Bataillebanzikertttt
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Sources
Les sources qui nous renseignent sur la bataille de Mantzikert sont
principalement byzantines. Parmi elles, la chronique de Michel
Attaleiatès occupe une importance notable car il accompagne
l'armée en campagne, en tant que logothète de l'armée. Il a
notamment pu assister aux échanges entre les généraux et son
discours, s'il est favorable à Romain IV, ne tourne pas non plus au
panégyrique. En effet, il critique certains de ses choix, d'autant plus
qu'il s'est fait le partisan d'autres orientations que Romain n'a pas
suivies. Dans l'ensemble, si certains historiens estiment que son
parti pris peut entacher la véracité de son propos, il reste souvent
considéré comme la source la plus able5. Michel Psellos est l'autre
grand historien de la période mais il est fondamentalement hostile à
Romain IV puisqu'il participe au complot qui le renverse. Surtout, il
ne livre que peu de détails sur la bataille en elle-même. Nicéphore
Bryenne est le ls du général homonyme qui participe à la bataille.
S'il s'appuie beaucoup pour sa chronique sur Michel Psellos, il a pu
béné cier des éclairages de son père à propos du déroulement de
la bataille. Des sources ultérieures s'attardent aussi sur la bataille
comme les textes de Matthieu d'Édesse, dont l'exactitude souffre de
la distance temporelle avec l'événement et sont souvent empreintes
d'hostilité envers les Byzantins, coupables selon eux d'avoir voulu
leur imposer le chalcédonien et donc victimes de la colère divine.
De plus, la partie de la chronique de Michel le Syrien à propos de la
bataille est largement erronée. Les sources musulmanes et turques
sont aussi mobilisées mais aucun texte contemporain ne décrit la
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bataille. Le plus ancien, celui d'Al-Qalanisi, est particulièrement
bref. Les autres sources musulmanes sont souvent en partie
romancées et racontent que l'empereur est capturé par un esclave
qui a failli être exclu de son armée et qui pourrait être d'origine
byzantine6.
Le contexte
Forces en présence
Du côté des Byzantins, Romain IV mobilise une très grande armée,
parmi les plus importantes de l'histoire byzantine récente9 car il
souhaite obtenir un succès d'ampleur. Les estimations varient et
restent nécessairement en partie imprécises. Celles issues des
sources médiévales sont généralement largement exagérées,
puisqu'elles vont jusqu'à 40 000 hommes. L'ensemble de l'armée
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byzantine, qui pourrait compter autour de 100 000 hommes, n'est
évidemment pas mobilisée10. Des troupes restent en garnison pour
défendre les frontières, y compris en Syrie où le dux d'Antioche
conserve une force substantielle qui ne rejoint pas Romain11. En n,
les mercenaires de Robert Crispin restent en retrait et leur chef est
con né à Abydos12. En outre, sur la totalité de l'armée présente
durant la campagne, plusieurs contingents ne participent pas à la
bataille proprement dite car ils sont envoyés aux alentours de
Mantzikert pour remplir différentes fonctions (éclairage, défense de
positions clés etc.). Dans tous les cas, l'armée mobilisée pour la
campagne va probablement 40 000 à 60 0009 hommes, ce qui
représente une force de grande importance pour l'époque, sachant
qu'il faut probablement y rajouter la cohorte de non-combattants qui
accompagnent toute armée en campagne et qui pourrait en
l'occurrence comprendre autour de 20 000 hommes13. Elle
comprend des troupes étrangères, dont un contingent d'Ouzes,
parfois quali és de Scythes par les sources étrangères. Les
Arméniens composent aussi une part substantielle de l'armée. Les
troupes de la partie européenne de l'Empire sont présentes et sont
commandées par Nicéphore Bryenne, de même qu'une bonne
partie de celles d'Orient, même si seules les tagmata de
Cappadoce sont citées. Romain peut aussi s'appuyer sur des
contingents d'élite, dont une partie de la garde varangienne ou
l'unité des Scholes. Par conséquent, les mercenaires sont peu
nombreux puisque les Ouzes et les Arméniens habitent au sein de
l'Empire. C'est là une des caractéristiques fortes de la politique
militaire de Romain de se reposer prioritairement sur des troupes
indigènes14. Néanmoins, des contingents petchénègues et francs
(autour de 500), sous la conduite de Roussel de Bailleul font partie
de l'expédition, ainsi qu'une unité de Germains, les Nemitzoi. En n,
il semble que l'armée byzantine soit accompagnée d'importantes
armes de siège13.
