Kamoto Et Son Gisement-3
Kamoto Et Son Gisement-3
Kamoto Et Son Gisement-3
GISEMENT
par :
Mr Philippe MAVUNGU
PLAN DU COURS
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE : OBJECTIFS
CHAPITRE I : PRESENTATION GISEMENT
CHAPITRE II : METHODES D’EXPLOITATION
CHAPITRE III : INFRASTRUCTURE
CHAPITRE IV : HISTORIQUE EXPLOITATION
GISEMENT DE KAMOTO
CHAPITRE V : PERSPECTIVES D’AVENIR MINE
DE KAMOTO
SOMMAIRE
INCLINE I
ENTREE INCLINE II
SORTIE
DISPATCH DE COORDINATION MINE (DPT 1400 )
OBJECTIFS
A l’issue de ce module, le participant sera capable
de :
Décrire la structure géologique élémentaire du
gisement de KAMOTO.
Expliquer les différentes méthodes utilisées pour
l’exploitation du gisement.
Expliquer, en grandes lignes, le flow sheet de la mine
de KTO.
Expliquer brièvement l’historique sur la production de
la mine de KAMOTO.
CHAPITRE I :
PRESENTATION GISEMENT
MINE
DE KAMOTO
DESCRIPTION
• Le gisement de Kamoto compte deux écailles :
• KAMOTO PRINCIPAL 113.700.000T (réserve
géologique originelle) ;
• KAMOTO ETANG 23.000.000T (réserve
géologique originelle).
• Les deux écailles comportent chacune deux couches
minéralisées de 12 à 15m de puissance (OBI et OBS).
• Les deux couches minéralisées sont séparées par un
banc stérile épais de 15 à 25m formé des roches
siliceuses cellulaires (RSC) de très bonne tenue (planche
n°1).
Planche n° 1 COUPE SCHEMATIQUE DU GISEMENT DE KAMOTO
Carrière KTO PPAL
NORD
OBS
RAT SDS
OBI
RSC
Le mur du gisement est constitué de roches
argilo talqueuses (RAT) de mauvaise tenue.
Quant au toit immédiat du gisement, il est
constitué d’un banc de dolomie massive, de bonne
tenue dénommé BOMZ (Black Ore Mineralized
Zone) qui a en moyenne 2m d’épaisseur. Elle est
finement stratifiée et /ou graphiteux, elle-même,
surmontée par des schistes dolomitiques de 4m
d’épaisseur d’assez mauvaise tenue car
graphiteux.
1. KAMOTO PRINCIPAL
METHODES D’EXPLOITATION
CHAPITRE II
METHODES D’EXPLOITATION
Le choix d’une méthode d’exploitation est fonction
du pendage et de la nature du minerai (altéré ou
non). Kamoto a utilisé jusqu’à présent quatre
méthodes principales et leurs variantes à savoir :
1. Méthode SUB-LEVEL CAVING (SLC)
2. Méthode CUT AND FILL (CAF)
3. Méthode ROOM AND PILLAR (RAP)
4. Méthode BLOC CAVING (BLC)
CHAPITRE II
1.Méthode SUB LEVEL CAVING (= abattage par sous niveau)
O CHASSAGE TOIT
B
S
5,50 m
R
S
C
4,50 m
O
B
I
45°
R
A
T
CHASSAGE AU MUR
ACCES AU NIVEAU
CHAPITRE II
SLC (suite)
NB : Cette méthode a une variante qui est « la
reprise des piliers ». Elle s’est effectuée entre les
niveaux 345 et 415 sur les piliers laissés par le
CAF Transversal de KTO-PPL larges de 11mètres.
Des galeries de 4m x4m ont été creusées dans les
piliers jusqu’au toit du gisement avec un chassage
intermédiaire appelé « Refente RSC » la
progression est la même que pour les méthodes
de SLC initiale (planche n° 4).
CHAPITRE II
Planche n° 4 REPRISE DES PILIERS
R
S Refente RSC 5,50 m
C
12 m
O Chambre Chambre Chambre
Chambre
B remblayée remblayée remblayée
remblayée
I
R
A
T 23 m 5,50 m
Chassage au mur
CHAPITRE II
2. Méthode CUT AND FILL (CAF )
CUT AND FILL = Enlever et remplir.
C’est une méthode à progression ascendante.
Elle est utilisée dans tous les dressants des
chambres montantes remblayées.
Le principe consiste à partir d’un niveau de
départ ou niveau de base vers le niveau le plus
haut. Deux variantes de cette méthode sont
utilisées à Kamoto à savoir :
•CAF transversal (CAFt).
•CAF longitudinal (CAFL).
CHAPITRE II
CAF transversal
Kamoto a utilisé deux versions pour
cette méthode :
a. CAF transversal classique.
b. CAF transversal retro
CHAPITRE II
a. CAF transversal classique
Dans cette version, les recoupes de 6m x 5m partent
du chassage au mur, traversent les 2 couches
minéralisées et s’arrêtent au contact du bomzâtre et
BOMZ. (Banc noir à ± 2m du radier sur le front de
taille). Elles sont espacées entre 20 et 23m.
Les recoupes étant superposées avec celles du niveau
supérieur, elles sont systématiquement élargies sur les
2 niveaux à la hauteur des couches minéralisées (voir
planche N°5 et 6).
Pour faciliter les manœuvres des engins et améliorer
l’aérage des chantiers, une refente RSC était tracée.
