03
INTRODUCTION
3.1. LA REGULARITE | D’APRES L’ARTICLE 3.5.4 DE RPA99 VERSION 2003
3.2. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES D’UNE SECTION
3.2.1. CENTRE DE GRAVITÉ
3.2.2. MOMENTS STATIQUES
3.2.3. MOMENTS QUADRATIQUES | MOMENTS D'INERTIE DES SECTIONS
3.2.4. FORMULE DE TRANSFORMATION DES MOMENTS D'INERTIE | TRANSLATION
D'AXES
3.2.5. THÉORÈME D'HUYGENS
3.2.6. CALCUL DE L’INERTIE POLAIRE (IW)
3.2.7. CALCUL DES INERTIES DES VOILES | CALCUL PRATIQUE
3.2.7.1. CENTRE DE TORSION | COORDONNEES DU CENTRE DE TORSION
COORDONNEES DU CENTRE DE TORSION
3.2.7.2. CALCUL DE L’INERTIE POLAIRE (IW)
3.2.7.3. COORDONNEES DU CENTRE DE MASSE
3.2.7.4. L’EXCENTRICITE
3.2.7.4.1. L’EXCENTRICITE THEORIQUE
3.2.7.4.2. L’EXCENTRICITE REGLEMENTAIRE | D’APRÈS L’ARTICLE 4-2-7
DU RPA99 VERSION 2003
3.2.7.4.3. EXCENTRICITÉ À ADOPTER
a. SUIVANT L’AXE X-X
b. SUIVANT L’AXE Y-Y (VOIRE LE TABLEAU)
CONCLUSION
CHAPITRE.03
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES 43

INTRODUCTION :
La variété des formes des sections transversales des éléments utilisés dans les constructions n'est pas
un fait du hasard. Dans la plupart des cas ces formes ont été développées pour répondre à des critères de
résistance, de rigidité ou de stabilité. Ce chapitre étudie les principales caractéristiques des sections
planes, leurs méthodes de calcul et leurs propriétés vis à vis les différents cas de sollicitations.

Le contreventement de notre structure est assuré par des voiles pleins, avec une inertie constante sur
sa hauteur. Ces éléments assurent la stabilité sous les actions horizontales (séisme, vent).

3.1. LA REGULARITE | D’APRES L’ARTICLE 3.5.4 DE RPA99 VERSION 2003 :


Un bâtiment est classé régulier en plan/en élévation, si tous les critères de régularité en plan/en
élévation sont respectés, par contre.
Un bâtiment est classé régulier, s’il est à la fois régulier en plan et en élévation. [Voire les figures]
CHAPITRE.03
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES 44

Dans notre cas :

l l , 5 , 5
VERIFICATION 01: , 85 , 5 vérifiée.
L 3,5
L 3,5
VERIFICATION 02: LX ,55 , 5 4 vérifiée.
Y 4,5
VERIFICATION 03: ,8 ,67 vérifiée.
3,5
On peut dire que notre structure est régulière en plan et en élévation, donc elle est régulière.

3.2. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES D’UNE SECTION :


3.2.1. CENTRE DE GRAVITÉ :
On appelle centre de gravité d'une section, le point à travers
lequel si on applique une force, elle résulte en une pression uniforme
sur toute la section. Les coordonnées du centre de gravité G (X G,
YG) d'une section homogène (S) sont données par les relations:

X ∬ .ds Y ∬ .ds
S S
S S

Avec x et y étant les coordonnées de l'aire élémentaire ds.

Ces intégrales peuvent être évaluées analytiquement si le contour


de la section est exprimé par des expressions mathématiques
simples.

Si par contre le contour est une courbe irrégulière, on procède dans ce cas par les méthodes
numériques. La méthode la plus simple consiste à discrétiser la section en éléments de surface si et faire
la sommation comme suit:

∑ i si ∑ i si
X Y
∑ si ∑ si
CHAPITRE.03
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES 45

On peut aussi écrire ces formules en fonction des masses comme suit :

∑ i mi ∑ i mi
X Y
∑ mi ∑ mi

Ces expressions de centre de gravité tendent vers la solution exacte quand les (si) couvrent
complètement l’aire de la section (S).

3.2.2. MOMENTS STATIQUES :


On considère l'aire d'une section (S) dans le plan défini par le système d'axe [XOY]. On appelle les
moments statiques de l'aire (S) par rapport aux axes (OX) et (OY) les quantités suivantes :

S ∬ .ds S ∬ .ds
S S

Par analogie avec le moment d'une force par rapport à un axe quelconque, le moment statique de l'aire
d'une section par rapport à un axe situé dans son plan est égal au produit de la surface de la section par la
distance de son centre de gravité à l'axe considéré.

En utilisant les équations précédentes on obtient :

S S.YG S S.XG

Pour les surfaces complexes discrétisées en (n) aire simples, les moments statiques par rapports aux axes
(OX) et (OY) seront respectivement égaux a :

S ∑ Si .YGi S ∑ Si .XGi

REMARQUE:
Le moment statique d’une surface par rapport à un a e passant par son centre de gravité est NUL.

3.2.3. MOMENTS QUADRATIQUES | MOMENTS D'INERTIE DES SECTIONS :


On appelle moment quadratique l'intégrale des produits des aires élémentaires par le carré de leurs
distances à partir de l’a e considéré, ainsi, les moments d'inertie d'une surface (S) quelconque par
rapport à OX et OY sont les suivants:

I ∬ .ds I ∬ .ds
S S

Les moments d'inertie par rapport aux axes passant par le centre de gravité de la section sont des
moments centraux.
CHAPITRE.03
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES 46

3.2.4. FORMULE DE TRANSFORMATION DES MOMENTS D'INERTIE | TRANSLATION D'AXES :


Les moments d'inertie d'une section varient selon la disposition
des axes par rapport auxquels ces moments sont calculés. Il existe
deux types de transformations : translation et rotation d'axes. La
variation des moments d'inertie par rapport à un système d'axes
quelconques, est déterminée à l'aide d'une combinaison de deux
transformations partant d'un système d'axe central.
Les formules définies ci-dessous permettent la détermination des
moments d'inertie par rapport à des axes XI, Y1 parallèles à des axes
centraux Y, Z dont les moments sont supposés connus.

3.2.5. THÉORÈME D'HUYGENS:


Le moment d'inertie d'une surface par rapport à un axe
quelconque est égal au moment d'inertie de cette surface par rapport
à l'axe parallèle passant par le centre de gravité, augmenté du produit
de l'aire par le carré de la distance mutuelle des deux axes.

Le moment d'inertie centrifuge par rapport à un système d'axes orthogonal est égal au moment
d'inertie centrifuge par rapport au système d'axes centraux parallèles aux axes donnés plus le produit de
l'aire de la section par les coordonnées de son centre de gravité dans le nouveau système d'axes.

I IX + b2.S I IY + a2.S
REMARQUE :
Si on remplace les masses par les moments d’inerties dans la formule de centre de Masse, on aura les
coordonnées du centre de torsion.
∑ iI i ∑ iI i
Xc Yc
∑I i ∑I i

3.2.6. CALCUL DE L’INERTIE POLAIRE (IW) :


L’inertie polaire (IW) est donnée par la formule suivante :

IW ∑ IXi .rXi +∑ IXi .rYi

3.2.7. CALCUL DES INERTIES DES VOILES | CALCUL PRATIQUE :


Les voiles dans la structure étudiée sont sous
forme rectangulaire, on utilisera les formules
suivantes pour déterminer les inerties suivant les
deux sens (X-X) et (Y-Y) :

REMARQUE IMPORTANTE :
Ces formules sont applicables que pour les
voiles : V.01, V.02, V.05, V.07, V.11, V.12.
CHAPITRE.03
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES 47

Pour les autres voiles qui sont : V.03, V.04, V.06, V.08, V.09, V.10, on utilisera le Théorème
D'HUYGENS par rapport le système d’a es (XOY) :

Les dessins ci-dessous visualisent la disposition des différents voiles.


PLAN DE R.D.C
CHAPITRE.03
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES 48

PLAN DE L’ETAGE COURANT


CHAPITRE.03
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES 49

DETAILS DES VOILES V.01, V.02, V.05, V.07, V.11, V.12. :

3.2.7.1. CENTRE DE TORSION | COORDONNEES DU CENTRE DE TORSION :


POSITION DU CENTRE DE TORSION
VOILE e (m) Lx (m) Ly (m) Ix (m4) Iy (m4) Xi (m) Yi (m) Ix.Xi Iy.Yi
V1 0,200 0,000 4,400 1,420 0,000 -12,150 3,250 -17,250 0,000
V2 0,200 0,000 4,400 1,420 0,000 -12,150 -3,250 -17,250 0,000
V3 0,200 3,600 4,400 3,114 1,901 -8,120 2,330 -25,282 4,429
V4 0,200 3,600 4,400 3,114 1,901 -8,120 -2,330 -25,282 -4,429
V5 0,200 1,650 0,000 0,000 0,075 -1,800 5,400 0,000 0,404
V6 0,200 1,650 4,400 2,383 0,220 -2,300 -3,770 -5,480 -0,830
V7 0,200 1,650 0,000 0,000 0,075 1,800 5,400 0,000 0,404
V8 0,200 1,650 4,400 2,383 0,220 2,300 -3,770 5,480 -0,830
V9 0,200 3,600 4,400 3,114 1,901 8,120 2,330 25,282 4,429
V10 0,200 3,600 4,400 3,114 1,901 8,120 -2,330 25,282 -4,429
V11 0,200 0,000 4,400 1,420 0,000 12,150 3,250 17,250 0,000
V12 0,200 0,000 4,400 1,420 0,000 12,150 -3,250 17,250 0,000
TOTAL 22,899 8,193 0,000 -0,852

COORDONNEES DU CENTRE DE TORSION :

Xc (m) 0,000
Yc (m) -0,104
CHAPITRE.03
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES 50

3.2.7.2. CALCUL DE L’INERTIE POLAIRE (IW) :


INERTIE POLAIRE (Iw)
VOILE Ix (m) Iy (m) Xi (m) Yi (m) Xc (m) Yc (m) (Rx)² (Ry)² Ix.(Rx)² Iy.(Ry)²
V1 1,420 0,000 -12,150 3,250 0,000 -0,104 147,623 11,249 209,585 0,000
V2 1,420 0,000 -12,150 -3,250 0,000 -0,104 147,623 9,898 209,585 0,000
V3 3,114 1,901 -8,120 2,330 0,000 -0,104 65,934 5,924 205,293 11,261
V4 3,114 1,901 -8,120 -2,330 0,000 -0,104 65,934 4,955 205,293 9,419
V5 0,000 0,075 -1,800 5,400 0,000 -0,104 3,240 30,294 0,000 2,268
V6 2,383 0,220 -2,300 -3,770 0,000 -0,104 5,290 13,440 12,604 2,959
V7 0,000 0,075 1,800 5,400 0,000 -0,104 3,240 30,294 0,000 2,268
V8 2,383 0,220 2,300 -3,770 0,000 -0,104 5,290 13,440 12,604 2,959
V9 3,114 1,901 8,120 2,330 0,000 -0,104 65,934 5,924 205,293 11,261
V10 3,114 1,901 8,120 -2,330 0,000 -0,104 65,934 4,955 205,293 9,419
V11 1,420 0,000 12,150 3,250 0,000 -0,104 147,623 11,249 209,585 0,000
V12 1,420 0,000 12,150 -3,250 0,000 -0,104 147,623 9,898 209,585 0,000
Iw (m6) = 1736,534

3.2.7.3. COORDONNEES DU CENTRE DE MASSE :


Vue la s métrie de la structure par rapport l’a e (Y-Y’), on peut dire que : XG = 0. On va déterminer
les coordonnées (YGi) du chaque élément et dans chaque niveau.
Les résultats calcules sont dans le tableau suivant :
LES CENTRES DE MASSE DE CHAQUE ELEMENT (PARTIE 01)
LES POUTRES LES POTEAUX LES VOILES L'ACROTAIRE LES GARDES DE
POIDS Ygi POIDS Ygi POIDS Ygi POIDS Ygi CORPS
POIDS (Kg) Ygi (m)
(Kg) (m) (Kg) (m) (Kg) (m) (Kg) (m)
TERRASSE 23550,7 0,10 19584,00 -0,45 43038,32 0,00 15830,11 0,33 0,00 0,00
ETAGE.09 5
23550,7 0,10 36480,00 -0,45 81071,24 0,00 0,00 0,00 4471,20 2,57
ETAGE.08 5
23094,7 0,10 46170,00 -0,45 80245,32 0,00 0,00 0,00 4471,20 2,57
ETAGE.07 5
23094,7 0,10 46170,00 -0,45 80245,32 0,00 0,00 0,00 4471,20 2,57
ETAGE.06 5
23094,7 0,10 46170,00 -0,45 80245,32 0,00 0,00 0,00 4471,20 2,57
ETAGE.05 5
22638,7 0,10 57000,00 -0,45 79418,82 0,00 0,00 0,00 4471,20 2,57
ETAGE.04 5
22638,7 0,10 57000,00 -0,45 79418,82 0,00 0,00 0,00 4471,20 2,57
ETAGE.03 5
22638,7 0,10 57000,00 -0,45 79418,82 0,00 0,00 0,00 4471,20 2,57
ETAGE.02 5
22182,7 0,10 68970,00 -0,45 78592,32 0,00 0,00 0,00 4471,20 2,57
ETAGE.01 5
22182,7 0,10 81312,00 -0,45 90306,00 0,00 0,00 0,00 4471,20 2,57
5
LES CENTRES DE MASSE DE CHAQUE ELEMENT (PARTIE 02)
LES PLANCHER E.C.
LA MACONNERIE LA TERRASSE LES BALCONS
ESCALIERS
POIDS Ygi POIDS (Kg) Ygi POIDS (Kg) Ygi POIDS (Kg) Ygi Ygi
POIDS (Kg)
(Kg) (m) (Kg) (m) (Kg) (m) (Kg) (m) (m)
E.COURANT
TERRASSE 0,00 0,00 53214,78 -3,25 206291,67 0,21 0,00 0,00 0,00 0,00
E
ETAGE.09 5658,79 -3,67 37348,63 0,46 0,00 0,00 152541,75 0,03 12987,84 2,82
ETAGE.08 7229,66 -3,67 37348,63 0,46 0,00 0,00 152541,75 0,03 12987,84 2,82
ETAGE.07 7229,66 -3,67 37348,63 0,46 0,00 0,00 152541,75 0,03 12987,84 2,82
ETAGE.06 7229,66 -3,67 37348,63 0,46 0,00 0,00 152541,75 0,03 12987,84 2,82
ETAGE.05 7229,66 -3,67 37348,63 0,46 0,00 0,00 152541,75 0,03 12987,84 2,82
ETAGE.04 7229,66 -3,67 37348,63 0,46 0,00 0,00 152541,75 0,03 12987,84 2,82
ETAGE.03 7229,66 -3,67 37348,63 0,46 0,00 0,00 152541,75 0,03 12987,84 2,82
ETAGE.02 7229,66 -3,67 37348,63 0,46 0,00 0,00 152541,75 0,03 12987,84 2,82
ETAGE.01 7229,66 -3,67 44509,47 0,46 0,00 0,00 152541,75 0,03 12987,84 2,82
CHAPITRE.03
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES 51

LES CENTRES DE MASSE


LES CENTRES DE MASSE
DE CHAQUE ELEMENT (PARTIE 03)
DE CHAQUE NIVEAU
SALLE DES MACHINES
POIDS (Kg) YGi (m)
POIDS (Kg) Ygi (m)
TERRASSEE 390598,90 -0,575
TERRASSEE 29089,27 -3,25
ETAGE.09 354110,20 0,099
ETAGE.09 0,00 0,00
ETAGE.08 364089,15 0,068
ETAGE.08 0,00 0,00
ETAGE.07 364089,15 0,068
ETAGE.07 0,00 0,00
ETAGE.06 364089,15 0,068
ETAGE.06 0,00 0,00
ETAGE.05 373636,65 0,053
ETAGE.05 0,00 0,00
ETAGE.04 373636,65 0,053
ETAGE.04 0,00 0,00
ETAGE.03 373636,65 0,053
ETAGE.03 0,00 0,00
ETAGE.02 384324,15 0,038
ETAGE.02 0,00 0,00
ETAGE.01 415540,67 0,030
ETAGE.01 0,00 0,00

3.2.7.4. L’EXCENTRICITE:
3.2.7.4.1. L’EXCENTRICITE THEORIQUE :
Elle donnée par les formules suivantes :

eX |XG – XC| eY |YG – YC|

3.2.7.4.2. L’EXCENTRICITE REGLEMENTAIRE | D’APRÈS L’ARTICLE 4-2-7


DU RPA99 VERSION 2003:
L’augmentation de l’effort tranchant provoqué par la torsion d’a e vertical due à l’e centricité entre
le centre de gravité et le centre de rigidité doit être prise en compte. Les efforts tranchants négatifs dus à
la torsion devront être négligés.
Pour toutes les structures comportant des planchers ou diaphragmes horizontaux rigides dans leur plan,
on supposera qu’à chaque niveau et dans chaque direction, la résultante des forces horizontales a une
excentricité par rapport au centre de torsion égale à la plus grande des deux valeurs:
 5% de la plus grande dimension du bâtiment à ce niveau (cette excentricité doit être prise en
considération de part et d'autre du centre de torsion)
 excentricité théorique résultant des plans.

Dans notre cas :


eXREG = 0,05.(11,00) = 0,550 m
eYREG = 0,05.(24,50) = 1,225 m

3.2.7.4.3. EXCENTRICITÉ À ADOPTER :


Le RPA99 exige de prendre une excentricité par rapport au centre de torsion égale au maximum entre
l’e centricité calculée à chaque niveau considéré et l’e centricité réglementaire de ce même niveau,
donc on peut écrire :
eADOP = max (eREG ; eTHE)

a. SUIVANT L’AXE X-X :


eX-ADOPTE = eXREG = 0,550 m
CHAPITRE.03
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES 52

b. SUIVANT L’AXE Y-Y (VOIRE LE TABLEAU) :


CENTRE CENTRE DE L'EXCENTRICITE
L'EXCENTRICITE L'EXCENTRICITE
NIVEAU DE MASSE TORSION REGLEMENTAIRE
THEORIQUE (m) ADOPTEE (m)
(m) (m) (m)
TERRASSEE -0,575 -0,104 0,471 1,225 1,225
ETAGE.09 0,099 -0,104 0,203 1,225 1,225
ETAGE.08 0,068 -0,104 0,172 1,225 1,225
ETAGE.07 0,068 -0,104 0,172 1,225 1,225
ETAGE.06 0,068 -0,104 0,172 1,225 1,225
ETAGE.05 0,053 -0,104 0,157 1,225 1,225
ETAGE.04 0,053 -0,104 0,157 1,225 1,225
ETAGE.03 0,053 -0,104 0,157 1,225 1,225
ETAGE.02 0,038 -0,104 0,142 1,225 1,225
ETAGE.01 0,030 -0,104 0,134 1,225 1,225

CONCLUSION :
Les résultats trouvés dans ce chapitre seront utilisés dans les prochaines chapitres.
CHAPITRE
ETUDE AU VENT
SOMMAIRE – CHAPITRE.04
INTRODUCTION
4.1. DOMAINE D’APPLICATION DE RNV99
4.2. MODELISATION ET BASE DE CALCUL
4.3. NATURE DES STRUCTURES | COEFFICIENT DYNAMIQUE (Cd)
4.4. PRESSION DYNAMIQUE (Qdyn)
4.5. COEFFICIENT D’EXPOSITION (Ce)
4.7. COEFFICIENT DE RUGOSITÉ (Cr)
4.8. LA PRESSION DE RÉFÉRENCE(Qref)
4.9. COEFFICIENT DE PRESSION EXTÉRIEURE (Cpe)
4.10. SURFACES D’INFLUENCE DU VENT | D’APRES RNV99
4.11. COEFFICIENT DE PRESSION INTÉRIEURE Cpi
4.12. DÉTERMINATION DES PRESSIONS SUR LES DIFFÉRENTES ZONES Qj
4.13. LES ACTIONS D’ENSEMBLE
4.14. MOMENT DE RENVERSEMENT (MREN)
4.15. MOMENT STABILISATEUR (MSTAB) :
4.16. RESULTATS DES CALCULS
4.16.1. LES SURFACES D’INFLUENCE
4.16.2. DÉTERMINATION DES PRESSIONS SUR LES DIFFÉRENTES ZONES Qj
4.16.3. DÉTERMINATION DES RESULTANTES DES FORCES (Fj) ET VERIFICATION DU
STABILITE
CONCLUSION
CHAPITRE.04
ETUDE AU VENT 55

INTRODUCTION:
Le vent est un phénomène de mouvement d’air qui se déplace d’une zone de haute pression vers une zone de
basse pression. Son action dépend essentiellement des conditions climatiques de la zone d’implantation de
l’ouvrage ainsi que les caractéristiques géométriques de ce dernier.
Les actions relatives au vent varient en fonction du temps. Elles s’appliquent directement sur les parois extérieures
des constructions fermées, mais du fait de l’existence du quelques ouvertures, elles agissent aussi sur les parois
intérieurs. L’action du vent s’exerce sous forme de pression, produisant des efforts perpendiculaire aux surfaces
exposes au vent. Pour des grandes surfaces, des forces de frottement non négligeables peuvent se développer
tangentiellement à la surface.
Pour la plupart des constructions l’action du vent peut être considérée comme statique.
Dans ce chapitre nous allons déterminer l’action du vent sur notre structure et on va vérifier la stabilité de
l’ensemble vis-à-vis le renversement dans les deux directions principales de la structure
Pour effectuer cette étude on doit respecter le DTR BC-2-47 dit : Règlement Neige et Vent de 1999.

4.1. DOMAINE D’APPLICATION DE RNV99 :


Le DTR BC-2-47 s’applique aux constructions suivantes dont la hauteur est inferieur à 200 m :
 À l’ensemble des bâtiments (à usage d’habitation, administratif, scolaire, industriel, de sante, lieux de
culte,…).
 Aux cheminées et ouvrage similaires.
 Aux ouvrages de stockage (réservoirs, châteaux d’eau, silos,…).
 Aux structures verticales en treillis (pylônes, grues, échafaudages,…).

4.2. MODELISATION ET BASE DE CALCUL:


1. Les actions exercées par le vent sont classée comme des actions libres variables.
2. On admet que le vent peut souffler dans toutes les directions horizontales sous un angle vertical pouvant
varier de ±10° par rapport au plan horizontal.
3. On admet qu’à un instant donné, la direction du vent ne varie pas avec la hauteur.
4. L’action du vent est supposée perpendiculaire aux surfaces exposées (parois verticales, toiture).
5. Pour les surfaces allongées l’action du vent peut aussi être tangentielle (forces de frottement).
6. L’action du vent est représentée soit comme une pression, soit comme une force.
Pour calculer l’action du vent sur toute la structure et pour vérifier la stabilité d’ensemble on doit suivre le
procède de calcul suivant:
1. La détermination du coefficient dynamique(Cd).
2. La détermination de la pression dynamique du vent (Qdyn).
3. La détermination des coefficients de pression extérieur (C pe) et intérieur (Cpi).
4. Calcul de la pression due au vent.
5. Calcul des forces de frottements.
6. Calcul de la résultante des pressions agissant à la surface de la construction.
7. La détermination de l’excentricité de la force globale horizontale.
8. Calcul du moment résultant de renversement (Mren).
9. Calcul du moment résultant stabilisant (Mstab).
10. Faire la comparaison entre (Mstab) et (1,5.Mren) [on doit trouver Mstab ≥ 1,5.Mren].
CHAPITRE.04
ETUDE AU VENT 56

4.3. NATURE DES STRUCTURES | COEFFICIENT DYNAMIQUE (Cd) :


On distingue les Constructions Peu Sensibles aux Excitations Dynamiques (CPSED) et les Constructions
Sensibles aux Excitations Dynamiques (CSED).
Cette classification ne peut se faire que en calculant le coefficient dynamique (C d), il est déterminé à partir des
abaques donnés dans le RNV99, en fonction de la hauteur totale du bâtiment h [m], et de sa largeur b [m] à la base
perpendiculaire à la direction du vent (Cd = f(b,h)) :

4.4. PRESSION DYNAMIQUE (Qdyn) :


La structure dont la hauteur supérieure à 10 m, pour la vérification de la stabilité de l’ensemble et pour le
dimensionnement des éléments principaux de la structure, la pression dynamique doit être déterminée en
subdivisant le maître couple en éléments de surface (j) horizontaux selon la procédure suivante :
Mi-hauteur de chaque étage pour ce qui concerne les parois verticales.
La hauteur totale pour ce qui concerne la toiture.
La pression dynamique est donnée par la formule suivante :
Q C ( )Q
Avec :
Ce : est le coefficient d’exposition.
Qref : pression de référence.
CPSED si Cd < 1,2.
CSED si Cd ≥ 1,2.

4.5. COEFFICIENT
D’EXPOSITION (Ce) :
Il dépend des effets de la rugosité du
terrain, de la topographie du site, de la
hauteur au-dessus du sol, de la nature
turbulente du vent et de la hauteur de la
structure.
Pour Cd < 1,2 :
C = C2 ( ) C2 ( ) [1
C ( )C ( )
Pour Cd ≥1,2 :
C = C2 ( ) C2 ( ) [1 2 I (
Avec :
Kt : facteur de terrain.
Cr : coefficient de rugosité.
Ct : coefficient de topographie.
g : facteur de pointe.
Iv(z) : intensité de la turbulence.

4.7. COEFFICIENT DE RUGOSITÉ (Cr) :


Le coefficient de rugosité Cr(z) traduit l’influence de la C ( ) pour Zmin < Z < 200m
rugosité et la hauteur sur la vitesse moyenne du vent Il est
défini par la loi logarithmique suivante : C( ) [ ] pour Z < Zmin
Avec :
Kt : facteur de terrain. Zmin(m) : hauteur minimale.
Zo(m) : paramètre de rugosité. Z(m) : hauteur considérée.
CHAPITRE.04
ETUDE AU VENT 57

NB : Ces coefficients sont déterminés à partir du tableau 2.4 dans le RNV99, selon la catégorie du terrain.

4.8. LA PRESSION DE RÉFÉRENCE(Qref) :


Pour tenir compte de la variation du vent d’un endroit à un autre, le pays est subdivisé en 3 zones (I), (II), et
(III). L’écoulement de l’air autour d’une paroi produit une pression qui dépend de la vitesse de référence du vent.
La réaction qui lie cette pression à la vitesse est obtenue par l’application du théorème de BERNOULLI :
Q , V2 avec : 1,2 3

La valeur de la pression de référence est indiquée dans le tableau suivant :


LA PRESSION DE RÉFÉRENCE
ZONE Vref (m/s) Qref (N/m²)
I 25 375
II 28 470
III 31 575

4.9. COEFFICIENT DE PRESSION EXTÉRIEURE (C pe) :


Les coefficients de pression externe (C pe) des constructions à base rectangulaire et de leurs éléments
constitutifs individuels dépendent de la dimension de la surface chargée. Ils sont définis pour des surfaces
chargées de 1 m² et 10 m², auxquelles correspondent les coefficients de pressions notés respectivement (Cpe1) et
(Cpe10). La valeur de (Cpe) s’obtient à partir des cas suivants :
C C 1 Pour : S ≤ 1m²
C C 1 (C 1 C 1 ) (S Pour : 1 < S < 10 m²
C C 1 Pour : S ≥ 10 m²
Avec : S (m²) désigne la surface chargée de la paroi considérée.

4.10. SURFACES D’INFLUENCE DU VENT | D’APRES RNV99 :


CHAPITRE.04
ETUDE AU VENT 58

4.11. COEFFICIENT DE PRESSION INTÉRIEURE C pi :


Comme notre bâtiment comporte des cloisons intérieures, les valeurs des coefficients de pression intérieure
utilisées sont :
Cpi = 0,8 et Cpi = -0,5.

4.12. DÉTERMINATION DES PRESSIONS SUR LES DIFFÉRENTES ZONES Q j :


Le calcul des pressions qj se fait à l’aide de la formule suivante :

Qj = Cd.Qdyn.(Cpe - Cpi)

4.13. LES ACTIONS D’ENSEMBLE :


Une fois que les pressions exercées sur les parois verticales et la toiture sont déterminées, on calcule les forces
horizontales et verticales ainsi que les coordonnées du centre de pression correspondant. Pour le calcul de la force
offerte à chaque surface (Sj), et à chaque niveau (j), on applique la formule suivante :

Fj = Qj.Sj

4.14. MOMENT DE RENVERSEMENT (MREN) :


On calcule la résultante de toutes les forces horizontales et verticales ainsi que leurs points d’application.
Ensuite; on calcule le moment de renversement par rapport à un point donné (O).

4.15. MOMENT STABILISATEUR (MSTAB) :


Afin d’assurer la stabilité d’ensemble, le moment stabilisant (M stab) qu’est due au poids propre du bâtiment
multiplie par un bras de levier par rapport au point (O), ce moment doit vérifier l’inégalité suivante :

MSTAB ≥ 1, MREN

4.16. RESULTATS DES CALCULS :


Tous les résultats sont sous formes des tableaux.