La campagne de Manzikert
Romain prépare son expédition pendant l’hiver 1070-1071. Au
printemps, il réunit son armée et progresse à travers l’Asie Mineure
par Sebasteia (Sivas) jusqu’à Theodosioupolis (Erzurum) où il
arrive n juin. La progression ne se fait pas en toute sérénité car
des soldats byzantins, notamment des Nemitzoi, se rendent
coupables de pillages auprès de la population civile et sont
sévèrement châtiés16. À Théodosiopolis, Romain achève la
concentration de ses forces et ordonne aux hommes de se munir
de suf samment de ravitaillement pour deux mois de campagne,
conscient que les pillages incessants des Turcs ont appauvri la
région de Manzikert11. Dans le même temps, il poursuit son activité
diplomatique auprès d'Alp Arslan, pour le convaincre d'abandonner
ses visées agressives contre l'Empire. Selon plusieurs historiens
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comme Paul Markham, c'est une manœuvre de Romain pour
distraire le sultan du théâtre byzantin et l'inciter à se porter sur
d'autres fronts, en particulier contre les Fatimides. Ainsi, en
persuadant son adversaire qu'il désire la paix, Romain peut espérer
le prendre par surprise et reprendre plus aisément les positions
perdues en Arménie. C'est une réussite car son ambassade
envoyée en février obtient la conclusion d'une trêve alors même
qu'Alp Arslan assiège Édesse. Elle prévoit notamment la restitution
de la cité de Manzikert en échange du retour de Hiérapolis sous le
giron seldjoukide. C'est la preuve que le sultan turc ne souhaite pas
un con it de grande envergure contre les Byzantins et il consent à
se retirer et se porte en Syrie pour investir Alep, une ville tenue par
les Fatimides17,18.
Mais deux mois plus tard, en mai, le sultan reçoit une deuxième
ambassade de Romain qui, cette fois-ci, exige la restitution des
forteresses prises en Arménie, dont Manzikert, en échange de la
forteresse de Hiérapolis (Manbij en Syrie), sous la menace d’une
guerre en cas d’échec des négociations. Au même moment, le
sultan apprend l’arrivée de l’armée byzantine en Arménie.
Considérant cette avance comme une menace d’invasion
imminente, il lève le siège d’Alep et se dirige en toute hâte vers
l’Est mais sans que les Byzantins n'aient réellement conscience de
l'importance de l'armée qui se rapprochent d'eux19.
La bataille
Le 24 août, Alp Arslan est désormais tout proche de l'armée de
Romain IV et des premiers accrochages sont relatés. C'est d'abord
le corps d'armée de Nicéphore Bryenne qui s'avance mais il se
rend rapidement compte que c'est l'avant-garde de l'armée du
sultan qui arrive et non de simples bandes turcomanes, ce qui le
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contraint à battre en retraite. Toutefois, les renforts de cavalerie
dirigés par Nicéphore Basilakès tombent dans une embuscade
après s'être aventurés imprudemment à la poursuite d'éléments
ennemis feignant une retraite, et le général byzantin est fait
prisonnier21,HA 3. Quand Nicéphore Bryenne arrive pour le secourir,
il est déjà trop tard et les Turcs se sont retirés. De nouveau, il est
contraint de faire face à des opérations de harcèlement qui
compliquent sa retraite mais il réussit à manœuvrer suf samment
habilement, à l'aide de contre-attaques, pour faire fuir l'adversaire
sans que celui-ci ne soit parvenu à l'encercler. Il s'agit là d'un
sérieux avertissement pour les Byzantins et Nicéphore Bryenne
semble même avoir été blessé par des archers turcs au cours de la
journée. Romain IV prend conscience du danger et décide de se
porter lui-même en avant des Turcs. Seulement, ces derniers ont
de nouveau quitté le champ de bataille et quand la soirée arrive,
l'empereur doit se résigner à attendre le lendemainHA 4. La mobilité
des Seldjoukides constituent bien le principal dé pour les
Byzantins, comme lors des précédentes campagnes. Ils ne
parviennent que rarement à les surprendre et à les intercepter,
subissant le plus souvent leurs actions. Ainsi, dans la nuit, un raid
est mené contre le contingent des Ouzes, particulièrement exposé,
qui est pris par surprise. Cet assaut suf t à susciter la panique dans
le camp byzantin, même si les hommes d'Alp Arslan se retirent
presque aussi vite qu'ils sont arrivés.
