T P Benedito
T P Benedito
T P Benedito
0829000613
T.P N° 01 D’EDCIT
Engagement politique
D’août 1960 à janvier 1961, il lutte contre la gendarmerie katangaise dans les rangs de la
jeunesse du Parti Balubakat (Jeubakat), le parti qui regroupe les membres de l'ethnie des Lubas. Jason
Sendwé, chef de la Balubakat, remarque ses talents d’orateur et le nomme « colonel » des jeunesses,
en fait des milices balubakats au Katanga. Il sort de l'anonymat en septembre 1963 lors de la création
du Comité national de libération (C.N.L.), formation politique nationaliste (lumumbiste) et
révolutionnaire qui veut éliminer par la lutte armée le gouvernement Adoula. Il y est secrétaire général
aux Affaires sociales, Jeunesse et Sports. Quelque temps plus tard, ses milices se rallient à
l’insurrection déclenchée par les forces lumumbistes ; en juillet 1964, lors de la prise d'Albertville
(l'actuelle Kalémié), capitale du Nord-Katanga, par l'Armée populaire de libération, on le retrouve
vice-président d'un « gouvernement provisoire » qui ne durera que quelques mois. Au début de l'année
1965, il se replie au Kivu où il est nommé chef des opérations militaires par un pouvoir rebelle qui
contrôle à cette époque plus du tiers du territoire congolais. Il est toutefois plus présent dans les
capitales étrangères d'Afrique orientale (Nairobi et Dar es Salaam) que dans les maquis qu'il paraît
diriger de loin. Lorsque Che Guevara le rencontre à Dar es Salaam en février 1965, il est de prime
abord séduit par lui. Le jugement du Che sur le sérieux des chefs congolais sera ensuite très négatif, y
compris sur Kabila auquel il reproche d'être toujours absent du front. D’après le témoignage de Che
Guevara qui essaya, entre avril et novembre 1965, d’appuyer les dirigeants des fronts du mouvement
rebelle et les maquisards de Kabila établis à Fizi Baraka, sur les rives du lac Tanganyika, Kabila et son
groupe étaient plus « contrebandiers » que « rebelles », considérant qu'ils ne réussiraient jamais à se
transformer en une force révolutionnaire.
De 1967 à 1985, Laurent-Désiré Kabila, suit un double parcours : il est à la fois le chef
« révolutionnaire » incontesté d'un maquis peu étendu situé aux alentours de Hewa Bora dans les
montagnes de l'extrême sud du Kivu, mais aussi un commerçant qui tire de substantiels bénéfices du
trafic d'or et d'ivoire dont il détient le monopole dans son maquis. Après l'effondrement de celui-ci en
1985 (guerres de Moha), on perd la trace de Kabila, dont certains commentateurs affirment qu'il aurait
été dans l'entourage d'un autre rebelle, John Garang, chef du plus important maquis soudanais.
Résidant principalement à Dar es Salaam, on l'aperçoit aussi à Kampala, en Ouganda, où il entretient
des liens amicaux avec le président Yoweri Museveni. Pendant la longue « transition démocratique »
zaïroise (1990-1996), ni lui, ni le parti qu'il a fondé en 1967 dans les maquis du Kivu, le Parti de la
révolution populaire (P.R.P.), ne participent à la Conférence nationale souveraine qui doit amener
le Zaïre vers la IIIe République et qu'il considérera toujours comme une institution « à la solde de
Mobutu ».