Cdxx = 0,9167
Cdyy = 0,9625

Le coefficient dynamique est inférieur à 1,2 dans les deux sens, on


peut donc dire que notre structure est peu sensible aux excitations
dynamiques.
On a trouvé :

Ct (z) = 1 ( z) Kt = 0,19 Z0 = 0,05 m Zmin= 4 m


CHAPITRE.04
ETUDE AU VENT 59

4.16.1. LES SURFACES D’INFLUENCE :


LE VENT EST SUIVANT L'AXE (X-X)
SURFACES DES PAROIS VERTICALES (m²) SURFACES DE TOITURE (m²)
NIVEAU A B C D E F G H I
RDC 9,61 38,45 39,16 48,06 48,06 - - - -
E.C1 8,26 33,05 33,66 41,31 41,31 - - - -
E.C2 8,26 33,05 33,66 41,31 41,31 - - - -
E.C3 8,26 33,05 33,66 41,31 41,31 - - - -
E.C4 8,26 33,05 33,66 41,31 41,31 - - - -
E.C5 8,26 33,05 33,66 41,31 41,31 - - - -
E.C6 8,26 33,05 33,66 41,31 41,31 - - - -
E.C7 8,26 33,05 33,66 41,31 41,31 - - - -
E.C8 8,26 33,05 33,66 41,31 41,31 - - - -
E.C9 8,26 33,05 33,66 41,31 41,31 - - - -
TERRASSE 11,02 44,06 44,88 55,08 55,08 4,56 9,11 72,90 239,62

LE VENT EST SUIVANT L'AXE (Y-Y)


SURFACES DES PAROIS VERTICALES (m²)SURFACES DE TOITURE (m²)
NIVEAU A' B' D E F G H I
RDC 19,99 35,09 99,96 99,96 - - - -
E.C1 14,99 26,32 74,97 74,97 - - - -
E.C2 14,99 26,32 74,97 74,97 - - - -
E.C3 14,99 26,32 74,97 74,97 - - - -
E.C4 14,99 26,32 74,97 74,97 - - - -
E.C5 14,99 26,32 74,97 74,97 - - - -
E.C6 14,99 26,32 74,97 74,97 - - - -
E.C7 14,99 26,32 74,97 74,97 - - - -
E.C8 14,99 26,32 74,97 74,97 - - - -
E.C9 14,99 26,32 74,97 74,97 - - - -
TERRASSE 17,89 31,39 89,43 89,43 15,00 30,01 240,10 30,62

LES MEMES DANS LES DEUX SENS


NIVEAU Z (m) Cr (z) Ce (z) Qdyn (N/m²)
RDC 2,04 0,83 1,80 675,20
E.C1 5,61 0,90 2,00 748,94
E.C2 8,67 0,98 2,26 848,39
E.C3 11,73 1,04 2,45 920,46
E.C4 14,79 1,08 2,61 977,41
E.C5 17,85 1,12 2,73 1024,68
E.C6 20,91 1,15 2,84 1065,19
E.C7 23,97 1,17 2,94 1100,71
E.C8 27,03 1,20 3,02 1132,37
E.C9 30,09 1,22 3,10 1160,96
TERRASSE 32,12 1,23 3,14 1178,51
CHAPITRE.04
ETUDE AU VENT 60

4.16.2. DÉTERMINATION DES PRESSIONS SUR LES DIFFÉRENTES ZONES Q j :


LE VENT EST SUIVANT L'AXE (X-X) POUR Cpi=-0,5
Cpi=-0,5 PAROIS VERTICALES
NIVEAU COEFFICIENTS A B C D E
Cpe
DE PRESSION -1,01 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
RDC Cpe - Cpi -0,51 -0,30 0,00 1,30 0,20
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 675,20 675,20 675,20 675,20 675,20
Qi (N/m²) -315,67 -185,69 0,00 804,64 123,79
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.01 Cpe - Cpi -0,52 -0,30 0,00 1,30 0,20
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 748,94 748,94 748,94 748,94 748,94
Qi (N/m²) -357,01 -205,96 0,00 892,51 137,31
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.02 Cpe - Cpi -0,52 -0,30 0,00 1,30 0,20
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 848,39 848,39 848,39 848,39 848,39
Qi (N/m²) -404,41 -233,32 0,00 1011,03 155,54
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.03 Cpe - Cpi -0,52 -0,30 0,00 1,30 0,20
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 920,46 920,46 920,46 920,46 920,46
Qi (N/m²) -438,77 -253,14 0,00 1096,93 168,76
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.04 Cpe - Cpi -0,52 -0,30 0,00 1,30 0,20
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 977,41 977,41 977,41 977,41 977,41
Qi (N/m²) -465,92 -268,80 0,00 1164,79 179,20
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.05 Cpe - Cpi -0,52 -0,30 0,00 1,30 0,20
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 1024,68 1024,68 1024,68 1024,68 1024,68
Qi (N/m²) -488,45 -281,80 0,00 1221,12 187,86
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.06 Cpe - Cpi -0,52 -0,30 0,00 1,30 0,20
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 1065,19 1065,19 1065,19 1065,19 1065,19
Qi (N/m²) -507,76 -292,94 0,00 1269,40 195,29
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.07 Cpe - Cpi -0,52 -0,30 0,00 1,30 0,20
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 1100,71 1100,71 1100,71 1100,71 1100,71
Qi (N/m²) -524,69 -302,71 0,00 1311,72 201,80
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.08 Cpe - Cpi -0,52 -0,30 0,00 1,30 0,20
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 1132,37 1132,37 1132,37 1132,37 1132,37
Qi (N/m²) -539,78 -311,41 0,00 1349,45 207,61
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.09 Cpe - Cpi -0,52 -0,30 0,00 1,30 0,20
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 1160,96 1160,96 1160,96 1160,96 1160,96 TOITURE
Qi (N/m²) -553,41 -319,27 0,00 1383,52 212,85 F G H I
Cpe -1,00 -0,80 -0,50 0,80 -0,30 -1,87 -1,20 -0,70 0,20 -0,20
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
TERRASSE Cpe - Cpi -0,50 -0,30 0,00 1,30 0,20 -1,37 -0,70 -0,20 0,70 0,30
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51
Qi (N/m²) -540,17 -324,10 0,00 1404,45 216,07 -1485,06 -754,44 -216,07 756,24 324,10
CHAPITRE.04
ETUDE AU VENT 61

LE VENT EST SUIVANT L'AXE (X-X) POUR Cpi= 0,8


Cpi=-0,5 PAROIS VERTICALES
NIVEAU COEFFICIENT A B C D E
Cpe
DE PRESSION -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
RDC Cpe - Cpi -1,82 -1,60 -1,30 0,00 -1,10
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 675,20 675,20 675,20 675,20 675,20
Qi (N/m²) -1126,50 -990,33 -804,64 0,00 -680,85
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.01 Cpe - Cpi -1,82 -1,60 -1,30 0,00 -1,10
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 748,94 748,94 748,94 748,94 748,94
Qi (N/m²) -1249,52 -1098,48 -892,51 0,00 -755,20
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.02 Cpe - Cpi -1,82 -1,60 -1,30 0,00 -1,10
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 848,39 848,39 848,39 848,39 848,39
Qi (N/m²) -1415,44 -1244,35 -1011,03 0,00 -855,49
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.03 Cpe - Cpi -1,82 -1,60 -1,30 0,00 -1,10
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 920,46 920,46 920,46 920,46 920,46
Qi (N/m²) -1535,70 -1350,06 -1096,93 0,00 -928,17
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.04 Cpe - Cpi -1,82 -1,60 -1,30 0,00 -1,10
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 977,41 977,41 977,41 977,41 977,41
Qi (N/m²) -1630,71 -1433,59 -1164,79 0,00 -985,59
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.05 Cpe - Cpi -1,82 -1,60 -1,30 0,00 -1,10
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 1024,68 1024,68 1024,68 1024,68 1024,68
Qi (N/m²) -1709,57 -1502,92 -1221,12 0,00 -1033,26
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.06 Cpe - Cpi -1,82 -1,60 -1,30 0,00 -1,10
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 1065,19 1065,19 1065,19 1065,19 1065,19
Qi (N/m²) -1777,16 -1562,34 -1269,40 0,00 -1074,11
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.07 Cpe - Cpi -1,82 -1,60 -1,30 0,00 -1,10
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 1100,71 1100,71 1100,71 1100,71 1100,71
Qi (N/m²) -1836,41 -1614,43 -1311,72 0,00 -1109,92
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.08 Cpe - Cpi -1,82 -1,60 -1,30 0,00 -1,10
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 1132,37 1132,37 1132,37 1132,37 1132,37
Qi (N/m²) -1889,23 -1660,86 -1349,45 0,00 -1141,84
Cpe -1,02 -0,80 -0,50 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.09 Cpe - Cpi -1,82 -1,60 -1,30 0,00 -1,10
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 1160,96 1160,96 1160,96 1160,96 1160,96 TOITURE
Qi (N/m²) -1936,93 -1702,80 -1383,52 0,00 -1170,67 F G H I
Cpe -1,00 -0,80 -0,50 0,80 -0,30 -1,87 -1,20 -0,70 0,20 -0,20
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
Cpe - Cpi -1,80 -1,60 -1,30 0,00 -1,10 -1,37 -0,70 -0,20 0,70 0,30
TERRASSE
Cd 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92 0,92
Qdyn (N/m²) 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51
Qi (N/m²) -1944,62 -1728,55 -1404,45 0,00 -1188,38 -1485,06 -754,44 -216,07 756,24 324,10
CHAPITRE.04
ETUDE AU VENT 62

LE VENT EST SUIVANT L'AXE (Y-Y) POUR Cpi=-0,5


Cpi=-0,5 PAROIS VERTICALES
NIVEAU COEFFICIENT A’ B’ D E
Cpe
DE PRESSION -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
RDC Cpe - Cpi -0,50 -0,30 1,30 0,20
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 675,20 675,20 675,20 675,20
Qi (N/m²) -324,10 -194,46 842,65 129,64
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.01 Cpe - Cpi -0,50 -0,30 1,30 0,20
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 748,94 748,94 748,94 748,94
Qi (N/m²) -359,49 -215,69 934,67 143,80
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.02 Cpe - Cpi -0,50 -0,30 1,30 0,20
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 848,39 848,39 848,39 848,39
Qi (N/m²) -407,23 -244,34 1058,79 162,89
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.03 Cpe - Cpi -0,50 -0,30 1,30 0,20
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 920,46 920,46 920,46 920,46
Qi (N/m²) -441,82 -265,09 1148,74 176,73
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.04 Cpe - Cpi -0,50 -0,30 1,30 0,20
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 977,41 977,41 977,41 977,41
Qi (N/m²) -469,16 -281,49 1219,81 187,66
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.05 Cpe - Cpi -0,50 -0,30 1,30 0,20
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 1024,68 1024,68 1024,68 1024,68
Qi (N/m²) -491,85 -295,11 1278,80 196,74
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.06 Cpe - Cpi -0,50 -0,30 1,30 0,20
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 1065,19 1065,19 1065,19 1065,19
Qi (N/m²) -511,29 -306,78 1329,36 204,52
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.07 Cpe - Cpi -0,50 -0,30 1,30 0,20
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 1100,71 1100,71 1100,71 1100,71
Qi (N/m²) -528,34 -317,00 1373,68 211,34
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.08 Cpe - Cpi -0,50 -0,30 1,30 0,20
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 1132,37 1132,37 1132,37 1132,37
Qi (N/m²) -543,54 -326,12 1413,19 217,41
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
EC.09 Cpe - Cpi -0,50 -0,30 1,30 0,20
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 1160,96 1160,96 1160,96 1160,96 TOITURE
Qi (N/m²) -557,26 -334,36 1448,87 222,90 F G H I
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30 -1,67 -1,17 -0,70 0,20 -0,20
Cpi -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50 -0,50
Cpe - Cpi -0,50 -0,30 1,30 0,80 -1,17 -0,67 -0,20 0,70 0,30
TERRASSE
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96 0,96 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51
Qi (N/m²) -565,69 -339,41 1470,78 905,10 -1323,71 -758,02 -226,27 791,96 339,41
CHAPITRE.04
ETUDE AU VENT 63

LE VENT EST SUIVANT L'AXE (Y-Y) POUR Cpi=-0,5


Cpi=-0,5 PAROIS VERTICALES
NIVEAU COEFFICIENT A’ B’ D E
Cpe
DE PRESSION -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80
RDC Cpe - Cpi -1,80 -1,60 0,00 -1,10
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 675,20 675,20 675, 675,20
Qi (N/m²) -1166,75 -1037,11 0,00
20 -713,01
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.01 Cpe - Cpi -1,80 -1,60 0,00 -1,10
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 748,94 748,94 748, 748,94
Qi (N/m²) -1294,16 -1150,37 0,00
94 -790,88
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.02 Cpe - Cpi -1,80 -1,60 0,00 -1,10
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 848,39 848,39 848, 848,39
Qi (N/m²) -1466,01 -1303,12 0,00
39 -895,90
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.03 Cpe - Cpi -1,80 -1,60 0,00 -1,10
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 920,46 920,46 920, 920,46
Qi (N/m²) -1590,56 -1413,83 0,00
46 -972,01
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.04 Cpe - Cpi -1,80 -1,60 0,00 -1,10
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 977,41 977,41 977, 977,41
Qi (N/m²) -1688,97 -1501,30 0,00
41 -1032,15
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.05 Cpe - Cpi -1,80 -1,60 0,00 -1,10
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 1024,68 1024,68 102 1024,68
Qi (N/m²) -1770,65 -1573,91 0,00
4,68 -1082,06
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.06 Cpe - Cpi -1,80 -1,60 0,00 -1,10
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 1065,19 1065,19 106 1065,19
Qi (N/m²) -1840,65 -1636,13 0,00
5,19 -1124,84
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.07 Cpe - Cpi -1,80 -1,60 0,00 -1,10
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 1100,71 1100,71 110 1100,71
Qi (N/m²) -1902,02 -1690,68 0,00
0,71 -1162,35
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.08 Cpe - Cpi -1,80 -1,60 0,00 -1,10
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 1132,37 1132,37 113 1132,37
Qi (N/m²) -1956,73 -1739,31 0,00
2,37 -1195,78
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80
EC.09 Cpe - Cpi -1,80 -1,60 0,00 -1,10
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 1160,96 1160,96 116 1160,96 TOITURE
Qi (N/m²) -2006,13 -1783,23 0,00
0,96 -1225,97 F G H I
Cpe -1,00 -0,80 0,80 -0,30 -1,67 -1,17 -0,70 0,20 -0,20
Cpi 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
Cpe - Cpi -1,80 -1,60 0,00 -1,10 -2,47 -1,97 -1,50 -0,60 -1,00
TERRASSE
Cd 0,96 0,96 0,96 0,96 0,96 0,96 0,96 0,96 0,96
Qdyn (N/m²) 1178,51 1178,51 117 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51 1178,51
Qi (N/m²) -2036,47 -1810,20 0,00
8,51 -1244,51 -2794,49 -2228,80 -1697,06 -678,82 -1131,37
CHAPITRE.04
ETUDE AU VENT 64

4.16.3. DÉTERMINATION DES RESULTANTES DES FORCES (Fj) ET VERIFICATION DU STABILITE :

RESULTANTES DES FORCES SUIVANT L'AXE X-X

POUR Cpi = -0,5 POUR Cpi = 0,8

COMPOSANTES DE
POINT D'APPLICATION COMPOSANTES DE F POINT D'APPLICATION
Fj
Fz
PAROIS NIVEAU Fx (KN) X (m) Y (m) Z (m) Fx (KN) Fz (KN) X (m) Y (m) Z (m)
(KN)
RDC 38,67 0,00 0,00 6,75 2,04 0,00 0,00 0,00 6,75 2,04
E.C1 36,87 0,00 0,00 6,75 5,61 0,00 0,00 0,00 6,75 5,61
E.C2 41,77 0,00 0,00 6,75 8,67 0,00 0,00 0,00 6,75 8,67
E.C3 45,31 0,00 0,00 6,75 11,73 0,00 0,00 0,00 6,75 11,73
E.C4 48,12 0,00 0,00 6,75 14,79 0,00 0,00 0,00 6,75 14,79
D E.C5 50,44 0,00 0,00 6,75 17,85 0,00 0,00 0,00 6,75 17,85
E.C6 52,44 0,00 0,00 6,75 20,91 0,00 0,00 0,00 6,75 20,91
E.C7 54,19 0,00 0,00 6,75 23,97 0,00 0,00 0,00 6,75 23,97
E.C8 55,75 0,00 0,00 6,75 27,03 0,00 0,00 0,00 6,75 27,03
E.C9 57,15 0,00 0,00 6,75 30,09 0,00 0,00 0,00 6,75 30,09
TERRASSE 77,36 0,00 0,00 6,75 32,12 0,00 0,00 0,00 6,75 32,12
RDC 5,95 0,00 0,00 6,75 2,04 -32,72 0,00 0,00 6,75 2,04
E.C1 5,67 0,00 0,00 6,75 5,61 -31,20 0,00 0,00 6,75 5,61
E.C2 6,43 0,00 0,00 6,75 8,67 -35,34 0,00 0,00 6,75 8,67
E.C3 6,97 0,00 0,00 6,75 11,73 -38,34 0,00 0,00 6,75 11,73
E.C4 7,40 0,00 0,00 6,75 14,79 -40,71 0,00 0,00 6,75 14,79
E E.C5 7,76 0,00 0,00 6,75 17,85 -42,68 0,00 0,00 6,75 17,85
E.C6 8,07 0,00 0,00 6,75 20,91 -44,37 0,00 0,00 6,75 20,91
E.C7 8,34 0,00 0,00 6,75 23,97 -45,85 0,00 0,00 6,75 23,97
E.C8 8,58 0,00 0,00 6,75 27,03 -47,17 0,00 0,00 6,75 27,03
E.C9 8,79 0,00 0,00 6,75 30,09 -48,36 0,00 0,00 6,75 30,09
TERRASSE 11,90 0,00 0,00 6,75 32,12 -65,46 0,00 0,00 6,75 32,12
F TOITURE 0,00 -13,54 0,67 6,75 31,62 0,00 -13,18 0,67 6,75 31,62
G TOITURE 0,00 -6,87 0,67 6,75 31,62 0,00 -19,67 0,67 6,75 31,62
H TOITURE 0,00 -15,75 4,05 6,75 31,62 0,00 -118,14 4,05 6,75 31,62
I TOITURE 0,00 181,21 15,62 6,75 31,62 0,00 -258,87 15,62 6,75 31,62
TOTAL 643,92 145,05 18,98 6,75 19,53 -472,21 -409,85 11,09 6,75 19,53
Mren
11,77 Mren (MN.m) 13,77
(MN.m)
1,5.Mren 1,5.Mren
17,66 20,66
(MN.m) (MN.m)
Mst
453,56 Mst (MN.m) 453,56
(MN.m)
Mst >> 1,5.Mren  Mst >> 1,5.Mren 
LA STRUCTURE EST LA STRUCTURE EST
STABLE VIS-A-VIS STABLE VIS-A-VIS
L'EFFET DU VENT L'EFFET DU VENT
CHAPITRE.04
ETUDE AU VENT 65

RESULTANTES DES FORCES SUIVANT L'AXE Y-Y

POUR Cpi = -0,5 POUR Cpi = 0,8

COMPOSANTES DE Fj POINT D'APPLICATION COMPOSANTES DE Fj POINT D'APPLICATION

PAROIS NIVEAU Fx (KN) Fz (KN) X (m) Y (m) Z (m) Fx (KN) Fz (KN) X (m) Y (m) Z (m)
RDC 84,23 0,00 12,25 0,00 2,04 0,00 0,00 12,25 0,00 2,04
E.C1 70,07 0,00 12,25 0,00 5,61 0,00 0,00 12,25 0,00 5,61
E.C2 79,38 0,00 12,25 0,00 8,67 0,00 0,00 12,25 0,00 8,67
E.C3 86,12 0,00 12,25 0,00 11,73 0,00 0,00 12,25 0,00 11,73
E.C4 91,45 0,00 12,25 0,00 14,79 0,00 0,00 12,25 0,00 14,79
D E.C5 95,87 0,00 12,25 0,00 17,85 0,00 0,00 12,25 0,00 17,85
E.C6 99,66 0,00 12,25 0,00 20,91 0,00 0,00 12,25 0,00 20,91
E.C7 102,98 0,00 12,25 0,00 23,97 0,00 0,00 12,25 0,00 23,97
E.C8 105,95 0,00 12,25 0,00 27,03 0,00 0,00 12,25 0,00 27,03
E.C9 108,62 0,00 12,25 0,00 30,09 0,00 0,00 12,25 0,00 30,09
TERRASSE 131,52 0,00 12,25 0,00 32,12 0,00 0,00 12,25 0,00 32,12
RDC 12,96 0,00 12,25 0,00 2,04 -68,06 0,00 12,25 0,00 2,04
E.C1 10,78 0,00 12,25 0,00 5,61 -56,62 0,00 12,25 0,00 5,61
E.C2 12,21 0,00 12,25 0,00 8,67 -64,14 0,00 12,25 0,00 8,67
E.C3 13,25 0,00 12,25 0,00 11,73 -69,58 0,00 12,25 0,00 11,73
E.C4 14,07 0,00 12,25 0,00 14,79 -73,89 0,00 12,25 0,00 14,79
E E.C5 14,75 0,00 12,25 0,00 17,85 -77,46 0,00 12,25 0,00 17,85
E.C6 15,33 0,00 12,25 0,00 20,91 -80,53 0,00 12,25 0,00 20,91
E.C7 15,84 0,00 12,25 0,00 23,97 -83,21 0,00 12,25 0,00 23,97
E.C8 16,30 0,00 12,25 0,00 27,03 -85,60 0,00 12,25 0,00 27,03
E.C9 16,71 0,00 12,25 0,00 30,09 -87,77 0,00 12,25 0,00 30,09
TERRASSE 80,94 0,00 12,25 0,00 32,12 -106,27 0,00 12,25 0,00 32,12
F TOITURE 0,00 -39,72 12,25 1,22 31,62 0,00 -41,92 12,25 1,22 31,62
G TOITURE 0,00 -22,75 12,25 1,22 31,62 0,00 -66,89 12,25 1,22 31,62
H TOITURE 0,00 -54,33 12,25 7,35 31,62 0,00 -407,46 12,25 7,35 31,62
I TOITURE 0,00 24,25 12,25 12,87 31,62 0,00 -34,64 12,25 12,87 31,62
TOTAL 1279,01 -92,55 12,25 1,77 19,78 -853,13 -550,91 12,25 6,49 19,17
Mren (MN.m) 26,38 Mren (MN.m) 19,93

1,5.Mren
39,57 1,5.Mren (MN.m) 29,90
(MN.m)

Mst (MN.m) 249,92 Mst (MN.m) 249,92

Mst >> 1,5.Mren  Mst >> 1,5.Mren 


LA STRUCTURE EST LA STRUCTURE EST STABLE
STABLE VIS-A-VIS VIS-A-VIS L'EFFET
L'EFFET DU VENT DU VENT

CONCLUSION :
D’après ces résultats on peut dire que notre structure est très stable vis-à-vis le renversement qu’est due aux
actions du vent.
CHAPITRE
ETUDE DYNAMIQUE
SOMMAIRE – CHAPITRE.05
INTRODUCTION
5.1. LA MODELISATION & LE CHOIX DE LA METHODE DE CALCUL
5.2. LES METHODES DE CALCUL
5.2.1. LE MODELE DISCRET
5.2.1.1. METHODE EXACTE
A. SYSTÈME A UN DEGRE DE LIBERTIE
B. LE SYSTÈME A (N) DEGRE DE LIBERTE
5.2.1.2. METHODES ITERATIVES
A. METHODE DE HOLZER
B. LA METHODE DE VIANELLO STODOLA
B.1. LA DETERMINATION DU PREMIER MODE PROPRE DE VIBRATION
B.2. LA DETERMINATION DU DEUXIEME MODE PROPRE DE VIBRATION
B.3. LA DETERMINATION DU TROISIEME MODE PROPRE DE VIBRATION
5.2.1.3. AUTRE METHODE | LA METHODE DE LORD RAYLEIGH
5.2.2. LE MODELE CONTINU
5.2.2.1. LES HYPOTHESES DU CALCUL
5.2.2.2. L’ANALYSE DES VIBRATIONS DÉCOUPLÉES
5.2.2.3. L’ÉQUATION GOUVERNANTE DES VIBRATIONS DÉCOUPLÉES
5.2.2.4. LA VIBRATION LATÉRALE
5.2.2.5. LA VIBRATION TORTIONNELLE
5.2.3. LE MODELE EN ELEMENT FINI
5.3. SIMULATION NUMERIQUE SOUS L’EFFET D’UN SEISME REELE :
5.3.1. MÉTHODE SPECTRALE
5.3.2. MÉTHODES D’INTÉGRATION DIRECTE
5.3.3. MÉTHODES DE L’ACCÉLÉRATION MOYENNE
5.4. LA METHODE CHOISIE
5.4.1. LA MATRICE DE SOUPLESSE
5.4.2. COEFFICIENT DE PARTICIPATION MASSIQUE | D’APRES L’ARTICLE 4.3.4 DU
RPA99 VERSION 2003
5.4.3. LES RESULTATS
CONCLUSION
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 68

INTRODUCTION :
Toutes les structures sont susceptibles d’être soumises pendant leur durée de vie à des
chargements variables dans le temps. Ces actions peuvent être dues au vent, séisme ou aux vibrations
des machines, ce qui signifie que le calcul sous l’effet des chargements statiques parait insuffisant,
d’où la nécessité d’une étude dynamique qui nous permet de déterminer les caractéristiques
dynamiques d’une structure afin de prévoir son comportement (déplacement et période) sous l’effet
d’une charge dynamique.
Donc on peut dire que l’objectif initial de l’étude dynamique d’une structure est la détermination de
ses caractéristiques dynamiques propres. Ceci est obtenu en considérant son comportement en
vibration libre non-amortie, cela nous permet de calculer les efforts et les déplacements maximums
lors d’un séisme.
L’étude dynamique d’une structure telle qu’elle se présente réellement, est souvent très complexe
voire parfois impossible. Celle-ci nécessite un calcul fastidieux fait par un personnel qualifie, c’est
pour cette raison que des modélisations, permettant l’analyse du problème sont utilisées.

5.1. LA MODELISATION & LE CHOIX DE LA METHODE DE CALCUL :


Le choix du modèle du calcul dépend de la
structure elle-même en tenant compte le plus
correctement possible de la masse et de la raideur de
tous les éléments de la structure étudiée.
En réalité on peut calculer les masses et leurs
positions avec une bonne précision, par contre,
l’évaluation des raideurs est souvent très approchée.

En effet, dans le cas des constructions en béton


armé, les inerties des sections sont modifiées par la
fissuration et il existe une imprécision sur la valeur
des modules et des largeurs des tables de
compression.

Compte tenu de toutes ces imprécisions, il est


donc inutile de détailler excessivement un modèle
dans le seul but de restituer la raideur de la
structure, par contre, il faut prévoir un nombre
suffisant de masses concentrées ce qui, dans la (a) (b)
plupart des cas, donne la limite des simplifications FIGURE.01 :
admissibles pour le modèle. (a) : le bâtiment étudié.
(b) : la modélisation appropriée.
D’une manière générale on peut citer trois modèles
de calcul :
 MODÈLE DISCRET (pour les bâtiments multi-étages),
 MODÈLE CONTINU (pour les structures continues comme les ponts, les châteaux d’eau
cylindriques, les bâtiments en voiles…),
 MODÈLE EN ÉLÉMENTS FINIS (pour tous les types des structures et notamment pour les
structures complexes).
Dans le cas des bâtiments multi-étages, cas de la présente étude, le modèle de calcul se fait en se
basant sur les hypothèses suivantes :
 les masses sont concentrées au niveau des planchers,
 les planchers sont infiniment rigides (diaphragmes),
 seuls les déplacements horizontaux des nœuds sont pris en compte,
 le calcul doit être effectué dans chacune des directions principales (X et Y).
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 69

5.2. LES METHODES DE CALCUL


5.2.1. LE MODELE DISCRET
On distingue deux méthodes principales :
 La méthode exacte.
 La méthode itérative.

5.2.1.1. METHODE EXACTE :


A. SYSTÈME A UN DEGRE DE LIBERTIE :
Le système a un degré de liberté est le système de base le plus simple, il s’agit d’une masse (M)
accrochée a un ressort de rigidité (K) et a un amortisseur visqueux (C) comme l’indique la figure ci-
dessous :
Soit :
X(t) : la réponse du système.
̇ (t) : la vitesse du système.
̈ (t) : l’accélération du système.
Soit :
Fk(t) = K.X(t) la force élastique.
Fc(t) = C. ̇ (t) la force d’amortissement.
Fi(t) = M. ̈ (t) la force d’inertie.
F(t) la force d’excitation.
On fait l’équilibre du système :
Fm(t) + Fc(t) + Fk(t) = F(t) FIGURE.02 – Système á un
M. ̈ (t) + C. ̇ (t) + K.X(t) = F(t)  degré de liberté
Cette équation est une équation différentielle de 2 nd ordre avec un 2nd membre.
On divise cette égalité sur (M) :
̈ (t) + (2ξω). ̇ (t) + ω2.X(t) = F(t)
M
L’écriture sous cette forme fait intervenir les gradeurs caractérisant l’oscillateur a un degré de
liberté :
K
ω = √M la pulsation propre du système.
ω 1 K
f = 2 = 2 √M la fréquence propre du système.
1 M
T = f = 2 √K la période propre du système.
C C
ξ = 2. = Cc le coefficient d’amortissement.
√K.M

Cc = 2√K.M = 2Mω le facteur d’amortissement critique.

REMARQUE :
En génie civil, les structures sont souvent des structures ‘sous critique’ (Cc > C) avec (0< ξ <0,2),
la valeur courante de ξ est 0,05.
Si C = F(t) = 0 le système devient libre non-amorti.
Si C ≠ 0 et F(t) = 0 le système devient libre amorti.
Si C = 0 et F(t) ≠ 0 le système devient force non-amorti.
Si C ≠ 0 et F(t) ≠ 0 le système devient force amorti (cas de l’équation).
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 70

B. LE SYSTÈME A (N) DEGRE DE LIBERTE :


Dans le cas d’un système à (n) degré de liberté tel que (n) est un nombre entier fini, on parle dans
ce cas de vecteurs de dimensions (n) des réponses * +, des vitesse ̇ s et des
accélérations { ̈ } de chaque masse.
On parle aussi des matrices de masse , -, d’amortissement ,C- et de rigidité , -.
On parle aussi des systèmes d’équations différentielles de 2nd
ordre avec un 2nd membre, et par analogie au système a un degré
de liberté on peut écrire :
,M-{ ̈ (t)} + ,C-{ ̇ (t) + ,K-* (t)+ = *F(t)+ 

En utilisant la méthode exacte pour résoudre le système  on doit


passer par la résolution du système libre non-amorti c.à.d: ,C- =
,0- et *F(t)+ = *0)+, donc on aura :
,M-{ ̈ (t)} + ,K-* (t)+ = *0+ 

Dans ce cas on cherche une solution sous la forme suivante :


* (t)+ = * +.sin(ωt)
{ ̇ (t) = ω* +.cos(ωt)
{ ̈ (t)} = - ω2* +.sin(ωt) FIGURE.03 – Système a (n)
degré de liberté
En remplaçant dans l’équation  on obtient :
* +.[[K] – ω2[M]] = *0+ avec * + ≠ *0+ donc :
[K] – ω2[M] = [0] 

Pour résoudre l’équation  il faut que :


det[[K] – ω2[M]] = 0
det[[K] – ω2[M]] est un polynôme de dégré (n) en fonction de (ω2) et les racines de ce polynôme
(ω1, ω2, …, ωn) sont les pulsations propres du systèmes.

À chaque pulsation propre (ωi) correspond un vecteur propre * +i qui est déterminé en fixant l’une
des composantes de * +i à partir de l’équation : * +.[[K] – ω2[M]] = *0+
En assemblant les vecteurs propres on obtient la matrice modale [ ].

Pour avoir le vecteur des réponses on découple le système en passant aux coordonnes modales :
, -t,M-, -, --1{ ̈ (t)} + , -t,K-, -, --1* (t)+ = , -t*F(t)+
On pose que :
[Mp] = , -t,M-, - et [Kp] = , -t,K-, -
{Xp(t)} = , --1* (t)+ et { ̈ p(t)} = , --1{ ̈ (t)} et {Fp(t)} = , --1*F(t)+

On obtient :
[Mp]{ ̈ p(t)} + [Kp]{Xp(t)} = {Fp(t)} 

Le passage par les coordonnes modale permis de


transformer le système de (n) dégrée de liberté en
(n) systèmes de un dégrée de liberté.
Après la détermination du vecteur {Xp(t)}, on
revient aux coordonnes réelles {X(t)} tel que :
{X(t)} = , -{Xp(t)}

FIGURE.04 – Passage au coordonnes modales


CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 71

REMARQUE SUR LA METHODE EXACTE :


Malgré la bonne précision atteinte au moyen de la méthode exacte, on remarque que cette dernière
n’est pas une méthode pratique, car au-delà de n = 3 les calculs deviennent trop fastidieux. Il faut
donc utiliser une autre méthode, telle que la méthode itérative, beaucoup plus appropriée à notre
étude.

5.2.1.2. METHODES ITERATIVES :


On distingue plusieurs méthodes itératives, celles-ci est basée sur des procédés de calcul différents
dont on peut citer :
 La méthode de HOLZER.
 La méthode de VIANELLO STODOLA.

A. METHODE DE HOLZER :
La méthode de HOLZER est la méthode la plus adopte aux bâtiments a portiques auto-stable.
Cette méthode repose sur un calcul itératif qui consiste dans un premier temps à imposer une
fréquence propre arbitraire initiale à la structure, ainsi qu’une amplitude de déplacement unitaire au
plancher du dernier niveau, et ensuite on vérifie que l’amplitude de déplacement à la base de la
structure est nulle.
Si cette condition n’est pas satisfaite, on refait le calcul jusqu’à l’obtention de la fréquence propre et
réel de la structure.la procédure de calcul est illustre dans le schéma qui suit :

Début

Les donnes :
N = nombre de masses.
Mi = les masses dans chaque niveau.
Ri = les rigidités.
ω = la pulsation.
XN = le déplacement du dernier niveau.

j = 1 (j = le mode).

j=j

i = N (i = le niveau)

i=i

Fij = Vi.ω2.Mi

Tij = Fij + ∑N+1


i+1 Fij (la force au niveau i en mode j)

Xij = T ij / Ri (le déplacement au niveau i en mode j)

Xi-1, j = Xij - Δij


oui
Si: i – 1 < 1
non non
Si: Xi-1 = 0
oui
Fin
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 72

B. LA METHODE DE VIANELLO STODOLA :


La méthode de VIANELLO STODOLA consiste à faire une hypothèse initiale sur l’allure du
mode recherché et de l’améliorer par itérations successives jusqu'à l’obtention d’une approximation
satisfaisante du mode.
Les valeurs des vecteurs propres sont exprimées par le système d’équations suivant:
{ i}.[[K] – ωi2[M]] = *0+

En pratique il est difficile de déterminer la matrice de rigidité d’une structure donnée, par contre la
détermination de la matrice de souplesse est plus simple donc il est préférable de substituer [K] par
[S] puisque ils sont liées entre eux [K] = [S]-1.