Les pertes
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Romain IV prisonnier d'Alp Arslan26
Longtemps, la bataille de Mantzikert a été considérée comme un
affrontement décisif lors duquel l'armée byzantine souffre de pertes
importantes, ce qui expliquerait l'effondrement rapide de la défense
de l'Asie Mineure et sa conquête subséquente par les Seldjoukides.
Pourtant, si la capture de l'empereur constitue un grave revers pour
les Byzantins, ils semblent avoir souffert de pertes limitées sur le
strict plan militaire. En effet, une bonne partie des troupes
engagées par Romain IV dans la campagne ne sont pas partie
prenante de l'affrontement, en premier lieu le contingent de Joseph
Tarchaniotès, apparemment fort de plusieurs milliers d'hommes au
moins. En outre, plusieurs corps d'armée présents autour de
Romain IV souffrent de pertes limitées, comme l'arrière-garde
commandée par Andronic Doukas qui se retire sans combattre ou
les troupes de Nicéphore Bryenne, apparemment peu engagées et
que l'on retrouve quelques années plus tard dans les Balkans
contre les Petchénègues. En n, même les forces d'Attalyatès ont
probablement pu se replier en ordre puisqu'une partie d'entre elles
se regroupent autour de l'empereur quand celui-ci est libéré27,HA 6.
Ce sont surtout les troupes directement proches de l'empereur qui
souffrent le plus, soit qu'elles aient été tuées, soient qu'elles aient
été constituées prisonniers. La faiblesse de ces pertes peut
s'expliquer par l'heure avancée de l'affrontement qui favorise une
retraite sous couvert de la nuit, tandis que des soldats byzantins ont
probablement trouvé refuge dans la forteresse de Mantzikert, tout
juste reprise28. En n, les troupes turques ont sûrement préféré jeter
leur dévolu sur le pillage des richesses du camp impérial. En
l'occurrence, les pertes matérielles et nancières sont effectivement
lourdes pour l'Empire29,HA 7.
Conséquences
Analyse stratégique
La bataille a fait l'objet de multiples analyses et, si son déroulement
exact est imprécis, les causes de la victoire turque sont
relativement bien appréhendées. Elles tiennent principalement à
l'importante division des forces du côté des Byzantins, puisque
Romain IV envoie de nombreux contingents mener des actions
dans la région du lac de Van, qui sont autant de renforts précieux
qui ne sont pas à sa disposition lors de l'affrontement. Sûrement a-
t-il négligé la menace de l'armée d'Alp Arslan dont il n'a pas mesuré
l'importance. Plus largement, le renseignement a manqué du côté
des Byzantins et ce n'est que le 24 août qu'ils réalisent l'ampleur de
la menace. Le rôle de Joseph Tarchaniotès a beaucoup été débattu
car il est proche de la route qu'emprunte Alp Arslan. Pour autant, il
ne prévient ni ne rejoint Romain IV. Néanmoins, il est dif cile de
mesurer la responsabilité exacte du général byzantin, qui pourrait
ne pas avoir eu les moyens d'intervenir. Le rôle d'Andronic Doukas
semble plus clair dans le déroulement des événements car son
repli contribue à la débâcle byzantine et il pourrait s'agir d'un acte
de trahison envers un empereur mésestimé des DoukasHA 8.
Postérité
Du fait de son rôle, réel ou supposé, dans l'invasion de l'Anatolie
par les Seldjoukides, la bataille de Manzikert a joui d'une très
grande postérité, en particulier dans le monde turco-musulman où
elle demeure considérée comme un acte fondateur de la Turquie.
