Architecture Des Ordinateurs-BROU

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 84

Architecture des ordinateurs

Sommaire
 Introduction
 Traitement de l’information
 La partie matérielle
 Système numérique
 Représentation des nombres
 Arithmétique binaire
 La partie logiciel
 Bibliographie

20/05/2008 2
Bibliographie
 Livre
 [ALR ] : Structure de données et algorithmes, Alfred Ano, John
Hopcroft, Jeffrey Ullman, InterEdition
 [BOR ] : Initiation à la programmation, Collection Sciences et
pratique de l’informatique, Bordas Informatique
 [COU ] : Initiation à l’algorithmique et aux structures de données,
1, 2 Récursivité et structures de données avancées, J. Courtin, I.
Kowarski, Dunod Informatique
 [GUY ] : Arbre Table et Algorithmes, J. Guyot, C. Vial,Eyrolles
 [MEY ] : Méthodes de programmation, B. Meyer et C audoin,
Eyrolles
 Webographie
 Christine PORQUET : ENSICAEN - 1ère année – 2nd semestre –
Algorithmique avancée : Poly_Algo_avancee_debut.pdf
 http://brassens.upmf-
grenoble.fr/IMSS/limass/algoprog/algocours.html

20/05/2008 3
I. Introduction
 1.1. Qu’est-ce que l’informatique ?
 C’est la science du traitement automatisé de l’information
par des ordinateurs.
 Ordinateur
 Machine électronique programmable qui permet le traitement
de l’information.
 On peut considérer un ordinateur selon deux points de vue :
 Le point de vue du constructeur nous apprend quels sont les composants de
cette machine et son fonctionnement interne. C’est ce que l’on désigne par
le terme Hardware (quincaillerie) c’est-à-dire la partie matérielle.
 Le point de vue de l’utilisateur considère le mode d’emploi de cette machine,
ceci est désigné par le terme Software (partie molle), c’est-à-dire la partie
immatérielle ou encore la partie intelligente.
 Ordinateur = Hardware + Software
 Divers domaines d’application :
 la gestion des entreprises, la recherche, la médecine, les
prévisions météorologiques, la CAO, la FAO…

20/05/2008 4
I. Introduction
 1.2. Avantages de l’utilisation d’un ordinateur
 C’est une machine :
 Elle peut travaille 24h/24
 Elle ne fait pas d’erreurs
 Rapidité de calcul
 En moyenne 10-4 s pour faire une multiplication
 Grande capacité se stockage
 On trouve des disques 10 Go (≈ ≈10 milliards de caractères ≈ 20
million de pages écrites (50 lignes et 100 caractères par ligne)
 C’est une machine programmable
 L’homme (le programmeur) donne à la machine toutes les
instructions nécessaires (le programme) pour faire un travail
donné.

20/05/2008 5
II. Traitement de l’information
 2.1. Notion d’information
 C’est un renseignement sur un fait dont la connaissance
diminue notre incertitude et nous permet de prendre une
décision, ou d’entreprendre une action.
 Mécanisme de production et de consommation
d’informations

Producteur Ex. Journaliste


(source)

Transmission Ex. radio, télé


Emetteur Récepteur ordinateur
(support)
Ex. radio, télé
ordinateur
Consommateur Contrôle
(destinataire) Décision
Action

20/05/2008 6
II. Traitement de l’information
 Exemples :
Information Producteur Destinataires Support
Condition de circulation
• Code de la route Organisme législatif Panneaux
Grand public
• Etat de la route gendarmerie Radio, télévision
• Densité de circulation
Information clients Service commercial, Bon de commande
• Chiffre d’affaire comptabilité Documents comptables
Clients
• Produits commandés
• solvabilité
Prix, qualité des produit et Institut de
des services, critère de consommateur Consommateurs Revue, radio, télévision
choix, conseils
Message électronique Homme, ordinateur Homme, ordinateur Internet

 Deux sortes d’informations : naturelle et structurée

20/05/2008 7
II. Traitement de l’information
 2.2. Information naturelle
 Elle correspond à la majorité des informations utilisées ou
produites par des travaux de bureau :
 bureau de secrétariat, d’études, de recherche…
 Trois sortes : orale, graphique, écrite
 Information orale :
 Le support naturel est la voix humaine utilisée pour la
transmission directe ou téléphonique de nombreuses
informations importantes.
 Des supports magnétiques ou optiques permettent de les
stocker sous cette forme :
 répondeur-enregistreur, serveur vocal….

20/05/2008 8
II. Traitement de l’information
 Information picturale ou graphique :
 Elle concerne les graphiques de gestion, les dessins ou schéma,
les images fixes ou animés.
 Stockés sur des supports magnétiques ou optiques
 Manipulation à l’aide de logiciels spécialisés :
 Paint, Photoshop..
 Une image étant constituée d’un grand nombre de données
 l’information graphique (infographie) est donc coûteuse en
capacité mémoire, en temps d’impression et de transmission.
 Information écrite :
 Le texte est la forme la plus courante de l’information naturelle.
 Son support définitif est presque toujours le papier.
 Supports informatiques pour le stockage :
 disque, CD…
 Logiciel de manipulation :
 traitement de texte, publication assistée par ordinateur.
 Microsoft Word, Microsoft Publisher

20/05/2008 9
II. Traitement de l’information
 2.3. Information structurée
 Une information ne devient un renseignement utilisable en
informatique que si elle est structurée.
 Elle est définie avec les trois éléments suivants :
 Entité : objet, individu, événement…
 Attributs : propriétés caractéristiques des entités
 Valeur : une pour chaque attribut (de type texte, numérique…)
Entité Attributs Valeur
Elève Numéro 98765
(individu) Nom KONE
Prénom Awa
classe TCA
Produit (objet) Référence 1230
Désignation Ordinateur
Prix unitaire 1 500 000

20/05/2008 10
II. Traitement de l’information
 2.4. Notion de traitement de l’information
 Toute information reçue est traitée en vue de produire des
résultats.
 Traitement de l’information structurée
Données Procédures Résultats
(entrées) (instructions) (sortie)
Constantes Manuelles Intermédiaires
Variable Automatiques Définitifs

 Les données ou données d’entrées


 On distingue deux sortes de données :
 Les constantes : donnée dont la valeur n’est pas modifiée au
cours d’un traitement.
 Exemple : taux de TVA, de remise, coefficient…
 Les variables : donnée dont la valeur peut changée au cours
d’un traitement.
 Exemple : montant TTC, quantité en stock

20/05/2008 11
II. Traitement de l’information
 Les résultats ou sortie ou données de sortie
 Ce sont les documents écrans, fichier, obtenus après le
traitement des données d’entrées.
 On en distingue deux types :
 Les résultats intermédiaires ou internes :
 Ils sont conservés pour servir de données d’entrées à d’autres traitements.
 L’utilisation de ces résultats est interne au système de traitement.
 Exemple : les montants HT calculés au cours de la facturation serviront au
calcul des montants TTC ou à l’établissement de statistiques de ventes.
 Les résultats définitifs :
 Ils sont diffusés directement au destinataire,
 Ce sont des résultats externes au système de traitement.
 Exemple : facture, bulletin de paie.