En multipliant cette expression par la matrice inverse de la rigidité [K] -1 qui est la matrice de
souplesse [S] on obtient :
[S] = [K]-1
{ i}.[[I] – ωi2[S][M]] = *0+ avec : [I] est la matrice d’identité.

En multipliant cette dernier expression par (-λi = -1/ωi2) on aura :


[S][M]{ i = λi{ i}

Soit la matrice [D] = [S][M], donc on peut écrire :


[D]{ i = λi{ i} 

Donc les étapes à suivre pour la détermination des modes propres


sont les suivantes :
 La détermination de la matrice de masse [M] de la structure.
 La détermination de la matrice de souplesse [S] de la structure.
 Le calcul de la matrice dynamique [D] = [S][M].
Puis la détermination des trois premiers modes propre.

B.1. LA DETERMINATION DU PREMIER MODE PROPRE


DE VIBRATION :
1ERE ITERATION :
 On choisit la première approximation du premier mode de
vibration, soit le vecteur { 11}.
 On calcule le vecteur {y}1 = [D]{ 11}. FIGURE.07 – L’allure de 1er
 On pose λ11 égale à la première composante - par exemple - du mode.
vecteur {y}1.

2EME ITERATION :
 On divise {y}1 sur λ11 soit égale a { 12}.
 On calcule le vecteur {y}2 = [D]{ 12}.
 On pose λ12 égale à la première composante (comme dans la 1 ere itération) du vecteur {y}2.

NEME ITERATION:
{ 1n} = {y}n-1 / λ1n-1.
{y}n = [D]. { 1n}.

On s’arrête lorsque { 1n-1 = { 1n}, dans ce cas le vecteur { 1


n
} sers la vecteur propre du 1er mode
de vibration et la pulsation de ce mode :
ω12 = 1 / λ1n.
La période de la vibration sera : T1 = 2 / ω1.
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 73

B.2. LA DETERMINATION DU DEUXIEME MODE PROPRE DE VIBRATION :


Pour que la procédure converge vers le deuxième mode, on doit supprimer le premier mode de
vibration, pour cela on introduit une matrice de balayage [T] et on doit résoudre le système suivant :
[D1]{ 2 = λ2{ 2} avec [D1] = [D][T]1.
[T]1 : matrice de balayage du 1er mode.
0 a12 a13 … a1n
0 1 0 … 0
1
1 …


[T] = 0
0 0 0 1 0
0 0 0 … 1
Avec : a1n = - n1Mn / 11M1
et : n ≥ 2.

On procède de la même manière que pour le 1 er mode jusqu’à la


convergence ou :
{ 2n-1 = { 2n}. FIGURE.08 – L’allure de 2eme
la pulsation de ce mode : mode.
ω22 = 1 / λ2n.
La période de la vibration sera : T2 = 2 / ω2.

B.3. LA DETERMINATION DU TROISIEME MODE PROPRE DE VIBRATION :


Pour converger vers le 3éme mode, nous devrons éliminer le 1er et le 2éme mode pour cela on
introduit la matrice de balayage [T]2 et on doit résoudre le système :
[D2]{ 3 = λ3{ 3} avec [D2] = [D][T]2.
[T]1 : matrice de balayage du 1 er mode.

1 0 0 … 0
0 0 b23 … b2n
[T]2 = …

0 1
0 0 0 1 0
0 0 0 … 1

Avec : b2n = Mn( 11. n2 – 12. n1) / M2( 11. 22 – 12. 21) ou : n
≥ 2.
On procède de la même manière que pour le 2eme mode jusqu’à la
convergence ou :
{ 3n-1 = { 3n}. FIGURE.09 – L’allure de 3eme
la pulsation de ce mode : mode.
ω32 = 1 / λ3n.
La période de la vibration sera : T3 = 2 / ω3.

5.2.1.3. AUTRE METHODE | LA METHODE DE LORD RAYLEIGH :


La méthode de LORD RAYLEIGH permet le calcul approché de la période du premier mode de
vibration d’un oscillateur multiple.
La période du premier mode est déterminée d'une manière approchée en partant d'une déformée
arbitraire mais plausible. La précision obtenue est très suffisante en pratique, ce qui fera employer de
préférence cette méthode.
On considère un oscillateur multiple à (n) degré de liberté caractérisé par une matrice de rigidité [K]
et une matrice de masse [M]. Les masses sont supposées concentrées aux nœuds.
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 74

On note { le vecteur déformation correspondant au premier mode, on a la


relation suivante :

t
{ ,K-{
ω2 = { t
,M-{

Le vecteur { correspond à des forces statiques équivalentes :

1 1
2 2
{ = 3 {F} = 3 = ,K-{


n n

D’où une autre expression de la pulsation : FIGURE.05 –


Application du
2 { t{F ∑ni=1 [Fi i-
ω = { t,M-{ = ∑n poids propre à
i=1 [Mi i - l’horizontale

Pour les structures courantes, la déformée du premier mode à une allure comparable à celle que
l’on obtiendrait en imposant à toutes les masses la même accélération horizontale (g), c’est-à-dire en
les soumettant à leur poids propre supposé agir à l’horizontale. Donc on applique à chaque masse
(Mi) une force horizontale (Fi) :
Fi = Mi.g

On évalue les déplacements i correspondant à ces forces, qui constituent une approximation de la
déformée modale, puis la valeur de la pulsation est donnée par la formule :

2 ∑ni=1 [Fi i -
ω = g ∑n 2
i=1 [Fi i -

La période de mode principale est donc donnée par l’expression suivante :

∑ni=1 [Fi 2i -
T=2 √ g ∑ni=1 [Fi i -

Dans le cas d’une console verticale de raideur variable EI(x) avec la hauteur (fig.06), et
comportant une masse repartie M(x), on peut démontrer que la pulsation est liée au déplacement
d2 u
horizontale (u) et à la courbure [dx2] par la relation :
2
H d2 u
( )
∫o EI x [ 2 ] dx
ω2 = H
dx
∫o M(x)u2 dx

Une valeur approchée de la pulsation pourra être obtenue si l’on se fixe une déformée u(x)
arbitraire mais comparable toutefois à celle du premier mode, dont on connait généralement l’allure.
On peut démontrer en outre que de toutes les déformées que l’on essaie, celle qui donne la plus basse
valeur de la pulsation est la plus proche de la réalité.
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 75

5.2.2. LE MODELE CONTINU


5.2.2.1. LES HYPOTHESES DU CALCUL :
 La structure est considérée comme une console encastrée à la base et libre
au sommet et la masse est uniformément répartie sur le long du bâtiment.
 Les déplacements possibles sont U(x) et V(x) ainsi que la rotation θ(x) en
toute position (x) le long du bâtiment.
 Le problème à un nombre infini de degré de liberté, est gouverné par un
seul système d’équations différentielles.

5.2.2.2. L’ANALYSE DES VIBRATIONS DÉCOUPLÉES :


On considère une structure symétrique de hauteur H, on assimile la
structure à une console ou l’axe de symétrie passe par le centre de flexion
caractérisé par:
 Une masse répartie sur toute sa hauteur tel que : m = (poids totale W) /
(hauteur totale H)
FIGURE.06 –
 La rigidité de cisaillement GAx et GAy, dans le sens de x-x et y-y Console de hauteur
respectivement. H et de rigidité
 La rigidité flexionnelle EIx et EIy, dans le sens de x-x et y-y variable EI(x).
respectivement.
 Rigidité de torsion GJ.
 Rigidité de gauchissement EIw.

5.2.2.3. L’ÉQUATION GOUVERNANTE DES VIBRATIONS DÉCOUPLÉES :


Le phénomène peut être analysé par formulation et résolution de l’équation des vibrations latérale
en terme U(x,t) et V(x,t) en plan de torsion en terme θ(x,t) au tours de l’axe verticale.

5.2.2.4. LA VIBRATION LATÉRALE :


Selon le principe D’Alembert, l’équation gouvernante une structure mixte
voile-portique (symétrique) est une l’équation différentielle aux dérivées
partielles :
4 2 2
u(x,t) u(x,t) u(x,t)
EI - GA +m =0
x4 x2 t2

Avec quatre conditions aux limites :


u
θ= x =0 et u = 0 en x = 0.
2 2
u u u
= 0 et [EI ] - [GA ] = 0 en x = H.
x2 x x2 x

On cherche une solution de la forme :


u(x,t) = Ф(x)sin(ωt)  ou :
Ф(x) est le mode propre et ω est la pulsation propre.
FIGURE.10 – Le
En remplaçant  dans  on obtient : modèle continu.
Ф(x) - 2 Ф̈ (x)- 2ω2 Ф(x)=0
GA m̅ M
Où : 2 = EI H2 et 2 = EI H4 avec : m
̅= H

Les paramètres et sont relatifs à la hauteur H, la masse M ainsi que la rigidité de flexion EI et
rigidité de cisaillement GA.
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 76

5.2.2.5. LA VIBRATION TORTIONNELLE :


Le problème est formulé par l’équation différentielle aux dérivées partielles avec l’inconnue θ(x,t)
qui est la rotation de torsion a la position x et à l’instant t :
4 2 2
θ(x,t) θ(x,t) θ(x,t)
EIw - GJ + m =0
x 4 x 2 t2
GJ ̅
m
De la même façon : = EIw H2 et = EIw H4

5.2.3. LE MODELE EN ELEMENT FINI :


Le principe de la méthode consiste à subdiviser l’élément étudié en un ensemble d’éléments
connectés entre eux au niveau des nœuds. Elle permet de convertir un problème avec un nombre
infini de degrés de liberté en un problème à un nombre fini de degré de liberté.
Un élément fini n’est qu’une région d’un milieu continu discrétisé, il a des dimensions finies et une
géométrie plus simple. Un champ de déplacements de type polynomial est supposé à l’intérieur de
chaque élément. En utilisant le principe de d’énergie potentielle minimale, la matrice de rigidité de
l’élément peut être calculée par intégration numérique.
L’assemblage des matrices de rigidité élémentaire donne la matrice de rigidité globale du système.
Cette étape est suivie par-là l’introduction des conditions aux limites avant la résolution d’un système
d’équations linéaires (dans le cas statique) pour déterminer les déplacements inconnus aux nœuds. Le
champ d’interpolation des déplacements est ensuite utilisé pour calculer les déplacements en
n’importe quel point de l’élément. Les relations chargements-déformations ainsi que les relations
contraintes-déformations servent au calcul des déformations et les contraintes en tout point de
l’élément.

FIGURE.11 – Modélisation en Éléments Finis.


Le calcul en éléments finis nécessite un nombre très grand des opérations et des matrices de très
grandes dimensions, c’est pour ça ce modèle de calcul est développé avec le développement des
machines de calcul et les ordinateurs.
Aujourd’hui on trouve dans le marché des logiciels de calcul pour faciliter la tâche à l’utilisateur
(techniciens, ingénieurs, …), parmi ces logiciels on peut citer par exemple : SAP2000, ETABS,
ROBOT, SAFE,…etc.
SAP2000 par exemple est un logiciel de calcul et de conception des structures d’ingénierie
particulièrement adapté aux bâtiments et ouvrage de génie civil. Il permet en un même
environnement la saisie graphique de la structure avec une bibliothèque d’élément autorisant
l’approche du comportement de ce type de structure.
Il offre de nombreuses possibilités d’analyse des effets statiques et dynamiques, linéaire et non-
linéaire avec des compléments de conception et de vérification des structures en béton armé et en
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 77

charpente métallique. L’interface graphique de ce logiciel facilite considérablement l’interprétation et


l’exploitation des résultats et la mise en forme des notes de calcul et des rapports explicatifs.
Ce logiciel permet d’effectuer les étapes de modélisation (définition de propriétés des matériaux,
la géométrie, les conditions aux limites, les appuis, les chargements de la structures, etc.) de façon
totalement graphique, numérique ou combinées, en utilisant les innombrables outils disponibles.
En effet, une structure peut être composée en sous schémas (portiques, treillis, dalle, voile) chacun
défini dans sa base graphique correspondante, ensuite assemblée en schéma final de calcul, pendant
que la compatibilité des connections s’effectue automatiquement.
Par ailleurs, les éléments finis, associés à une des bases graphiques de génération de schéma (base
de treillis, de portique, de trame de poutre, de dalle, de voile, de coque, etc.), sont directement
paramètres.

5.3. SI ULATION NU ERIQUE SOUS L’EFFET D’UN SEIS E REELE :


Un séisme est un tremblement de terre: C’est un mouvement bref du sol (quelques secondes à
quelques minutes) dû à l'arrivée d'ondes élastiques (ondes sismiques) transmises dans le globe à
partir d'un point appelé Foyer ou source ou hypocentre. L'hypocentre se trouve toujours dans la
lithosphère. On distingue les séismes peu profonds (entre 0 et 60 km de profondeur) les plus
fréquents, les séismes intermédiaires (entre 60km et 300km de profondeur) et les séismes profonds
(entre 300km et 700km de profondeur). L'épicentre est le point de la surface du globe à la verticale
du foyer. On distingue les séismes naturels attribuables à l'activité de la terre et les séismes d'origine
humaine comme ceux provoqués par l'explosion d'une bombe. Plus d'un million de séismes se
produisent chaque année sur terre.
Lors d'un séisme les vibrations dues au mouvement du sol sont appelées ondes sismiques. Les
instruments qui enregistrent ces ondes sismiques sont appelés des sismographes. Un sismographe
enregistre les mouvements du sol. Il comprend une feuille de papier associée à un support solidaire
du sol et un stylo suspendu par un ressort et au contact avec le papier. Le stylo dessine les vibrations
sur le papier qui vibre quand le sol vibre (le stylo restant immobile su dessus du papier).
L'enregistrement obtenu est appelé un sismogramme. L'analyse des sismogrammes renseigne les
géophysiciens sur la magnitude du séisme et les coordonnées de son foyer.
Le calcul de la réponse dynamique des structures soumises à des sollicitations dynamiques, dans
le cas des forces directement appliquées ou dans le cas des mouvements d’appuis, se fait à l’aide des
trois approches suivantes :

5.3.1. MÉTHODE SPECTRALE :


Cette méthode nécessite le calcul des modes de vibration qui seront utilisées pour estimer les
réponses maximales pour chaque mode en utilisant un spectre de réponse. Par conséquent elle est très
limitée car elle ne donne que les maximums, et pas l’historique complet de la réponse, la réponse
totale du système est obtenue en utilisant l’approximation de superposition quadratique (Racine
Carre de la Somme des Carres).

FIGURE.12 – Exemple d’un Spectre de Réponse.


CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 78

5.3.2. ÉTHODES D’INTÉGRATION DIRECTE:


Elle traite les cas où la force est quelconque comme, le séisme, le vent, une explosion…, elle est
valable dans le cas d’un comportement non linéaire ou linéaire et pour une matrice d’amortissement
quelconque, en plus cette approche ne nécessite pas de calcul des modes de vibration.
En réalité dans le cas d’un séisme de grande magnitude on ne peut pas prendre en considération que
le comportement linéaire de la structure, pour cela des méthodes numériques dites ‘’intégration
directe pas-à-pas (step-by-step)’’ sont développées pour des analyses dynamiques non linéaire telle
que :
 Méthodes d’accélération moyenne
 Méthodes des différences centrales
 Méthode de Wilson
 Méthode de Newmark
Ces méthodes transforment le système d’équations différentielles :
,M-{ ̈ (t)} + ,C-{ ̇ (t) + ,K-* (t)+ = *F(t)+ en un système d’équation linéaire [K̂ ]{Ut} = {F̂ t}, d’où
la simplicité des méthodes d’intégration directe.
Cette méthode peut être stable ou instable, tout dépend du pas de temps choisi pour les calculs, dans
le cas d’un algorithme instable, le pas de temps de calcul doit être inférieur a un incrément critique
pour avoir une solution stable.

5.3.3. ÉTHODES DE L’ACCÉLÉRATION OYENNE:


L’opération de base lors de la résolution pas-à-pas des équations différentielles du mouvement est
leur conversion en un ensemble d’équations algébriques. On y parvient en introduisant une relation
simple entre déplacement, vitesse et accélération, relation que l’on suppose valable pendant un court
incrément de temps, on peut ainsi exprimer les évolutions incrémentales de vitesse et de déplacement
en fonction des évolutions de l’accélération, ou encore les évolutions de vitesse et d’accélération en
fonction des déplacements, dans les deux cas, il y a un seul vecteur d’inconnues dans les équations
incrémentales de l’équilibre et on peut le calculer par n’importe quelle méthode standard de
résolution d’équations simultanées. La relation entre déplacement, vitesse et accélération peut être
établie d’une manière arbitraire en supposant un certain motif de variation du vecteur des
accélérations avec le temps.

L’objectif de cette méthode est la résolution du système d’équations différentielles du mouvement :

M ̈ t + Ct + K ̇ t = Ft à l’instant (t). 
M ̈ t+Δt + C ̇ t+Δt + KXt+Δt = Ft+Δt à l’ instant (t + Δt).

Si en fait la différence entre les deux équations on aura :


MΔ ̈ t + CΔ ̇ t + KΔXt = ΔFt

La matrice M reste constante dans le temps :


̈ t+Δt = ̇ t + ( ̈ t + ̈ t+Δt)Δt
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 79

Xt+Δt = Xt + ̇ tΔt + ( ̈ t + ̈ t+Δt)(Δt)2.


Δ ̇ t = ̈ tΔt + Δ ̈ t(Δt)
ΔXt = ̇ tΔt+ ̈ t(Δt)2 + Δ ̈ t(Δt)2.

Δ ̇ t = 2 [ΔXt /Δt] - 2 ̇ t
Δ ̈ t = 4 [ΔXt /(Δt)2] - 4 ̇ t / Δt - 2 ̈ t

On remplace ΔÙt et Δ ̈ t par leur expression dans l’équation  :


[4M/(Δt)2 + 2C/Δt + K]ΔXt = ΔFt + [4M/Δt + 2C] ̇ t +2M ̈ t
On pose :
̂t = 4M/(Δt)2 + 2C/Δt + K
Δ ̂ t = ΔFt + [4M/Δt + 2C] ̇ t + 2M ̈ t
̂tΔXt = Δ ̂ t
ΔXt = [ ̂t]-1 Δ ̂ t

Ces équations permettent d’obtenir le vecteur incrément de déplacement généralisé ΔU de la


structure dans chaque intervalle du temps Δt. L’organigramme suivant résume la procédure de
calcul :
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 80

On peut programmer cette opération par MATLAB ou par un langage de programmation, on peut
aussi trouver cette opération sous forme d’une application ou d’un logiciel. SAP2000 par exemple
procède une instruction (Time History) qui permet d’introduire un enregistrement d’un
accélérogramme après la conversion en fichier texte qui contient deux colonnes, une pour l’évolution
du temps et l’autre pour les accélérations enregistrées, puis SAP2000 calculera la réponse et les
efforts internes dans la structure en fonction du temps.

FIGURE.13 – Exemple d’un Accélérogramme.

5.4. LA METHODE CHOISIE:


Vue sa simplicité et sa précision satisfaisante, on
utilisera dans ce chapitre la méthode approchée de
VIANELLO STODOLA cette méthode a été exposée
précédemment en détail.

5.4.1. LA MATRICE DE SOUPLESSE :


Les termes de la matrice de souplesse (δij)
représentent les déplacements (flèches) des niveaux (j)
causées par une force unitaire appliquée au niveau (i).
Ces flèches sont les superpositions des déplacements
dues au l’effort tranchant et moment fléchissant qui
peuvent être obtenues par une des plusieurs méthodes
connues en RDM, soit par exemple les intégrales de
MAXWELL-MOHR.
h h
Mi ̅̅̅̅
Mj Ti T̅j FIGURE.14 – La détermination de la
δij = δM T
ij +δij ∫ dz+ ∫ dz matrice de souplesse.
EI GAr
0 0
Avec :
E : Module d’élasticité.
I : Moment d’inertie
G : Module de déformation transversale.
Ar : aire de la section transversale réduite [Ar = 5⁄6A] [pour les sections rectangulaires].
M : Moment fléchissant.
̅ : Moment fléchissant unitaire.
T : Effort tranchant.
̅ : Effort tranchant unitaire.
T
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 81

5.4.2. COEFFICIENT DE PARTICIPATION MASSIQUE | D’APRES L’ARTICLE 4.3.4 DU


RPA99 VERSION 2003 :
Le nombre de modes de vibration à retenir doit être tel que la somme des masses modales
effectives pour les modes retenus est au moins égale à 90% de la masse totale de la structure et que
tous les modes ayant une masse modale supérieure ou égale à 5% sont pris en compte. Le nombre
minimum de modes à retenir est de 3 dans chaque direction considérée.

i
[ ∑ Mj . j]
i= i
[ ∑ Mj ] [ ∑ Mj .( j
)]
5.4.3. LES RESULTATS :
DONNEES PROPRES DE LA STRUCTURES
4
Ixx (m ) Iyy (m4) E (MPa) G (MPa) hRDC (m) hEC (m) Arxx (m²) Aryy (m²)
162042812,9638 353003649,6555 32164,1951 13401,7480 4,08 3,06 5,150 5,800

A. LA MATRICE DE SOUPLESSE DU SENS X-X [x10-8 m.KN-1] :


12,31 21,97 31,64 41,30 50,96 60,63 70,29 79,96 89,62 99,29
21,97 52,54 82,14 111,74 141,34 170,93 200,53 230,13 259,73 289,32
31,64 82,14 143,52 203,92 264,32 324,73 385,13 445,53 505,94 566,34
41,30 111,74 203,92 306,98 409,06 511,14 613,22 715,30 817,38 919,46
50,96 141,34 264,32 409,06 564,66 719,30 873,93 1028,56 1183,19 1337,82
60,63 170,93 324,73 511,14 719,30 938,32 1156,38 1374,43 1592,49 1810,54
70,29 200,53 385,13 613,22 873,93 1156,38 1449,70 1742,05 2034,41 2326,76
79,96 230,13 445,53 715,30 1028,56 1374,43 1742,05 2120,55 2498,07 2875,59
89,62 259,73 505,94 817,38 1183,19 1592,49 2034,41 2498,07 2972,60 3446,16
99,29 289,32 566,34 919,46 1337,82 1810,54 2326,76 2875,59 3446,16 4027,61

B. LA MATRICE DE SOUPLESSE DU SENS Y-Y [x10-8 m.KN-1] :


4,40 7,86 11,32 14,78 18,24 21,69 25,15 28,61 32,07 35,53
7,86 18,80 29,39 39,98 50,57 61,16 71,75 82,34 92,93 103,52
11,32 29,39 51,35 72,97 94,58 116,19 137,80 159,42 181,03 202,64
14,78 39,98 72,97 109,84 146,37 182,89 219,42 255,94 292,47 328,99
18,24 50,57 94,58 146,37 202,04 257,37 312,70 368,03 423,36 478,69
21,69 61,16 116,19 182,89 257,37 335,74 413,76 491,79 569,81 647,83
25,15 71,75 137,80 219,42 312,70 413,76 518,72 623,33 727,93 832,54
28,61 82,34 159,42 255,94 368,03 491,79 623,33 758,75 893,83 1028,91
32,07 92,93 181,03 292,47 423,36 569,81 727,93 893,83 1063,63 1233,07
35,53 103,52 202,64 328,99 478,69 647,83 832,54 1028,91 1233,07 1441,12

C. LA MATRICE DE MASSE [TONNES] :


433,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
0,00 401,86 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
0,00 0,00 391,17 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
0,00 0,00 0,00 391,17 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
0,00 0,00 0,00 0,00 391,17 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 381,63 0,00 0,00 0,00 0,00
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 381,63 0,00 0,00 0,00
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 381,63 0,00 0,00
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 371,55 0,00
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 405,75
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 82

D. LES MODES DE VIBRATION, LES PULSATIONS PROPRES ET LES COEFFICIENTS


DE PARTICIPATION MASSIQUE :
D.1. LE SENS X-X :
10 1,0000 10 1,000 10 1,000

9 0,8654 9 0,454 9 -0,008

8 0,7317 8 -0,059 8 -0,771

7 0,6005 7 -0,489 7 -1,030

6 0,4742 6 -0,789 6 -0,715

5 0,3556 5 -0,926 5 -0,009

4 0,2480 4 -0,895 4 0,733

3 0,1550 3 -0,722 3 1,150

2 0,0803 2 -0,462 2 1,064

1 0,0280 1 -0,196 1 0,582

0 0,0000 0 0,000 0 0,000

λ1 = 0,0458 λ2 = 0,0012 λ3 = 0,0002


ω1 = 4,6751 rad/sec ω2 = 28,3733 rad/sec ω3 = 75,9534 rad/sec
T1 = 1,3433 sec T2 = 0,2213 sec T3 = 0,0827 sec

D.1.1. VERIFICATION DE LA CONDITION DU RPA99 : PARTICIPATION MASSIQUE (X-X)


On remarque que la somme des coefficients de M Mode01 Mode02 Mode03
participation massique des trois premiers modes est 420,62 0,03 -0,20 0,58
supérieure à 90%, d’où la vérification de la condition du
391,02 0,08 -0,46 1,06
RPA.
380,22 0,15 -0,72 1,15
380,22 0,25 -0,89 0,73
D.1.2. VERIFICATION D’ORTHOGONALITE :
380,22 0,36 -0,93 -0,01
Pour vérifier l’orthogonalité on doit vérifier que :
{ i [S]{ i+1} = 0 370,56 0,47 -0,79 -0,72
D’après les résultats obtenus de produits matriciels, on a 370,56 0,60 -0,49 -1,03
trouvé : 370,56 0,73 -0,06 -0,77
{ 1 [S]{ 2} = - 0,11.10-8 ≈ 0 360,37 0,87 0,45 -0,01
{ 2 [S]{ 3} = - 2,26.10-8 ≈ 0 390,72 1,00 1,00 1,00
{ 3 [S]{ 1} = + 0,32.10-8 ≈ 0 αi (%) 65,61 20,97 7,24
Σαi (%) 93,82
CHAPITRE.05
ETUDE DYNAMIQUE 83

D.2. LE SENS Y-Y :


10 1,0000 10 1,000 10 1,000

9 0,8654 9 0,454 9 -0,008

8 0,7317 8 -0,059 8 -0,771

7 0,6005 7 -0,489 7 -1,030

6 0,4742 6 -0,789 6 -0,715

5 0,3556 5 -0,926 5 -0,009

4 0,2480 4 -0,895 4 0,733

3 0,1550 3 -0,722 3 1,150

2 0,0803 2 -0,462 2 1,064

1 0,0280 1 -0,196 1 0,582

0 0,0000 0 0,000 0 0,000

λ1 = 0,0164 λ2 = 0,0004 λ3 = 0,0001


ω1 = 7,8157 rad/sec ω2 = 47,4333 rad/sec ω3 = 126,9756 rad/sec
T1 = 0,8035 sec T2 = 0,1324 sec T3 = 0,0495 sec

D.2.1. VERIFICATION DE LA CONDITION DU RPA99 :


On remarque que la somme des coefficients de
participation massique des trois premiers modes est PARTICIPATION MASSIQUE (Y-Y)
supérieure à 90%, d’où la vérification de la condition du M Mode01 Mode02 Mode03
RPA. 420,62 0,03 -0,20 0,58
391,02 0,08 -0,46 1,06
D.2.2. VERIFICATION D’ORTHOGONALITE : 380,22 0,15 -0,72 1,15
Pour vérifier l’orthogonalité on doit vérifier que : 380,22 0,25 -0,89 0,73
{ i [S]{ i+1} = 0 380,22 0,36 -0,93 -0,01
D’après les résultats obtenus de produits matriciels, on a 370,56 0,47 -0,79 -0,72
trouvé : 370,56 0,60 -0,49 -1,03
{ 1 [S]{ 2} = - 0,11.10-8 ≈ 0 370,56 0,73 -0,06 -0,77
{ 2 [S]{ 3} = - 2,26.10-8 ≈ 0 360,37 0,87 0,45 -0,01
{ 3 [S]{ 1} = + 0,32.10-8 ≈ 0 390,72 1,00 1,00 1,00
αi (%) 65,61 20,97 7,24
Σαi (%) 93,82
CONCLUSION :
Les résultats de ce chapitre seront utilisés dans les calculs du chapitre suivant.
CHAPITRE
ETUDE SISMIQUE
SOMMAIRE – CHAPITRE.06
INTRODUCTION
6.1. MÉTHODE DE CALCUL
6.1.1. MÉTHODE STATIQUE ÉQUIVALENTE
6.1.2. MÉTHODE D’ANALYSE MODALE SPECTRALE
6.1.2.1. HYPOTHÈSES
6.1.2.2. EVALUATION DE L’ACTION SISMIQUE POUR CHAQUE MODE DE VIBRATION
6.1.2.2.1. EFFORT TRANCHANT À LA BASE
6.1.2.2.2 CALCUL DE LA FORCE SISMIQUE REVENANT À CHAQUE NIVEAU
6.1.2.3. COMBINAISON DES RÉPONSES MODALES | D’APRES L’ARTICLE 4.3.5 DE RPA99
6.1.2.4. RÉSULTANTE DES FORCES SISMIQUES DE CALCUL
6.2. JUSTIFICATIONS DE LA SÉCURITÉ
6.2.1. JUSTIFICATION VIS À VIS DES DEFORMATIONS | D’APRES L’ARTICLE 5.10 DE
RPA99
6.2.2. JUSTIFICATION VIS À VIS DE L’EFFET P-Δ | D’APRES L’ARTICLE 5.9 DE RPA99
6.2.2.1. DEFINITION DE L’EFFET P-Δ
6.2.2.2. DIFFÉRENTS TYPES DES EFFETS P-Δ
6.2.3. JUSTIFICATION VIS À VIS DE L’EQUILIBRE D’ENSEMBLE | D’APRES L’ARTICLE 5.5
DE RPA99
6.3.1. LA FORCE SISMIQUE TOTALE
6.3.2. RESULTATS NUMERIQUES | LA METHODE D’ANALYSE MODALE SPECTRRALE :
6.3.3. LES DÉPLACEMENTS
6.3.4. L’EFFET P-Δ
6.3.5. L’EQUILIBRE D’ENSEMBLE :
CONCLUSION
CHAPITRE.06
ETUDE SISMIQUE 86

INTRODUCTION :
Une grande partie du nord Algérien est soumise à une activité sismique très importante, de ce fait
il est de notre devoir de concevoir et de réaliser des ouvrages capables de faire face à ce phénomène
et de fournir une protection acceptable. Pour cela, il faut déterminer les sollicitations sismiques
engendrées par un éventuel séisme à chaque niveau de la structure et dans chaque sens.

6.1. MÉTHODE DE CALCUL :


Le RPA 99 version 2003, nous propose trois méthodes de calcul :
 Méthode statique équivalente.
 Méthode d’analyse modale spectrale.
 Méthode d’analyse dynamique par accélérogramme.
On ne s’intéressera qu’au deux premières méthodes.

6.1.1. MÉTHODE STATIQUE ÉQUIVALENTE :


Cette méthode a été déjà exposée en détails dans le chapitre.02.

6.1.2. MÉTHODE D’ANALYSE MODALE SPECTRALE :


L'intérêt de spectre de réponse est de permettre par une simple lecture d'évaluer les déplacements
maximums d'un oscillateur quelconque, donc les efforts maximaux.
Les règlements parasismiques imposent des spectres déduits à partir des spectres de calcul et
modifiés pour tenir compte forfaitairement de l'intervention des modes supérieurs et du
comportement non-linéaire des structures.
La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les cas et en particulier dans le cas
où la méthode statique équivalente n’est pas applicable.

6.1.2.1. HYPOTHÈSES :
 Les masses sont supposées concentrées au niveau du centre de gravité des planchers.
 Seuls les déplacements horizontaux des nœuds sont pris en compte.
 Les planchers et fondations doivent être rigides dans leur plan (vis-à-vis des déplacements
horizontaux).
 Le nombre de modes à prendre en compte est tel que la somme des coefficients de participation
de ces modes soit au moins égale à 90%.

6.1.2.2. EVALUATION DE L’ACTION SISMIQUE POUR CHAQUE MODE DE VIBRATION:


6.1.2.2.1. EFFORT TRANCHANT À LA BASE :
L’effort tranchant à la base pour un mode i est donné par :

Sa
i i T
g i
Avec :
WT : Poids total de la structure.
i : Coefficient de participation massique pour le mode (i).