Les références à la bataille font partie de la mémoire historique
turque, à l'image de la prise de Constantinople en 1453, comme en
témoignent les nombreuses célébrations qui accompagnent la date
du 26 août, anniversaire de l'événement38,39. Différents symboles
témoignent de la portée de l'événement et de sa résonance dans le
monde turc. Ainsi, la mosquée de Çamlıca, la plus grande de
Turquie, inaugurée en 2019 à Istanbul dispose de quatre minarets
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d'une hauteur de 107,1 mètres, faisant directement écho à la date
de la bataille (1071)40.
Notes
• (en)John Haldon, The Byzantine Wars, The History Press,
2013 (ISBN 978 0 7524 9652 8)
1. « The terrain over which the battle […] where needed, act
independently »
2. « Whatever the reason for this loss […] a signi cant disadvantage to
the Romans »
7. « The reasons for these relatively light […] after the emperor's
release »
8. « It was at this point […] the remaining divisions to abandon the eld »
1. Haldon 2001, p. 173.
2. Jean-Claude Cheynet, Mantzikert: un désastre militaire?, Bruxelles,
Revue internationale des études byzantines, 1980, p. 426
3. Haldon 2001, p. 172.
4. Haldon 2001, p. 180.
5. Sur les débats à propos de la présence effective de Michel Attaliatès lors
de la bataille, voir Vratimos 2013, p. 829-840, qui estime qu'il est
vraisemblablement resté à l'intérieur du camp le jour de l'affrontement
dont il n'aurait donc pas été un témoin direct.
6. Voir notamment Cahen 1934, p. 613-642.
7. Jean-Claude Cheynet, Mantzikert: un désastre militaire?, Bruxelles,
Revue internationale des études byzantines, 1980, p. 417-418
8. Roux 1984, p. 153.
9. Cheynet 1980, p. 426.
10. Jean-Claude Cheynet, « Les effectifs de l'armée byzantine aux xe –
xiie siècles », Cahiers de civilisation médiévale, vol. 152, 1995 (lire en
ligne [archive]), p. 332-333.
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11. Cheynet 1980, p. 422.
12. Cheynet 1980, p. 421.
13. Nicolle 2013, p. 40.
14. Cheynet 1980, p. 424-425.
15. Nicolle 2013, p. 21-22.
16. Vratimos 2019, p. 534.
17. Markham 2005, p. 7.
18. Nicolle 2013, p. 34-35.
19. Kaldellis 2017, p. 248.
20. Nicolle 2013, p. 30.
21. Markham 2005, p. 8.
22. Cheynet 1980, p. 423.
23. Kaldellis 2017, p. 247.
24. Cheynet 1980, p. 427.
25. Nicolle 2013, p. 82.
26. Çoban, R. V. (2020). The Manzikert Battle and Sultan Alp Arslan with
European Perspective in the 15st Century in the Miniatures of Giovanni
Boccaccio's "De Casibus Virorum Illustrium"s 226 and 232. French
Manuscripts in Bibliothèque Nationale de France. S. Karakaya ve V.
Baydar (Ed.), in 2nd International Muş Symposium Articles Book
(p. 48-64). Muş: Muş Alparslan University. Source [archive]
27. Cheynet 1980, p. 228.
28. Cheynet 1980, p. 429-430.
29. Nicolle 2013, p. 83.
30. Markham 2005, p. 9-10.
31. Cheynet 1980, p. 430-431.
32. Nicoletta Duyé, « Un haut fonctionnaire byzantin du xie siècle : Basile
Malésès », Revue des études byzantines, vol. 30, 1972 (lire en
ligne [archive]), p. 167-168.
33. Kaldellis 2017, p. 248-249.
34. Kaldellis 2017, p. 249.
35. Alain Ducellier, dans Le Drame de Byzance : idéal et échec d'une société
chrétienne, Hachette Littérature, collection Pluriel, 1998.