20/05/2008 12
II. Traitement de l’information
 Les procédures
 Elles traduisent sous forme d’instructions les règles de gestion
appliquées pour obtenir les résultats souhaités à partir des
données d’entrées.
 Une procédure peut être manuelle ou automatisée.
 L’homme ou la machine qui exécute une procédure est appelée
processeur.
 Procédures manuelles
 Procédures mécanisées dans lesquelles l’homme fait exécuter certaines
fonctions simples par des machines (machine à calculer, machine à écrire…)
 Les procédures automatisées
 Elle sont intéressantes lorsque le volume des données à traiter et les
résultats à obtenir est important ou lorsque les traitements sont répétitifs.
 On distingue quatre modes de traitements :
 Le traitement par lot, unitaire, différé, immédiat
 Le traitement par lot :
 Les données correspondant à un même type d’événement sont regroupées
en lot avant d’être traitées :
 moyenne d’élèves, commandes clients, calcul de salaire….
20/05/2008 13
II. Traitement de l’information
 Le traitement unitaire :
 à l’inverse du traitement par lot, ce traitement ne concerne qu’un seul
événement : une facture, la moyenne d’un seul élève….
 Le traitement immédiat (ou temps réel) :
 l’arrivée de l’événement entraîne la saisie des données, leur traitement et la
sortie des résultats.
 Le temps de réponse (délai entre l’arrivée de l’événement et l’obtention des
résultats) est donc très court : demande de position dans une banque,
confirmation d’un vol….
 Le traitement différé :
 un certain temps peut s’écouler entre l’arrivée de l’événement et
le traitement des données : édition des bulletins de notes, de
paies….
 Le regroupement des données en lots s’étale sur une certaine
période (journée, semaine, mois…) : traitement différé par lot.
 Exemple la paie (accumulation des données puis traitement mensuel).
 Le traitement immédiat concerne le plus souvent un seul
événement : traitement unitaire immédiat.
 Exemple : réservation de place, de mande de position bancaire…
20/05/2008 14
III. La partie matériel
 3.1. Les différents types d’ordinateurs
 Historiques technologique
 Elle est liée à la miniaturisation des composants électroniques
qu’ils renferment. On distingue 5 générations d’ordinateurs :
 1ère génération : 1938-1953
 Composants : relais, tubes à vides, résistances
 Machines consommatrices d’énergie, volumineuses, peu fiables
 Instruction en langage machine seulement :
 codage des instructions sous forme de 0 ou de 1
 Exemple : IBM 700, UNIVAC 1.
 2ème génération : 1954-1963
 Composants : transistors, mémoire à tores de ferrite
 Logiciels : apparition des systèmes d’exploitation, des langage
de programmation évolué FORTRAN (FORmula TRANslation,
1957), COBOL (Common Business Oriented Language, 1959)
 Bandes magnétique pour l’archivage d’informations
 Exemple : DEC PDP-1 : cycle de 5 µs, 1961
20/05/2008 15
III. La partie matériel
 3ème génération : 1964-1979
 Composants : circuit intégré
 Machine : faible consommation énergétique, encombrement
réduit et plus fiable.
 premier microprocesseur INTEL 4004 (1971).
 Logiciel : multiprogrammation
 indépendance par rapport aux unités physiques d’entrées/sorties.
 Mode d’exploitation :
 temps partagé accès interactif, temps réel, transactionnel.
 Les ordinateurs peuvent prendre en charge plusieurs modes
d’exploitation
 IBM 360.
 Les OS gagnent en complexité.
 Evolution :
 multiprocesseurs (fin 1960),
 mémoire virtuelle,
 apparition des réseaux informatiques,
 notion de compatibilité entre machines (chez un même constructeur).
20/05/2008 16
III. La partie matériel
 4ème génération : 1980 à nos jours
 composants :
 circuit intégré LSI (Large Scale Integration) et VLSI : Very Large Scale
Integration, 10 000 transistors par mm2
 Logiciel :
 traitement distribué (ou réparti),
 communication réseaux,
 accès aux bases de données,
 convivialité (Macintoh) ,
 notion de machine virtuelle.
 Evolution :
 parallélisme d’exécution (pipe-line, vectorisation),
 ordinateurs personnels pour traitement de texte, tableurs…,
 augmentation de la puissance.
 5ème génération : 1984
 Projet japonais, abandonné
 Ordinateurs puissants dédiés aux systèmes experts.
 Les japonais espéraient atteindre le milliard de LIPS
 Logical Inference Per Second
20/05/2008 17
III. La partie matériel
 3.2. Classification des ordinateurs
 On classifie les ordinateurs par :
 le nombre de leur bus de données
 c’est-à-dire par leur capacité de traiter plusieurs bits à la fois
 la fréquence d’horloge
 nombre de cycle d’horloge moyen par instruction
 le nombre d’instruction en MIPS
 Mega Intructions Per Seconde.
 Temps total d’un programme
 = nombre d’instruction * (nombre de cycles moyen par
instruction) * cycle d’horloge
 Ces caractéristiques sont liées entre elles.
 Trois grandes catégories d’ordinateurs :
 Micro ordinateurs : 4 à 8 bits, 10 MIPS
 Mini ordinateur : 16 bits, 3000 MIPS
 Gros ordinateurs : ≥ 32 bits, ≥ 3000 MIPS

20/05/2008 18
III. La partie matériel
 Remarque
 Cette classification tend à ne plus être respectée
 On dispose de nos jours de micro ordinateurs de 32 bits
(famille INTEL 80486, Pentium…).
 On distingue aussi les ordinateurs selon le type
d’application qui y est exécutée :
 Machines dédiée à la gestion :
 Machines ayant beaucoup de périphériques d’entrées/sorties
 Exemple d’application de gestion :
 Travaux administratif : paie, gestion de stock, tenue de compte,
facturation…
 Guichets automatiques dans les banques
 Réservation dans les compagnies aériennes
 Caisse des supermarchés

20/05/2008 19
III. La partie matériel
 Machines scientifiques :
 Machines nécessitant une vitesse de traitement élevée
 Exemple d’applications scientifiques
 Vols spatiaux
 Simulation (vol, conduite de voiture…)
 Tracé de routes et de ponts.
 Machines industrielles :
 Machines nécessitant des périphériques spéciaux
d’entrées/sorties :
 capteurs, robots, convertisseurs analogiques/digitaux…
 Exemple d’application industriel
 Acquisition de données
 Surveillance de malades
 Conduite d’unités industrielles
 Machine de jeux :
 Machine exigent une vitesse de traitement élevée et une très
grande résolution de l’écran.
 Exemple de machine de jeux : Nintindo
20/05/2008 20
III. La partie matériel
 3.3. Les base du dialogue Homme/Machine
 Le langage humain :
 Pour communiquer entre eux, les hommes ont crée des
langages.
 Un langage est composé d’un alphabet et d’une grammaire.
 Alphabet :
 C’est l’ensemble des symboles du langage.
 Il est composé de lettres alphabétiques (a, b, c…z), de chiffres (0, 1…9), de
signes divers (+, -, ?, #, $…).
 Grammaire :
 C’est l’ensemble des règles qui régissent la formation des mots et des
phrases à partir des symboles de l’alphabet.
 Les symboles de l’alphabet sont regroupés pour former des mots
 Les mots sont agencés pour former des phases.
 Exemple :
 Une phrase est composée d’un Groupe Nominale (GN) et d’un Groupe
Verbale (GV).
 Un groupe verbale est composé d’un verbe et d’un groupe nominale.

20/05/2008 21
III. La partie matériel
 Représentation :

GN GV

Article Sujet Verbe GN

Le chat mange la souris


La souris mange le chat

 Ces deux phrases sont syntaxiquement correctes mais la


deuxième est sémantiquement incorrecte.

