Expose Legnole Assyrie.......
Expose Legnole Assyrie.......
Expose Legnole Assyrie.......
Département d'histoire
Hismc 352
Exposé
Haga Diallo
Seynabou Ndiaye
Adama Dieng
1
PLAN
INTRODUCTION
1) La carte de l’Assyrie
2) Apogée de l’empire
CONCLUSION
2
INTRODUCTION
L'histoire de l'Assyrie commence avec celle de la cité d'Assour. Le terme d'Assyrie est la
dénomination grecque du « pays d'Assour ». État guerrier, célébrant ses mythes et ses conquêtes
dans une architecture colossale, l'Assyrie a laissé le souvenir d'un régime prédateur. À partir de
cette région s’est formé au IIème millénaire av J.-C. un royaume puissant, devenu par la suite un
empire avec une forte expansion à travers la Mésopotamie. Au VIII-VIIème siècle av J.-C.
l’Assyrie contrôle des territoires s’étendant sur la totalité ou sur une partie de plusieurs pays
actuel, tel que l’Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie ou encore l’Iran. Cette puissance est affaiblie
par des crises de succession ouvrant la porte à la conquête par les Mèdes.
3
1) La carte de l’Assyrie
2) La naissance de l’Assyrie
On ignore à peu près tous des origines de la cité d'Assour ; les vestiges les plus anciens qui y ont
été découverts sont deux temples de la déesse Ishtar datant du XXVIe siècle avant J.-C. Les
scribes assyriens ont laissé une liste royale qui prétend remonter aux origines, mais ces textes, en
l'absence de synchronismes sûrs avec les rois d'Akkad et de Sumer, ne peuvent être tout au
moins dans leur partie la plus ancienne et notamment pour ce qui concerne les dix-sept rois qui
ont
habité sous la tente exploités à des fins chronologiques. Parce qu'elle commandait la route la
plus directe entre la basse et la haute Mésopotamie, entre Sumer et Akkad et les riches régions
minières du Kurdistan, de l'Arménie et de l'Anatolie, Assour fut assez tôt l'objet de la convoitise
des royaumes et empires mésopotamiens. Conquise par les Akkadiens, dévastée par les Goutis
(envahisseurs originaires des monts Zagros), dominée par la IIIe dynastie d'Our (une des plus
importantes cités fondées par les Sumériens), elle s'émancipe seulement après 2025 avant J.-C.,
lorsque l'Empire néo sumérien se désagrège. Ses princes, qui portent alors le titre de « vicaire »
de la divinité Assour ou de chef de l'assemblée des citoyens, œuvrent activement à son
redressement ; les inscriptions qu'ils ont laissées mentionnent la construction et la restauration de
temples, l'érection de murailles ainsi que des travaux d'adduction d'eau. Aussitôt affranchie de
toute allégeance envers le Sud mésopotamien, Assour met à profit sa position de port fluvial et
de carrefour routier dans un commerce à longue distance. Assez rapidement, elle surclasse les
4
cités États concurrentes Isin et Larsa, Eshnounna et Mari et s'impose comme la principale
organisatrice des échanges commerciaux entre le Zagros, le Kurdistan, l'Anatolie et la
Mésopotamie.
5
C'est entre le XIIIe et le VIIe s. avant J.-C. que l'art assyrien connaît sa pleine expansion. Les
moyens techniques sont ceux de Sumer et des autres civilisations de l'ancienne Mésopotamie,
avec la brique pour matériau essentiel ; grands travaux (installations hydrauliques de Ninive),
villes (Assour, Ninive, Khursabad DourSharroukên et ziggourats en témoignent. Les palais sont
formés par de simples parallélépipèdes où se juxtaposent les quartiers (sanctuaires, salle
d'apparat, appartements royaux et communs). Briques émaillées et alternance de redans et de
saillants constituent le décor extérieur de ces énormes façades. L'intérieur est orné d'un décor
plaqué : grands orthostates sculptés en léger relief illustrant les récits mythologiques ou les
exploits du souverain. Perspective hiérarchique et représentation de profil n'excluent pas un
talent certain d'animalier. On distingue entre le IXe et le VIIe siècle. Une évolution vers l'aisance
et la sensibilité (Lionne blessée, British Museum). Des fragments de peinture murale, proches de
ceux de Dour-Kourigalzou (aujourd'hui Aqarquf), ont été recueillis à Til Barsip sur le haut
Euphrate. Glyptique, ivoires, reliefs de bronze (porte de Balawat, British Museum) attestent
l'épanouissement des arts appliqués. ❖ Sur le plan religieux
Les Assyriens adoraient plusieurs dieux mais le plus important était le dieu suprême
Assur (le bienveillant) son épouse Ishtar assyrienne était nommée Belli la souveraine
qui jouait le rôle le plus important dans le panthéon assyrien. Les dieux étaient
représentaient sous forme de statues : les rois devaient être des dieux sur terre parce
qu’il était le chef suprême de la religion. Il présentait la plus grande cérémonie
religieuse notamment la fête du nouvel an.