(ISBN 978-2012788480) (Critique [archive] de la Revue des études
byzantines) explique que si l'Empereur sait lire les desseins de Dieu, se
révolter contre lui est une révolte contre Dieu et le révolté est un ennemi
de Dieu (θεομάχος / theomáchos), voire un sacrilège (καθοσίωσις /
kathosíôsis chez Michel Attaleiatès lors de la révolte de Constantin
Doukas contre Nicéphore Ier). Si l'Empereur perd, c'est qu'il est
« aveugle » face aux desseins de Dieu, et c'est lui qui devient un ennemi
de Dieu. C'est pourquoi, plus d'une fois, les vaincus furent physiquement
aveuglés.
36. Kaldellis 2017, p. 249-251.
37. L'Empire a perdu la majeure partie de l'Anatolie, mais non la quasi-totalité
comme le montre par erreur le cartographe américain William Shepherd
en 1926 dans son Atlas historique (carte [1] [archive], reprise [2] et
modernisée Bataille de Manzikert#/media/Fichier:Seljuk Empire locator
map.svg avec cette erreur).
38. Geneviève-Léa Raso, « La quête identitaire de l'Etat turc : Etats, nations,
nationalismes de 1839 à nos jours [archive] », Université Côte d'Azur,
2017, p. 335.
39. Marianne Kerdat, « Que s'est-il passé lors de la bataille de Manzikert, le
26 août 1071 ? », Le Petit journal, 2018 (lire en ligne [archive])
40. Louis Vasseur, « Inauguration de la plus grande mosquée de
Turquie [archive] », Le Petit journal, 6 mai 2019 (consulté le 25 octobre
2020)
Voir aussi
Articles connexes
• Siège de Nicée (1097)
• Guerres byzantino-seldjoukides
• Liste des batailles de l'Empire byzantin
Bibliographie
• Michel Attaleiatès, Histoire, Bonn ( Corpus Scriptorum
Historiae Byzantinae ), 1853, p. 147-167
• Nicéphore Bryenne, Histoire, éd. P. Gautier, Bruxelles, 1975,
p. 111-119
• John Julius Norwich : Histoire de Byzance (trad. de l'anglais),
Paris, Perrin, coll. « Tempus », 1999 (réimpr. 2002), 506 p.
(ISBN 2-262-01890-1),
• (en) John Haldon, The Byzantine Wars : battles and
campaigns of the Byzantine era, Stroud/Charleston, Tempus,
2001, 160 p. (ISBN 0-7524-1795-9), p. 112-127
• Jean-Paul Roux, Histoire des Turcs : deux mille ans du
Paci que à la Méditerranée, Paris, Fayard, 1984, 389 p.
(ISBN 2-213-01491-4)
Études
• Claude Cahen, « La campagne de Mantzikert d’après les
sources musulmanes », Byzantion, vol. 9, 1934, p. 613-642
• Jean-Claude Cheynet, « Manzikert : un désastre militaire ? »,
Byzantion, vol. 50, 1980, p. 410-438 (lire en ligne [archive])
fi
• Étienne Copeaux, Espaces et temps de la nation turque.
Analyse d'une historiographie nationaliste 1931-1993, Paris,
1997, p. 190-230.
• Étienne Copeaux, « Les prédécesseurs médiévaux d'Atatürk.
Bilge kaghan et le sultan Alp Arslan », dans Figures mythiques
des mondes musulmans, Revue des mondes musulmans et
de la Méditerranée, 2000, 217-243 p. (ISBN 2-7449-0130-X, lire en
ligne [archive])
• (en) Ian Heath (ill. Angus McBride), Byzantine armies,
886-1118, London, Osprey, coll. « Men-At-Arms » (no 89),
1979, 40 p. (ISBN 978-0-850-45306-5), p. 24-28
• (en) Carole Hillenbrand, Turkish Myth and Muslim Symbol:
The Battle of Manzikert, Edinburgh University Press, 2007
(ISBN 9780748631155)
• E. Janssens, La bataille de Manzikert (1071) selon Michel
Attaliatès, dans Annuaire de l’Institut de Philologie, Bruxelles,
XX, 1973, p. 291-304
• (en) Anthony Kaldellis, Streams of Gold, Rivers of Blood: the
Rise and Fall of Byzantium, 955 A.D. to the First Crusade,
New York, Oxford University Press, 2017 (ISBN 978-0190253226)