20/05/2008 22
III. La partie matériel
 Le langage de l’ordinateur
 Ordinateur : machine électronique qui a un alphabet pauvre.
 Il ne peut distinguer que deux états :
 le courant passe : bit 1 (interrupteur fermé)
 le courant ne passe pas : bit 0 (interrupteur ouvert)
 BIT (BInary digiT)
 Plus petite information que puisse manipuler un ordinateur.
 Codage de l’information
 Chaque symbole de l’alphabet humain est représenté par un
codes.
 Un code permet d’établir une correspondance entre un symbole
de l’alphabet humain et un mot binaire de la machine.
 Un mot est un multiple de 8 bits
 Code ASCII
 American Standard Code for Information Interchange
 Code le plus utilisé en micro ordinateur
 Table à deux entrées qui contient les symboles de notre alphabet ainsi que
leur code en décimale ou en hexadécimal.
20/05/2008 23
III. La partie matériel
 Table ASCII en hexadécimal
0 1 2 3 4 5 6 7 NUL : nul
0 NUL DLE SPC 0 @ P ` p SOH : Start Of Heading
1 SOH DC1 ! 1 A Q a q STX : Star of Text
2 STX DC2 " 2 B R b r ETX : End Of Text
3 ETX DC3 # 3 C S c s EOT : End Of Transmission
4 EOT DC4 $ 4 D T d t ENQ : ENQuiry
5 ENQ NAK % 5 E U e u ACK : ACKnowlege
6 ACK SYN & 6 F V f v BEL : BELl
7 BEL ETB ‘ 7 G W g w BS : Back Space
8 BS CAN ( 8 H X h x HT : Horizontal Tabulation
9 HT EM ) 9 I Y i y LF : Line Feed (Ligne suivante)
A LF SUB * : J Z j z VT : Vertical Tabulation
B VT ESC + ; K [ k { FF : Form Feed (Page suivante)
C FF FS , = L \ l | CR : Carriage Return (Retour chariot)
D CR GS - > M ] m } SO : Shift Out
E SO RS . ? N ^ n ~ SI : Shift In
F SI US / O _ o DEL DLE : Data Link Espace
 Lecture du tableau
 A à pour code 41 en hexadécimal = 65 en décimal = 01000001 en binaire
 # à pour code 23 en hexadécimal = 35 en décimal = 00100011 en binaire
 Autres codes : Vidéotexte, ANSI, EBCIDIC, UNICODE
20/05/2008 24
III. La partie matériel
 Code ASCII étendu
 Code sur 8 bits ce qui autorise la codification de 256 symboles
ou commandes différents.
 Ce code prend en compte les caractères graphiques et les
lettres accentués.
 Exemples : Å à pour code 143 en décimal.
 Code Vidéotex :
 Procédé de télécommunication permettant à un usager de
recevoir des messages sur un écran vidéo de type MINITEL.
 Il utilise la norme française TELETEL.
 Code à 7 bits, il se compose de :
 127 caractères alphanumérique, graphique et de contrôle répartis
en deux tables :
 G0 : permet de coder les chiffres et les lettres (idem en ASCII 7 bits)
 et G2 : permet de coder les accents et quelques symboles particuliers
 et 64 caractères mosaïques placés dans une table G1
 G1 : permet de coder les caractères alphamosaïques qui servent à faire de dessins
à l’écran.

20/05/2008 25
III. La partie matériel
 Code ANSI
 American National Standard Institute
 Code utilisé par le système d’exploitation Windows ;
 ce code reprend en grande partie le code ASCII, et propose des
extensions différentes selon le code de page.
 Code page 850 : jeu de caractères multilingues
 Code page 864 : jeu de caractères arabe
 Code page 865 : jeu de caractères nordique
 Code EBCDIC
 Extended Binary Coded Decimal Interchange Code
 Code utilisé principalement par IBM.
 C’est un code 8 bits ou 9 bits (1 bit d’imparité).
 Code UNICODE
 Code utilisé par Windows 95 et +.
 Code universel codé sur 16 bits.
 Permet de coder le plus grand nombre possible de symbole en usage
dans le monde (toutes les langues).
 Il permet de coder 65535 caractères différents.
20/05/2008 26
III. La partie matériel
 Exercices
 Exo 1 : Un fichier contient les informations suivantes :
 4C 65 20 42 54 53 20 65 6E 20 55 43 41 50 20 65 73 74 20 75 6E 65 20 22
65 78 63 65 6C 6C 65 6E 74 65 22 20 46 6F 72 6D 61 74 69 6F 6E 2E 22
 Convertissez ces codes en ASCII.
 Exo 2 : Coder le texte suivant en hexadécimal :
 "Technologie 1989 "Leçon sur les codes"


20/05/2008 27
III. La partie matériel
 3.4. Architecture d’un ordinateur
 Un ordinateur comporte deux parties :
 Un élément central appelé Unité Centrale (UC)
 Des organes d’entrées/sorties appelés aussi unités périphériques.
Unité de Instructions
Commande et de Unité Centrale
Contrôle (UCC) Mémoire (UC)
centrale
(MC)
Unité Arithmétique Données
et Logique (UAL) Légende
Résultats Flux d’informations
Ordres de l’UCC

Unité Unité
d’échange d’échange
Unités
périphériques

Imprimante Clavier Ecran Disque Souris Scanner

20/05/2008 28
III. La partie matériel
 La mémoire centrale
 Elle sert à stocker toutes les données en provenance des
organes d’entrée ainsi que les programmes de traitement de
ces données.
 Elle est formée d’un grand nombre de cellules ou mots
mémoires.
 Chaque mot peut contenir une information (donnée ou instruction).
 Les mots sont numérotées
 L’UCC connaît chaque mot par son numéro appelé adresse.
 Capacité mémoire de la machine
 C’est l’ensemble des mots
 Elle est exprimée en des multiples du kilo octet (Ko).
Mot mémoire
 1 Ko = 210 octets = 1024 octets
 1 Mo = 220 octets = 1024 Ko A code 65 0 1 0 0 0 0 0 1 Adresse 0
 1 Go = 230 octets = 1024 Mo # code 35 0 0 1 0 0 0 1 1 Adresse 1

Adresse N

20/05/2008 29
III. La partie matériel
 La MC est volatile
 les informations chargées en mémoire sont effacées lorsque la machine
n’est plus alimentée en courant électrique.
 La MC est une mémoire en Lecture/Ecriture
 Opération de lecture : elle consistes à véhiculer les information des
périphériques d’entrée (tel que le clavier) vers la MC.
 Opération d’écriture : elle consiste à véhiculer les informations de la MC vers
les périphériques de sortie (tel que l’écran).
MC
opération d’entrée opération de sortie

Périphérique Périphérique
d’entrée de sortie

 La mémoire centrale est aussi appelée RAM


 Random Access Memory
 Signifie mémoire à accès aléatoire
 Cela veut dire que l’UCC peut accéder à n’importe quel mot mémoire grâce
à son adresse.

20/05/2008 30
III. La partie matériel
 D’autres types de mémoires associés à la MC :
 ROM (Read Only Memory) :
 c’est une mémoire à lecture seule
 on l’appelle aussi mémoire morte parce qu’il est impossible de modifier son
contenu.
 Elle contient les programmes de base nécessaires au fonctionnement de
l’ordinateur.
 PROM : Programable ROM (ROM programmable)
 EPROM : PROM effaçable
 Exercice
 Un disque dur d’une capacité de 10 Go est occupé à 85%. Peut-
on encore y stocker deux logiciels de 750 Mo et 1024 Mo ?
Justifiez votre réponse.