Prise de pouvoir
Kabila sort soudainement de l'ombre en septembre 1996 : il signe à Gisenyi (Rwanda) avec trois autres
« rebelles » et exilés zaïrois un protocole d'accord créant l'Alliance des forces démocratiques pour la
libération du Congo-Zaïre (A.F.D.L.) dans lequel les quatre participants s'engagent à œuvrer pour
chasser Mobutu du pouvoir. Mais un seul des signataires dispose de combattants pour ce projet. Ils
devront donc compter au départ uniquement sur l'apport des troupes et de la logistique militaire des
armées rwandaise, ougandaise puis angolaise. Commence alors l'étonnante « anabase7 » militaire et
politique qui, en quelques mois, conduit l'A.F.D.L. du Kivu à Kinshasa, conquise sans effusion de
sang le 17 mai 1997, au lendemain de la fuite précipitée, le 16 mai, du « grand léopard » qui disparaît
sans soulever d'émotion dans son pays. Au fil d'une fulgurante avance qui l'étonne lui-même, dit-on,
Kabila constitue vaille que vaille un semblant d'armée congolaise, composée essentiellement de jeunes
recrues enfants-soldats ou de déserteurs des anciennes forces armées zaïroises. Par la suite, il réussira
progressivement à éliminer ou à contenir politiquement les trois anciens fondateurs de l'A.F.D.L. dont
il n'était au début que le « porte-parole ».
Proclamé président, Laurent-Désiré Kabila, qui prétendait n'avoir jamais été Zaïrois efface toute
référence à cette dénomination née en 1971 par décision de son prédécesseur : le pays retrouve son
nom d'origine, le fleuve est à nouveau rebaptisé Congo, le franc congolais se substitue au nouveau
Zaïre, l'hymne national, la devise du pays sont changés.
Gouvernement
Le jour de l'assassinat, une délégation iranienne attendait d'être reçue par le président Kabila, pour une
tractation visant à fournir l'Iran en uranium provenant de la province congolaise du KatangaBien
d'autres pistes viendront entourer de zones d'ombre cet assassinat non élucidé 11. Ainsi, le soir même
du meurtre, onze ressortissants libanais liés au milieu du diamant, cibles d'une campagne punitive, sont
enlevés dans la capitale congolaise et exécutés sommairement. Le procès, devant une cour militaire,
des personnes accusées de l’attentat sera dénoncé par la communauté internationale et régulièrement
remis en cause. La justice congolaise, faute d'avoir réussi à arrêter les coupables, condamnera de façon
ubuesque plus d'une centaine de prévenus, militaires et civils, dont quatre enfants-soldats, innocents
pour la plupart, et dont une cinquantaine croupissaient encore, huit ans plus tard, dans la prison centrale
de Makala à Kinshasa dans des conditions dégradantes12. L'aide de camp et colonel Eddy Kapend, l'un
des cousins de Kabila, considéré comme le chef de file du complot, et vingt-cinq autres personnes dont
Antoine Vumilia, qui était son chef de la sécurité seront condamnés à mort en janvier 2003 sans que
la peine prononcée soit exécutée. Certaines personnes furent aussi accusées d'avoir participé à un
complot visant à renverser le fils du président défunt, et
Succession
Un comité de crise réunit les ministres d'État Gaëtan Kakudji, des Affaires
étrangères, Abdoulaye Yerodia, et de la Justice, Mwenze Kongolo, sitôt après l’assassinat de Laurent-
Désiré Kabila et finit par désigner son fils Joseph pour lui succéder. Par cet acte, les autorités déclarent
avoir accompli la volonté du président décédé, qui avait désigné pour lui succéder, en cas de décès,
son fils Joseph, alors de l'armée, selon son « témoignage verbal » rapporté par le ministre de la Justice
de l'époque Mwenze Kongolo, et, l'aide de camp et colonel Eddy Kapend. Le militaire, qui contrôlait
les généraux de Kabila après sa mort pendant le processus de la succession, sera d’ailleurs accusé plus
tard d’avoir tenté de s’approprier le pouvoir. Le jour de l'assassinat, Gaëtan Kakudji, numéro deux du
gouvernement, décrète un couvre-feu sur toute l’étendue de la capitale : « l'instauration du couvre-feu
à Kinshasa a été ordonnée par le président Laurent-Désiré Kabila », dit-il à la presse. Le 26
janvier, Joseph Kabila est investi président de la République.