6.1.2.2.2 CALCUL DE LA FORCE SISMIQUE REVENANT À CHAQUE NIVEAU :


L’action sismique est déterminée par la formule suivante :

Sa
Fki ki k
g
Avec :
Fki : force sismique latérale au niveau k pour le mode i.
CHAPITRE.06
ETUDE SISMIQUE 87

Wk : le poids de l’étage k.
g : c’est l’accélération gravitaire g 9,81m/s2).
Sa : c’est l’accélération du séisme.
Sa
: Le rapport de l’accélération du séisme sur l’accélération gravitaire.
g
|∑ k ki |
ki
: Coefficient de distribution, il est défini par : ki ki ∑ k ki

T Q
1, [1 ( , 1)] Pour T T1
T1 R
Q
1, ( , ) Pour T1 T T
Sa R
=
g Q T Pour T T sec
1, ( , )( )
R T
Q T Pour sec T
1, ( , )( ) ( )
R T

Avec :
A : coefficient d’accélération de zone. : facteur de correction d’amortissement.
R : coefficient de comportement de la structure Q : facteur de qualité.
T1 et T2 : périodes caractéristiques associées à la catégorie de site.

6.1.2.3. COMBINAISON DES RÉPONSES MODALES | D’ PRES L’ RTICLE 4. . DE


RPA99 :
Les réponses de deux modes de vibration i et j de périodes Ti, Tj et d’amortissement ξi, ξj sont
considérées comme indépendantes si :

Ti 1
r avec: Ti Tj
Tj
1 √ξi ξj

Dans le cas où toutes les réponses modales retenues sont indépendantes les unes des autres, la
réponse totale est donnée par :
E √∑ Ei

6.1.2.4. RÉSULTANTE DES FORCES SISMIQUES DE CALCUL :


La résultante des forces sismiques à la base V T obtenue par combinaison des valeurs modales ne
doit pas être inférieure à 80% de la résultante des forces sismiques déterminée par la méthode
statique équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par la formule empirique
appropriée. Si VT < 80%V, il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces,
déplacements, moments,...) dans le rapport 80%V/VT.
CHAPITRE.06
ETUDE SISMIQUE 88

6.2. JUSTIFICATIONS DE LA SÉCURITÉ:


6.2.1. JUSTIFICATION VIS À VIS DES DEFORMATIONS | D’ PRES L’ RTICLE .1 DE
RPA99 :
Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents, ne
doivent pas dépasser 1, % de la hauteur de l’étage à moins qu’il ne puisse être prouvé qu’un plus
grand déplacement relatif peut être toléré.

6.2.2. JUSTIFICATION VIS À VIS DE L’EFFET P-Δ | D’ PRES L’ RTICLE .9 DE RP 99 :


6.2.2.1. DEFINITION DE L’EFFET P-Δ :
L’effet P-Delta est un effet non linéaire de second ordre qui se produit en chaque structure où les
éléments sont sujets à une charge axiale. C’est un effet véritable qui est associé à l’importance de
l’application de la charge axiale P) et du déplacement (Delta). L’importance de l’effet P-Delta est
liée aux paramètres suivants :
 L’importance de la charge axiale P,
 La rigidité ou la souplesse de la structure dans l’ensemble,
 La souplesse des différents éléments de la structure.
En commandant la souplesse, l’importance de l’effet de P-Delta est souvent contrôlée telle qu’elle
peut être considérée négligeable et puis ignorée dans la conception.

6.2.2.2. DIFFÉRENTS TYPES DES EFFETS P-Δ :


Il y’a deux types d’effets P-Delta :
a. LE GRAND EFFET P-DELTA :
Cependant, cet effet illustre seulement une partie de l’effet du second degré et il correspond à la
structure prise globalement dans son ensemble.
b. LE PETIT EFFET P-DELTA :
Il se produit au niveau des éléments de la structure.
[Voire les figures ci-dessous]

a. Le grand effet P-delta b. Le petit effet P-delta


Ce qui se produit vraiment lors de la déflexion, c’est que les caractéristiques flexionnelles de la
structure changent en présence de la charge axiale et ceci en s’accroissant. Tout ça se produit au
même temps au niveau de la structure globale, qu’au niveau des éléments. Pour obtenir les véritables
forces et moments de conception, qui s’adaptent à tous les effets P-Δ, puis la méthode d’analyse
employée devrait expliquer le grand effet et le petit effet. En effet tout accroissement de l’un
engendre l’accroissement de l’autre.
Il faut noter aussi que l’effet est géré dans la structure au point où il peut être ignoré, car l’effet est
pris en compte dans la vérification au flambement.
CHAPITRE.06
ETUDE SISMIQUE 89

Les effets du second ordre (ou effet P-Δ peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :

k k
k ,1
k hk

Avec : hk : hauteur de l’étage k.


Vk : l’effort tranchant au niveau k. Δk : déplacement relatif du niveau k par rapport au niveau (k-1)
6.2.3. JUSTIFICATION VIS À VIS DE L’EQUILIBRE D’ENSEMBLE | D’ PRES
L’ RTICLE . DE RP 99 :
Cette condition d’équilibre se réfère à la stabilité d’ensemble du bâtiment ou de l’ouvrage, soumis
à des effets de renversement dus aux sollicitations résultant des forces sismiques :

MSTAB ≥ 1, MRENV

6.3. RESULTATS NUMERIQUES | LA METHODE STATIQUE EQUIVALANTE :


A ζ (%) η Txx (sec) Tyy (sec) T1 (sec) T2 (sec) Dxx Dyy Q R
0.25 10 0.764 1.365 0.816 0.15 0.50 0.977 1.375 1.05 3.50

6.3.1. LA FORCE SISMIQUE TOTALE :


Dxx Q , . ,9 .1,
xx T . 9, 1 MN
R ,
Dyy Q , .1, .1,
yy T . 9, 1 MN
R ,
6.3.2. RESULTATS NUMERIQUES | L METHODE D’ N LYSE MOD LE SPECTRR LE :
EFFORT TRANCHANT TOTAL SUIVANT LE SENS X-X
S/g T (sec) α (%) WT (MN) VT (MN)
MODE 01 0,092 1,365 65,634 2,365
MODE 02 0,179 0,225 20,957 39,306 1,475
MODE 03 0,238 0,084 7,231 0,676

EFFORT TRANCHANT TOTAL SUIVANT LE SENS Y-Y


S/g T (sec) α (%) WT (MN) VT (MN)
MODE 01 0,129 0,817 65,634 3,331
MODE 02 0,179 0,134 20,957 39,306 1,475
MODE 03 0,268 0,050 7,231 0,761

DISTRIBUTION DE LA FORCE SISMIQUE DANS LE SENS X-X


MODE 01 MODE 02 MODE 03
NIVEAU Wi (MN) φi Fi (MN) Wi (MN) φi Fi (MN) Wi (MN) φi Fi (MN) Fres (MN)
1 4,331 0,028 0,016 4,331 -0,197 0,104 4,331 0,585 0,200 0,226
2 4,019 0,080 0,043 4,019 -0,463 0,227 4,019 1,070 0,339 0,410
3 3,912 0,155 0,082 3,912 -0,724 0,345 3,912 1,157 0,357 0,503
4 3,912 0,248 0,130 3,912 -0,898 0,428 3,912 0,739 0,228 0,502
5 3,912 0,356 0,187 3,912 -0,930 0,443 3,912 -0,006 -0,002 0,481
6 3,816 0,474 0,243 3,816 -0,793 0,369 3,816 -0,717 -0,216 0,492
7 3,816 0,600 0,308 3,816 -0,493 0,229 3,816 -1,036 -0,312 0,495
8 3,816 0,732 0,376 3,816 -0,062 0,029 3,816 -0,778 -0,234 0,443
9 3,715 0,865 0,433 3,715 0,452 -0,205 3,715 -0,012 -0,004 0,479
10 4,058 1,000 0,546 4,058 1,000 -0,495 4,058 1,000 0,320 0,803
TOTAL 17,576 2,365 -12,100 1,475 8,575 0,676 4,834
CHAPITRE.06
ETUDE SISMIQUE 90

DISTRIBUTION DE LA FORCE SISMIQUE DANS LE SENS Y-Y


MODE 01 MODE 02 MODE 03
NIVEAU Wi (MN) φi Fi (MN) Wi (MN) φi Fi (MN) Wi (MN) φi Fi (MN) Fres (MN)
1 4,331 0,028 0,023 4,331 -0,197 0,104 4,331 0,585 0,225 0,249
2 4,019 0,080 0,061 4,019 -0,463 0,227 4,019 1,070 0,382 0,448
3 3,912 0,155 0,115 3,912 -0,724 0,345 3,912 1,157 0,402 0,542
4 3,912 0,248 0,184 3,912 -0,898 0,428 3,912 0,739 0,256 0,532
5 3,912 0,356 0,264 3,912 -0,930 0,443 3,912 -0,006 -0,002 0,516
6 3,816 0,474 0,343 3,816 -0,793 0,369 3,816 -0,717 -0,243 0,559
7 3,816 0,600 0,434 3,816 -0,493 0,229 3,816 -1,036 -0,351 0,604
8 3,816 0,732 0,529 3,816 -0,062 0,029 3,816 -0,778 -0,263 0,592
9 3,715 0,865 0,609 3,715 0,452 -0,205 3,715 -0,012 -0,004 0,643
10 4,058 1,000 0,769 4,058 1,000 -0,495 4,058 1,000 0,360 0,983
TOTAL 17,576 3,331 -12,100 1,475 8,575 0,761 5,667

REMARQUE :
VTxx (statique équivalente) = 2,88MN
Vtyy (statique équivalente) = 4,05MN
0,80VTxx (statique équivalente) = 2,30MN < 4,834MN (modale spectrale) PAS DE MAJORATION
0,80Vtyy (statique équivalente) = 3,24MN < 5,667MN (modale spectrale) PAS DE MAJORATION

6.3.3. LES DÉPLACEMENTS :

DEPLACEMENTS SUIVANT LE SENS X-X


NIVEAU Zi (m) Fi (MN) Vi (MN) Mi Δixx (cm) REMARQUE
BASE 0,000 0,000 4,834 94,497 0,000 Vérifiée
1,000 4,080 0,226 4,834 74,774 0,710 Vérifiée
2,000 7,140 0,410 4,608 60,674 1,292 Vérifiée
3,000 10,200 0,503 4,198 47,828 1,808 Vérifiée
4,000 13,260 0,502 3,695 36,521 2,215 Vérifiée
5,000 16,320 0,481 3,193 26,751 2,525 Vérifiée
6,000 19,380 0,492 2,712 18,452 2,752 Vérifiée
7,000 22,440 0,495 2,220 11,659 2,908 Vérifiée
8,000 25,500 0,443 1,725 6,380 3,007 Vérifiée
9,000 28,560 0,479 1,282 2,457 3,060 Vérifiée
10,000 31,620 0,803 0,803 0,000 3,080 Non Vérifiée

REMARQUE :
On peut négliger l’excès de déplacement dans le niveau 1 .

DEPLACEMENTS SUIVANT LE SENS Y-Y


NIVEAU Zi (m) Fi (MN) Vi (MN) Mi Δiyy (cm) REMARQUE
BASE 0,000 0,000 5,667 114,148 0,000 Vérifiée
1,000 4,080 0,249 5,667 91,023 0,447 Vérifiée
2,000 7,140 0,448 5,418 74,441 0,818 Vérifiée
3,000 10,200 0,542 4,970 59,229 1,148 Vérifiée
4,000 13,260 0,532 4,428 45,677 1,411 Vérifiée
5,000 16,320 0,516 3,896 33,752 1,613 Vérifiée
6,000 19,380 0,559 3,380 23,406 1,763 Vérifiée
7,000 22,440 0,604 2,821 14,771 1,866 Vérifiée
8,000 25,500 0,592 2,217 7,984 1,931 Vérifiée
9,000 28,560 0,643 1,626 3,008 1,966 Vérifiée
10,000 31,620 0,983 0,983 0,000 1,979 Vérifiée
CHAPITRE.06
ETUDE SISMIQUE 91

6.3.4. L’EFFET P-Δ :


VERRIFICATION DE L'EFFET P-Δ
SELON LE SENS X-X SELON LE SENS Y-Y
NIVEAU Vi (MN) Wi (MN) Δi (m) Hi (m) θ Vi (MN) Wi (MN) Δi (m) Hi (m) θ
1,000 4,834 4,331 0,007 4,080 0,002 5,667 4,331 0,004 4,080 0,001
2,000 4,608 4,019 0,013 3,060 0,004 5,418 4,019 0,008 3,060 0,002
3,000 4,198 3,912 0,018 3,060 0,006 4,970 3,912 0,011 3,060 0,003
4,000 3,695 3,912 0,022 3,060 0,008 4,428 3,912 0,014 3,060 0,004
5,000 3,193 3,912 0,025 3,060 0,010 3,896 3,912 0,016 3,060 0,005
6,000 2,712 3,816 0,028 3,060 0,013 3,380 3,816 0,018 3,060 0,007
7,000 2,220 3,816 0,029 3,060 0,016 2,821 3,816 0,019 3,060 0,008
8,000 1,725 3,816 0,030 3,060 0,022 2,217 3,816 0,019 3,060 0,011
9,000 1,282 3,715 0,031 3,060 0,029 1,626 3,715 0,020 3,060 0,015
10,000 0,803 4,058 0,031 3,060 0,051 0,983 4,058 0,020 3,060 0,027

6.3.5. L’EQUILIBRE D’ENSEMBLE :


SENS Y-Y
NIVEAU Zi (m) Fi (MN) Mren (MN.m) 1,5.Mren (MN.m) Wtot (MN) BRAS DE LEVIER Msta (MN.m)
BASE 0,000 0,000 94,50 141,75 39,306 5,500 216,185
1 4,080 0,226 74,77 112,16
2 7,140 0,410 60,67 91,01 MSTAB > 1,5.MRENV OK
3 10,200 0,503 47,83 71,74
4 13,260 0,502 36,52 54,78
5 16,320 0,481 26,75 40,13
6 19,380 0,492 18,45 27,68
7 22,440 0,495 11,66 17,49
8 25,500 0,443 6,38 9,57
9 28,560 0,479 2,46 3,69
10 31,620 0,803 0,00 0,00

SENS X-X
NIVEAU Zi (m) Fi (MN) Mi (MN.m) 1,5.Mren (MN.m) Wtot (MN) BRAS DE LEVIER Msta (MN.m)
BASE 0,000 0,000 114,15 171,22 39,306 12,250 481,504
1 4,080 0,249 91,02 136,53
2 7,140 0,448 74,44 111,66 MSTAB > 1,5.MRENV OK
3 10,200 0,542 59,23 88,84
4 13,260 0,532 45,68 68,51
5 16,320 0,516 33,75 50,63
6 19,380 0,559 23,41 35,11
7 22,440 0,604 14,77 22,16
8 25,500 0,592 7,98 11,98
9 28,560 0,643 3,01 4,51
10 31,620 0,983 0,00 0,00

CONCLUSION :
D’après ces résultats, il est clair que la stabilité de la structure est vérifiée vis-à-vis les effets
sismiques l’effet P-Delta, l’équilibre d’ensemble ainsi que les déformations).
CHAPITRE
ETUDE SOUS
CHARGES HORIZONTALES
SOMMAIRE – CHAPITRE.07
INTRODUCTION :
7.1. DÉTERMINATION DES EFFORTS SISMIQUES REPRIS PAR LES VOILES
7.1.1 LES EFFORTS DUS À LA TRANSLATION
7.1.2. EFFORTS DU À LA ROTATION
7.2. SUPERPOSITION DES EFFORTS
7.3. RÉSULTATS NUMÉRIQUES
7.3.1. LES EFFORTS DE TRANSLATION
7.3.2. POSITIONS DES VOILES
7.3.3. LES EFFORTS DE ROTATION
7.3.4. LES EFFORTS TOTAL
7.3.5. LES EFFORTS INTERNES DANS LES VOILES
A. L’EFFORT TRANCHANT
B. LE MOMENT FLECHISSANT
CONCLUSION
CHAPITRE.07
ETUDE SOUS CHARGES HORIZONTALES 94

INTRODUCTION :
Le contreventement de la structure étudiée est assuré par des voiles porteurs, on peut autrement
dire que les voiles reprennent la totalité des sollicitations horizontales.
Dans ce chapitre, nous allons calculer les sollicitations sismiques agissant sur chaque niveau et sur
chaque voile.

7.1. DÉTERMINATION DES EFFORTS SISMIQUES REPRIS PAR LES VOILES


Étant donné que le règlement parasismique algérien impose une excentricité accidentelle entre le
point d’application des efforts horizontaux (les Forces sismiques) et le centre de torsion de chaque
niveau de la structure étudiée, les diaphragmes (les planchers) de cette dernière vont subir une
translation dans le sens de la force horizontale appliquée, accompagnée par une rotation au tour de
l’axe verticale passant par le centre de torsion du bâtiment. La résultante des forces horizontales
reprises par le système de contreventement [les voiles dans notre cas], est donc, la superposition des
deux effets : la translation et la rotation. Et la répartition de ces efforts se fait en se basant sur les
hypothèses suivantes :
 Les planchers sont indéformables horizontalement.
 Les refends sont parfaitement encastrés à leur base,
 L’inertie des voiles est constante sur toute la hauteur ou alors, la variation d'inertie suit la même
loi pour tous les voiles.

7.1.1 LES EFFORTS DUS À LA TRANSLATION :


L’effort de translation ne concerne que les voiles parallèles à la direction de l’effort horizontal,
puisque l’inertie des voiles perpendiculaires est considérer comme étant négligeable. Cet effort sera
distribué sur les différents voiles (i) et dans chaque niveau (k) comme suit :

SUIVANT LE SENS X-X : SUIVANT LE SENS Y-Y :


i xi
xi i
∑ i ∑ xi

7.1.2. EFFORTS DU À LA ROTATION :


L’effort provoqué par la torsion est dû à l’excentricité entre le centre de torsion et le centre de
masse. De ce fait la distribution de cet effort se fera en fonction de cette excentricité et cet effort sera
distribué sur les différents voiles (i) et dans chaque niveau (k) comme suit ::

SUIVANT LE SENS X-X : SUIVANT LE SENS Y-Y :


e ex xi x
i
xi i

Avec :
Ix : l’inertie propre du voile considéré suivant le sens y.
IY : l’inertie propre du voile considéré suivant le sens x.
IW : l’inertie polaire.
DX, DY: Distances séparant un voile du centre de torsion.
eX, eY : les excentricités accidentelles.

7.2. SUPERPOSITION DES EFFORTS :


Puisque les deux efforts dus à la translation et à la rotation se produisent en même temps, leur
superposition sera donc donnée comme suit :
i i i
CHAPITRE.07
ETUDE SOUS CHARGES HORIZONTALES 95

7.3. RÉSULTATS NUMÉRIQUES :


Pour simplifier la procédure de calcul, on va classer les voiles dans 4 types. Les résultats sont sous
forme des tableaux :
TYPES 01 TYPES 02 TYPES 03 TYPES 04
V.01 V.03 V.06 V.05
V.02 V.04 V.08 V.07
V.11 V.09
V.12 V.10

7.3.1. LES EFFORTS DE TRANSLATION :


TRANSLATION SUIVANT L'AXE X-X
VIOLES TYPES 01 VIOLES TYPES 02 VIOLES TYPES 03 VIOLES TYPES 04
NIVEAU Fi (MN) Ixx (m4) Fi (MN) Ixx (m4) Fi (MN) Ixx (m4) Fi Ixx (m4) Fi (MN)
1 0,226 0,0000 0,0000 1,9008 0,0524 0,2202 0,0061 0,0749 0,0021
2 0,410 0,0000 0,0000 1,9008 0,0952 0,2202 0,0110 0,0749 0,0037
3 0,503 0,0000 0,0000 1,9008 0,1167 0,2202 0,0135 0,0749 0,0046
4 0,502 0,0000 0,0000 1,9008 0,1165 0,2202 0,0135 0,0749 0,0046
5 0,481 0,0000 0,0000 1,9008 0,1116 0,2202 0,0129 0,0749 0,0044
6 0,492 0,0000 0,0000 1,9008 0,1141 0,2202 0,0132 0,0749 0,0045
7 0,495 0,0000 0,0000 1,9008 0,1148 0,2202 0,0133 0,0749 0,0045
8 0,443 0,0000 0,0000 1,9008 0,1029 0,2202 0,0119 0,0749 0,0041
9 0,479 0,0000 0,0000 1,9008 0,1111 0,2202 0,0129 0,0749 0,0044
10 0,803 0,0000 0,0000 1,9008 0,1863 0,2202 0,0216 0,0749 0,0073

TRANSLATION SUIVANT L'AXE Y-Y


VIOLES TYPES 01 VIOLES TYPES 02 VIOLES TYPES 03 VIOLES TYPES 04
NIVEAU Fi (MN) Iyy (m4) Fi (MN) Iyy (m4) Fi (MN) Iyy (m4) Fi (MN) Iyy (m4) Fi (MN)
1 0,249 1,420 0,015 3,114 0,034 2,383 0,026 0,000 0,000
2 0,448 1,420 0,028 3,114 0,061 2,383 0,047 0,000 0,000
3 0,542 1,420 0,034 3,114 0,074 2,383 0,056 0,000 0,000
4 0,532 1,420 0,033 3,114 0,072 2,383 0,055 0,000 0,000
5 0,516 1,420 0,032 3,114 0,070 2,383 0,054 0,000 0,000
6 0,559 1,420 0,035 3,114 0,076 2,383 0,058 0,000 0,000
7 0,604 1,420 0,037 3,114 0,082 2,383 0,063 0,000 0,000
8 0,592 1,420 0,037 3,114 0,080 2,383 0,062 0,000 0,000
9 0,643 1,420 0,040 3,114 0,087 2,383 0,067 0,000 0,000
10 0,983 1,420 0,061 3,114 0,134 2,383 0,102 0,000 0,000
CHAPITRE.07
ETUDE SOUS CHARGES HORIZONTALES 96

7.3.2. POSITIONS DES VOILES :


VOILE XG (m) YG (m) XC (m) YC (m) Xi (m) Yi (m) ROTATION X-X ROTATION Y-Y
V1 -12,150 3,250 0,000 -0,104 -12,150 3,354 OUI NON
V2 -12,150 -3,250 0,000 -0,104 -12,150 -3,146 NON NON
V3 -8,120 2,330 0,000 -0,104 -8,120 2,434 OUI NON
V4 -8,120 -2,330 0,000 -0,104 -8,120 -2,226 NON NON
V5 -1,800 5,400 0,000 -0,104 -1,800 5,504 OUI NON
V6 -2,300 -3,770 0,000 -0,104 -2,300 -3,666 NON NON
V7 1,800 5,400 0,000 -0,104 1,800 5,504 OUI OUI
V8 2,300 -3,770 0,000 -0,104 2,300 -3,666 NON OUI
V9 8,120 2,330 0,000 -0,104 8,120 2,434 OUI OUI
V10 8,120 -2,330 0,000 -0,104 8,120 -2,226 NON OUI
V11 12,150 3,250 0,000 -0,104 12,150 3,354 OUI OUI
V12 12,150 -3,250 0,000 -0,104 12,150 -3,146 NON OUI

7.3.3. LES EFFORTS DE ROTATION :


ROTATION SUIVANT (X-X)
VOILE V.01 VOILE V.03 VOILE V.05
4 4 4
NIVEAU Fi (MN) Ixx (m ) Dy (m) Fi (MN) Ixx (m ) Dy (m) Fi (MN) Ixx (m ) Dy (m) Fi (MN)
1 0,226 0,000 3,354 0,00E+00 1,901 2,434 3,31E-04 0,075 5,504 2,95E-05
2 0,410 0,000 3,354 0,00E+00 1,901 2,434 6,01E-04 0,075 5,504 5,35E-05
3 0,503 0,000 3,354 0,00E+00 1,901 2,434 7,37E-04 0,075 5,504 6,57E-05
4 0,502 0,000 3,354 0,00E+00 1,901 2,434 7,36E-04 0,075 5,504 6,56E-05
5 0,481 0,000 3,354 0,00E+00 1,901 2,434 7,05E-04 0,075 5,504 6,28E-05
6 0,492 0,000 3,354 0,00E+00 1,901 2,434 7,21E-04 0,075 5,504 6,42E-05
7 0,495 0,000 3,354 0,00E+00 1,901 2,434 7,25E-04 0,075 5,504 6,46E-05
8 0,443 0,000 3,354 0,00E+00 1,901 2,434 6,50E-04 0,075 5,504 5,79E-05
9 0,479 0,000 3,354 0,00E+00 1,901 2,434 7,01E-04 0,075 5,504 6,25E-05
10 0,803 0,000 3,354 0,00E+00 1,901 2,434 1,18E-03 0,075 5,504 1,05E-04
6
Iw (m ) 1736,534
ex (m) 1,225
ey (m) 0,550

ROTATION SUIVANT (X-X)


VOILE V.07 VOILE V.09 VOILE V.11
NIVEAU Fi (MN) Ixx (m4) Dy (m) Fi (MN) Ixx (m4) Dy (m) Fi (MN) Ixx (m4) Dy (m) Fi (MN)
1 0,226 0,075 5,504 2,95E-05 1,901 2,434 3,31E-04 0,000 3,354 0,00E+00
2 0,410 0,075 5,504 5,35E-05 1,901 2,434 6,01E-04 0,000 3,354 0,00E+00
3 0,503 0,075 5,504 6,57E-05 1,901 2,434 7,37E-04 0,000 3,354 0,00E+00
4 0,502 0,075 5,504 6,56E-05 1,901 2,434 7,36E-04 0,000 3,354 0,00E+00
5 0,481 0,075 5,504 6,28E-05 1,901 2,434 7,05E-04 0,000 3,354 0,00E+00
6 0,492 0,075 5,504 6,42E-05 1,901 2,434 7,21E-04 0,000 3,354 0,00E+00
7 0,495 0,075 5,504 6,46E-05 1,901 2,434 7,25E-04 0,000 3,354 0,00E+00
8 0,443 0,075 5,504 5,79E-05 1,901 2,434 6,50E-04 0,000 3,354 0,00E+00
9 0,479 0,075 5,504 6,25E-05 1,901 2,434 7,01E-04 0,000 3,354 0,00E+00
10 0,803 0,075 5,504 1,05E-04 1,901 2,434 1,18E-03 0,000 3,354 0,00E+00
Iw (m6) 1736,534
ex (m) 1,225
ey (m) 0,550
CHAPITRE.07
ETUDE SOUS CHARGES HORIZONTALES 97

ROTATION SUIVANT (Y-Y)


VOILE V.07 VOILE V.08 VOILE V.09
NIVEAU Fi (MN) Iyy (m4) Dx (m) Fi (MN) Iyy (m4) Dx (m) Fi (MN) Iyy (m4) Dx (m) Fi (MN)
1 0,249 0,000 1,800 0,00E+00 2,383 2,300 9,62E-04 3,114 8,120 4,44E-03
2 0,448 0,000 1,800 0,00E+00 2,383 2,300 1,73E-03 3,114 8,120 7,99E-03
3 0,542 0,000 1,800 0,00E+00 2,383 2,300 2,10E-03 3,114 8,120 9,67E-03
4 0,532 0,000 1,800 0,00E+00 2,383 2,300 2,06E-03 3,114 8,120 9,49E-03
5 0,516 0,000 1,800 0,00E+00 2,383 2,300 1,99E-03 3,114 8,120 9,20E-03
6 0,559 0,000 1,800 0,00E+00 2,383 2,300 2,16E-03 3,114 8,120 9,97E-03
7 0,604 0,000 1,800 0,00E+00 2,383 2,300 2,33E-03 3,114 8,120 1,08E-02
8 0,592 0,000 1,800 0,00E+00 2,383 2,300 2,29E-03 3,114 8,120 1,06E-02
9 0,643 0,000 1,800 0,00E+00 2,383 2,300 2,49E-03 3,114 8,120 1,15E-02
10 0,983 0,000 1,800 0,00E+00 2,383 2,300 3,80E-03 3,114 8,120 1,75E-02
6
Iw (m ) 1736,534
ex (m) 0,550
ey (m) 1,225

ROTATION SUIVANT (Y-Y)


VOILE V.10 VOILE V.11 VOILE V.12
NIVEAU Fi (MN) Iyy (m4) Dx (m) Fi (MN) Iyy (m4) Dx (m) Fi (MN) Iyy (m4) Dx (m) Fi (MN)
1 0,249 3,114 8,120 4,44E-03 1,420 12,150 3,03E-03 1,420 12,150 3,03E-03
2 0,448 3,114 8,120 7,99E-03 1,420 12,150 5,45E-03 1,420 12,150 5,45E-03
3 0,542 3,114 8,120 9,67E-03 1,420 12,150 6,59E-03 1,420 12,150 6,59E-03
4 0,532 3,114 8,120 9,49E-03 1,420 12,150 6,47E-03 1,420 12,150 6,47E-03
5 0,516 3,114 8,120 9,20E-03 1,420 12,150 6,28E-03 1,420 12,150 6,28E-03
6 0,559 3,114 8,120 9,97E-03 1,420 12,150 6,80E-03 1,420 12,150 6,80E-03
7 0,604 3,114 8,120 1,08E-02 1,420 12,150 7,34E-03 1,420 12,150 7,34E-03
8 0,592 3,114 8,120 1,06E-02 1,420 12,150 7,20E-03 1,420 12,150 7,20E-03
9 0,643 3,114 8,120 1,15E-02 1,420 12,150 7,82E-03 1,420 12,150 7,82E-03
10 0,983 3,114 8,120 1,75E-02 1,420 12,150 1,20E-02 1,420 12,150 1,20E-02
6
Iw (m ) 1736,534
ex (m) 0,550
ey (m) 1,225

7.3.4. LES EFFORTS TOTAL :


TOTALE SUIVANT (X-X)
V.03 V.04 V.05 V.06 V.07 V.08 V.09 V.10
NIVEAU FiTOT (MN) FiTOT (MN) FiTOT (MN) FiTOT (MN) FiTOT (MN) FiTOT (MN) FiTOT (MN) FiTOT (MN)
1 5,27E-02 5,24E-02 2,09E-03 6,07E-03 2,09E-03 6,07E-03 5,27E-02 5,24E-02
2 9,58E-02 9,52E-02 3,80E-03 1,10E-02 3,80E-03 1,10E-02 9,58E-02 9,52E-02
3 1,17E-01 1,17E-01 4,66E-03 1,35E-02 4,66E-03 1,35E-02 1,17E-01 1,17E-01
4 1,17E-01 1,17E-01 4,66E-03 1,35E-02 4,66E-03 1,35E-02 1,17E-01 1,17E-01
5 1,12E-01 1,12E-01 4,46E-03 1,29E-02 4,46E-03 1,29E-02 1,12E-01 1,12E-01
6 1,15E-01 1,14E-01 4,56E-03 1,32E-02 4,56E-03 1,32E-02 1,15E-01 1,14E-01
7 1,15E-01 1,15E-01 4,58E-03 1,33E-02 4,58E-03 1,33E-02 1,15E-01 1,15E-01
8 1,04E-01 1,03E-01 4,11E-03 1,19E-02 4,11E-03 1,19E-02 1,04E-01 1,03E-01
9 1,12E-01 1,11E-01 4,44E-03 1,29E-02 4,44E-03 1,29E-02 1,12E-01 1,11E-01
10 1,87E-01 1,86E-01 7,44E-03 2,16E-02 7,44E-03 2,16E-02 1,87E-01 1,86E-01
CHAPITRE.07
ETUDE SOUS CHARGES HORIZONTALES 98

TOTALE SUIVANT (Y-Y)