20/05/2008 31
III. La partie matériel
 L’unité arithmétique et logique
 Elle renferme tous les circuits électroniques nécessaires à
l’exécution des opérations arithmétiques et logiques.
 La partie arithmétique
 Elle effectue les opérations d’addition, de soustraction, d’arrondis, etc.
 Exemple : s = 4 * 7 + 15
 La partie logique
 Elle exécute les opérations de prise de décision afin de modifier
éventuellement la séquence d’exécution des instructions.
A B A ET B A OU B NON A SI(x >= 0) ALORS
0 0 0 0 1 Calculer racine
0 1 0 1 1 SINON
1 0 0 1 0 Erreur
1 1 1 1 0
 L’UAL possède un ou deux registres de travail appelés
accumulateur pour stocker les résultats intermédiaires.
5 accumulateur

UAL +

20/05/2008 2 3 32
III. La partie matériel
 L’unité de commande et de contrôle
 Elle commande et supervise l’ensemble de tout l’ordinateur.
 Elle décode une à une les instructions des programmes et
active les éléments impliquées dans l’exécution de ces
instructions :
 MC, UAL, périphériques d’entrées/sortie….
 Format d’une instruction :
 Elle est constitué d’un code opérateur, et de une ou deux adresses pour les
opérandes.
 Exemple
 Format d’une instruction à deux adresses
Code opérateur Adresse du 1er opérande Adresse du 2ème opérande
 Format d’une instruction à une adresse
Code opérateur opérateur
Code opérateur Adresse du 2ème opérande (HEXA)
 l’accumulateur contient l’adresse 00 chargement
du premier opérande et le résultat. 01 rangement
02 addition
 Exemples de code opérateur 03 soustraction
04 multiplication
20/05/2008
05 division 33
III. La partie matériel
 L’UCC travaille de façon séquentielle selon le cycle suivante :
1. Extraction de la MC de la nouvelle instruction à exécuter
2. Analyse de cette instruction et établissement des connexions
électriques nécessaires dans l’UAL
3. Extraction de la MC des opérandes sur lesquels portent l’instruction
4. Déclenchement du traitement de ces données par l’UAL
5. Rangement éventuel des résultats dans la MC
6. Puis le cycle recommence en (1)
 Exemple sur une machine à une adresse
 a = 2, b = 3
 r=a+b
 Le système de numération est la base 8 (système octal)

20/05/2008 34
III. La partie matériel
 Exemple sur une machine à une adresse
 a = 2, b = 3
 r=a+b
 Le système de numération est la base 8 (système octal)

Adresse Instruction Commentaire


Code op adresse
0015 00 0043 Charge b dans l’accu
0016 02 0041 Addition de a à l’accu
0017 01 0101 Ranger a + b dans la mémoire de travail
0020

0041 02 Valeur de a
0043 03 Valeur de b

0101 05 Mémoire de travail

20/05/2008 35
III. La partie matériel
 Les unités périphériques
 Ou périphériques
 Ce sont toutes les unités qui ne font pas partie de l’UC.
 On distingue deux sortes de périphériques :
 Les unités de communication et les mémoires secondaires
 Les unités de communication :
 Elles assurent le dialogue entre l’UC et l’extérieur.
 On en distingue trois sortes :
 Les unités d’entrées : elles permettent de rentrer dans l’ordinateur les
informations à traiter (ex. claviers, souris, cameras, scanners).
 Les unités de sortie : elles permettent à l’ordinateur de communiquer les
informations au monde extérieur (ex. écrans, imprimantes).
 Les unités d’entrées/sortie : à la fois unité d’entrée et unité de sortie
(ex. disque, écran…).

20/05/2008 36
III. La partie matériel
 Les mémoires secondaires :
 Ou mémoires auxiliaires ou mémoires de masse
 Elles servent à stocker de grandes quantités d’informations de façon quasi
permanente.
Mémoire secondaire Capacité
Disquette 1.44 Mo
Disque 100 Go
CD ROM 650 Mo
DVD 4.7 Go
Pen drive 64, 128, 512 Mo, 1Go

 Les unités d’échange


 Les unités périphériques sont reliées soit à l’UC, soit directement à la MC
par l’intermédiaire d’unités d’échange ou canaux.
 Elles sont spécialisées dans la gestion rapide des transferts d’informations
entre l’UC (très rapide, vitesse évaluée en ns) et les périphériques (très
lents, vitesse évaluée en ms).

20/05/2008 37
IV. Les systèmes de numération
 4.1. Présentation
 Un système de numération est défini par un ensemble de
symboles et de règles permettant d’obtenir les nombres à
partir de ces symboles.
 Base du système
 C’est le nombre de symboles utilisé par un système de
numération.
 Poids
 La position d’un symbole dans le nombre détermine son poids
 Il est exprimé en puissance de la base.

20/05/2008 38
IV. Les systèmes de numération
 4.2. Le système décimal
 Ensemble de symbole = {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}
 Base = 10 car il y a dix symboles
 Les poids sont des puissances de 10
 Les poids ont reçus un nom :
 unité, dizaine, centaine, millier, etc.
 Décomposition d’un nombre décimal
 Exemple décomposition de 3082 en puissance de 10
Position (i) Poids bi = 10i Symbole ei Valeur décimale ei * bi
0 100= 1 2 2
1 101 = 10 8 80
2 102 = 100 0 0
3 103 = 1000 3 3000
Vérification 3082

20/05/2008 39
IV. Les systèmes de numération
 Généralisation
 Soit un nombre E de n positions écrit dans une base b. soit ei le
symbole de la position i.
 Les positions vont de 0 à n –1, de la droite vers n −1
la gauche.
n−2 n −1
Formule 1 : E = e 0 b + e1 b + ... + e n − 2 b + e n −1 b = ∑ e i b
0 1 i

i=0
 Exemple
 (3082)10 = 2 * 100 + 8 * 101 + 0 * 102 + 3 * 103
 = 2 * 1 + 8 * 10 + 0 * 100 + 3 * 1000
 = 2 + 80 + 0 + 3000 = 3082
 Exercice
 Décomposez les nombres suivants en base 10 :
 1261, 32768, 10204

20/05/2008 40
IV. Les systèmes de numération
 Décomposition d’un nombre à virgule
 Un nombre à virgule comprend une partie entière et une partie
décimale.
 Exemple
 3082,35 = 3082 + 0,35
 Décomposition de la partie décimale
Position (j) Poids b-j = 10-j Symbole ej Valeur décimale ej * b-j
1 10-1 = 0,1 3 0,30
2 -2
10 = 0,01 5 0,05
Vérification 0,35
 Généralisation :
 Soit E une partie décimale de p positions écrit dans une base b.
 soit dj le symbole de la position i.
 Les positions vont de 1 à p, de la gauche vers la droite.
p
−1 −2 p −1 −p −j
Formule2 : E = d 1 b + d 2 b + ... + d p −1 b + d pb = ∑d jb
 Exemple j =1

 (0,35)10 = 3 * 10-1 + 5 * 10-2 Exercice


 = 3 * 0,1 + 5 * 0,01 Décomposer les nombres décimaux suivants
 = 0,3 + 0,05 = 0,35 1261, 005 32768,75 10204,1073
20/05/2008 41
IV. Les systèmes de numération
 4.3. Le système binaire
 Ensemble de symbole = {0, 1}
 Base = 2 car il y a deux symboles
 Un chiffre binaire est appelé bit (Binary digiT)
 Les poids sont des puissances de 2
 Exemple : 37 en décimal
 100101
Position (i) Poids bi = 10i Symbole ei Valeur décimale ei * bi
0 20= 1 1 1
1 1
2 =2 0 0
2 2
2 =4 1 4
3 3
2 =8 0 0
4 24 = 16 0 0
5 5
2 = 32 1 32
Vérification 37

20/05/2008 42
IV. Les systèmes de numération
 Conversion décimal/binaire
 Convertir la partie entière d’un nombre décimal en binaire
 Exemple convertir 87 en binaire
 Méthode 1 :
 On effectue des divisions successives sur les quotients successifs par la base
jusqu’à obtention d’un quotient nul.
 Le résultat est représenté par les restes successifs (du bas vers le haut).
87 2
87 : 2 = 43 Reste 1
1 43 2
1 21 2 43 : 2 = 21 Reste 1
1 10 2 21 : 2 = 10 Reste 1
0 5 2
10 : 2 = 5 Reste 0
1 2 2
0 1 2 5:2=2 Reste 1
1 0 2:2=1 Reste 0
1:2=0 Reste 1
Présentation 1
Présentation 2
 (87)10 = (1010111)2