6
III) Conquête assyrienne
territoire que par la diversité des ressources dont il dispose, l’Araméen semble avoir un plus
brillant avenir devant lui. Mais il existe entre les deux protagonistes la différence qui sépare le
nanti di lèse. Et c’est peut-être cette différence d’élan national qui la fortune d’Assur. Au cours
de ses luttes séculaires, le royaume du tigre ; la guerre est plus qu’une nécessité, une habitude.
Aussi quand la virulence de l’adversaire commence à s’émousser les armées assyriennes ne
relâchent-elle par leur pression. Elles poursuivent leur tactique de harcèlement qui, peu à peu se
mue en offensive. Chaque année le roi part en campagne. Quand l’ennemie résiste, c’est le
pillage ; quand il se soumet, il doit livrer tribut. À la longue des régions de plus en plus vastes
sont régulièrement tronçonnées, pour être incorporées finalement au domaine d’Assur. À sa
mort, en 859 le roi Assurnazirpal II domine un territoire comprenant pratiquement la Djézireh
jusqu’à Hara, la région du haut tigre et les territoires en bordure du petit basson fils, Salmanasar
III (859-824), accentué la poussée. En 853, il marche sur Damas Bar-Hadad II et ses alliés
parviennent à lui tenir tête à qarqar. Mais toute la Syrie du nord jusqu’à la Cilicie est tombée en
son pouvoir.
2) Apposer de l’empire
❖ L’économie
❖ L’agriculture
L'agriculture au début du premier millénaire apparaît comme l'une des préoccupations majeures
du pouvoir. Depuis Assour-Dan II (vers 934-912 avant J.-C.), les souverains assyriens appellent
à l'amélioration des techniques et des rendements. Certains essayent d'introduire les charrues à
semoir, d'autres se lancent dans des travaux hydrauliques, d'autres encore, au retour de leurs
expéditions guerrières, introduisent de nouvelles espèces animales (chameaux bactrien et arabe)
et végétales (coton de l'Indus).
7
❖ le commerce extérieur
Le commerce extérieur, qui ne retrouve pas sa vitalité du temps de l'ancienne Assyrie, paraît
néanmoins prospère et diversifié. Encouragé par les souverains, il s'est développé en direction de
l'Égypte, du golfe Arabo-Persique, des pays de l'Égée et, vraisemblablement par l'intermédiaire
des Phéniciens, a touché les pays de la Méditerranée occidentale. Il porte exclusivement sur les
métaux et sur les produits rares tels que le lin, le coton, les teintures, les pierres précieuses et
l'ivoire. Il faut aussi noter que les Assyriens, grâce à leurs différentes conquêtes, avaient libre
accès à de nombreux gisements de minerais, notamment le fer au Liban et l'argent en Anatolie.
Conclusion
L’Assyrie qui s’est émerge de la ville d’Assour a connu une brillante civilisation. À son apposée,
son territoire s’étend de l’Iran occidental à la mer méditerranée, de l’Anatolie au nord du désert
syro-arabique. Dans les textes antiques le peuple Assyrien était présenté comme des gens féroces
et sans culture. Mais les découvertes faites depuis le XIXe siècle sur l’Assyrie, témoignent au
contraire d’une civilisation fastidieuse et éclairer : ce sont les Assyriens qui les premiers
8
fondèrent de grandes bibliothèques, des parcs botaniques et géologiques et qui entreprirent des
reformes sociales et religieuses. Cette dimension culturelle, comme un écho de leurs exploits
demeurent graver dans les annales de l’antiquité. Cependant avec la conquête des Mèdes
l’empire entre en déclin, cet évènement marque la fin de l’empire Assyrien.
9
Bibliographie :
M. J. H. Schmokel, «Le monde d’ur, Assur et Babylonie» (traduction de lily jumel), 1957, Revu
des études ancienne Tome 60, 1968, N' 1, 1-2 pp 191-192
Webographie :
1
0