V.01 V.02 V.03 V.04 V.06 V.08 V.09 V.10 V.11 V.12
NIVEAU FTOT (MN) FTOT (MN) FTOT (MN) FTOT (MN) FTOT (MN) FTOT (MN) FTOT (MN) FTOT (MN) FTOT (MN) FTOT (MN)
1 1,54E-02 1,54E-02 3,38E-02 3,38E-02 2,59E-02 2,69E-02 3,83E-02 3,83E-02 1,85E-02 1,85E-02
2 2,78E-02 2,78E-02 6,10E-02 6,10E-02 4,66E-02 4,84E-02 6,89E-02 6,89E-02 3,32E-02 3,32E-02
3 3,36E-02 3,36E-02 7,37E-02 7,37E-02 5,64E-02 5,85E-02 8,34E-02 8,34E-02 4,02E-02 4,02E-02
4 3,30E-02 3,30E-02 7,23E-02 7,23E-02 5,53E-02 5,74E-02 8,18E-02 8,18E-02 3,95E-02 3,95E-02
5 3,20E-02 3,20E-02 7,01E-02 7,01E-02 5,37E-02 5,57E-02 7,93E-02 7,93E-02 3,82E-02 3,82E-02
6 3,47E-02 3,47E-02 7,60E-02 7,60E-02 5,82E-02 6,03E-02 8,60E-02 8,60E-02 4,15E-02 4,15E-02
7 3,74E-02 3,74E-02 8,21E-02 8,21E-02 6,28E-02 6,51E-02 9,28E-02 9,28E-02 4,48E-02 4,48E-02
8 3,67E-02 3,67E-02 8,05E-02 8,05E-02 6,16E-02 6,39E-02 9,10E-02 9,10E-02 4,39E-02 4,39E-02
9 3,99E-02 3,99E-02 8,74E-02 8,74E-02 6,69E-02 6,94E-02 9,89E-02 9,89E-02 4,77E-02 4,77E-02
10 6,09E-02 6,09E-02 1,34E-01 1,34E-01 1,02E-01 1,06E-01 1,51E-01 1,51E-01 7,29E-02 7,29E-02

7.3.5. LES EFFORTS INTERNES DANS LES VOILES :


A. L’E O ANCHAN :
EFFORT TRANCHANT SUIVANT (X-X) EN (MN)
NIVEAU V.03 V.04 V.05 V.06 V.07 V.08 V.09 V.10
1 1,1275 1,1226 0,0448 0,1299 0,0448 0,1299 1,1275 1,1226
2 1,0748 1,0702 0,0427 0,1238 0,0427 0,1238 1,0748 1,0702
3 0,9790 0,9750 0,0389 0,1128 0,0389 0,1128 0,9790 0,9750
4 0,8620 0,8580 0,0343 0,0993 0,0343 0,0993 0,8620 0,8580
5 0,7450 0,7410 0,0296 0,0858 0,0296 0,0858 0,7450 0,7410
6 0,6330 0,6290 0,0251 0,0729 0,0251 0,0729 0,6330 0,6290
7 0,5180 0,5150 0,0206 0,0597 0,0206 0,0597 0,5180 0,5150
8 0,4030 0,4000 0,0160 0,0464 0,0160 0,0464 0,4030 0,4000
9 0,2990 0,2970 0,0119 0,0345 0,0119 0,0345 0,2990 0,2970
10 0,1870 0,1860 0,0074 0,0216 0,0074 0,0216 0,1870 0,1860

EFFORT TRANCHANT SUIVANT (Y-Y) EN (MN)


NIVEAU V.01 V.02 V.03 V.04 V.06 V.08 V.09 V.10 V.11 V.12
BASE 0,3514 0,3514 0,7709 0,7709 0,5894 0,6116 0,8714 0,8714 0,4204 0,4204
1 0,3514 0,3514 0,7709 0,7709 0,5894 0,6116 0,8714 0,8714 0,4204 0,4204
2 0,3360 0,3360 0,7371 0,7371 0,5635 0,5847 0,8331 0,8331 0,4019 0,4019
3 0,3082 0,3082 0,6761 0,6761 0,5169 0,5363 0,7642 0,7642 0,3687 0,3687
4 0,2746 0,2746 0,6024 0,6024 0,4605 0,4778 0,6808 0,6808 0,3285 0,3285
5 0,2416 0,2416 0,5301 0,5301 0,4052 0,4204 0,5990 0,5990 0,2890 0,2890
6 0,2096 0,2096 0,4600 0,4600 0,3515 0,3647 0,5197 0,5197 0,2508 0,2508
7 0,1749 0,1749 0,3840 0,3840 0,2933 0,3044 0,4337 0,4337 0,2093 0,2093
8 0,1375 0,1375 0,3019 0,3019 0,2305 0,2393 0,3409 0,3409 0,1645 0,1645
9 0,1008 0,1008 0,2214 0,2214 0,1689 0,1754 0,2499 0,2499 0,1206 0,1206
10 0,0609 0,0609 0,1340 0,1340 0,1020 0,1060 0,1510 0,1510 0,0729 0,0729
CHAPITRE.07
ETUDE SOUS CHARGES HORIZONTALES 99

B. LE MOMENT FLECHISSANT :
MOMENT FLECHISSANT SUIVANT (X-X) EN (MN.m)
NIVEAU V.03 V.04 V.05 V.06 V.07 V.08 V.09 V.10
BASE 22,0446 21,9341 0,8758 2,5398 0,8758 2,5398 22,0446 21,9341
1 17,4444 17,3539 0,6930 2,0098 0,6930 2,0098 17,4444 17,3539
2 14,1556 14,0791 0,5623 1,6310 0,5623 1,6310 14,1556 14,0791
3 11,1598 11,0956 0,4432 1,2858 0,4432 1,2858 11,1598 11,0956
4 8,5221 8,4701 0,3384 0,9820 0,3384 0,9820 8,5221 8,4701
5 6,2424 6,2026 0,2479 0,7194 0,2479 0,7194 6,2424 6,2026
6 4,3054 4,2779 0,1710 0,4963 0,1710 0,4963 4,3054 4,2779
7 2,7203 2,7020 0,1080 0,3137 0,1080 0,3137 2,7203 2,7020
8 1,4872 1,4780 0,0591 0,1717 0,0591 0,1717 1,4872 1,4780
9 0,5722 0,5692 0,0228 0,0661 0,0228 0,0661 0,5722 0,5692
10 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000 0,0000

MOMENT FLECHISSANT SUIVANT (Y-Y) EN (MN.m)


NIVEAU V.01 V.02 V.03 V.04 V.06 V.08 V.09 V.10 V.11 V.12
BASE 7,077 7,077 15,529 15,529 11,867 12,315 17,547 17,547 8,466 8,466
1 5,643 5,643 12,384 12,384 9,462 9,820 13,991 13,991 6,751 6,751
2 4,615 4,615 10,128 10,128 7,738 8,030 11,442 11,442 5,521 5,521
3 3,672 3,672 8,059 8,059 6,156 6,389 9,104 9,104 4,393 4,393
4 2,831 2,831 6,216 6,216 4,747 4,927 7,020 7,020 3,388 3,388
5 2,092 2,092 4,594 4,594 3,507 3,641 5,187 5,187 2,503 2,503
6 1,451 1,451 3,186 3,186 2,432 2,525 3,597 3,597 1,736 1,736
7 0,916 0,916 2,011 2,011 1,534 1,593 2,270 2,270 1,095 1,095
8 0,495 0,495 1,088 1,088 0,829 0,861 1,227 1,227 0,592 0,592
9 0,186 0,186 0,410 0,410 0,312 0,324 0,462 0,462 0,223 0,223
10 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000

CONCLUSION :
Les valeurs de sollicitations trouvées dans ce chapitre vont être utilisées dans le calcul des
combinaisons d’actions.
CHAPITRE
ETUDE SOUS
CHARGES VERTICALES
SOMMAIRE – CHAPITRE.08
INTRODUCTION
8.1. LES CHARGES SUR LES VOILES
8.2. LES CHARGES SUR LES PORTIQUES
8.3. RESULTATS DE CALCULS
8.3.1. PORTIQUE 
8.3.2. PORTIQUE ©
CONCLUSION
CHAPITRE.08
ETUDE SOUS CHARGES VERTICALES 102

INTRODUCTION :
Ce chapitre sera consacré à la détermination des efforts internes dus aux charges verticales
permanentes et d’exploitation.
Pour cela et pour simplifier les calculs, nous choisissons l’étude de 04 types de voiles :
TYPE 01 TYPE 02 TYPE 03 TYPE 04
V.01 V.03 V.06 V.05
V.02 V.04 V.08 V.07
V.11 V9
V.12 V.10

8.1. LES CHARGES SUR LES VOILES :


L’action des charges verticales sur les voiles se traduit sous forme d’efforts normaux. Les efforts
normaux dus aux charges permanentes (G) et surcharges (Q) appliquées sur les voiles seront déduits
d’une descente de charge dédiée aux voiles. Les surfaces qui reviennent à chaque voile sont
représentées sur les plans suivants :
PLAN DU RDC
CHAPITRE.08
ETUDE SOUS CHARGES VERTICALES 103

PLAN D’ETAGE COURANT

TERRASSE
ELEMENT TYPE.01 TYPE.02 TYPE.03 TYPE.04
ACROTERE 13,634 7,420 9,739 5,751
VOILE 22,500 39,000 29,250 8,500
G PLANCHER 70,411 205,260 110,677 80,229
ESCALIER 0,000 0,000 40,684 0,000
S.MACHINE 0,000 0,000 96,884 0,000
PLANCHER 10,175 29,480 15,710 11,310
Q ESCALIER 0,000 0,000 14,725 0,000
S.MACHINE 0,000 0,000 5,890 0,000
NG (KN) 106,545 251,680 287,234 94,479
NQ (KN) 10,175 29,480 36,325 11,310

ETAGES COURANTS REZ DE CHAUSSEE


VOILES VOILES VOILES VOILES VOILES VOILES VOILES VOILES
ELEMENT
TYPE.01 TYPE.02 TYPE.03 TYPE.04 TYPE.01 TYPE.02 TYPE.03 TYPE.04
VOILE 22,500 39,000 29,250 8,500 22,500 39,000 29,250 8,500
G PLANCHER 56,471 165,227 89,708 65,288 57,082 157,080 75,174 50,490
ESCALIER 0,000 0,000 40,684 0,000 0,000 0,000 40,684 0,000
PLANCHER 15,263 47,180 27,165 21,585 40,700 112,000 48,200 36,000
Q ESCALIER 0,000 0,000 14,725 0,000 0,000 0,000 14,725 0,000
NG (KN) 78,971 204,227 159,643 73,788 79,582 196,080 145,108 58,990
NQ (KN) 15,263 47,180 41,890 21,585 40,700 112,000 62,925 36,000
CHAPITRE.08
ETUDE SOUS CHARGES VERTICALES 104

EFFORT NORMAL SUR LES VOILES DANS CHAQUE NIVEAU


VOILES TYPE.01 VOILES TYPE.02 VOILES TYPE.03 VOILES TYPE.04
NIVEAU NG (KN) NQ (KN) NG (KN) NQ (KN) NG (KN) NQ (KN) NG (KN) NQ (KN)
TERRASSE 106,545 10,175 251,680 29,480 287,234 36,325 94,479 11,310
8 78,971 15,263 204,227 47,180 159,643 41,890 73,788 21,585
7 78,971 15,263 204,227 47,180 159,643 41,890 73,788 21,585
6 78,971 15,263 204,227 47,180 159,643 41,890 73,788 21,585
5 78,971 15,263 204,227 47,180 159,643 41,890 73,788 21,585
4 78,971 15,263 204,227 47,180 159,643 41,890 73,788 21,585
3 78,971 15,263 204,227 47,180 159,643 41,890 73,788 21,585
2 78,971 15,263 204,227 47,180 159,643 41,890 73,788 21,585
1 78,971 15,263 204,227 47,180 159,643 41,890 73,788 21,585
RDC 79,582 40,700 196,080 112,000 145,108 62,925 58,990 36,000

EFFORT NORMAL CUMULE SUR LES VOILES


VOILES TYPE.01 VOILES TYPE.02 VOILES TYPE.03 VOILES TYPE.04
NIVEAU NG (KN) NQ (KN) NG (KN) NQ (KN) NG (KN) NQ (KN) NG (KN) NQ (KN)
TERRASSE 106,545 10,175 251,680 29,480 287,234 36,325 94,479 11,310
8 185,517 25,438 455,907 76,660 446,877 78,215 168,268 32,895
7 264,488 40,700 660,134 123,840 606,519 120,105 242,056 54,480
6 343,459 55,963 864,361 171,020 766,162 161,995 315,844 76,065
5 422,430 71,225 1068,588 218,200 925,804 203,885 389,633 97,650
4 501,402 86,488 1272,816 265,380 1085,447 245,775 463,421 119,235
3 580,373 101,750 1477,043 312,560 1245,090 287,665 537,210 140,820
2 659,344 117,013 1681,270 359,740 1404,732 329,555 610,998 162,405
1 738,315 132,275 1885,497 406,920 1564,375 371,445 684,786 183,990
RDC 817,897 172,975 2081,577 518,920 1709,483 434,370 743,776 219,990

8.2. LES CHARGES SUR LES PORTIQUES :


Afin de déterminer les différentes sollicitations (M-T-N) dans les portiques dues aux charges
verticales, nous réalisons un modèle en deux dimensions pour les portiques les plus sollicite dans les
deux directions (X-X) et (Y-Y).
Les charges verticales suivent le cheminement schématisé sur la figure suivante :
CHAPITRE.08
ETUDE SOUS CHARGES VERTICALES 105

L’étude peut être faite au moyen d’une des méthodes de la RDM, mais vue le grand nombre
d’inconnues présentées par le problème (l’hyperstaticitée est grande), on a fait appel à un calcul
automatique par le logiciel SAP2000.
Le programme SAP2000 est basé essentiellement sur la méthode des déplacements pour la
détermination des efforts internes dans les portiques.

Dans cette étude, on s’intéressera uniquement aux portiques les plus chargés, soit : le portique de la
file © pour le sens (X-X) et le portique de la file  pour le sens (Y-Y) (voire la figure ci-dessous).

8.3. RESULTATS DE CALCULS


Les résultats du calcul sont présentés sous forme des diagrammes des efforts tranchant et des
moments fléchissant sous l’effet des charges permanentes et d’exploitation.

8.3.1. PORTIQUE  :
CHAPITRE.08
ETUDE SOUS CHARGES VERTICALES 106

PORTIQUE  : Effort tranchant sous G en (kN) PORTIQUE  : Effort tranchant sous Q en (kN)
CHAPITRE.08
ETUDE SOUS CHARGES VERTICALES 107

PORTIQUE  : Moment flechissant sous G en (kN.m) PORTIQUE  : Moment flechissant sous G en (kN.m)
CHAPITRE.08
ETUDE SOUS CHARGES VERTICALES 108

PORTIQUE  : Effort Normal sous G en (kN) PORTIQUE  : Effort Normal sous Q en (kN)
CHAPITRE.08
ETUDE SOUS CHARGES VERTICALES 109

8.3.2. PORTIQUE © :

PORTIQUE © : Effort tranchant sous G en (kN) PORTIQUE © : Effort tranchant sous Q en (kN)
CHAPITRE.08
ETUDE SOUS CHARGES VERTICALES 110

PORTIQUE © : Moment flechissant sous G en (kN.m) PORTIQUE © : Moment flechissant sous Q en (kN.m)
CHAPITRE.08
ETUDE SOUS CHARGES VERTICALES 111

PORTIQUE © : Effort Normal sous G en (kN) PORTIQUE © : Effort Normal sous Q en (kN)

CONCLUSION : Les valeurs trouvées dans le présent chapitre seront utilisées lors du calcul des
combinaisons d’action dans le chapitre suivant (chapitre.10).
CHAPITRE
COMBINAISONS
D’ACTIONS
SOMMAIRE – CHAPITRE.09
INTRODUCTION:
9.1. LES COMBINAISONS D’ACTIONS:
9.1.1. ÉTAT LIMITE ULTIME | ELU :
9.1.1.1. SITUATION DURABLE ET TRANSITOIRE
9.1.1.2. SITUATION ACCIDENTELLE
9.1.2. ÉTAT LIMITE SERVICE | ELS
9.2. LES RESULTATS
9.2.1. LES VOILES
9.2.1.1. L’EFFORT NORMAL
9.2.1.2. L’EFFORT TRANCHANT ET LE MOMENT FLECHISSANT :
9.2.2. LES PORTIQUES | L’EFFORT NORMAL, L’EFFORT TRANCHANT ET MOMENT
FLECISSANT
9.2.2.1. LE PORTIQUE 
9.2.2.2. LE PORTIQUE ©
CONCLUSION
CHAPITRE.09
COMBIAISONS D’ACTIONS 114

INTRODUCTION:
Le but de ce chapitre est de déterminer les sollicitations les plus défavorables dans les différents
éléments résistants de la structure étudiée. Pour cela, on doit assembler les effets dus aux charges
permanentes et aux charges d’exploitation ainsi que ceux dus aux charges sismiques au moyen de
combinaisons règlementaires.

9.1. LES COMBINAISONS D’ACTIONS:


D’après l’article A.3.3. de CBA93, toutes les justifications produites doivent montrer pour les divers
éléments d’une structure et pour l’ensemble de celle-ci, que les sollicitations de calcul définies ci-
dessous provoquent le phénomène le plus défavorable.

9.1.1. ÉTAT LIMITE ULTIME | ELU : 9.1.2. ÉTAT LIMITE SERVICE | ELS :
9.1.1.1. SITUATION DURABLE ET TRANSITOIRE : G+Q
1,35G + 1,5Q
9.1.1.2. SITUATION ACCIDENTELLE :
G+Q±E
Avec :
G : action permanente. Q : action d’exploitation. E : action sismique.

L’action sismique est considérée comme une action accidentelle dans le calcul des états limite.
Le règlement parasismique algérien [d’après l’article 5.2. de RPA99] impose aussi des combinaisons
d’actions à considérer pour la détermination des sollicitations et des déformations de calcul, ce sont les
suivantes:
G+Q±E
0,8G ± E
9.2. LES RESULTATS :
9.2.1. LES VOILES :
9.2.1.1. L’EFFORT NORMAL :

TYPE 01 TYPE 02 TYPE 03 TYPE 04


V.01 V.03 V.06 V.05
V.02 V.04 V.08 V.07
V.11 V.09
V.12 V.10

EFFORT NORMAL EN (KN) | VOILES TYPE .01


NIVEAU NG NQ NE 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE NG+NQ-NE 0,8NQ+NE 0,8NQ-NE NG+NQ
10 106,545 10,175 0,000 159,099 116,720 116,720 85,236 85,236 116,720
9 185,517 25,438 0,000 288,604 210,954 210,954 148,413 148,413 210,954
8 264,488 40,700 0,000 418,108 305,188 305,188 211,590 211,590 305,188
7 343,459 55,963 0,000 547,613 399,422 399,422 274,767 274,767 399,422
6 422,430 71,225 0,000 677,118 493,655 493,655 337,944 337,944 493,655
5 501,402 86,488 0,000 806,623 587,889 587,889 401,121 401,121 587,889
4 580,373 101,750 0,000 936,128 682,123 682,123 464,298 464,298 682,123
3 659,344 117,013 0,000 1065,633 776,357 776,357 527,475 527,475 776,357
2 738,315 132,275 0,000 1195,138 870,590 870,590 590,652 590,652 870,590
1 817,897 172,975 0,000 1363,623 990,872 990,872 654,318 654,318 990,872
CHAPITRE.09
COMBIAISONS D’ACTIONS 115

EFFORT NORMAL EN (KN) | VOILES TYPE .02


NIVEAU NG NQ NE 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE NG+NQ-NE 0,8NQ+NE 0,8NQ-NE NG+NQ
10 251,680 29,480 0,000 383,987 281,160 281,160 201,344 201,344 281,160
9 455,907 76,660 0,000 730,464 532,567 532,567 364,725 364,725 532,567
8 660,134 123,840 0,000 1076,941 783,974 783,974 528,107 528,107 783,974
7 864,361 171,020 0,000 1423,418 1035,381 1035,381 691,489 691,489 1035,381
6 1068,588 218,200 0,000 1769,894 1286,788 1286,788 854,871 854,871 1286,788
5 1272,816 265,380 0,000 2116,371 1538,196 1538,196 1018,252 1018,252 1538,196
4 1477,043 312,560 0,000 2462,848 1789,603 1789,603 1181,634 1181,634 1789,603
3 1681,270 359,740 0,000 2809,325 2041,010 2041,010 1345,016 1345,016 2041,010
2 1885,497 406,920 0,000 3155,801 2292,417 2292,417 1508,398 1508,398 2292,417
1 2081,577 518,920 0,000 3588,509 2600,497 2600,497 1665,262 1665,262 2600,497

EFFORT NORMAL EN (KN) | VOILES TYPE .03


NIVEAU NG NQ NE 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE NG+NQ-NE 0,8NQ+NE 0,8NQ-NE NG+NQ
10 287,234 36,325 0,000 442,253 323,559 323,559 229,787 229,787 323,559
9 446,877 78,215 0,000 720,606 525,092 525,092 357,501 357,501 525,092
8 606,519 120,105 0,000 998,958 726,624 726,624 485,215 485,215 726,624
7 766,162 161,995 0,000 1277,311 928,157 928,157 612,929 612,929 928,157
6 925,804 203,885 0,000 1555,664 1129,689 1129,689 740,644 740,644 1129,689
5 1085,447 245,775 0,000 1834,016 1331,222 1331,222 868,358 868,358 1331,222
4 1245,090 287,665 0,000 2112,369 1532,755 1532,755 996,072 996,072 1532,755
3 1404,732 329,555 0,000 2390,721 1734,287 1734,287 1123,786 1123,786 1734,287
2 1564,375 371,445 0,000 2669,074 1935,820 1935,820 1251,500 1251,500 1935,820
1 1709,483 434,370 0,000 2959,357 2143,853 2143,853 1367,586 1367,586 2143,853

EFFORT NORMAL EN (KN) | VOILES TYPE .04


NIVEAU NG NQ NE 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE NG+NQ-NE 0,8NQ+NE 0,8NQ-NE NG+NQ
10 94,479 11,310 0,000 144,512 105,789 105,789 75,583 75,583 105,789
9 168,268 32,895 0,000 276,504 201,163 201,163 134,614 134,614 201,163
8 242,056 54,480 0,000 408,496 296,536 296,536 193,645 193,645 296,536
7 315,844 76,065 0,000 540,487 391,909 391,909 252,676 252,676 391,909
6 389,633 97,650 0,000 672,479 487,283 487,283 311,706 311,706 487,283
5 463,421 119,235 0,000 804,471 582,656 582,656 370,737 370,737 582,656
4 537,210 140,820 0,000 936,463 678,030 678,030 429,768 429,768 678,030
3 610,998 162,405 0,000 1068,455 773,403 773,403 488,798 488,798 773,403
2 684,786 183,990 0,000 1200,447 868,776 868,776 547,829 547,829 868,776
1 743,776 219,990 0,000 1334,083 963,766 963,766 595,021 595,021 963,766
CHAPITRE.09
COMBIAISONS D’ACTIONS 116

9.2.1.2. L’EFFORT TRANCHANT ET LE MOMENT FLECHISSANT :


MOMENT ET EFFORT TRANCHANT SUIVANT L'AXE X-X
VOILES 03, 04, 09, 10 VOILES 05, 07 VOILES 06, 08
NIVEAU TE (MN) ME (MN.m) TE (MN) ME (MN.m) TE (MN) ME (MN.m)
BASE 1,128 22,045 0,045 0,876 0,130 2,540
1 1,128 17,444 0,045 0,693 0,130 2,010
2 1,075 14,156 0,043 0,562 0,124 1,631
3 0,979 11,160 0,039 0,443 0,113 1,286
4 0,862 8,522 0,034 0,338 0,099 0,982
5 0,745 6,242 0,030 0,248 0,086 0,719
6 0,633 4,305 0,025 0,171 0,073 0,496
7 0,518 2,720 0,021 0,108 0,060 0,314
8 0,403 1,487 0,016 0,059 0,046 0,172
9 0,299 0,572 0,012 0,023 0,035 0,066
TERRASSE 0,187 0,000 0,007 0,000 0,022 0,000

MOMENT ET EFFORT TRANCHANT SUIVANT L'AXE Y-Y


VOILES 01, 02 VOILES 03, 04 VOILES 06, 08 VOILES 09, 10 VOILES 11, 12
NIVEAU TE (MN) ME (MN.m) TE (MN) ME (MN.m) TE (MN) ME (MN.m) TE (MN) ME (MN.m) TE (MN) ME (MN.m)
BASE 0,351 7,077 0,771 15,529 0,612 12,315 0,871 17,547 0,420 8,466
1 0,351 5,643 0,771 12,384 0,612 9,820 0,871 13,991 0,420 6,751
2 0,336 4,615 0,737 10,128 0,585 8,030 0,833 11,442 0,402 5,521
3 0,308 3,672 0,676 8,059 0,536 6,389 0,764 9,104 0,369 4,393
4 0,275 2,831 0,602 6,216 0,478 4,927 0,681 7,020 0,329 3,388
5 0,242 2,092 0,530 4,594 0,420 3,641 0,599 5,187 0,289 2,503
6 0,210 1,451 0,460 3,186 0,365 2,525 0,520 3,597 0,251 1,736
7 0,175 0,916 0,384 2,011 0,304 1,593 0,434 2,270 0,209 1,095
8 0,138 0,495 0,302 1,088 0,239 0,861 0,341 1,227 0,165 0,592
9 0,101 0,186 0,221 0,410 0,175 0,324 0,250 0,462 0,121 0,223
TERRASSE 0,061 0,000 0,134 0,000 0,106 0,000 0,151 0,000 0,073 0,000

9.2.2. LES PORTIQUES | L’EFFORT NORMAL, L’EFFORT TRANCHANT ET MOMENT


FLECISSANT:
9.2.2.1. LE PORTIQUE :
CHAPITRE.09
COMBIAISONS D’ACTIONS 117

PORTIQUE : EFFORT NORMAL A ELU EN (KN) PORTIQUE : EFFORT NORMAL A ELS EN (KN)
CHAPITRE.09
COMBIAISONS D’ACTIONS 118

PORTIQUE : MOMENT FLECHISSANT A L’ELU EN (KN.m) PORTIQUE : MOMENT FLECHISSANT A L’ELS EN (KN.m)
CHAPITRE.09
COMBIAISONS D’ACTIONS 119

PORTIQUE : EFFORT TRANCHANT A L’ELU EN (KN)


CHAPITRE.09
COMBIAISONS D’ACTIONS 120

9.2.2.2. LE PORTIQUE ©:

PORTIQUE ©: EFFORT NORMAL A ELU EN (KN) PORTIQUE ©: EFFORT NORMAL A ELS EN (KN)
CHAPITRE.09
COMBIAISONS D’ACTIONS 121

PORTIQUE ©: MOMENT FLECHISSANT A PORTIQUE ©: MOMENT FLECHISSANT A


L’ELU EN (KN.m) L’ELS EN (KN.m)
CHAPITRE.09
COMBIAISONS D’ACTIONS 122

PORTIQUE ©: EFFORT TRANCHANT A L’ELU EN (KN)


CONCLUSION : Les valeurs trouvées dans le présent chapitre seront utilisées lors du ferraillage des éléments
structuraux dans les chapitres qui suit (chapitres10 et 11).
CHAPITRE
FERRAILLAGE
DES ELEMENTS
SECONDAIRES
SOMMAIRE – CHAPITRE.10
INTRODUCTION
10.1. LES ÉLÉMENTS NON-STRUCTURAUX
10.1.1. L’ACROTERE
10.2. LES ÉLÉMENTS SECONDAIRES
10.2.1. LES ESCALIERS
10.2.1.1. PALIER DE REPOS INTERMEDIERE
10.2.1.1.a. SECTION D’ARMATURES LONGITUDINALE
10.2.1.1.b. SECTION D’ARMATURES DE REPARTITION
10.2.1.2. ESCALIER TYPE.02 (PALIER DE REPOS + VOLEE)
10.2.1.2.a. SECTION D’ARMATURES LONGITUDINALE
10.2.1.2.b. SECTION D’ARMATURES DE REPARTITION
10.2.1.2.c. VERIFICATION DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT
10.2.2. LES CONSOLES (BALCONS)
10.2.2.1. CONSOLES DE 1,25m:
10.2.2.1.a. SECTION D’ARMATURES LONGITUDINALES
10.2.2.1.b. SECTION D’ARMATURES DE REPARTITION
10.2.2.2. CONSOLES DE 0,80m:
10.2.2.2.a. SECTION D’ARMATURES LONGITUDINALE
10.2.2.2.b. SECTION D’ARMATURES DE REPARTITION
10.2.2.3. VERIFICATION DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT
10.2.3. LES PLANCHER (LES POUTRELLES)
10.2.3.1. LA MÉTHODE CAQUOT | D’APRES L’ARTICLE B.6.220 DE BAEL91
10.2.3.2. LA MÉTHODE FORFAITAIRE | D’APRES L’ARTICLE B.6.210 DE BAEL91
10.2.3.2.a. SECTION D’ARMATURES LONGITUDINALES
10.2.3.2.b. VERIFICATION DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT
10.2.3.2.c. SECTION D’ARMATURES TRANSVERSALES
10.2.3.2.d. VÉRIFICATION DE LA SECTION D’ACIER DE COUTURE | D’APRES L’ARTICLE A.5.3.2 DE BAEL91
10.2.4. POUTRES NOYEES
10.2.4.a. SECTION D’ARMATURES LONGITUDINALES
10.2.4.b. VERIFICATION DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT
10.2.4.c. SECTION D’ARMATURES TRANSVERSALE
10.2.5. LES POTEAUX
10.2.5.1. LES HYPOTHESES DU CALCUL
10.2.5.2. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES D’UN POTEAU
10.2.5.3. EFFORT NORMAL RÉSISTANT ULTIME NU.LIM | D’APRES L’ARTICLE B.8.4.1 DE BAEL91
10.2.5.4. FERRAILLAGE D’UN POTEAU
10.2.5.4.a. D’APRES LE BAEL91
10.2.5.4.b. D’APRES LE RPA99
10.2.5.5. RESULTATS DU CALCUL
10.2.6. LES POUTRES :
10.2.6.1. LA POUTRE DE LA FILE (C)
10.2.6.2. LA POUTRE DE LA FILE (3)
10.2.7. ANNEXE.01
10.2.7.1. LES DIAGRAMMES DU MOMENT FLECHISSANT ET DE L’EFFORT TRANCHANT DE POUTRES
NOYEES PN.01, PN.02 ET PN.02
10.2.7.2. LES DIAGRAMMES DU MOMENT FLECHISSANT ET DE L’EFFORT TRANCHANT DANS LES
CONSOLES
10.2.8. ANNEXE.02
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 125

INTRODUCTION :
Dans les bâtiments courants on peut distinguer trois types d’éléments :
 Les éléments principaux,
 Les éléments secondaires,
 Les éléments non-structuraux.

Un élément principal est un élément porteur faisant partie du système de contreventement et son
instabilité provoquera l’instabilité de l’ensemble. Exemples : les poutres, les poteaux, les voiles…
Un élément secondaire par définition est un élément porteur ne faisant pas partie du système de
contreventement et son instabilité dans certains cas pourra engendrer l’instabilité de l’ensemble.
Exemples : les planchers, les escaliers, les poteaux et les poutres dans une structure contreventée par
voiles porteurs…
Un élément non-structurel est un élément n’ayant pas de fonction porteuse ni de
contreventement et son instabilité ne provoquera pas dans aucun cas l’instabilité de l’ensemble.
Exemples : les cloisons, les acrotères, les auvents…

La structure étudiée dans ce travail est en voiles porteurs (voire chapitre pré-dimensionnement et
descente de charges) alors, dans ce présent chapitre, on étudiera les éléments non-structuraux et
éléments secondaires citées ci-dessous :

LES ÉLÉMENTS NON-STRUCTURAUX :


 L’acrotère.
LES ÉLÉMENTS SECONDAIRES :
 Les escaliers,
 Les poutres noyées,
 La poutre palière,
 Les consoles (les balcons),
 Les planchers (les poutrelles),
 Les poteaux,
 Les poutres.

10.1. LES ÉLÉMENTS NON-STRUCTURAUX :


10.1.1. L’ACROTERE :
L’acrotère est un élément qui sert principalement à protéger
l’étanchéité multicouche dans les toitures terrasses inaccessibles.
La sollicitation principale qui agisse sur l’acrotère est l’action
climatique. Dans ce cas et d’après l’article B.5.3.2 de CBA93, la
section d’armatures longitudinales est au moins égale à 5‰ de la
section du béton (soit pour un bande de 1m).