20/05/2008 43
IV. Les systèmes de numération
 Méthode 2 :
 Soit b la base et E le nombre à convertir.
1. On détermine la plus grande puissance de b immédiatement inférieure ou
égale au nombre à convertir E en posant : bn ≤ E (n entier).
2. On retranche (quotient * bn) du nombre E, puis on répète ce processus sur
la différence en divisant à chaque fois bn par la base b
 Avec b = 2 et E = 87 on a
 2n ≤ 87 (n entier)
Ln 87
 Ln2n ≤ Ln87 n ≤ = 6 , 44 ≈ 6
Ln 2
 Le calcul logarithmique donne n = 6 et 26 = 64
87 contient 1 fois 64 87 – 1*64 = 23
23 contient 0 fois 32 23 – 0*32 = 23
23 contient 1 fois 16 23 – 1*16 = 7
7 contient 0 fois 8 7 – 0*8 = 7
7 contient 1 fois 4 7 – 1*4 = 3
3 contient 1 fois 2 3 – 1*2 = 1
1 contient 1 fois 1 1 – 1*1 = 0
 Le nombre en binaire est fourni par les quotients successifs (du haut vers le
bas). (87)10 = (1010111)2
 Exercice : Convertir ces nombres en binaire : 62 125 127 255 32767 32768
20/05/2008 44
IV. Les systèmes de numération
 Convertir la partie décimale d’un nombre décimal en binaire
 On effectue au fur et à mesure des multiplications successives
par la base des différentes parties après la virgule.
 On retient à chaque fois les chiffres après la virgule du nombre
obtenu.
 On arrête le processus lorsque la conversion en décimal de la
valeur binaire obtenue est proche du nombre à convertir.
 Le résultat est donné par les différentes parties entières des
nombres obtenus, en commençant de haut en bas.
 Exemple convertir 87,78 en binaire
0,78 * 2 = 1,56
0,56 * 2 = 1,12 (0,78)10 = (0,11000111)2
0,12 * 2 = 0,24
0,24 * 2 = 0,48 (87,78)10 = (1010111,11000111)2
0,48 * 2 = 0,96
0,96 * 2 = 1,92
0,92 * 2 = 1,84
0,84 * 2 = 1,68
 Exercice
 Convertir ces nombres en binaire 15,59 47,0749 125,625
20/05/2008 45
IV. Les systèmes de numération
 Conversion binaire/décimal
 Exemple 1 : convertir (100101)2 en décimal
Position (i ) Poids bi = 2i Symbole ei Valeur décimale ei * bi
0 20= 1 1 1
1 21 = 2 0 0
2 22 = 4 1 4
3 23 = 8 0 0
4 24 = 16 0 0
5 25 = 32 1 32
Vérification 37

 Application de la formule 1 :
 (100101)2 = 1*20 + 0*21 +1*22 +0*23 +0*24 +1*25
 =1*1 + 0*2 + 1*4 + 0*8 + 0*16 + 1*32= 37

20/05/2008 46
IV. Les systèmes de numération
 Exemple 2 : convertir (100101,1011)2 en décimal
 100101,1011 = 100101 + 0,1011 = 37 + 0,1011
 Convertissons la partie décimale 0,1011
Position (j ) Poids b-j = 2-j Symbole dj Valeur décimale dj * b-j
1 2-1 = 0,5 1 0,5
2 2-2 = 0,25 0 0
3 2-3 = 0125 1 0,125
4 2-4 = 0,0625 1 0,0625
Vérification 0,6875

 Application de la formule 2
 (0,1011)2 = 1*2-1+ 0*2-2+ 1*2-3 + 1*2-4
 = 1*0,5 + 0*0,25 + 1*0,125 + 1*0,0625=0,6875
 Exercice
 Convertir ces nombres en décimal : 10101,0101 0,11001

20/05/2008 47
IV. Les systèmes de numération
 4.4. Le système hexadécimal
 Le système hexadécimal (hexa) est surtout utilisé pour
représenter de façon condensée les données binaires.
 Ensemble de symboles = {0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A,B,C,D,E,F}
 Avec A = 10, B = 11, C = 12, D = 13, E = 14, F = 15
 Base = 16 car il y a 16 symboles
 Poids = puissance de 16
 Conversion décimal/hexadécimal
 On effectue des divisions successives par 16 ou on utilise la
méthode du logarithme
 Exemple : convertir (948)10 en hexa.
 Méthode des divisions successives
 948 : 16 = 59 Reste 4
 59 : 16 = 3 Reste 11 = B (948)10 = (3B4)16
 3 : 16 = 0 Reste 3

20/05/2008 48
IV. Les systèmes de numération
 Méthode du logarithme
 16n ≤ 948
 Ln16n ≤ Ln948 Ln 948
n≤ = 2,43 ≈ 2
 162 = 256 Ln16

948 contient 3 fois 256 948 – 3*256 = 180


180 contient 11 fois 16 180 – 11*16 = 4
4 contient 4 fois 1 4 – 4*1 = 0

 Exercice
 Convertir ces nombres en hexa 15 47 125 259 32768
 Conversion hexadécimal/décimal
 On applique la formule1
 Exemple convertir (3B4)16 en décimal
2
= ∑ ei16 = 4 *16 + B *16 + 3 *16 = (948)
i 0 1 2
(3B4)16 10
i =0

 Exercice
 Convertir ces nombres en décimal : 11A2 2FF ABC

20/05/2008 49
IV. Les systèmes de numération
 Conversion binaire/hexadécimal
 A partir de la droite, on fait des regroupements des termes 4
par 4 :
 en effet 16 = 24.
 Si on n’a pas 4 termes, on le complète avec des zéros à gauche.
 Puis on calcule la valeur décimale de regroupements obtenus dont les poids
respectifs sont : 23=8, 22 = 4, 21 = 2, 20 = 1
 Exemple 1 : convertir (10110110)2 en hexa
1011 0110

= 1*20 + 1*21 + 0*22 + 1*23 = 0*20 + 1*21 + 1*22 + 0*23


=B =6
 (10110110)2 = (B6)16
 Exemple 2 : convertir (110110)2 en hexa

0011 0110

= 1*20 + 1*21 + 0*22 + 0*23 = 0*20 + 1*21 + 1*22 + 0*23


=3 =6
 (00110110)2 = (36)16

20/05/2008 50
IV. Les systèmes de numération
 Exercice
 Convertir les nombres suivant en hexa
 11001100 11111111 10000000 1000100010001000
 Conversion hexadécimal/binaire
 Chaque symbole hexadécimal est décomposé en une somme de
4 chiffres binaire dont les poids respectifs sont :
 23=8, 22 = 4, 21 = 2, 20 = 1
 Exemple
 (3C6)16 = (0011 1100 0110)2

3 C 6
 Remarque
 Pour convertir un nombre décimal en binaire, il est plus rapide et plus sûr
de le convertir d’abord en hexadécimal puis ensuite en binaire.
 Exemple : convertir (4325)10 en binaire.
 (4325)10 = (10E5)16 = (0001 0000 1110 0101)2
 Une conversion directe aurait nécessité 13 divisions par 2 avec de nombreux
risques d’erreurs.
 3 divisions par 16

20/05/2008 51
V. Représentation des nombres
 5.1. Représentation des entiers non signés
 Le système binaire ou hexadécimal s’applique directement.
 Exemple
 (24250)10 = (0101 1110 1011 1010)2 = (5EBA)16
 5.2. Représentation des entiers signés
 Méthode 1 : bit de signe
 Si un nombre est représenté sur n bits, on réserve le bit le plus
à gauche pour le signe :
 1 : nombre négatif
 0 : nombre positif
 La valeur absolue du nombre est donc représentée sur les n-1
bits restants.
 Exemple : représentation sur 8 bits (1 bit pour le signe et 7 bits
pour la valeur absolue).
(+120)10 = (0 1111000)2 (-120)10 = (1 1111000)2

Bit de signe Valeur absolue Bit de signe Valeur absolue


20/05/2008 52
V. Représentation des nombres
 Remarques
 Cette méthode a l’inconvénient de devoir traiter séparément le signe et la
valeur absolue (on perd un bit).
 De plus on a deux type de zéro : zéro négatif et zéro positif.