2 Emery patrice LUMUMBA
Il est alors encore marqué par le paternalisme dont le Congo belge est empreint et se reconnait
dans les idées du parti libéral belge. Mais sa prise de conscience est rapide : en 1958, il professe des
opinions clairement anticolonialistes et il fonde à Léopoldville (aujourd’hui Kinshasa) le Mouvement
national congolais, un parti nationaliste, unitaire et radical. Quelques semaines plus tard, Il assiste à la
Conférence des peuples africains, où il croise notamment Frantz Fanon, alors rallié au FLN algérien,
et le Ghanéen Kwamé Nkrumah des rencontres qui marqueront un tournant essentiel dans sa pensée
politique.
Désormais résolument favorable à l’indépendance, il sera arrêté par les autorités belges au
début de 1960. Son arrestation, et le front uni des leaders congolais face au pouvoir de Bruxelles,
précipiteront la marche vers l’indépendance, fixée au 30 juin. Libéré, il remporte avec son parti les
premières élections libres du pays et est nommé Premier ministre. Le jour de l’indépendance, il répond
avec force au roi Baudoin de Belgique qui venait de saluer l’œuvre colonisatrice de son ancêtre,
Léopold II.
Son corps sera découpé puis dissout dans de l’acide sulfurique. Dans les années 2000, un policier belge
avouera avoir participé à l’opération et avoir conservé une dent du leader indépendantiste, dont la
justice belge ordonnera en 2020 la restitution aux enfants de Lumumba. 60 ans après, Patrice Lumumba
va enfin pouvoir recevoir une sépulture officielle dans son pays.
Martyr de l’indépendance congolaise, Patrice Lumumba est devenu très vite après sa mort une icône
internationale de la décolonisation. En 1962, l’URSS baptise de son nom l’université de l’amitié des
peuples ; le jour de sa mort le 17 janvier est journée fériée en république démocratique du Congo.
L'assassinat
Tout d'abord, le transfert de Lumumba et de plusieurs de ses partisans au fort de Shinkakasa, à Boma,
est envisagé. Mais, à la date du 17 janvier 1961, Patrice Lumumba et deux de ses partisans, Maurice
Mpolo et Joseph Okito, sont conduits par avion à Élisabethville, au Katanga, et livrés aux autorités
locales. Lumumba, Mpolo et Okito seront conduits sous escorte militaire dans une petite maison, où
ils seront ligotés, humiliés et torturés par des responsables katangais, dont Moïse Tshombé, Godefroid
Munongo, Évariste Kimba, Kibwe, Kitenge, mais aussi les Belges Gat et Vercheure. Ils seront ensuite
fusillés le soir même par des soldats sous le commandement d’un officier belge. En 2003, le
documentaire télévisé, explique que Mobutu a fait dissoudre le corps de son rival dans l'acide, après
l'avoir fait assassiner. Il est en outre acquis que les États-Unis avaient tenté de faire assassiner
Lumumba, mais le plan avait échoué ; l'opération avait été ordonnée par Allen Dulles, qui aurait mal
interprété la volonté du président
En 2000, le sociologue belge Ludo De Witte publie chez Karthala , où il met en cause les responsables
belges, précisant que ce sont des Belges « qui ont dirigé toute l’opération du transfert de Lumumba au
Katanga, jusqu’à sa disparition et celle de son corps ». La Belgique, de même que l'ONU, n'avait pas
reconnu le Katanga comme État indépendant, mais certains officiers belges étaient encore en fonction.
Le lendemain, une opération est menée par des agents secrets belges pour faire disparaître dans l'acide
les restes des victimes découpées auparavant en morceaux. Plusieurs des partisans de Lumumba seront
exécutés dans les jours qui vont suivre, avec la participation de militaires ou mercenaires belges.
Source des recherches
https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent-Désiré Kabila
https://www.bbc.com/afrique/monde-55639697
https://information.tv5mondhe.com/.../17-janvier-1961-de-l...
https://www.lepoint.fr/.../rd-congo-patrice-lumumba-60...