B = 0,1.1 = 0,1m2
AS = 0,1.5.10-3.104 = 5cm2
AS = 5cm2 soit : 10T8/ml (Sur deux nappes)

La section des armatures de répartition est au moins égale à ¼


de la section d’armatures longitudinales :
AR = 0,25.AS = 1,25cm2
AR = 1,25cm2 soit : 5T8
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 126

10.2. LES ÉLÉMENTS SECONDAIRES :


10.2.1. LES ESCALIERS :
Le ferraillage des escaliers se fera en flexion simple et en fissuration peu nuisible. Ce calcul est
fait pour une bande de 1m de largeur en supposant que les appuis de rive sont des appuis simples
toute en justifiant les sections qui sont liées aux appuis sous l’effet d’un moment négatif égale à
0,15M0 (d’après l’article 7.10.a. du RPA99). Le schéma statique est représenté sur la figure ci-
dessous.

Le calcul de ferraillage d’une section rectangulaire en béton armé soumise à une flexion simple se
fait en suivant l’organigramme représenté sur la figure ci-dessous. Les formules utilisées dans cet
organigramme sont imposées par le BAEL91.

SECTION D’ARMATURE LONGITUDINALE MINIMALE :

AMIN = 0,23.b0.d ft28/fe D’après le BAEL91 ARTICLE A.4.2.2


AMIN = 0,5%.B
AMAX = 4%.B (ZONE COURANTE) D’après le RPA99 ARTICLE 7.4.2
AMAX = 6%.B (ZONE DE RECOUVREMENT)

SECTION D’ARMATURE LONGITUDINALE DU CALCUL :

[Voire l’organigramme ci-dessous]


CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 127
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 128

SECTION D’ARMATURES TRANSVERSALE :


D’APRES LE BAEL91 D’APRES LE RPA99
ARTICLE FORMULE ARTICLE FORMULE

A.5.1.1

( )
A.5.1.2 ̅̅̅
( )
{
( )
A.7.2.2 Øt.max = min (Øl ; h/35 ; b/10) {
7.5.2.2
( )
( ( ) ( ))
A.5.1.23 La formule simplifiée : * : dans la zone nodale.
** : en dehors de la zone nodale.

A.5.1.22 St ≤ min (0,9.d ; ; 40cm)

Cette procédure du calcul peut être utilisée quel que soit le type de chargement, on peut donc
automatiser (programmer) facilement ce travail dans quasiment tous les langages de programmation
qui existent dans le marché (Delphi, Visuel Basic…), on peut notamment utiliser le Microsoft Excel
en programmant manuellement leurs cellules en utilisant les formules de BAEL91 et de RPA99.
Dans ce chapitre la détermination des sollicitations se fait au moyen de logiciel SAP2000 et le
calcul de ferraillage longitudinal se fait à l’aide de l’application SOCOTEC toute en respectant les
prescriptions de BAEL91, CBA93 ainsi que RPA99. L’application SOCOTEC calcule les sections
d’armatures des pièces fléchées à l’état limite ultime et elle vérifiera par la suite les contraintes dans
les aciers et dans le béton à l’état limite de service en se basant sur le règlement BAEL91. Le calcul
des armatures transversales et leurs espacements se fait au moyen de programme Microsoft Excel.

10.2.1.1. PALIER DE REPOS INTERMEDIERE :


A. LES CHARGES :
GPRI (KN/ml) QPRI (KN/ml)

B. LES DIAGRAMMES DES SOLLICITATIONS:


MU.PRI (KN.ml)

MSER.PRI (KN.ml)

VU.PRI (KN)
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 129

CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES CHARGES SOLLICITATIONS


MULT.MAX = 5,02KN.m
L = 1,90m
MSER.MAX = 3,59KN.m
b = 1m GPRI = 5,46KN/ml
0,15MULT.MAX = 0,75KN.m
h = 0,15m QPRI = 2,5KN/ml
0,15MSER.MAX = 0,54KN.m
d = 0,13m
VULT.MAX = 10,56 KN

10.2.1.1.a. SECTION D’ARMATURES LONGITUDINALE :


ACIERS
ARCIERS EN ACIERS SUR ACIERS ADOPTEES ACIERS ADOPTEES
MINIMALES
TRAVEE (cm2/ml) APPUIS (cm2/ml) EN TRAVEE (cm2/ml) SUR APPUIS (cm2/ml)
(cm2/ml)
1,12 0,17 1,57 1,57 soit : 4T8/ml 1,57 soit : 4T8/ml

10.2.1.1.b. SECTION D’ARMATURES DE REPARTITION :


AR = AL/4 = 1,57/4 = 0,4cm2/ml
AR = 0,4cm2/ml soit : 2T8/ml

10.2.1.2. ESCALIER TYPE.02 (PALIER DE REPOS + VOLEE) :


A. LES CHARGES :
GPRI (KN/ml)

QPRI (KN/ml)

B. LES DIAGRAMMES DES SOLLICITATIONS


MU.PRI (KN.ml)

MSER.PRI (KN.ml)

VU.PRI (KN)
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 130

CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUE CHARGES SOLLICITATIONS


MULT.MAX = 31,51KN.m
GPR = 10,65KN/ml
LP.R. = 1,3m b = 1m MSER.MAX = 22,70KN.m
QPR = 4,88KN/ml
LVOL = 2,6m h = 0,15m 0,15MULT.MAX = 4,73KN.m
GVOL = 8,38KN/ml
LTOT = 3,9m d = 0,13m 0,15MSER.MAX = 3,40KN.m
QVOL = 2,5KN/ml
VULT.MAX = 36,56KN
10.2.1.2.a. SECTION D’ARMATURES LONGITUDINALE :
ARCIERS EN ACIERS SUR ACIERS ACIERS ACIERS
TRAVEE APPUIS MINIMALES ADOPTEES EN ADOPTEES SUR
(cm2/ml) (cm2/ml) (cm2/ml) TRAVEE (cm2/ml) APPUIS (cm2/ml)
7,52 1,06 1,57 7,52 soit : 5T14/ml 1,57 soit : 5T8/ml

10.2.1.2.b. SECTION D’ARMATURES DE REPARTITION :


AR = AL/4 = 7,52/4 = 1,88cm2/ml
AR = 1,88cm2/ml soit : 4T8/ml

10.2.1.2.c. VERIFICATION DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT :


τU = VU/bd = 36,56.10-3/1.0,13 = 0,28MPa
̅̅̅ = 3,33MPa
τU < ̅̅̅ condition vérifiée

10.2.2. LES CONSOLES (BALCONS) :


Il y-a deux types de consoles selon la portée : le premier a une portée de 1,25m et le second est de
0,8m. Les deux types de consoles sont totalement encastrés dans les poutres porteuses. La console la
plus sollicite est celle de la terrasse. D’après l’article 4.42 de RPA99, on peut négliger les effets de la
composante verticale de l’action sismique sur les consoles car ils ont des portées inférieures à 1,5m.

10.2.2.1. CONSOLES DE 1,25m:


CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUE CHARGES SOLLICITATIONS
L = 1,25m GPRI = 9,625KN/ml
MULT.MAX = 15,45KN.m
b = 1m QPRI = 1KN/ml
MSER.MAX = 11,62KN.m
h = 0,15m MMC = 1KN.m
VULT.MAX = 20,62KN
d = 0,13m PACROTERE = 1,855KN

10.2.2.1.a. SECTION D’ARMATURES LONGITUDINALES :


ARCIERS (cm2/ml) ACIERS MINIMALES (cm2/ml) ACIERS A ADOPTER (cm2/ml)
3,54 1,57 3,54 soit : 5T10/ml

10.2.2.1.b. SECTION D’ARMATURES DE REPARTITION :


AR = AL/4 = 3,54/4 = 0,885cm2/ml
AR = 0,885cm2/ml soit : 3T8/ml
10.2.2.2. CONSOLES DE 0,80m:
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUE CHARGES SOLLICITATIONS
L = 0,80m GPRI = 9,625KN/ml
MULT.MAX = 7,64KN.m
b = 1m QPRI = 1KN/ml
MSER.MAX = 5,88KN.m
h = 0,15m MMC = 1KN.m
VULT.MAX = 14,10KN
d = 0,13m PACROTERE = 1,855KN
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 131

10.2.2.2.a. SECTION D’ARMATURES LONGITUDINALE :


ARCIERS (cm2/ml) ACIERS MINIMALES (cm2/ml) ACIERS A ADOPTER (cm2/ml)
1,72 1,57 1,72 soit : 3T10/ml

10.2.2.2.b. SECTION D’ARMATURES DE REPARTITION :


AR = AL/4 = 1,72/4 = 0,43cm2/ml
AR = 0,43cm2/ml soit : 2T8/ml

10.2.2.3. VERIFICATION DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT :


τU = VU/bd = 20,62.10-3/1.0,13 = 0,16MPa
̅̅̅ = 3,33MPa
τU < ̅̅̅ condition vérifiée

REMARQUE:
D’après l’article A.5.2.3 de CBA93, les éléments minces qui ont une épaisseur inférieure ou égale
à 15cm ne comportent usuellement pas d’armatures d’effort tranchant, c’est le cas des consoles et des
escaliers dans la structure étudiée.

10.2.3. LES PLANCHER (LES POUTRELLES) :


Les poutrelles sont des éléments préfabriqués en béton armé disposées toutes les 60cm sur les
poutres porteuses (voire la figure ci-dessous). Leurs calcul est similaire à une poutre continue semi
encastrée aux poutres de rives.

La plancher le plus sollicite est le RDC. Dans cette étude on va calculer deux types de poutrelles,
puis on optera pour une section d’armatures qui vérifiera les deux types (voire la figure ci-dessous).

Il existe trois méthodes pour le calcul des poutrelles :


 La méthode CAQUOT,
 La méthode de forfaitaire,
 La méthode de RDM.
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 132

Le but principale d’appliquer les deux premières méthodes est la réduction des sollicitations
agissants sur les poutrelles d’où la réduction des couts (solution économique). Cela est possible dans
le matériau béton armé due au phénomène d’amortissement.

PHÉNOMÈNE D’AMORTISSEMENT :
Sous un chargement de longue durée, ce qui est généralement le cas pour des ouvrages de génie
civil au moins pour les charges permanentes, le béton armé est un matériau qui flue. C’est-à-dire
qu’il continue à se déformer au cours du temps même si la charge reste constante. Cette déformation
de fluage est loin d’être négligeable pour le béton armé puisqu’elle peut représenter jusqu’à trois fois
la déformation instantanée, pour une charge constante et un temps infini. Pour les poutres continues,
le fluage entraıne que l’amortissement est beaucoup plus rapide que pour une poutre élastique. Par
conséquent, on supposera que le moment sur un appui ne dépend que des charges supportées par les
deux travées adjacentes de l’appui considéré, comme l’indique la figure ci-dessous.

La figure ci-dessus représente une comparaison du moment fléchissant obtenu dans une poutre
continue par application d’une force ponctuelle sur la travée de rive, dans le cas de la théorie de la
RDM et dans le cas du béton armé.

10.2.3.1. LA MÉTHODE CAQUOT | D’APRES L’ARTICLE B.6.220 DE BAEL91 :


Cette méthode s’applique essentiellement aux poutres - planchers des constructions industrielles,
c’est-à-dire pour des charges d’exploitation ´élevées : q > 2g ou q > 5KN/m 2. On peut également dire
que cette méthode n’est pas applicable dans notre cas.

10.2.3.2. LA MÉTHODE FORFAITAIRE | D’APRES L’ARTICLE B.6.210 DE BAEL91 :


Cette méthode est applicable dans si les conditions ci-dessous sont vérifiées :
 La méthode s’applique aux constructions courantes, c’est-à-dire lorsque : q ≤ 2g ou q ≤ 5KN/m2,
 Les moments d’inertie des sections transversales sont identiques le long de la poutre,
 Les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,8 et 1,25 (25%),
 La fissuration ne compromet pas la tenue du béton arme et de ses revêtements (Fissurations Peu
Préjudiciables).

REMARQUE : Les quatre conditions sont vérifiées dans la structure étudiée.


Les valeurs des moments en travée Mt et sur appui Mw et Me doivent vérifier les deux conditions
suivantes :
 ( )
( ) Avec :
 {
( )
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 133

M0 est la valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de référence (travée isostatique
indépendante de même portée et supportant le même chargement que la travée considérée)
La valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire doit être au moins égale à :
 0,6M0 pour une poutre à deux travées,
 0,5M0 pour les appuis voisins des appuis de rive d’une poutre à plus de deux travées,
 0,4M0 pour les autres appuis intermédiaires d’une poutre à plus de trois travées.

CHARGEMENTS :
G = 0,6.5,61 = 3,366KN/ml
Qcirculation = 0,6.2,5 = 1,5KN/ml
Qcommerces = 0,6.4 = 2,4KN/ml

DAIGRAMMES DE M0 :

 ( )
( ) Avec :
 {
( )

POUTRELLE 3x3,2m POUTRELLE 4m


α 0,416 0,308
M0 (KN.m) 10,42 13,59
Mt (KN.m) 6,9 13,59
Mw (KN.m) 0 0
Me (KN.m) 6,25 0
( ) 10,02 13,59
( ) 11,72 14,84
( ) 5,86 7,42
( ) 6,9 8,78
Condition 01 N’est pas vérifiée N’est pas vérifiée
Condition 02 vérifiée vérifiée
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 134

REMARQUE :
On remarque qu’une des deux conditions d’application de la méthode forfaitaire n’est pas vérifiée,
donc on ne peut pas utiliser cette méthode. Dans la suite de travail on procèdera les calculs par RDM.
RESULTATS DU CALCUL RDM PAR SAP2000:
DAIGRAMMES DE MU :

DAIGRAMMES DE MSER :

DAIGRAMMES DE VU :

CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUE SOLLICITATIONS

MULT.MAX = 13,59KN.m
MSER.MAX = 9,73KN.m
MULT.MIN = -8,25KN.m
MSER.MIN = -5,84KN.m
VULT.MAX = 15,61KN

10.2.3.2.a. SECTION D’ARMATURES LONGITUDINALES :


ARCIERS ACIERS ACIERS ACIERS
ACIERS ACIERS
EN SUR MINIMALES ADOPTEES
MINIMALES EN ADOPTEES EN
TRAVEE APPUIS 2 SUR APPUIS SUR APPUIS
TRAVEE (cm ) TRAVEE (cm2)
(cm2) (cm2) (cm2) (cm2)
2,11 1,35 1,376 0,275 2,11 soit : 3T10 1,35 soit : 2T10
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 135

10.2.3.2.b. VERIFICATION DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT :


τU = VU/bd = 15,61.10-3/0,12.0,19 = 0,68MPa
̅̅̅ = 3,33MPa
τU < ̅̅̅ condition vérifiée

10.2.3.2.c. SECTION D’ARMATURES TRANSVERSALES :


Diamètre des armatures transversales d’après l’article A.7.2.2 de BAEL91 :
Øt ≤ min [Øl ; h/35 ; b0/10] = 6mm
Soit : Øt = 8mm

D’après l’article A.5.1.23 de BAEL91 :

( )
( ( ) ( ))

On flexion simple, on peut utiliser la formule simplifiée suivante :

On a : At = 2,01cm2 ; fe = 400MPa ; Vu = 15,61KN ; γs = 1,15 ; d = 0,19m


Donc : St ≤ 38cm
Soit : St = 35cm

D’après l’article A.5.1.22 de BAEL91, l’espacement maximal entre les armatures transversales est
limité par la formule suivante :
Stmax ≤ min [0,9.d ; 40cm ; ]
Stmax ≤ 17cm
Soit : Stmax = 15cm

10.2.3.2.d. VÉRIFICATION DE LA SECTION D’ACIER DE COUTURE | D’APRES


L’ARTICLE A.5.3.2 DE BAEL91 :
Cette vérification se fait pour les sections en ‘Te’. On doit vérifier l’inégalité suivante :

On a: b = 60cm; b0 = 12cm.
On prend: St = 20cm
On aura: At ≥ 0,23cm2/ml

Soit donc: un treillis soudé ST10 (E = e = 20cm)

10.2.4. POUTRES NOYEES :


Pour des raisons d’économie et d’esthétique on opte pour la solution des poutres noyées toute en
justifiant la sécurité de celles-ci. On distingue trois types des poutres noyées selon leurs portées :
PN.10, PN.02 et PN.03 (voire la figure ci-dessous).
Les poutres noyées PN.01 et PN.02 les plus sollicitées sont celles de RDC. L’apparition de la
poutre PN.03 commence à partir de deuxième niveau du bâtiment.
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 136

PN.01 PN.02 PN.03


G = 15,6KN/ml G = 11,91KN/ml G = 15,04KN/ml
CHARGEMENTS
Q = 10KN/ml Q = 0,4KN/ml Q = 9,6KN/ml
b = 0,30m b = 0,30m b = 0,30m
CARACTERISTIQUES h = 0,21m h =0,21m h = 0,21m
GEOMETRIQUES d = 0,19m d = 0,19m d = 0,19m
l = 2,90m l = 2,00m l = 4,20m
MU.MAX = 21,29KN.m MU.MAX = 2,78KN.m MU.MAX = 76,35KN.m
MSER.MAX = 15,11KN.m MSER.MAX = 2,05KN.m MSER.MAX = 54,21KN.m
SOLLICITATIONS MU.MIN = -37,77KN.m MU.MIN = -5,56KN.m 0,15MU.MIN = 11,45KN.m
MSER.MIN = -26,81KN.m MSER.MIN = -4,10KN.m 0,15MSER.MIN = 8,13KN.m
VU.MAX = 65,31KN VU.MAX = 16,68KN VU.MAX = 78,22KN

10.2.4.a. SECTION D’ARMATURES LONGITUDINALES :


PN.01 PN.02 PN.03
AMIN (BAEL91) [cm2] 0,70 0,70 0,70
2
AMIN (RPA99) [cm ] 3,15 3,15 3,15
AS EN TRAVEE [cm2] 3,49 0,42 AINF = 15,33 ; ASUP = 2,78
AS SUR APPUIS [cm2] 6,71 0,86 1,80
AS.MAX (RPA99) [cm2] 31,50 31,50 31,50
AINF = 15,33 ; ASUP = 6,75
AS EN TRAVEE 3,49 3,15
2 Soit : Inf = 5T20 ;
À ADOPTER [cm ] Soit: 3T14 Soit: 3T12 Sup = 3T20
AS SUR APPUIS 6,71 3,15 3,15
2
À ADOPTER [cm ] Soit: 5T14 Soit: 3T12 Soit: 3T12

10.2.4.b. VERIFICATION DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT :


τU = VU/bd = 78,22.10-3/0,3.0,19 = 1,37MPa
̅̅̅ = 3,33MPa
τU < ̅̅̅ condition vérifiée
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 137

10.2.4.c. SECTION D’ARMATURES TRANSVERSALE :


POUTRE NOYEE PN.01
X (m) Vu (KN) St (cm) St. Adopté (cm) POUTRE NOYEE PN.02
0 39,264 30,4 5,0 X (m) Vu (KN) St (cm) St. Adopté (cm)
NODALE

0,000 16,679 71,68 5,0


ZONE

0,145 34,036 35,1 5,0

NODALE
0,100 15,011 79,64 5,0

ZONE
0,29 28,8 7 41,5 5,0 0,200 13,343 89,60 5,0
0,435 23,578 50,7 5,0 0,300 11,675 102,40 5,0
0,58 18,35 65,2 10,0 0,400 10,007 119,47 5,0
0,725 13,121 91,1 10,0 0,500 8,339 143,36 10,0
0,87 7,892 151,5 10,0 0,600 6,671 179,21 10,0
1,015 2,664 448,8 10,0 0,700 5,004 238,91 10,0
ZONE NODALE

ZONE NODALE
1,16 2,565 466,1 10,0 0,800 3,336 358,37 10,0
1,305 7,794 153,4 10,0 0,900 1,668 716,73 10,0
1,45 13,023 91,8 10,0 1,000 0,000 4,43E+16 10,0
1,595 18,251 65,5 10,0 1,100 1,668 716,73 10,0
1,74 23,48 50,9 10,0 1,200 3,336 358,37 10,0
1,885 28,709 41,6 10,0 1,300 5,004 238,91 10,0
2,03 33,937 35,2 10,0 1,400 6,671 179,21 10,0
2,175 39,166 30,5 10,0 1,500 8,339 143,36 10,0
2,32 44,395 26,9 10,0 1,600 10,007 119,47 5,0

NODALE
2,465 49,623 24,1 5,0 ZONE 1,700 11,675 102,40 5,0
NODALE

1,800 13,343 89,60 5,0


ZONE

2,61 54,852 21,8 5,0


1,900 15,011 79,64 5,0
2,755 60,081 19,9 5,0
2,000 16,679 71,68 5,0
2,9 65,31 18,3 5,0

POUTRE NOYEE PN.03


X (m) Vu (KN) St (cm) St. Adopté (cm)
0,00 72,9 16,4 5,0
NODALE
ZONE

0,20 65,9 18,1 5,0


0,40 59,0 20,3 5,0
0,60 52,1 23,0 10,0
0,80 45,1 26,5 10,0
1,00 38,2 31,3 10,0
1,20 31,2 38,3 10,0
1,40 24,3 49,2 10,0
1,60 17,4 68,9 10,0
ZONE NODALE

1,80 10,4 114,8 10,0


2,00 3,5 344,5 10,0
2,20 3,5 344,5 10,0
2,40 10,4 114,8 10,0
2,60 17,4 68,9 10,0
2,80 24,3 49,2 10,0
3,00 31,2 38,3 10,0
3,20 38,2 31,3 10,0
3,40 45,1 26,5 10,0
3,60 52,1 23,0 10,0
3,80 59,0 20,3 5,0
NODALE
ZONE

4,00 65,9 18,1 5,0


4,20 72,9 16,4 5,0

REMARQUE : Les cases en gris correspond à la zone nodale (l’ = 2.h [d’après le RPA99]).
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 138

10.2.5. LES POTEAUX :


10.2.5.1. LES HYPOTHESES DU CALCUL :
 Les poteaux dans notre structure travaillent en compression centrée,
 Le calcul se fait à l’ELU pour mettre en évidence les effets d’instabilité de forme dus au
flambement et au l’effet P-delta,
 La justification des contraintes de compression de béton se fait à l’ELS,
 Les poteaux centraux et les poteaux de rive seront ferraillés séparément,
 Dans ce chapitre on s’intéresse uniquement aux poteaux les plus sollicités [A-3] et [B-4]
représentées sur la figure ci-dessous.

Le béton résistant très bien à la compression, il serait théoriquement inutile de placer des
armatures ; mais les charges transmises au poteau ne sont jamais parfaitement centrées
(imperfections d’exécution, moments transmis par les poutres, dissymétrie du chargement). Pour ces
raisons, on introduit des armatures longitudinales calculées de façon forfaitaire car ces moments sont
difficiles à estimer. Le risque de flambement des armatures longitudinales sous l’effet de
compression conduit à placer des armatures transversales (cadres, étriers ou épingles).
D’après l’article B.8.2.1 de BAEL91, le poteau est soumis à une compression centrée si :
 L’excentricité de l’effort normal est petite,
 L’imperfection de rectitude est inférieure à Max (1cm; l0/500),
 L’élancement λ est inférieur à 70.

10.2.5.2. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES D’UN POTEAU :


GRANDEUR FORMULE
L’élancement (λ)
Cas(01) : lf = 2.l0
Cas(02) : lf = 0,5.l0
La longueur de flambement (lf)
Cas(03) : lf = l0
[voire la figure ci-contre]
Cas(04) : lf = 0,7.l0
Cas(05) : lf = l0

Le rayon de giration (i) √

Le moment d’inertie (I)


[voire la figure ci-contre]
La section du poteau (B)
B = a.b
[voire la figure ci-contre]
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 139

REMARQUE :
1- Dans un bâtiment courant, la longueur de flambement (l f) est égale à 0,7l0.
2- VRIFICATION DE L’EXCENTRICITE MAXIMALE DE LA POUTRE PAR RAPPORT
LE POTEAU | D’APRES L’ARTICE 2.7.1.2.1 DE L’EUROCODE.08 :
On doit vérifier la relation suivante :
̅
cpot = 55cm
bpoutre = 30cm
̅

La condition est vérifiée.


On peut dire donc que le poteau travail en compression centrée.

10.2.5.3. EFFORT NORMAL RÉSISTANT ULTIME NU.LIM | D’APRES L’ARTICLE B.8.4.1 DE BAEL91 :
L´effort normal ultime Nu agissant sur un poteau doit être au plus égal à la valeur suivante :

Avec :
AS : est la section d´acier comprimé.
γb = 1,5
γs = 1,15
Br : est la section réduite du poteau obtenue en déduisant de sa section
réelle un centimètre d´épaisseur sur toute sa périphérie.
Δ : est un coefficient en fonction de l´élancement mécanique λ, qui
prend les valeurs suivantes:

Pour λ ≤ 50
( )

( ) Pour 50 < λ ≤ 70

10.2.5.4. FERRAILLAGE D’UN POTEAU :


10.2.5.4.a. D’APRES LE BAEL91 :
La section d’armature longitudinale de calcul est donnée par la formule suivante :

Cette section doit être comprise dans l’intervalle suivant :


[ ]
Avec :
U : est le périmètre en (m) de la section brute du B : est l’aire en (cm2) de la section brute du
poteau. poteau.
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 140

La distance entre les barres verticales ne doit pas dépasser la valeur suivante :
Sl = min (a+10cm, 40cm)
Les armatures longitudinales doit être maintenues par des cadres transversals dont le diamètre Øt et
l’espacement St de celles-ci sont fixées par l’article A.8.1.3 de BAEL91 :
Øt ≈ Øl/3 et Øt ≤ 12mm
St ≤ min (a+10, 15 Ølmin, 40cm)
Où : (a) est la plus petite dimension du Poteau en (cm).

La longueur de recouvrement d’après l’article A.6.1.24 de BAEL91 est au moins égale à lR = 0,6lS,
ou lS est la longueur de de scellement droit et il faut placer au moins 3 nappes d’armatures
transversales dans les zones de recouvrement.

10.2.5.4.b. D’APRES LE RPA99 :


D’après l’article 7.4.2.1 de RPA99, la d’acier longitudinale doit être comprise dans l’intervalle
suivant :
AS.MIN = 0,9%B ≤ AS ≤ AS.MAX = ≤ {
Øl ≥ Øl.min = 12mm
La longueur de recouvrement est supérieure à 50Øl.
La distance entre les barres verticales ne doit pas dépasser 20cm.
D’après l’article 7.4.2.2 de RPA99, l’espacement Stv entre les armatures transversales doit être
inférieur aux valeurs suivantes :
t = 10cm dans la zone nodale.
t’= min (bl/2, hl/2, 10Øl.min) dans la zone courante

LA ZONE NODALE | D’APRÈS L’ARTICLE


7.4.2.1 DE RPA99:
La zone nodale est constituée par le nœud
poutre-poteaux proprement dit et les extrémités
des barres qui y concourent. Les longueurs à
prendre en compte pour chaque barre sont
données dans la figure ci-contre :
h’ = max ( , h1, b1, 60cm)
l’ = 2h
Les jonctions par recouvrement doivent être
faites si possible, à l'extérieur des zones nodales
(zones critiques).

10.2.5.5. RESULTATS DU CALCUL :


Le calcul de ferraillage se fait dans les zones suivantes :
TERRASSE - EC9
EC9 - EC8
ZONE.03
EC8 - EC7
EC7 - EC6
EC6 - EC5
ZONE.02 EC5 - EC4
EC4 - EC3
EC3 - EC2
EC2 - EC1
ZONE.01
EC1 - RDC
RDC - S.SOL
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 141

EFFORT NORMAL ULTIME


POTEAU A-3 (POTEAU DE RIVE) POTEAU B-4 (POTEAU CENTRAL)
NG NQ NULT NULT CUMULE NG NQ NULT NULT CUMULE
(Kg) (Kg) (MN) (MN) (Kg) (Kg) (MN) (MN)
TERRASSE - EC9 9097 1055 0,139 0,139 11380 1495 0,176 0,176
EC9 - EC8 9392 2253 0,161 0,299 12216 2588 0,204 0,380
EC8 - EC7 9392 2027 0,157 0,456 12216 2329 0,200 0,580
EC7 - EC6 9392 1802 0,154 0,610 12216 2070 0,196 0,776
EC6 - EC5 9392 1577 0,150 0,761 12216 1811 0,192 0,968
EC5 - EC4 9392 1352 0,147 0,908 12216 1553 0,188 1,156
EC4 - EC3 9392 1126 0,144 1,051 12216 1294 0,184 1,340
EC3 - EC2 9392 1126 0,144 1,195 12216 1294 0,184 1,525
EC2 - EC1 9392 1126 0,144 1,339 12216 1294 0,184 1,709
EC1 - RDC 9392 1126 0,144 1,482 12216 1294 0,184 1,893
RDC - S.SOL 7442 2880 0,144 1,626 13998 5186 0,267 2,160

EFFORT NORMAL SERVICE


POTEAU A-3 (POTEAU DE RIVE) POTEAU B-4 (POTEAU CENTRAL)
NG NQ NSER NSER CUMULE NG NQ NSER NSER CUMULE
(Kg) (Kg) (MN) (MN) (Kg) (Kg) (MN) (MN)
TERRASSE - 8737 1593 0,103 0,103 13016 2461 0,155 0,155
EC9EC9
- EC8 8661 1594 0,103 0,206 13135 2534 0,157 0,311
EC8 - EC7 8586 1595 0,102 0,308 13254 2608 0,159 0,470
EC7 - EC6 8511 1596 0,101 0,409 13373 2682 0,161 0,631
EC6 - EC5 8436 1597 0,100 0,509 13492 2755 0,162 0,793
EC5 - EC4 8360 1598 0,100 0,609 13611 2829 0,164 0,958
EC4 - EC3 8285 1599 0,099 0,707 13730 2903 0,166 1,124
EC3 - EC2 8210 1600 0,098 0,806 13849 2976 0,168 1,292
EC2 - EC1 8135 1601 0,097 0,903 13968 3050 0,170 1,462
EC1 - RDC 8059 1602 0,097 1,000 14087 3124 0,172 1,634
RDC - S.SOL 7984 1603 0,096 1,095 14206 3197 0,174 1,808

1. LES ARMATURES LONGITUDINALES :

D’APRES LE D’APRES LE
FERRAILLAGE DE CALCUL DU POTEAU [A-3]
BAEL91 RPA99
Amax Amax
Amin Amax Amin
SECTION (cm2) he (m) λ Δ As (cm2) (cm 2
) (cm 2
)
(cm2) (cm2) (cm2)
Z.C. Z.N.
TERRASSE - EC9 3,06 18,551 0,805 -71,927 6,4 64,0 14,4 64,0 96,0
EC9 - EC8 3,06 18,551 0,805 -66,190 6,4 64,0 14,4 64,0 96,0
40x40
EC8 - EC7 3,06 18,551 0,805 -60,575 6,4 64,0 14,4 64,0 96,0
EC7 - EC6 3,06 18,551 0,805 -55,079 6,4 64,0 14,4 64,0 96,0
EC6 - EC5 3,06 16,490 0,814 -71,571 7,2 81,0 18,2 81,0 121,5
EC5 - EC4 45x45 3,06 16,490 0,814 -66,376 7,2 81,0 18,2 81,0 121,5
EC4 - EC3 3,06 16,490 0,814 -61,300 7,2 81,0 18,2 81,0 121,5
EC3 - EC2 3,06 14,841 0,820 -80,790 8,0 100,0 22,5 100,0 150,0
EC2 - EC1 3,06 14,841 0,820 -75,755 8,0 100,0 22,5 100,0 150,0
50x50
EC1 - RDC 4,08 19,788 0,799 -69,318 8,0 100,0 22,5 100,0 150,0
RDC - S.SOL 3,06 14,841 0,820 -65,686 8,0 100,0 22,5 100,0 150,0

On note que :
Z.C. : zone courante.
Z.N. : zone nodale.
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 142

D’APRES LE D’APRES LE
FERRAILLAGE DE CALCUL DU POTEAU [B-4]
BAEL91 RPA99
Amax Amax
Amin Amax Amin
SECTION (cm2) he (m) λ Δ As (cm2) (cm2) (cm2)
(cm2) (cm2) 2
(cm )
Z.C. Z.N.
TERRASSE - EC9 3,06 16,490 0,814 -92,223 7,2 81,0 18,2 81,0 121,5
EC9 - EC8 3,06 16,490 0,814 -85,026 7,2 81,0 18,2 81,0 121,5
45x45
EC8 - EC7 3,06 16,490 0,814 -77,966 7,2 81,0 18,2 81,0 121,5
EC7 - EC6 3,06 16,490 0,814 -71,044 7,2 81,0 18,2 81,0 121,5
EC6 - EC5 3,06 14,841 0,820 -88,759 8,0 100,0 22,5 100,0 150,0
EC5 - EC4 50x50 3,06 14,841 0,820 -82,164 8,0 100,0 22,5 100,0 150,0
EC4 - EC3 3,06 14,841 0,820 -75,706 8,0 100,0 22,5 100,0 150,0
EC3 - EC2 3,06 13,492 0,825 -96,455 8,8 121,0 27,2 121,0 181,5
EC2 - EC1 3,06 13,492 0,825 -90,036 8,8 121,0 27,2 121,0 181,5
55x55
EC1 - RDC 4,08 17,989 0,807 -82,136 8,8 121,0 27,2 121,0 181,5
RDC - S.SOL 3,06 13,492 0,825 -74,325 8,8 121,0 27,2 121,0 181,5

POTEAUX DE RIVE POTEAUX CENTRAUX


Section d’armature Section d’armature à
Barres utilisées Barres utilisées
à adopter (cm²) adopter (cm²)
TERRASSE - EC9
EC9 - EC8
ZONE.03 14,400 8T16 18,225 4T20 + 4T16
EC8 - EC7
EC7 - EC6
EC6 - EC5
ZONE.02 EC5 - EC4 18,225 4T20 + 4T16 22,500 8T20
EC4 - EC3
EC3 - EC2
EC2 - EC1
ZONE.01 22,500 8T20 27,225 8T20 + 4T12
EC1 - RDC
RDC - S.SOL

2. LES ARMATURES TRANSVERSALES :


Les poteaux dans la structure étudiée travaillent uniquement en compression simple. La
disposition des armatures transversales sera donc la disposition minimale indiquée dans le RPA99 :
On prend :
h’ = max (he/6, h1, b1, 60cm)
h’RDC = max (408/6, 55, 60) = 68cm soit donc h’RDC = 70cm
h’EC = max (306/6, 55, 60) = 60cm soit donc h’EC = 60cm
Øt = 8mm.
Dans la zone nodale : Stv = 10cm.
Dans la zone courante : Stv = min (b1/2 = h1/2, 10Øl.min) = 15cm.