(+0)10 = (0 0000000)2 (-0)10 = (1 0000000)2

Bit de signe Valeur absolue Bit de signe Valeur absolue

 Cette méthode nécessite également des circuits électroniques différents


pour le traitement des additions et des soustractions.

20/05/2008 53
V. Représentation des nombres
 Méthode 2: Complément Vrai (CV)
 Soit b la base et un nombre A sur n positions.
 Le complément vrai du nombre A est bn – A.
 En base 10 on parle de complément à 10
 En base 2 on parle de complément à 2
 L’opposé de A est donc bn – A.
 Exemple
 CV de (140)10 = 103 – 140 = 1000 – 140 = (860)10
 Astuce pour calculer le CV
 Pour la partie entière et un système de numération de base b :
1. Conserver les zéro à droite (poids faible)
2. A partir de la droite, le 1er chiffre non nul est soustrait de la base b.
3. Les autres chiffres sont soustraits de (b – 1).
 Exemple 1 : CV de (140)10
1. 0
2. 10 – 4 = 6 CV de (140)10 = (860)10
3. (10 – 1) – 1 = 8

20/05/2008 54
V. Représentation des nombres
 Exemple2 : CV de (53)10
2. 10 – 3 = 7 CV de (53)10 = (47)10
3. (10 – 1) – 5 = 4

 Méthode 2 : Complément Restreint (CR)


 Soit b la base et un nombre A sur n positions.
 Le complément restreint du nombre A et bn – A – 1.
 En base 10 on parle de complément à 9.
 En base 2 on parle de complément à 1.
 On peut exhiber la formule suivante :
 CR = bn – A – 1
CV = CR + 1
 CV = bn – A
 Exemple :
 CR de (140)10 = 103 – 140 – 1 = 1000 – 140 – 1 = 859
 CV de (140)10 = 860 = 859 + 1 = CR de (140)10 + 1

20/05/2008 55
V. Représentation des nombres
 Complément à 2 d’un nombre binaire
 Il est commode de passer par l’intermédiaire de son
Complément Restreint (ou complément à 1).
 Pour un nombre binaire A de n positions :
 le complément restreint est égal à 2n – A – 1.
 Concrètement, il s’obtient en remplaçant les 0 par des 1 et le 1 par des 0.
 Exemple : CV de (+120)10 en binaire
 (+120)10 = 0111 1000
 CR = 1000 0111
 + 1
 CV = 1000 1000 = (-120)10
 Exercice :
 Trouvez les compléments vrai des nombres suivants en décimal puis en
binaire : 63 127 128 1458 34525 32767 32768

20/05/2008 56
V. Représentation des nombres
 5.3. Représentation des nombres à virgule
 La virgule fixe
 Un nombre est dit en virgule fixe car le soin de placer la virgule
revient au programmeur.
 la virgule n’apparaît pas dans le stockage du nombre
 Les nombres sont considérés comme des entiers.
 Exemple : nombre représenté sur 8 bits
 5 bits pour la partie entière et
 3 bits pour la partie décimale
 La virgule flottante
 Elle permet la réalisation de calcul scientifiques sur des
nombres très petits ou très grands.
 Notation scientifique.
 En virgule fixe, on doit connaître, la place de la virgule.
 Si on veut calculer avec un maximum de précision, on doit donc apprécier
les ordres de grandeur de tous les résultats intermédiaires afin de les cadrer
de façon à garder toujours le maximum de bits significatif.
 La virgule flottante évite ces inconvénients.
20/05/2008 57
V. Représentation des nombres
 Principe
 Un nombre A en virgule flottante est représenté sous la forme
suivante : A = SMBE
 avec
 A = Nombre
 S = Signe
 M = Mantisse (représente les chiffres significatifs de A)
 B = base du système de numération
 E = Exposant
 Exemple
 (41,703)10 = 41703 10-3 = 0,41703 102
 Représentation d’un nombre en virgule flottante :
 Dans l’ordinateur, la mantisse est généralement représentée par un nombre
à virgule dont la valeur absolue est comprise entre 0 et 1 (Mantisse
normalisée).
 Exemple
 0,041703 103 : mantisse non normalisée
 0,41703 102 : mantisse normalisée et est représenté comme .41703 102

20/05/2008 58
V. Représentation des nombres
 Pour représenter les nombres négatifs à virgule, on peut
adopter une des 3 méthodes ci-dessus :
 Bit de signe
 Complément à 1
 Complément à 2
 Remarque
 La représentation interne d’un nombre à virgule flottante varie selon les
ordinateurs.
 Exemple
 Un nombre codé sur 2 octets (16 bits)
 1 bit pour le signe (0 : positif, 1 : négatif)
 9 bits pour la mantisse
 6 bits pour l’exposant
 Exemple : représenter (12,125)10
 12,125 = 12 + 0,125
 (12)10 = (1100)2
 (0,125)10 = (0,001)2
 (12,125)10 = (1100,001)2 = 0,1100001*24 0 000100 001100001
 (rigoureusement 0,1100001*2100) S E M
20/05/2008 59
VI. Arithmétique binaire
 6.1. Présentation
 Effectuer les opérations arithmétiques classiques :
 +, -, *, /
 Tenir compte des dépassements
 6.2. Addition
0 0 1 1
+ + + +
0 1 0 1
0 1 1 10
Retenue ou cary

 La retenue sera ajoutée avec le bit de poids juste supérieur


du premier opérande.
1
1010
+
0011
1101

20/05/2008 60
VI. Arithmétique binaire
 Notion de bit d’overflow ou de dépassement
 Il y a overflow lorsque le résultat de l’addition de deux
nombres de n bits est un nombre de (n + 1) bits.
 Exemple
11
1010
+
0111
1 0001 Bit d’overflow

 6.3. Soustraction
0 0 1 1
- - - -
0 11 0 1
0 11 1 0
Retenue ou cary
 Retenue 1010
-
 Elle est ajoutée au bit de 0100 retenue
1
poids supérieur juste à
gauche du nombre à soustraire. 0110

20/05/2008 61
VI. Arithmétique binaire
 Soustraction par la méthode du CR
 La soustraction est obtenue par l’addition du CR du nombre à
soustraire avec le nombre dont il doit être soustrait.
 S’il y a une retenue
 on l’additionne au résultat (nombre positif).
 S’il n’y a pas de retenue issue du dernier rang
 Cela signifie que le nombre est négatif.
 Il se présente alors sous une forme complémenté (CR).
 il suffit donc de retrouver le CR de ce résultat pour obtenir le résultat
recherché.
 Exemple 1 : présence d’une retenue
 Le résultat est positif
(63)10 00111111 00111111
- -
(28)10 00011100 CR 11100011
(+35)10 1 00100010
On réinjecte la
Retenue + 1 retenue
00100011 = (35)10
20/05/2008 62
VI. Arithmétique binaire
 Exemple 2 : pas de retenue

(28)10 00011100 00011100


- - +
(63)10 00111111 CR 11000000
(-35)10 11011100 = (-35)10 sous forme CR
00100011 = (+35)10

 Soustraction par la méthode du CV


 La démarche est identique si on utilise la méthode du CV :
 On additionne le CV du nombre à soustraite et on laisse la retenue (nombre
positif)
 Quand il n’y a pas de retenue, le résultat est négatif et il est sous une forme
complémentée (CV)
 Exemple 1 : présence d’une retenue (résultat positif)
(63)10 00111111 00111111 On n’ajoute pas
- - +
(28)10 00011100 CV 11100100 la retenue

(+35)10 1 00100011 = (35)10


Retenue
20/05/2008 63
VI. Arithmétique binaire
 Exemple 2 : pas de retenue (résultat négatif)

(28)10 00011100 00011100


- - +
(63)10 00111111 CV 11000001
(-35)10 11011101 = (-35)10 sous forme CV
00100011 = (+35)10

 6.4. Multiplication
 Elle consiste à faire des produits partiels comme dans la
multiplication dans le système décimal.
0 0 1 1 101101 = 45
x x x x
0 1 0 1 x x
101 5
0 0 0 1 101101 225

 Exemple 000000
101101
011100001 = 225

20/05/2008 64
VI. Arithmétique binaire
 6.5. Division
 C’est le même principe que dans le système décimal.
 Exemple
101101 15 3

0101 11
0100 1111
011
00
 Exercices
 Effectuez les opérations suivantes en arithmétique signée par la
méthode du CR, puis par la méthode du CV dans les systèmes
de numération décimal et binaire.
2 20 30 23 10 5 10 -10 -5 -7 21 135
- - - - + + - + + + x :
2 30 20 27 12 6 4 6 -9 -12 13 4

20/05/2008 65
VII. La partie logiciel
 7.1. Présentation
 Un ordinateur est constitué de deux parties :
 Une partie matérielle (hardware).
 Une partie logicielle (software).
 Sans les logiciels, un ordinateur n’est qu’un morceau de
métal inutilisable.
 Grâce aux logiciels, un ordinateur peut :
 mémoriser
 traiter
 restituer des informations
 trouver des erreurs dans un programme
 etc.
 Logiciel ou programme
 Suite d’actions que doit effectuer l’ordinateur pour obtenir un
ensemble de résultats à partir d’informations initiales.

20/05/2008 66
VII. La partie logiciel
 Deux grandes catégories de logiciels :
 Logiciels d’application :
 Ce sont des programmes qui résolvent les problèmes des utilisateurs (jeux,
comptabilité, …), et
 Logiciels systèmes :
 Ce sont des programmes indispensables au fonctionnement de l’ordinateur
(système d’exploitation, compilateur, éditeurs de lien…).

Système Réservation Logiciels


Jeux
bancaire d’avion d’application
Software
Editeurs Interpréteurs
Compilateurs (Logiciels)
de liens de commandes Logiciels
systèmes
Système d’exploitation

Hardware
Dispositif matériel Matériel

20/05/2008 67
VII. La partie logiciel
 7.2. Les systèmes d’exploitation
 Le système d’exploitation (SE) est le logiciel de base.
 Il réalise l’interface entre le matériel et les logiciels
d’application des utilisateurs.
 Définition
 Un système d’exploitation est un ensemble de programmes
destinés à gérer les ressources (tâches, programme, UAL,
MC…) de la machine, à rendre agréable son utilisation.
 Deux sortes de systèmes d’exploitation :
 SE mono-tâche et SE multitâches.
Système d’exploitation

SE monotâche SE multitâches

MSDOS CP/M 86 OS2 UNIX Prologue Windows 9X


 Tâche
 C’est une séquence d’instructions (programme ou partie de
programme) à exécuter dans un contexte déterminé.
20/05/2008 68
VII. La partie logiciel
 Systèmes d’exploitation mono tâche
 Une seule tâche s’exécute à un instant donné et utilise toutes
les ressources du microprocesseur.
 Les programmes à exécuter sont stockés en mémoire de masse.
 Ils sont appelés, soit à partir du clavier, soit à partir des fichiers de
commandes (fichiers batch).
 Uns SE mono-tâche à pour rôle de gérer :
 Les entrées/sorties : clavier, écran, imprimante…
 Les fichiers : par l’intermédiaire de répertoires ou de catalogues sur disque
ou disquette.
 Les commandes : elles sont analysées et interprétées par le système qui
provoque les actions correspondantes. On en distingue deux types :
 les commandes internes ou résidentes
 les commandes externes (non résidentes) qui doivent être chargé à partir de la
mémoire de masse avant leur exécution.
 La mémoire : dans un SE mono-tâche, cette gestion est très simple, le
programme à exécuter étant chargé à une adresse fixe.
 Lorsque le programme ne tient pas en totalité en mémoire centrale, il est découpé
en module.
 Le module principal se charge d’appeler les autres modules (overlay) en cas de
besoin.
20/05/2008 69
VII. La partie logiciel
 Systèmes d’exploitation mono tâche
 Une seule tâche s’exécute à un instant donné et utilise toutes
les ressources de du microprocesseur.
 Les programmes à exécuter sont stockés en mémoire de masse.
 Ils sont appelés, soit à partir du clavier, soit à partir des fichiers de
commandes (fichiers batch).
 Uns SE mono-tâche à pour rôle de gérer :
 Les entrées/sorties : clavier, écran, imprimante…
 Les fichiers : par l’intermédiaire de répertoires ou de catalogues sur disque
ou disquette.
 Les commandes : elles sont analysées et interprétées par le système qui
provoque les actions correspondantes. On en distingue deux types :
 les commandes internes ou résidentes
 les commandes externes (non résidentes) qui doivent être chargé à partir de la
mémoire de masse avant leur exécution.
 La mémoire : dans un SE mono-tâche, cette gestion est très simple, le
programme à exécuter étant chargé à une adresse fixe.
 Lorsque le programme ne tient pas en totalité en mémoire centrale, il est découpé
en module.
 Le module principal se charge d’appeler les autres modules (overlay) en cas de
besoin.
20/05/2008 70
VII. La partie logiciel
 Exemples de commandes MSDOS
 Une mémoire de masse est appelée volume.
 Chaque volume peut être organisé en répertoires (directories)
ou dossiers.
 Chaque répertoire contient des fichiers de différents types :
 données structurées, textes, programmes, commandes du SE…
Fonctions des commandes Commande MSDOS Catégorie
Affichage DIR Interne
Formatage FORMAT Externe
Gestion des volumes
Copie physique d’une disquette DISKCOPY Externe
Contrôle du disque CHKDSK Externe
Création MKDIR ou MD Interne
Changement CHDIR ou CD Interne
Gestion des répertoires
Suppression RMDIR ou RD Interne
listage TREE Interne
Copie COPY Interne
Affichage TYPE Interne
Gestion des fichiers Changement de nom RENAME ou REN Interne
Effacement DELETE ou DEL Interne
comparaison COMP Externe

20/05/2008 71
VII. La partie logiciel
 SE multitâches
 Plusieurs tâches sollicitent le processeur et se déroulent en
simultanéité apparente.
 Système multi-terminaux (ou système conversationnel)
 Un programme commun est exploit par l’ensemble des utilisateurs.
 Exemple : BD communes pour les réservations de places d’avion.
 Système multiutilisateurs
 Des tâches indépendantes peuvent être réalisées par des utilisateurs
différents.
 Chacun ayant l’impression d’être seul à utiliser l’ordinateur.
 SE multitâche
 Il doit gérer de multiple E/S, les fichiers et les nombreuses commandes.
 Il doit prendre en charge les différentes tâches des utilisateurs, gérer leurs
fille d’attente, allouer de la mémoire à chaque tâche en assurant la
protection des données et des programmes.
 En ce qui concerne le processeur :
 Une gestion équitable est généralement obtenue en attribuant à chaque
tâche une certaine tranche de temps (temps partagé ou time sharing).