Stv dans la zone nodale (cm) Stv dans la zone courante (cm)
ZONE.03 10 15
ZONE.02 10 15
ZONE.01 10 15

10.2.6. LES POUTRES :


Dans ce paragraphe on va étudier les files de poutres les plus sollicitées dans les deux sens de la
structure [voire la figure ci-contre].
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 143

10.2.6.1. LA POUTRE DE LA FILE (C) :


A. LES ARMATURES LONGITUDINALES :
TRAVEES [3-4] ET [5-6] TRAVEE [4-5]
bxh = 30x40cm2 SUR APPUIS EN TRAVEE SUR APPUIS EN TRAVEE
SOLLICITATIONS
Mu.min = -80,49KN.m Mu.min = -61,84KN.m
[à partir du chapitre Mu.max = 51,59KN.m M = 55,90KN.m
Mser.min = -58,16KN.m Mser.min = -45,31KN.m u.max
‘Combinaisons Mser.max = 37,32KN.m Mser.max = 40,83KN.m
Vu = 60,77 KN Vu = 96,70KN
D’actions’]
AS (cm2) 6,57 4,09 4,95 4,45
AS.MIN | BAEL91 (cm2) 1,37 1,37
AS.MIN | RPA99 (cm2) 6 6
AS.ADOPTEE (cm2) 6,57 4,09 4,95 4,45
Barres utilisées 5T14 3T14 4T14 3T14

B. VERIFICATION DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT :


τU = VU/bd = 96,70.10-3/0,3.0,38 = 0,85MPa
̅̅̅ = 3,33MPa
τU < ̅̅̅ condition vérifiée

C. LES ARMATURES TRANSVERSALES :


D’APRES LE BAEL91 D’APRES LE RPA99
ARTICLE FORMULE ARTICLE FORMULE

A.5.1.1

( )
A.5.1.2 ̅̅̅
( )
{
( )
A.7.2.2 Øt.max = min (Øl ; h/35 ; b/10) 7.5.2.2 {
( )
( ( ) ( ))
A.5.1.23 La formule simplifiée : * : dans la zone nodale.
** : en dehors de la zone nodale.

A.5.1.22 St ≤ min (0,9.d ; ; 40cm)


CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 144

Les résultats numériques sont représentés sur les tableaux suivants :


La zone nodale l’ = 2h = 80cm

TRAVEES [3-4] ET [5-6] TRAVEE [4-5]


X (m) Vu (KN) St (cm) St. Adoptee (cm) X (m) Vu (KN) St (cm) St. Adoptee (cm)
0,00 60,77 39,3 10,0 0,00 96,70 24,7 10,0
0,10 59,66 40,1 10,0 0,10 92,65 25,8 10,0
ZONE NODALE

ZONE NODALE
0,20 58,55 40,8 10,0 0,20 88,60 27,0 10,0
0,30 57,44 41,6 10,0 0,30 84,55 28,3 10,0
0,40 56,33 42,4 10,0 0,40 80,51 29,7 10,0
0,50 55,22 43,3 10,0 0,50 76,46 31,3 10,0
0,60 54,11 44,2 10,0 0,60 72,41 33,0 10,0
0,70 53,00 45,1 10,0 0,70 68,36 35,0 10,0
0,80 51,89 46,1 10,0 0,80 64,31 37,2 10,0
0,90 50,78 47,1 20,0 0,90 60,26 39,7 20,0
1,00 49,67 48,1 20,0 1,00 56,21 42,5 20,0
1,10 48,56 49,2 20,0 1,10 52,16 45,8 20,0
1,20 47,45 50,4 20,0 1,20 48,12 49,7 20,0
ZONE COURANTE

1,30 46,34 51,6 20,0 1,30 44,07 54,3 20,0


1,40 45,23 52,9 20,0 1,40 40,02 59,7 20,0
1,50 44,12 54,2 20,0 1,50 35,97 66,5 20,0
1,60 43,02 55,6 20,0 1,60 31,92 74,9 20,0
1,70 41,91 57,1 20,0 1,70 27,87 85,8 20,0
1,80 40,80 58,6 20,0 1,80 23,82 100,4 20,0
1,90 39,69 60,2 20,0 1,90 19,77 120,9 20,0
2,00 38,58 62,0 20,0 2,00 15,73 152,1 20,0
ZONE COURANTE

2,10 37,47 63,8 20,0 2,10 11,68 204,8 20,0


2,20 36,36 65,8 20,0 2,20 7,63 313,5 20,0
2,30 35,25 67,8 20,0 2,30 3,58 668,1 20,0
2,40 34,14 70,0 10,0 2,40 -0,47 5,09E+03 20,0
2,50 33,03 72,4 10,0 2,50 -4,52 529,1 20,0
ZONE NODALE

2,60 31,92 74,9 10,0 2,60 -8,57 279,1 20,0


2,70 30,81 77,6 10,0 2,70 -12,62 189,5 20,0
2,80 29,70 80,5 10,0 2,80 -16,67 143,5 20,0
2,90 28,59 83,6 10,0 2,90 -20,71 115,4 20,0
3,00 27,48 87,0 10,0 3,00 -24,76 96,6 20,0
3,10 26,37 90,7 10,0 3,10 -28,81 83,0 20,0
3,20 25,26 94,7 10,0 3,20 -32,86 72,8 20,0
3,30 -36,91 64,8 20,0
3,40 -40,96 58,4 20,0
3,50 -45,01 53,1 20,0
3,60 -49,06 48,7 20,0
3,70 -53,10 45,0 20,0
3,80 -57,15 41,8 20,0
3,90 -61,20 39,1 20,0
4,00 -65,25 36,6 10,0
4,10 -69,30 34,5 10,0
ZONE NODALE

4,20 -73,35 32,6 10,0


4,30 -77,40 30,9 10,0
4,40 -81,45 29,4 10,0
4,50 -85,49 28,0 10,0
4,60 -89,54 26,7 10,0
4,70 -93,59 25,5 10,0
4,80 -97,64 24,5 10,0
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 145

10.2.6.2. LA POUTRE DE LA FILE (3) :


A. LES ARMATURES LONGITUDINALES :
TRAVEES [A-B] ET [C-D] TRAVEE [B-C]
bxh = 30x40cm2 SUR APPUIS EN TRAVEE SUR APPUIS EN TRAVEE
SOLLICITATIONS
Mu.min = -52,50KN.m Mu.min = -30,32.m
[à partir du chapitre M = 36,37KN.m M = 8,34KN.m
Mser.min = -37,12KN.m u.max Mser.min = -21,45KN.m u.max
‘Combinaisons Mser.max = 25,74KN.m Mser.max = 6,05 KN.m
Vu = 85,87KN Vu = 54,29KN
D’actions’]
2
AS (cm ) 4,16 2,84 2,36 0,64
AS.MIN | BAEL91 (cm2) 1,37 1,37
AS.MIN | RPA99 (cm2) 6 6
AS.ADOPTEE (cm2) 4,16 2,84 3 3
Barres utilisées 4T12 3T12 3T12 3T12

B. VERIFICATION DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT :


τU = VU/bd = 85,87.10-3/0,3.0,38 = 0,753MPa
̅̅̅ = 3,33MPa
τU < ̅̅̅ condition vérifiée

C. LES ARMATURES TRANSVERSALES :

TRAVEES [A-B] ET [C-D] TRAVEE [B-C]


X (m) Vu (KN) St (cm) St. Adoptee (cm) X Vu (KN) St (cm) St. Adoptee (cm)
0,00 85,87 27,8 10,0 0,00
(m) 54,29 44,0 10,0
ZONE NODALE

ZONE NODALE

0,10 81,53 29,3 10,0 0,10 49,95 47,9 10,0


0,20 77,18 31,0 10,0 0,20 45,60 52,4 10,0
0,30 72,84 32,8 10,0 0,30 41,26 58,0 10,0
0,40 68,50 34,9 10,0 0,40 36,92 64,8 10,0
0,50 64,15 37,3 10,0 0,50 32,57 73,4 10,0
0,60 59,81 40,0 10,0 0,60 28,23 84,7 10,0
0,70 55,47 43,1 10,0 0,70 23,89 100,1 10,0
0,80 51,12 46,8 10,0 0,80 19,54 122,4 10,0
0,90 46,78 51,1 20,0 0,90 15,20 157,3 20,0
1,00 42,44 56,3 20,0 1,00 10,86 220,3 20,0
COURANTE

1,10 38,09 62,8 20,0 1,10 6,51 367,2 20,0


ZONE

1,20 33,75 70,8 20,0 1,20 2,17 1,10E+03 20,0


1,30 29,40 81,3 20,0 1,30 -2,18 1,10E+03 20,0
1,40 25,06 95,4 20,0 1,40 -6,52 366,8 20,0
1,50 20,72 115,4 20,0 1,50 -10,86 220,1 20,0
1,60 16,37 146,0 20,0 1,60 -15,21 157,2 20,0
ZONE COURANTE

1,70 12,03 198,7 20,0 1,70 -19,55 122,3 10,0


ZONE NODALE

1,80 7,69 311,0 20,0 1,80 -23,89 100,1 10,0


1,90 3,34 715,1 20,0 1,90 -28,24 84,7 10,0
2,00 -1,00 2,39E+03 20,0 2,00 -32,58 73,4 10,0
2,10 -5,34 447,5 20,0 2,10 -36,92 64,8 10,0
2,20 -9,69 246,8 20,0 2,20 -41,27 57,9 10,0
2,30 -14,03 170,4 20,0 2,30 -45,61 52,4 10,0
2,40 -18,37 130,1 20,0 2,40 -49,95 47,9 10,0
2,50 -22,72 105,3 20,0 2,50 -54,30 44,0 10,0
2,60 -27,06 88,4 20,0
2,70 -31,40 76,1 20,0
2,80 -35,75 66,9 20,0
2,90 -40,09 59,6 20,0
3,00 -44,44 53,8 20,0
3,10 -48,78 49,0 20,0
3,20 -53,12 45,0 10,0
ZONE NODALE

3,30 -57,47 41,6 10,0


3,40 -61,81 38,7 10,0
3,50 -66,15 36,1 10,0
3,60 -70,50 33,9 10,0
3,70 -74,84 31,9 10,0
3,80 -79,18 30,2 10,0
3,90 -83,53 28,6 10,0
4,00 -87,87 27,2 10,0
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 146

10.2.7. ANNEXE.01 :
10.2.7.1. LES DIAGRAMMES DU MOMENT FLECHISSANT ET DE L’EFFORT TRANCHANT
DE POUTRES NOYEES PN.01, PN.02 ET PN.02 :
POUTRES NOYEES PN.01

MU
(KN.m)

MSER
(KN.m)

VU
(KN)

POUTRES NOYEES PN.02

MU
(KN.m)

MSER
(KN.m)

VU
(KN)
CHAPITRE.10
FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES 147

POUTRES NOYEES PN.03

MU
(KN.m)

MSER
(KN.m)

VU
(KN)

10.2.7.2. LES DIAGRAMMES DU MOMENT FLECHISSANT ET DE L’EFFORT TRANCHANT


DANS LES CONSOLES:
CONSOLE DE 1,25m CONSOLE DE 0,80m

MU
(KN.m)

MSER
(KN.m)

VU
(KN)

REMARQUE :
Tous les détails du ferraillage des éléments secondaires se trouvent au niveau des plans
correspondants.
CHAPITRE
FERRAILLAGE
DES ELEMENTS
PRINCIPAUX
SOMMAIRE – CHAPITRE.11
INTRODUCTION
11.1. CALCUL DES ARMATURES VERTICALES
11.1.1. PRINCIPE DE LA METHODE
11.2. CALCUL DES ARMATURES HORIZONTALES
11.2.1. CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES DES VOILES ÉTUDIÉS
11.3. FERRAILLAGE VERTICALE
11.3.1. LES RESULTATS DU CALCUL EN ZONE.01
a. CALCUL DES CONTRAINTES
b. CALCUL DES SECTIONS TENDUES/COMPRIMÉES
11.3.2. LES RESULTATS DU CALCUL EN ZONE.02
a. CALCUL DES CONTRANTES
b. CALCUL DES SECTIONS TENDUES/COMPRIMÉES
11.3.3. LA SECTION D’ARMATURES DE COUTURE Avj | D’APRÈS L’ARTICLE 7.7.4.3 DE RPA99
11.4. FERRAILLAGE HORIZONTALE
11.4.1. LES RESULTATS DU CALCUL EN ZONE.01
11.4.2. RESULTATS DU CALCUL EN ZONE.02
11.4.3. ESPACEMENTS DU CALCUL DES ARMATURES HORIZONTALES
11.4.4. ESPACEMENTS MINIMALES DES ARMATURES HORIZONTALES
11.5. VERIFICATION DES VOILES SOUS L’EFFET DE L’EFFORT NORMAL
11.5.1. VERIFICATION VIS-A-VIS LE FLAMBEMENT
11.5.2. LA SECTION D’ARMATURES DE COMPRESSION
CONCLUSION
CHAPITRE.11
FERRAILLAGE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 150

INTRODUCTION:
Les refends assurent la totalité de contreventement dans le cas des structures en voiles porteurs,
donc ceux sont les seuls éléments principaux dans ce type de structure : c’est le cas de notre étude.
Les voiles sont soumis aux chargements statiques et dynamiques et la résultante de celles-ci se
traduise en moment fléchissant, en effort tranchant et en effort normal.

11.1. CALCUL DES ARMATURES VERTICALES :


Il existe en pratique deux méthodes pour calculer le ferraillage nécessaire pour assurer la sécurité
des voiles vis-à-vis le moment fléchissant et l’effort normal:
 La méthode de calcul en flexion composée,
 La méthode des contraintes.
On utilisera dans la suite de ce travail la méthode des contraintes.

11.1.1. PRINCIPE DE LA METHODE :


La méthode des contraintes est une méthode simplifiée, elle admet de faire les calculs des
contraintes ultimes en supposant une distribution linéaire de celles-ci. La section des armatures
tendues est tirée de la résultante des contraintes de traction (F) en utilisant la condition suivante :
̅ γS = 1 dans la situation accidentelle

Cette procédure doit être faîte séparément dans les cas suivants :
 Le moment est positif et suivant l’axe X-X,
 Le moment est négatif et suivant l’axe X-X,
 Le moment est positif et suivant l’axe Y-Y,
 Le moment est négatif et suivant l’axe Y-Y.

On admettra la disposition des armatures verticales qui satisfait tous les cas cités précédemment toute
en respectant les prescriptions de RPA99 (voire le tableau et la figure ci-dessous).
ARTICLE DE PRA99 FORMULE
7.7.4.1 AS.MIN = 0,20%BT BT : section du béton tendu.
AS.MIN = 0,15%B B : section brute du béton.
ØV ≤ a /10 a : l’épaisseur de voile.
7.7.4.3 AVJ : les aciers de couture. Cette quantité
AVJ = 1,1VU / fe doit s'ajouter à la section d'aciers tendus Le
long des joints de reprise de bétonnage
a : l’épaisseur de voile.
S ≤ min [30cm, 1,5.a]
S : espacement entre les barres verticales.
7.7.4.1 et 7.7.4.3
S : espacement entre les barres verticales
SZ.E. ≤ min [S/2, a, 15cm] Z.E.
dans la zone extrême.
7.7.4.1 LZ.E. = L/10 LZ.E. : longueur de la zone extrême.
CHAPITRE.11
FERRAILLAGE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 151

11.2. CALCUL DES ARMATURES HORIZONTALES :


D’APRES LE BAEL91 D’APRES LE RPA99
ARTICLE FORMULE ARTICLE FORMULE

A.5.1.1 7.7.2

( )
A.5.1.2 ̅̅̅
( )
{
A.7.2.2 Øt.max = min (Øl ; h/35 ; b/10)
( ) 7.7.4.3 {
( ( ) ( ))
A.5.1.23 La formule simplifiée :

A.5.1.22 St ≤ min (0,9.d ; ; 40cm)

REMARQUE:
Le calcul se fait pour les voiles les plus sollicitées : V.06, V.07, V.10, V.11. On divise ces voiles en
deux zones de sollicitation pour un calcul économique. Les zones sont les suivants :

ZONE.01 ZONE.02
RDC – ET.02 ET.03 – ET.09
Les sollicitations dans chaque zone et dans chaque voile sont représentées sur les tableaux suivants :

ZONE.01 ZONE.02
Nu (MN) 1,36 Nu (MN) 0,55
Nser (MN) 0,99 Nser (MN) 0,40
Mxx (MN.m) 0,00 Mxx (MN.m) 0,00
VOILE.11 VOILE.11
Myy (MN.m) 8,47 Myy (MN.m) 1,74
Vxx (MN) 0,00 Vxx (MN) 0,00
Vyy (MN) 0,42 Vyy (MN) 0,21
Nu (MN) 3,59 Nu (MN) 1,42
Nser (MN) 2,60 Nser (MN) 1,04
Mxx (MN.m) 22,04 Mxx (MN.m) 4,31
VOILE.10 VOILE.10
Myy (MN.m) 17,55 Myy (MN.m) 3,60
Vxx (MN) 1,13 Vxx (MN) 0,52
Vyy (MN) 0,87 Vyy (MN) 0,43
Nu (MN) 2,96 Nu (MN) 1,28
Nser (MN) 2,14 Nser (MN) 0,54
Mxx (MN.m) 2,54 Mxx (MN.m) 0,50
VOILE.06 VOILE.06
Myy (MN.m) 12,31 Myy (MN.m) 2,52
Vxx (MN) 0,13 Vxx (MN) 0,06
Vyy (MN) 0,61 Vyy (MN) 0,30
Nu (MN) 1,33 Nu (MN) 0,54
Nser (MN) 0,96 Nser (MN) 0,39
Mxx (MN.m) 0,88 Mxx (MN.m) 0,17
VOILE.07 VOILE.07
Myy (MN.m) 0,00 Myy (MN.m) 0,00
Vxx (MN) 0,04 Vxx (MN) 0,02
Vyy (MN) 0,00 Vyy (MN) 0,00
CHAPITRE.11
FERRAILLAGE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 152

La contrainte totale dans une section soumise à une flexion composée est la superposition de la
contrainte due au l’effort normal et celle due au moment fléchissant. Cette relation est exprimée dans
la formule ci-dessous :
N : l’effort normal appliqué au centre de gravité de la section
considérée.
M : le moment fléchissant.
I : le moment d’inertie de la section considérée.
A : l’aire de la section considérée.
ν : la position de la fibre (comprimée/tendue) la plus éloignée du
centre de gravité de la section considérée.

Dans ce travail en utilise les conventions de signe qui suit :


(+) : pour les contraintes de traction.
(-) : pour les contraintes de compression.

11.2.1. CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES DES VOILES ÉTUDIÉS :

SENS X-X SENS Y-Y


VOILE A (m2) ν (m) ν’ (m) IXX (m4) ν (m) ν’ (m) IYY (m4)
V.06 1,17 0,30 1,35 0,22 2,72 1,68 2,38
V.07 0,33 0,83 0,83 0,07 - - -
V.10 1,56 0,88 2,72 1,90 3,12 1,28 3,11
V.11 0,88 - - - 2,20 2,20 1,42
CHAPITRE.11
FERRAILLAGE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 153

11.3. FERRAILLAGE VERTICALE :


11.3.1. LES RESULTATS DU CALCUL EN ZONE.01 :
a. CALCUL DES CONTRAINTES :
Les contraintes sont calculées par la superposition des effets de l’effort normal et le moment
fléchissant (voire l’exemple sur la figure ci-dessous).

LES CONTRAINTES DANS LES VOILES (LES MOMENTS SONT SUIVANT LE SENS X-X)
Mxx (+) N A Ixx v- v+ σM- σM+ σN σTOT1 σTOT2 v- v+
2 4
(MN.m) (MN) (m ) (m ) (m) (m) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (m) (m)
V.11 0,00 -0,99 0,88 0,00 -0,10 0,10 0,00 0,00 -1,13 -1,13 -1,13 0,10 0,10
V.10 17,55 -2,60 1,56 1,90 -0,88 2,72 -8,12 25,11 -1,67 -9,79 23,44 1,06 2,54
V.06 2,54 -2,14 1,17 0,22 -0,30 1,35 -3,46 15,59 -1,83 -5,30 13,75 0,46 1,19
V.07 0,88 -0,96 0,33 0,07 -0,83 0,83 -9,65 9,65 -2,92 -12,57 6,73 1,07 0,58

LES CONTRAINTES DANS LES VOILES (LES MOMENTS SONT SUIVANT LE SENS X-X)
Mxx (-) N A Ixx v- v+ σM- σM+ σN σTOT1 σTOT2 v- v+
2 4
(MN.m) (MN) (m ) (m ) (m) (m) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (m) (m)
V.11 0,00 -0,99 0,88 0,00 0,10 -0,10 0,00 0,00 -1,13 -1,13 -1,13 0,10 0,10
V.10 17,55 -2,60 1,56 1,90 0,88 -2,72 8,12 -25,11 -1,67 6,46 -26,77 0,70 2,90
V.06 2,54 -2,14 1,17 0,22 0,30 -1,35 3,46 -15,59 -1,83 1,63 -17,42 0,14 1,51
V.07 0,88 -0,96 0,33 0,07 0,83 -0,83 9,65 -9,65 -2,92 6,73 -12,57 0,58 1,07

LES CONTRAINTES DANS LES VOILES (LES MOMENTS SONT SUIVANT LE SENS Y-Y)
Myy (+) N A Iyy v- v+ σM- σM+ σN σTOT1 σTOT2 v- v+
2 4
(MN.m) (MN) (m ) (m ) (m) (m) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (m) (m)
V.11 8,47 -0,99 0,88 1,42 -2,20 2,20 -13,12 13,12 -1,13 -14,24 11,99 2,39 2,01
V.10 22,04 -2,60 1,56 3,11 -3,12 1,28 -22,09 9,06 -1,67 -23,76 7,40 3,36 1,04
V.06 12,31 -2,14 1,17 2,38 -2,72 1,68 -14,06 8,68 -1,83 -15,89 6,85 3,07 1,33
V.07 0,00 -0,96 0,33 0,00 -0,10 0,10 0,00 0,00 -2,92 -2,92 -2,92 0,10 0,10

LES CONTRAINTES DANS LES VOILES (LES MOMENTS SONT SUIVANT LE SENS Y-Y)
Myy (-) N A Iyy v- v+ σM- σM+ σN σTOT1 σTOT2 v- v+
2 4
(MN.m) (MN) (m ) (m ) (m) (m) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (m) (m)
V.11 8,47 -0,99 0,88 1,42 2,20 -2,20 13,12 -13,12 -1,13 11,99 -14,24 2,01 2,39
V.10 22,04 -2,60 1,56 3,11 3,12 -1,28 22,09 -9,06 -1,67 20,42 -10,73 2,88 1,52
V.06 12,31 -2,14 1,17 2,38 2,72 -1,68 14,06 -8,68 -1,83 12,23 -10,52 2,37 2,03
V.07 0,00 -0,96 0,33 0,00 0,10 -0,10 0,00 0,00 -2,92 -2,92 -2,92 0,10 0,10
CHAPITRE.11
FERRAILLAGE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 154

b. CALCUL DES SECTIONS TENDUES/COMPRIMÉES :


Mxx (+) Mxx (-)
BT (m2) BC (m2) BT (m2) BC (m2)
VOILE 11 - - - -
VOILE 10 0,51 1,05 0,98 0,58
VOILE 06 0,24 0,93 0,87 0,30
VOILE 07 0,12 0,21 0,12 0,21

Myy (+) Myy (-)


BT (m2) BC (m2) BT (m2) BC (m2)
VOILE 11 0,40 0,48 0,40 0,48
VOILE 10 0,89 0,67 0,58 0,98
VOILE 06 0,56 0,61 0,47 0,70
VOILE 07 - - - -
La résultante des contraintes de traction est déterminée en calculant le volume de celles-ci dans la
section tendue.

Les zones hachurées sont les sections tendues.


CHAPITRE.11
FERRAILLAGE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 155

11.3.2. LES RESULTATS DU CALCUL EN ZONE.02


a. CALCUL DES CONTRANTES :
LES CONTRAINTES DANS LES VOILES (LES MOMENTS SONT SUIVANT LE SENS X-X)
Mxx (+) N A Ixx v- v+ σM- σM+ σN σTOT1 σTOT2 v- v+
(MN.m) (MN) (m2) (m4) (m) (m) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (m) (m)
VOILE 11 0,00 -0,40 0,88 0,00 -0,10 0,10 0,00 0,00 -0,45 -0,45 -0,45 0,10 0,10
VOILE 10 3,60 -1,04 1,56 1,90 -0,88 2,72 -1,67 5,15 -0,66 -2,33 4,48 1,23 2,37
VOILE 06 0,50 -0,54 1,17 0,22 -0,30 1,35 -0,68 3,05 -0,46 -1,14 2,58 0,50 1,15
VOILE 07 0,17 -0,39 0,33 0,07 -0,83 0,83 -1,88 1,88 -1,19 -3,07 0,70 1,34 0,31

LES CONTRAINTES DANS LES VOILES (LES MOMENTS SONT SUIVANT LE SENS X-X)
Mxx (-) N A Ixx v- v+ σM- σM+ σN σTOT1 σTOT2 v- v+
(MN.m) (MN) (m2) (m4) (m) (m) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (m) (m)
VOILE 11 0,00 -0,40 0,88 0,00 0,10 -0,10 0,00 0,00 -0,45 -0,45 -0,45 0,10 0,10
VOILE 10 3,60 -1,04 1,56 1,90 0,88 -2,72 1,67 -5,15 -0,66 1,00 -5,81 0,53 3,07
VOILE 06 0,50 -0,54 1,17 0,22 0,30 -1,35 0,68 -3,05 -0,46 0,21 -3,51 0,10 1,55
VOILE 07 0,17 -0,39 0,33 0,07 0,83 -0,83 1,88 -1,88 -1,19 0,70 -3,07 0,31 1,34

LES CONTRAINTES DANS LES VOILES (LES MOMENTS SONT SUIVANT LE SENS Y-Y)
Myy (+) N A Ixx v- v+ σM- σM+ σN σTOT1 σTOT2 v- v+
(MN.m) (MN) (m2) (m4) (m) (m) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (m) (m)
VOILE 11 1,74 -0,40 0,88 1,42 -2,20 2,20 -2,69 2,69 -0,45 -3,14 2,24 2,57 1,83
VOILE 10 4,31 -1,04 1,56 3,11 -3,12 1,28 -4,31 1,77 -0,66 -4,98 1,11 3,60 0,80
VOILE 06 2,52 -0,54 1,17 2,38 -2,72 1,68 -2,88 1,78 -0,46 -3,34 1,32 3,16 1,24
VOILE 07 0,00 -0,39 0,33 0,00 -0,10 0,10 0,00 0,00 -1,19 -1,19 -1,19 0,10 0,10

LES CONTRAINTES DANS LES VOILES (LES MOMENTS SONT SUIVANT LE SENS Y-Y)
Myy (-) N A Ixx v- v+ σM- σM+ σN σTOT1 σTOT2 v- v+
2 4
(MN.m) (MN) (m ) (m ) (m) (m) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (m) (m)
VOILE 11 1,74 -0,40 0,88 1,42 2,20 -2,20 2,69 -2,69 -0,45 2,24 -3,14 1,83 2,57
VOILE 10 4,31 -1,04 1,56 3,11 3,12 -1,28 4,31 -1,77 -0,66 3,65 -2,43 2,64 1,76
VOILE 06 2,52 -0,54 1,17 2,38 2,72 -1,68 2,88 -1,78 -0,46 2,42 -2,24 2,28 2,12
VOILE 07 0,00 -0,39 0,33 0,00 0,10 -0,10 0,00 0,00 -1,19 -1,19 -1,19 0,10 0,10
CHAPITRE.11
FERRAILLAGE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 156

b. CALCUL DES SECTIONS TENDUES/COMPRIMÉES :


Mxx (+) Mxx (-)
BT (m2) BC (m2) BT (m2) BC (m2)
VOILE 11 - - - -
VOILE 10 0,47 1,09 0,95 0,61
VOILE 06 0,23 0,94 0,86 0,31
VOILE 07 0,06 0,27 0,06 0,27

Myy (+) Myy (-)


BT (m ) BC (m ) BT (m2) BC (m2)
2 2

VOILE 11 0,37 0,51 0,37 0,51


VOILE 10 0,84 0,72 0,53 1,03
VOILE 06 0,54 0,63 0,46 0,71
VOILE 07 - - - -

Les zones hachurées sont les sections tendues.