20/05/2008 72
VII. La partie logiciel
 7.3. Extensions d’un système d’exploitation
 Versions initiales d’un SE
 Généralement développées pour un utilisateur averti (informaticien)
 Le langage de commande n’est ni complet, ni convivial.
 Palier ces inconvénients
 Utilisation utilitaires écrits par des programmeurs
indépendants ou des éditeurs de logiciels.
 Utilisation d’intégrateurs :
 Améliorer la convivialité (gestion d’écran et de la souris)
 Faciliter le travail avec des applications différentes.
 Utilitaires et intégrateurs sont des extensions du SE

20/05/2008 73
VII. La partie logiciel
 Les intégrateurs
 C’est une surcouche du SE
 Il intercepte les ordres du SE et des programmes.
 Il fournit à l’utilisateur :
 Un environnement de travail graphique et utilisant la souris.
 La possibilité de travailler sur plusieurs applications.
 La possibilité de transférer des données entre applications par l’intermédiaire
d’une zone mémoire appelée Presse-papier.
 Des outils de bureau ou de dessin : agendas, répertoires, calculatrice,
traitement de texte, tableur et logiciels de dessin.
 Exemple d’intégrateurs :
 Windows 3.x : environnement graphique et multifenêtre
 GEM : environnement graphique et mono-fenêtre
 Windows est un logiciel développé par Microsoft :
 intégrateur jusqu’à la version 3.x.
 Les version suivantes (95.x) sont des véritables SE.
 Windows est multifenêtre : fenêtres dimensionnables, juxtaposées ou
superposées.
 Une application peut être mise en veilleuse (présence est signalée par une
20/05/2008 icône). 74
VII. La partie logiciel
 Les utilitaires
 Programmes permettant d’aider l’utilisateur dans sons travail.
 Différentes sortes d’utilitaires :
 Les éditeurs de texte
 Ils permettent de composer, corriger et sauvegarder des lignes de texte
ASCII.
 Utilisé pour la composition de texte cours sans mise en forme (gras,
souligné, police…).
 Pas un logiciel de traitement de texte
 Il est bien adapté à la saisie des lignes de programmes (Pascal, C…)
 Les utilitaires d’impression
 Ils facilitent la gestion de l’imprimante.
 Impression différée : permet de dissocier les opérations d’impression des
opérations de saisie et de traitement. Elle consiste à rediriger les sorties
destinées à l’imprimante vers la mémoire de masse.
 L’impression réelle s’effectuera lorsque l’imprimante sera disponible ou mise
en service.

20/05/2008 75
VII. La partie logiciel
 Les utilitaires disques :
 Ils facilitent la gestion des mémoires secondaires.
 La réorganisation consiste à regrouper (compacter) les parties de fichier
dispersées sur le disque, ce qui à pour effet d’améliorer les temps d’accès.
 Créer un disque virtuel revient à organiser une partie de la mémoire
centrale comme une disquette, ce qui permet d’accélérer les échanges.
 Le disque virtuel est volatil comme la mémoire centrale.
 7.4. Les langages de programmation
 Un langage de programmation regroupe
 un ensemble de règles syntaxiques permettant d’écrire des
programmes compréhensibles par un ordinateur.
 Plusieurs niveaux de langage :
Langage

Langage de bas niveau Langage évolué

Langage Assembleur Initiation Gestion Scientifique


machine (BASIC) (COBOL) (Fortran,Pascal, C)
20/05/2008 76
VII. La partie logiciel
 Programmation en langage machine ou en Assembleur
 Difficile
 Nécessite une connaissance du fonctionnement du
microprocesseur utilisé par la machine.
 Langages évolués
 Ils n’envisagent que le problème à résoudre
 Ils sont donc plus faciles à maîtriser.
 Langage Pascal
 Langage COBOL
 Il comporte peu de fonctions mathématiques
 La description des données est simples
 Il permet une gestion complète et efficace des fichiers.
 Les langages scientifiques
 Ils comportent de nombreuses fonctions mathématiques
 La gestion des fichiers est peu évoluées.
 Langage Pascal, C

20/05/2008 77
VII. La partie logiciel
 Générateur
 Logiciel qui permet de créer des instructions de programme à
partir d’une description du résultat à obtenir :
 Ecran
 Etat
 Enchaînement d’opérations préalablement définies.
 Il facilite le travail du programmeur :
 Génération de masques d’écrans
 Génération d’états
 Génération d’applications
 Génération de requêtes…

20/05/2008 78
VII. La partie logiciel
 7.5. Les logiciels horizontaux
 ou logiciel outil
 Il automatise un type de travail utilisant des fonctions précises
 Il est utilisé par des professions ou des domaines différents.
 Exemple
 Logiciel de traitement de texte
 sert au cadre pour rédiger un rapport
 Sert au romancier pour saisir et corriger son œuvre.
 Logiciel tableur
 Outil de calcul
 Utile à la fois au comptable, au statisticien et à l’ingénieur
Logiciels horizontaux

Traitement de texte Tableur Grapheur BD Intégré


- Wordstar - Multiplan - Chart - Dbase - Framework
- Word - Lotus - DHG - Foxpro - Works
- Wordperfect - Excel - Freelance - Paradox - MSOffice
- Quatro - Access
20/05/2008 - Oracle 79
VII. La partie logiciel
 Traitement de texte
 Un logiciel de TDT permet de saisir, corriger, éditer,
sauvegarder et imprimer des documents.
 Ses principales fonctions sont :
 Saisie
 Déplacement
 Recherche
 Remplacement
 Correction
 Mise en forme (caractères, paragraphes)
 Mise en page (marge, taille, alimentation papier)
 Impression
 Sauvegarde

20/05/2008 80
VII. La partie logiciel
 Tableur
 Un tableur est un outil de calcul et de modélisation.
 Ses principales fonctions sont :
 Saisie : texte, nombre, formule
 Fonctions mathématiques, statistiques…
 Recalcule automatique des formules
 Mise en forme des résultats
 Mise en page
 Impression
 Sauvegarde
 Module graphique
 Base de données

20/05/2008 81
VII. La partie logiciel
 Grapheur
 Logiciel qui exploite des données statistiques pour obtenir
diverses représentations graphiques.
 Deux types principaux de graphiques :
 Les graphiques à coordonnées rectangulaire (histogrammes, barres, ligne
ou nuage de points)
 Les graphiques à secteurs ou camemberts.
 Les logiciels intégrés
 Un logiciel intégré regroupe en seul produit les fonctions de
plusieurs logiciels :
 TDT, Tableur, Grapheur, BD…
 LOTUS
 MS OFFICE

20/05/2008 82
VII. La partie logiciel
 Base de données
 Centralise l’ensemble des informations structurées qui doivent
être partagées entre les différentes catégories d’utilisateurs
d’une entreprise.
 La conception d’une BD doit respecter les principes suivants :
 Pas de redondance des informations :
 une donnée ne figure qu’une seule fois dans la base.

 Faciliter les mises à jour des données :


 toute donnée nouvelle doit pouvoir être ajoutée aux données
existantes et faire l’objet d’une saisie unique.
 Permettre la réalisation de nouveaux traitements
 sans remise en cause des traitements existants (principe de
l’indépendance des données et des traitements) ;
 L’utilisation de requêtes :
 Pour accéder à la base
 un utilisateur n’a qu’une vue partielle de la base (confidentialité).

 SGBD (Système de Gestion de Base de Données)


 Assure la gestion de la BD.

20/05/2008 83
VII. La partie logiciel
 7.6. Les logiciels verticaux
 ou progiciel
 Il est spécialisé dans la réalisation des applications spécifiques
à une profession ou à une fonction déterminée.
 Il doit être conçu pour permettre un adaptation, par
paramétrage aux besoins variés des utilisateurs.

Logiciels verticaux

Gestion Edition Industrie Autres secteurs


(productique)
- Comptable - PAO - Médecine
- DAO
- Commerciale - Pré. AO - Avocat
- CAO
- Personne - Notaire
- FAO
- etc.

20/05/2008 84

Vous aimerez peut-être aussi