CHAPITRE.11
FERRAILLAGE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 157

11.3.3.LA SECTION D’ARMATURES DE COUTURE Avj | D’APRÈS L’ARTICLE 7.7.4.3 DE RPA99 :


Le long des joints de reprise de coulage (voire la figure ci-dessous), l'effort tranchant doit être pris
par les aciers de couture dont la section doit être calculée avec la formule :

Cette quantité doit s'ajouter à la section d'aciers tendus nécessaires pour équilibrer les efforts de
traction dus aux moments de renversement.
CHAPITRE.11
FERRAILLAGE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 158

ZONE .01
SUIVANT LE SENS X-X SUIVANT LE SENS Y-Y
Vxx (MN) Avj (cm2) BARRES A UTILISER Vyy (MN) Avj (cm2) BARRES A UTILISER
VOILE 11 0,000 0,00 - 0,42 11,56 12T12
VOILE 10 1,128 31,01 10T20 0,87 23,96 8T20
VOILE 06 0,130 3,57 4T12 0,61 16,82 16T12
VOILE 07 0,045 1,23 2T10 0,00 0,00 -

ZONE .02
SUIVANT LE SENS X-X SUIVANT LE SENS Y-Y
Vxx (MN) Avj (cm2) BARRES A UTILISER Vyy (MN) Avj (cm2) BARRES A UTILISER
VOILE 11 0,000 0,00 - 0,21 5,76 8T10
VOILE 10 0,518 14,25 20T10 0,43 11,93 16T10
VOILE 06 0,060 1,64 4T10 0,30 8,37 12T10
VOILE 07 0,021 0,57 4T10 0,00 0,00 -

11.4. FERRAILLAGE HORIZONTALE :


11.4.1. LES RESULTATS DU CALCUL EN ZONE.01 :
VERIFICATION DE CONTRAINTES DE CISAILLEMENT :
EFFORT TRANCHANT SUIVANT LE SENS X-X
VXX (MN) b (m) d (m) τu (MPa) τu.lim (BAEL91) (MPa) τu.lim (RPA99) (MPa)
VOILE 11 - - - - - -
VOILE 10 1,13 0,20 3,24 1,74 < 3,33 (Condition vérifiée) < 5,00 (Condition vérifiée)
VOILE 06 0,13 0,20 1,49 0,44 < 3,33 (Condition vérifiée) < 5,00 (Condition vérifiée)
VOILE 07 0,04 0,20 1,49 0,15 < 3,33 (Condition vérifiée) < 5,00 (Condition vérifiée)
EFFORT TRANCHANT SUIVANT LE SENS Y-Y
VYY (MN) b (m) d (m) τu (MPa) τu.lim (BAEL91) (MPa) τu.lim (RPA99) (MPa)
VOILE 11 0,42 0,20 3,96 0,53 < 3,33 (Condition vérifiée) < 5,00 (Condition vérifiée)
VOILE 10 0,87 0,20 3,96 1,10 < 3,33 (Condition vérifiée) < 5,00 (Condition vérifiée)
VOILE 06 0,61 0,20 3,96 0,77 < 3,33 (Condition vérifiée) < 5,00 (Condition vérifiée)
VOILE 07 - - - - - -

11.4.2. RESULTATS DU CALCUL EN ZONE.02 :


VERIFICATION DE CONTRAINTES DE CISAILLEMENT :
EFFORT TRANCHANT SUIVANT LE SENS X-X
VXX (MN) b (m) d (m) τu (MPa) τu.lim (BAEL91) (MPa) τu.lim (RPA99) (MPa)
VOILE 11 - - - - - -
VOILE 10 0,52 0,20 3,24 0,80 < 3,33 (Condition vérifiée) < 5,00 (Condition vérifiée)
VOILE 06 0,06 0,20 1,49 0,20 < 3,33 (Condition vérifiée) < 5,00 (Condition vérifiée)
VOILE 07 0,02 0,20 1,49 0,07 < 3,33 (Condition vérifiée) < 5,00 (Condition vérifiée)

EFFORT TRANCHANT SUIVANT LE SENS Y-Y


VYY (MN) b (m) d (m) τu (MPa) τu.lim (BAEL91) (MPa) τu.lim (RPA99) (MPa)
VOILE 11 0,21 0,20 3,96 0,26 < 3,33 (Condition vérifiée) < 5,00 (Condition vérifiée)
VOILE 10 0,43 0,20 3,96 0,55 < 3,33 (Condition vérifiée) < 5,00 (Condition vérifiée)
VOILE 06 0,30 0,20 3,96 0,38 < 3,33 (Condition vérifiée) < 5,00 (Condition vérifiée)
VOILE 07 - - - - - -

11.4.3. ESPACEMENTS DU CALCUL DES ARMATURES HORIZONTALES :


ZONE .01
SUIVANT LE SENS X-X SUIVANT LE SENS Y-Y
Vxx (MN) d (m) St (cm) Vyy (MN) d (m) St (cm)
VOILE 11 0,000 - - 0,42 3,96 53,24
VOILE 10 1,128 3,24 16,24 0,87 3,96 25,69
VOILE 06 0,130 1,49 64,61 0,61 3,96 36,60
VOILE 07 0,045 1,49 187,31 0,00 - -
CHAPITRE.11
FERRAILLAGE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 159

ZONE .02
SUIVANT LE SENS X-X SUIVANT LE SENS Y-Y
Vxx (MN) d (m) St (cm) Vyy (MN) d (m) St (cm)
VOILE 11 0,000 - - 0,21 3,96 106,94
VOILE 10 0,518 3,24 35,35 0,43 3,96 51,61
VOILE 06 0,060 1,49 140,59 0,30 3,96 73,53
VOILE 07 0,021 1,49 408,03 0,00 - -

11.4.4. ESPACEMENTS MINIMALES DES ARMATURES HORIZONTALES :


Pour l’ensemble des voiles et pour les deux zones on admet la section des aciers horizontaux
suivante :
AH = 0,15%B
AH = 0,15(0,2.1) = 3,00cm2/ml
AH = 3,00cm2/ml
soit donc: 4T10/ml

ZONE .01
SUIVANT LE SENS X-X SUIVANT LE SENS Y-Y
St A ADOPTER(cm) St A ADOPTER (cm)
VOILE 11 - 25
VOILE 10 20 20
VOILE 06 25 25
VOILE 07 25 -

ZONE .02
SUIVANT LE SENS X-X SUIVANT LE SENS Y-Y
St A ADOPTER(cm) St A ADOPTER (cm)
VOILE 11 - 25
VOILE 10 25 25
VOILE 06 25 25
VOILE 07 25 -

Les barres horizontales doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10∅. On
prévoit aussi 5 épingles/m2 pour relier les deux nappes d'armatures dont les barres horizontales
doivent être disposées vers l'extérieur.

11.5. VERIFICATION DES VOILES SOUS L’EFFET DE L’EFFORT NORMAL :


11.5.1. VERIFICATION VIS-A-VIS LE FLAMBEMENT :
Pour éviter l’effet de flambement, l´élancement mécanique λ doit être inférieur à 50 :

Imin = min [Ixx ; Iyy]


avec √ Lf = 0,7L0
L0 = 4,08m

Imin (m4) B (m2) i (m) Lf = 0,7L0 (m) λ


VOILE 11 0,003 0,88 0,06 2,86 49,47 < 50 (Condition vérifiée)
VOILE 10 1,901 1,56 1,10 2,86 2,59 < 50 (Condition vérifiée)
VOILE 06 0,220 1,17 0,43 2,86 6,59 < 50 (Condition vérifiée)
VOILE 07 0,001 0,33 0,06 2,86 49,47 < 50 (Condition vérifiée)

On peut constater que tous les voiles ne seront pas soumis à l’effet de flambement.
CHAPITRE.11
FERRAILLAGE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 160

11.5.2. LA SECTION D’ARMATURES DE COMPRESSION :


La section d’armature de compression de calcul est donnée par la formule suivante :

Cette section doit être comprise dans l’intervalle suivant :


[ ]
Avec :
U : est le périmètre en (m) de la section brute du B : est l’aire en (cm2) de la section brute du
poteau. poteau.

Nu (MN) Br (m2) Δ U (m) B (m2) As (cm2) As.min (cm2)


VOILE 11 1,36 0,79 0,61 9,20 0,88 -354,98 36,80
VOILE 10 3,59 1,40 0,85 16,00 1,56 -623,84 64,00
VOILE 06 2,96 1,05 0,84 12,10 1,17 -458,21 48,40
VOILE 07 1,33 0,29 0,61 3,70 0,33 -92,84 14,80

CONCLUSION :
Les aciers de la flexion vont résistés à la compression ultime sans utiliser les sections calculées ci-
dessus.

REMARQUE :
Tous les détails du ferraillage des voiles se trouvent au niveau des plans correspondants.
CHAPITRE
ETUDE
DE L’INFRASTRUCTURE
SOMMAIRE – CHAPITRE.12
INTRODUCTION:
12.1-ETUDE DU SOL :
12.1.1- ESSAIS IN SITU :
12.1.2-ESSAIS AU LABORATOIRE:
12.2- DÉTERMINATION DE LA CONTRAINTE ADMISSIBLE :
12.3- CHOIX DU TYPE DE FONDATION:
12.3.1-SEMELLES FILANTES :
12.4-ÉTUDE DU VOILE PÉRIPHÉRIQUE :
12.4.1-DIMENSIONNEMENT
12.4.2-DÉTERMINATION DES SOLLICITATIONS
12.4.3-CALCUL DES MOMENTS
12.4.4-FÉRRAILLAGE DU VOILE PÉRIPHÉRIQUE
12.5-CALCUL DU RADIER GÉNÉRAL
12.5.1-PRÉDIMENSIONNEMENT DU RADIER
12.5.2-DÉTERMINATION DES EFFORTS
12.5.3-CARACTÉRISTIQUE GÉOMÉTRIQUE DU RADIER
12.5.4-VÉRIFICATIONS DE STABILITÉ ET DE RÉSISTANCE
12.6-FÉRRAILLAGE DU RADIER :
12.6.1-SENSX-X:
12.6.2-SENS Y-Y :
12.6.3-FERRAILLAGE DU DÉBORD
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 163

INTRODUCTION :
Les fondations d’un ouvrage sont les éléments assurant la transmission des efforts de cette
structure sur le sol. Les fondations reportent les charges permanentes G (poids propres) et les
surcharges d’exploitation Q à un niveau convenable et les répartissent sur une couche de terrain plus
ou moins étendue et de résistance adéquate en assurant la stabilité et la sécurité de la fondation. La
descente de charges, permet de connaître les actions de la structure sur les fondations (Nu), La
mécanique des sols permet de connaître les caractéristiques du sol et, par conséquent, l’action du sol
sur les fondations.

La reconnaissance géologique et géographique de terrain est indispensable pour l’étude de


l’infrastructure d’une construction car le choix du type de fondation et leurs dimensions dépend des
caractéristiques physiques et mécaniques du sol.

12.1-ETUDE DU SOL :
Pour projeter correctement une fondation ; il est nécessaire d’avoir une bonne connaissance de
l’état des lieux au voisinage de la construction à édifier et il est indispensable de posséder des
renseignements sur les caractéristiques géotechniques des différentes couches qui constituent le
terrain de fondation. Avant de commencer l’étude de l’infrastructure il est nécessaire d’effectuer sur
le sol des essais qui comprennent :
 Des essais in situ.
 Des essais au laboratoire.

12.1.1-ESSAIS IN SITU :
 LE SONDAGE : Il permet d’établir une coupe géotechnique
 ESSAI PÉNÉTROMÉTRIQUE : Il permet la mesure de la résistance dynamique Rd qui sert à :
 Apprécier l’homogénéité du site.
 Estimer à partir des formules la force portante des fondations.
12.1.2-ESSAIS AU LABORATOIRE :
 Essai d’identification physique.
 Essai mécanique (essai de cisaillement à la boite de CASAGRANDE).
 Analyse chimique.

12.2-DÉTERMINATION DE LA CONTRAINTE ADMISSIBLE :


Celle-ci sera calculée à partir des résultats obtenus de l’essai de pénétration dynamique en utilisant la
formule suivante :

Avec :
qadm : Contrainte admissible en bars.
Rpmin = 40 bars c’est la résistance minimale de pointe.
 = 20 – Coefficient de sécurité.

12.3- CHOIX DU TYPE DE FONDATION :


Le type de fondation est choisi essentiellement selon les critères suivants :
 La résistance du sol
 Le tassement du sol
 Le mode constructif de la structure

Le choix du type de fondation doit satisfaire les critères suivants :


CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 164

 Stabilité d’ouvrage (rigidité),


 Facilité d’exécution (coffrage),
 Économie.

Dans le cas de la structure étudiée, nous avons le choix entre les semelles filantes et le radier .En
fonction des résultats du dimensionnement on adoptera le type de semelle convenable. (La fondation
en semelles isolées est à écarter vue la présence des voiles)

REMARQUE :
La solution des fondations en semelles isolées est à écarter vue la présence des voiles.

12.3.1-SEMELLES FILANTES :
Les semelles filantes, généralement de largeur B modeste (au plus quelques mètres) et de
grande longueur L.

Pour vérifier que cette solution de semelle est fiable pour notre cas de structure on procède par Le
calcul de la surface totale des semelles filantes sous voiles et sous poteaux, cette surface ne doit pas
dépasser les 50% de la surface du sol d’assise, sinon on adopte le choix d’un radier général.
La surface nécessaire pour les semelles filantes est déterminée à partir de la formule suivante :
̅̅̅̅̅
Sachant que :
À L’ELU : À L’ELS :
Nult = 74,4635 MN Nser= 54,378 MN
̅̅̅̅̅ = 0,266 MPa ̅̅̅̅̅ = 0,2 MPa
̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅
S ≥ 280 m² S ≥ 272 m²

S = max (280; 272) = 280 m²


Sbat = 269, 5 m²

Donc la solution des semelles filantes n’est pas pratique pour cette structure on passe à la solution du
radier général.
La partie infrastructure est composée d’un voile périphérique et un radier général
12.4-ETUDE DE VOILE PÉRIPHÉRIQUE:
12.4.1-DIMENSIONNEMENT:
Vu la présence d’un sous-sol exploitable (stockage) et le risque de la poussée des terres la
structure doit comporter un voile périphérique continu entre le niveau des fondations
(Radier) et le niveau de base.
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 165

D'après le RPA99/V2003, le voile périphérique doit avoir les caractéristiques minimales


suivantes:
 Épaisseur ≥ 15 cm.
 Les armatures sont constituées de deux nappes.
Le pourcentage minimum des armatures est de 0.10 % dans les deux sens (horizontal et vertical)
 Un recouvrement de 40  pour les renforcements des angles.
On adopte une épaisseur : e = 20 cm.
La hauteur de voile périphérique =3,06m.

12.4.2-DÉTERMINATION DES SOLLICITATIONS:


L’hypothèse de calcul est que : « Le voile périphérique est considéré comme un ensemble de
panneaux appuyés à leurs parties supérieures et encastrés à leurs bases (le niveau de radier) ».
Les charges exercées sur le voile périphérique sont dues à trois effets principaux :
- Effet de la poussée des terres
- Effet de surcharge
- Effet de cohésion

 Poussée due aux terres :


 h=  h Z
Avec :  h : contrainte horizontale.
 h : poids volumique du sol humide.  h = 18 KN / m².
: Coefficient de poussée des terres au repos. =0.5
0  Z  3,06 m
 h =0.5 18 Z ⇒  h (0) =0
 h (3,06) = 27,54 KN/m²
 Poussée due aux surcharges :
 q = .q = 0.5x 5 = 2.5 KN /m².
Contrainte totale :
 t=  h+  q= (∑  i Zi +q)
 2 (0) = 2.5 KN /m²
 1 (3,06) = 30,04 KN /m².
3   2
La contrainte moyenne est :  moy = 1
4
 moy = 23,155 KN / m²
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 166

2.5 KN /m² 23,155 KN/m²

27,54 KN /m²

 Conclusion :
Les charges uniformément réparties appliquées sur les voiles sont :
Pser =  moy = 23,155 KN / m².
12.4.3-Calcul des moments :
Le mur sera calculé comme des dalles encastrées sur quatre cotés avec les poteaux et les
poutres, Et chargées par la poussée des terres ; pour cela on utilise la méthode de PIGEAUD pour
déterminer les moments unitaires  x ,  y qui dépend du coefficient de POISSON et du rapport
  L x / L y.
 Si : 0<  < 0,4 …………….… La dalle porte dans un seul sens
2
Mx =
MY = 0
 Si : 0,4<  <1 …………………. La dalle porte dans les deux sens
1
M x =  x P.L2x x 
8.(1  2,4  3 )
My = yMx  y   3 (1,9  0,9  )

combinaison
Lx
Ly (m) ρ  x y M ox M oy
(m) (KN.m) (KN.m)
ELS 3,06 4,8 0,637 0,2 0,077 0,343 16,7 5,72

Sens X-X.
Mt = 0.85M0 =14,19 KN .m
Ma = 0.5 M0 = 8,35 KN .m

Sens Y-Y.
Mt = 0.85M0 = 4,86 KN .m
Ma = 0.5 M0 = 2,86 KN .m

12.4.4-Ferraillage :
Le ferraillage se fera en Flexion simple, fissuration très préjudiciable, on prend une bande de 1 m de
largeur.
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 167

a-Calcul du ferraillage vertical :


σs =min (0,5fe ; 90 . ftj )  σs =164,97 MPa (FTP)
 
 bc = 0,6 fc28   bc = 15 MPa
d= 0,9 . 0,2 = 0,18 m
 bc
X=  X=0,104 m
 bc σs
Z = d-( ) =0,145 m
 bc
M1 = = 0,5. 1.15. .0,104.0,145
 M 1 = 113,1 KN.m
 En travée
Mser =14,19 KN.m < M 1 section sans armatures comprimées
As = Mser / (Z. σs )
As = = 5,93 cm2.
 Sur appui :
Mser = 8,35 KN.m < M 1 section sans armatures comprimées
As = Mser / (Z. σs )
As = = 3,49 cm2.
 Choix des barres :
As= 5,93 cm2 soit donc : 5HA12 /ml As = 5,66 cm2 /ml.
Avec un espacement de 20 cm.
b-Calcul du ferraillage horizontal
M 1 = 105,45 KN.m
 En travée
Mser = 4,86 KN.m < M 1 section sans armatures comprimées
As = Mser / (Z. σs )
 As = = 2,03 cm2.
 Sur appui :
Mser = 2,86 KN.m < M 1 section sans armatures comprimées
As = Mser / (Z. σs )
 As = = 1,195 cm2.
 Choix des barres :
As= 2,03cm2  4HA10 /ml  soit : As = 3,14 cm2 /ml.
Avec un espacement de 20 cm.
 Conditions exigées par le RPA99:
Le RPA99 préconise un pourcentage minimum de 0,1℅ de la section dans les deux sens et sera
disposé en deux nappes.
Al = 0,1℅.100.20= 2 cm2 …………………………… Condition Vérifiée
At= 0,1℅.100.20 = 2 cm2……………………………… Condition Vérifiée
On adopte le ferraillage calculé.
 Condition de non fragilité
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 168

Amin  0.23. bo.d.ft28 / fe


Amin  0,23.1.0,18.2,1/400 = 2,17 cm2 /ml
Amin  2,17 cm² ……………………………………… Condition Vérifiée
 Plan de ferraillage:

Coupe Vertical
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 169

12.5-CALCUL DU RADIER GÉNÉRAL


Lorsque la "portance" du sol ne permet pas économiquement la réalisation de semelles, on
envisage alors de construire les bâtiments sur des dalles en béton formant un radier.
Un radier est un système de fondation offrant une surface d’appui continu sous l’ouvrage. Ceci
dans le but de diminuer la pression sur le sol et/ou de servir de support à un revêtement d’étanchéité.
Le radier est justifié si la surface des semelles isolées ou continues est très importante (supérieure ou
égale à 50% de l'emprise du bâtiment) ce qui est le cas lorsque :
 Le sol a une faible capacité portante mais il est relativement homogène,
 Les charges du bâtiment sont élevées (immeuble de grande hauteur),
 L’ossature a une trame serrée (poteaux rapprochés),
 La profondeur à atteindre pour fonder sur un sol résistant est importante,
 Il est difficile de réaliser des pieux (coût – vibrations nuisibles),
 Il existe des charges excentrées en rive de bâtiment.
Éventuellement, dans le cas de sous-sols utilisables (parking, garages, caves ...) ou en vue d'obtenir
un sous-sol étanche (cuvelage).

Le radier se caractérisé par :


 Une Rigidité en son plan horizontal
 Il Permet une meilleure répartition de la charge sur le sol de la fondation
 Une Facilité de coffrage
 Une Rapidité d’exécution

Type Du Radier Avantages Inconvénients


-Aucune difficulté de -Ne convient qu’aux
coffrage, seul le pourtour petites emprises de
est à coffrer. bâtiment (masse
Radier plan épais -Facilité de mise en importante de béton)
(Général) œuvre des bétons -surcharge sur le sol .
-Rapidité d’exécution -le sous-sol n’est pas
-Possibilité de renforcer protéger contre les
les sections de béton au inondations
droit des appuis.
Dalle en partie
inférieure :
-Fouille plus importante
-Solution rationnelle car -Coffrage important
la dalle renforce la -Nécessité de
Radier Nervuré poutre qui, de ce fait, est remplissage entre poutre
en forme de T renversé. et nervure
-grande rigidité. -Risque de sous pression
plus importants
-Moment de continuité
sur appuis souvent plus
importants que ceux en
travée.
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 170

12.5.1-PRÉ DIMENSIONNEMENT DU RADIER


A) SELON LA CONDITION D’ÉPAISSEUR MINIMALE
La hauteur du radier doit avoir au minimum 25cm, soit donc : hrad = 30cm
B) CONDITION DE LONGUEUR D’ÉLASTICITÉ (RIGIDITÉ)
Le= √ > . Lmax
Avec :
Le : Longueur élastique
K : Module de raideur du sol, rapporté à l’unité de surface.
K =0,5kg/cm3 [pour un très mauvais sol].
K =4kg/cm3 [pour un sol de densité moyenne].
K =12kg/cm3 [pour un très bon sol].
Lmax : La distance maximale (entre deux voiles successifs).
I : L’inertie.
E : Le module de Young du béton [E=10818,86MPa].
De la condition précédente, nous tirons h :
h> √

h> √ = 64 cm ⇒ h = 65 cm

C)- CONDITION DE RÉSISTANCE AU POINÇONNEMENT :


D’après Le CBA93 Art.A.5.2.4, on vérifiera cette condition pour le poteau central B-4 :
Nu ≤ 0,045. Uc . hr. 
Avec :
Pour le poteau central B-4 : Nult = 2,16 MN
Uc : le périmètre du contour cisaillé
Uc =4(a+hr) (a =55cm)
Nu : la charge de calcule (ELU) du poteau le plus sollicité.
On aura :

On optera pour : hr = 90cm

D)-CONDITION DE RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT :


On doit vérifier que:
Vu max
u    u lim
bo d
En S.Acc, FTP, b=1m, d=0,9h = 1,15
=0,07. = 1,52 MPA
=
Sous poteaux : Sous voiles :
= 1,17 ⇒ h = 1,17 ⇒ h
On opte pour h = 1,4 m On opte pour h = 0,9 m

REMARQUE :
Les valeurs de l’effort tranchant sont tirées à partir des résultats du calcul RDM du radier avec la
méthode des éléments finis au moyen de logiciel SAP2000 [voire les figures ci-dessous].
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 171

On adoptera une épaisseur constante h = 0,90m sur toute la surface du radier, sauf sous poteaux
centraux on opte pour un radier d’épaisseur h = 1,4m.

12.5.2-Détermination des efforts


S’ : surface du radier sans débord S’ = 11. 24,5 = 269,5 cm²
Dèbord : hd= max ( ; 30 cm) = 45 cm
S : surface du radier avec le débord S= (11+0,9) . (24,5+0,9) = 302,26 m²
Poids du radier : GR = 4,71 MN
Poids du voile périphérique : Gvp = Svp.Lvp. b= 3,06. (2. (11+24,5)). 0,2.25 = 1,086MN
Gvp = 1,086MN
Poids du remblai sur le débord : Grem= SD.hrem. rem = 25,35.3,06.18 = 1,396 MN
Grem = 1,396 MN
Effort Normal Total :
Nu tot = Nsup str + Ninfra
Nser tot = Nsup str + Ninfra

Effort Normal de la Superstructure Effort Normal Total de l’Infrastructure Effort Normal Total
(MN) (MN) (MN)
ELU 39,214 11,32 50,534
ELS 28,576MN 8,27 36,846

12.5.3- Caractéristique géométrique du radier:


- Hauteur (hrad) = 0.9 m.
- Longueur (A) = 25.4 m.
- Largeur (B) = 11.9 m
- Surface (Srad) = 302,26 m².
- Inertie (Ixx) = 3567 m4
- Inertie (Iyy) = 16250,51 m4.
La différence entre le centre de masse du radier et le centre de masse de la superstructure sont très
proches ( XG= 0 cm ; YG= 0,03 m).

12.5.4- VÉRIFICATIONS
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 172

a. VÉRIFICATION DE RÉSISTANCE :
Lors du pré-dimensionnement on a vérifié que le radier est vérifié vis-à-vis le poinçonnement et la
contrainte de cisaillement.

b. VÉRIFICATION DE STABILITÉ :
b.1. VÉRIFICATION DE L’EFFORT DE SOUS PRESSION
Cette vérification justifiée le non soulèvement de la structure sous l’effet de la pression
hydrostatique.
G a.Srad.gw.Z
G : Poids total du bâtiment à la base du radier
 : Coefficient de sécurité vis à vis du soulèvement α = 1.5
 w : Poids volumique de l’eau (  w = 10KN/m3)
Z : Profondeur de l’infrastructure (h =0.7 m)
ELU : GT =53,6146 MN > 1,5.302.26.0,01.0,7=3,17 MN
ELS : GT = 38,655 MN > 3,17 KN
Pas de risque de soulèvement de la structure.

b-2- Vérification des contraintes dans le sol :


Vis-à-vis de l’effort normal, nous pouvons considérer que cette résultante des charges verticales
est centrée sur le radier, ainsi le diagramme de la réaction du sol obtenu est uniforme tel que :
Sol = (figure.01)
vis-à-vis de l’effort horizontal imposé à la structure donnant un moment fléchissant à la base,
combiné avec l’effort normal transforment le diagramme de la réaction du sol en diagramme
triangulaire ou trapézoïdal (Figure.02), tel que :

Et
Par convention, les vérifications seront faites sous une contrainte dite moyenne prise égale à .

( )
Les contraintes imposées au sol sous toutes les combinaisons ne doivent pas dépasser sa contrainte
admissible sol.

hr
σmin σmax
hr
σ σmoy
L/4

Figure.01 Figure.02

On doit vérifier que :


ELU :  m  1,33 sol
ELS :  m   sol
 sol  200 KN / m² ,1.33  sol  266 KN / m²
MV
Avec ;  1, 2  N 
Srad I
 Les moments d’inertie suivant les deux directions sont :
Ix= = 3363,387 Iy = =15602,93
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 173

 Calcul les moments :


MX-X = 94,5+4,834 . 3,06 = 109,29 MN.m
MY-Y =114,15+5,667 . 3,06 =131,49 MN.m
 Les résultats sont résumés dans le tableau suivant :

ELU
S.Acc ELS
SDT
SENS X-X SENS Y-Y
σ1 (MPa) 0,21 0,34
σ2 (MPa) 0,17 0,08 0,09 0,12
σM (MPa) 0,18 0,23
 CONCLUSION :
 Les contraintes appliquées sur le radier sont inférieures à la contrainte admissible du sol pour
l’ELU « SDT et SA » et l’ELS.
 Toutes Les contraintes sont supérieures à zéro « compression » donc pas de soulèvement.
 Les contraintes à l’ELU « SA» sont supérieures à celle en «SDT» , donc le calcul se fait avec
l’ELU « SA » et l’ELS uniquement.

12.6- FERRAILLAGE DU RADIER :


Le ferraillage se fait en flexion simple avec fissuration très préjudiciable et une section de béton
« b=1,00m ; h=0,9m ».
12.6.1-Sens X-X :
Moment ELU :

Zone 1 Zone 2
=190 KN.m/ ml =286,6 KN.m/ ml
=286 KN.m/ml =295 KN.m/ml

MOMENT ELS :
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 174

Zone 1 Zone 2
=100 KN.m/ ml =150 KN.m/ ml
=150 KN.m/ml =362 KN.m/ml

EFFORT TRANCHANT :

Zone 1 Zone 2
=1200 KN /ml Vu.max= 1900 KN /ml
Zone 1 :
Armatures inférieurs : = 12 cm²/ml 4T20/ml
Armatures supérieurs : = 10,26 cm²/ml 4T20/ml
Zone 2 :
Armatures inférieurs : = 30 cm²/ml (4T20 + 4T25) /ml
Armatures supérieurs : = 12 cm² /ml 4T20 /ml
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 175

12.6.2-Sens Y-Y :
Moment ELU :

Zone 1 Zone 2
=100 KN.m/ ml =320 KN.m/ ml
=170 KN.m/ml =656 KN.m/ml
Moment ELS :

Zone 1 Zone 2
=52 KN.m/ ml =167 KN.m/ ml
=88,4 KN.m/ml = -342 KN.m/ml

Effort tranchant :
CHAPITRE.12
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 176

Zone 1 Zone 2
= 528 KN /ml = 1900 KN /ml

ZONE 1 :
Armatures inférieurs : = 10,26 cm²/ml (4T20/ml)
Armatures supérieurs : =10,26 cm²/ml (4T20/ml)
ZONE 2 :
Armatures inférieurs : = 28 cm²/ml (4T20 +4T25) /ml
Armatures supérieurs : =14 cm²/ml (4T25) /ml
12.6.3- FERRAILLAGE DU DÉBORD :
Le débord est assimilé à une console de longueur L=0.45m et de hauteur h=0.9m.
A-CLASSIFICATION DES CONSOLES :
Une console est considérées comme étant une « consoles courtes » si la hauteur utile « d » dans la
section d'encastrement est au moins égale à la plus grande des deux dimensions suivantes
d
a : distance du point d’application de la résultante de la charge au nu de la section d’encastrement.
L : Longueur de la console.
a= = 0,225 m
d=0,9. h = 0,81 m
d=0,81 m > 0,45 m console courte

B-VÉRIFICATION DE LA CONTRAINTE TANGENTIELLE DANS LE DÉBORD :


D’après l’article E.6.2.2 du BAEL 91 consoles courtes la contrainte tangentielle est limitée comme
suit :
= min (0,03. (2+ ). ; 4 MPA) = min (4,2 ; 4) = 4 MPa
Avec : = = 3,6
= = = 2,47 MPa < 4 Mpa.

Le débord est considéré comme une console courte encastré de section (l = 0,45m ; e = 0,9 m)
Soumise à un chargement linéaire de P=230 KN / m

C. DONNÉES:
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ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE 177

Contrainte du béton : 25,000 MPa


Limite d'élasticité de l'acier : 400 MPa
Coefficient de sécurité du Béton : 1,150
Coefficient de sécurité de l'acier : 1
Longueur l : 0,45 m
Hauteur total h : 0,90 m
Épaisseur b0 : 1,00 m
Position c.d.g aciers tendus c : 0,05 m

D-RÉSULTATS DES CALCULS

Moment Ultime (KN/m)

Effort Tranchant Ultime (KN/m)

Contrainte tangente : 0,12 MPa


Contrainte limite : 4,00 MPa
Effort tranchant Vu : 103,50 kN
Moment fléchissant Mu : 23,29 kN.m
Armatures supérieures A : 1,39 cm2
Armatures inférieures Ai : 0,14 cm2
Acnf = 10,26 cm²

REMARQUE :
Le ferraillage calculé est largement suffisant pour assurer la résistance du débord donc on garde le
même ferraillage adopter précédemment.

REMARQUE :
Tous les détails du ferraillage de l’infrastructure se trouvent au niveau des plans correspondants.
BIBLIOGRAPHIE
 Le RPA99v.2003 Règlement Parasismique Algérien de 1999 modifie en 2003,
 Le CBA.93 Règles de conception et de calcul des structures en béton armé,
 Le RNV.1999 Règlement Neige et Vent,
 Le DTR B.C 2.2 Charges Permanentes et Charges d’Exploitation,
 Le BAEL91.v1999 Béton Arme aux États Limites de 1991 modifie en 1999.
 Règles béton armé aux états limites 1991 BAEL 91.
 Cours et TDs – IGC/USTHB.
 Conception et calcule des structures de bâtiment - Henry THONIER
 Résistance des matériaux - Jean COURBON & Jean Noël THEILLOU
 Ouvrage en Béton armé - H.RENAUD & F.LETERTRE
 Calcul pratique des ossatures des bâtiments en béton armé - Albert FUENTE
 Formulaire du béton armé tomes 1 et 2 - Victor DAVIDOVICI
 Béton armé guide de calcul H.RENAUD ET J.LAMIRAULT
 Pratique du BAEL 1991 - Jean PERCHAT & Jean ROUX
 Cours de béton armé - Olivier GAGLIARDINI
 Les éléments des projets de construction- Ernest NEUFERT
 Calcul dynamique des structures en zone sismique - Alain CAPRA & Victor DAVIDOVICI
 Dynamics of structures - Ray W.CLOUGH & Joseph PENZIEN
 Calcul et conception des fondations - Noureddine CHELGHOUM

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