CHAPITRE II
Vue en plan (planche N°5) CAF TRANSVERSAL
O
Chambre Pilier B
S
R
5,50 m Refente RSC S
C
12 m 11 m
O
B
I
6m R
A
T
5,50 m Chassage au mur
23 m
CHAPITRE II
Vue de coupe (planche N° 6) CAF TRANSVERSAL
m
5
S NIV. SUPERIEUR
6m T
10
m
O
12 m T
11 m
m
5
23 m NIV. INFERIEUR
CHAPITRE II
OUVERTURE EN «V»
CHAPITRE II
OUVERTURE PAR UN BOUCHON
CHAPITRE II
Sur un même niveau, la chambre inférieure ne pourra
être prise qu’après avoir exploité la chambre adjacente
de la couche supérieure.
Quant à celle qui est consécutive, elle ne sera prise
qu’après remblayage de la chambre voisine.
Après minage de toute la chambre, le toit du niveau
supérieur est traité avec soin. C’est ainsi qu’il est
purgé, boulonné et même gunité pour une sécurité
optimale lors du chargement des produits. Des fois, le
chargement est envisagé sur le niveau supérieur
lorsque les produits foisonnés ne permettent pas de
préparer le toit de la chambre supérieure.
Quant au remblayage, les produits proviennent de
tous les creusements en stériles et sont complétés par
un soutirage des chantiers de dépilage SLC.
CHAPITRE II
b.CAF Transversal Retro
Cette méthode a vu le jour à KTO après l’écroulement
de la mine en 1990. Lors de cet éboulement, la plupart
des engins étaient emprisonnés dans les décombres,
ce qui a occasionné le manque des machines pour
creuser des ouvrage en stériles. En plus le creusement
des chassages au mur dans la RAT, un terrain à
prédominance d’oligistes, exigeait un soutènement
spécial et plus couteux. C’est ainsi que la méthode
CAF retro a été adoptée. Elle consiste à ne tracer les
chassages que dans du minerai. Deux chassages dont
l’un est tracé au toit de l’OBS (CTS) et le second au
toit de l’OBI (CTI) permettent d’attaquer directement les
deux couches minéralisées. (Voir planche n°7 à la page
suivante).
CHAPITRE II
Planche n° 7 CAF RETRO
CHAPITRE II
•2. CAF longitudinal
Dans ce type de CAF, les recoupes sont toujours de section normale
(6m x5m) mais espacées de 50m d’axe en axe. Cette méthode
s’applique sur les dressants (± 90°). Les recoupes traversent les deux
orebodies de part en part pour s’arrêter au contact supérieur des
bomzatres et du bomz. On trace des refentes « galerie pilote » dans
l’axe des orebodies reliant les recoupes les unes aux autres.
Les refentes sont élargies sur toute la puissance (épaisseur) des
orebodies. Et cela, sur toute la longueur de la couche. Cet
élargissement est valable aussi bien sur le niveau inférieur que sur le
niveau supérieur.
Lors du traçage de la chambre, elle est délimitée à 21m de part et
d’autre de l’axe des recoupes (voir planche n°8).
CHAPITRE II
Planche n° 8 CAF LONGITUDINAL
OBS
6m
RSC
42 m
8m
OBI
CHASSAGE AU MUR 50 m
CHAPITRE II
Le toit des deux chambres (supérieure et inférieure) est systématiquement gunité. Les 2
recoupes sont superposées .
CHAPITRE II
L’exploitation commence par le percement
d’une cheminée forée au Simba. C’est elle
qui sert de bouchon. Les trous forés à
proximité de cette cheminée pour l’agrandir
s’appelle « SLOT ». Le reste des rings sont
minés en plusieurs étapes pour ne pas
ébranler le terrain (voir planche n°9).
CHAPITRE II
Planche n° 9
Vue en plan PLAN DE FORATION CAF LONGITUDINAL
CHAPITRE II
Le chargement commence au niveau inférieur par
la refente. Ceci permet la forme d’une rampe qui
est arrangée par un bulldozer à partir de la refente
opposée du niveau supérieur afin de pouvoir
amener un engin de foration pour le boulonnage
des parois de la chambre exposée au fur et à
mesure de l’extraction du minerai.
L’exploitation se termine par le remblayage qui est
mis à niveau pour permettre la foration vers la
chambre du niveau suivant.
CHAPITRE II
3. METHODES « ROOM AND PILLARS » (RAP)
ROOM AND PILLARS = Méthodes des chambres et piliers
abandonnés.
Elle est pratiquée en plateure. Un réseau de galeries dites
« pilotes » est tracé au toit de chaque couche et élargie de
part et d’autres de la direction de 7,5m. Elles ont une
hauteur normale de 5m.
Ensuite une galerie, défoncée jusqu’au mur de la couche
donne accès à l’entrée des chambres ouvertes alors par
minage en gradin communément appelées « Relevage »
(Planche n°10 et 11)
CHAPITRE II
CHAPITRE II
CHAPITRE II
CHAPITRE II
Cette méthode permet de prendre la couche sur
toute sa puissance. Voilà pourquoi lors du
creusement de la galerie pilote, le boulonnage au
toit doit être soigné. Ces chambres sont tracées
sur une longueur de 100m.
Le remblayage des chambres par des produits
stériles habituels s’étant avéré insuffisant, un
remblayage hydraulique a donc été introduit en
août 1986, obtenu par cyclonage des rejets du
concentrateur et pompage des sables vers la
mine.
CHAPITRE II
4.METHODE « Bloc Caving » ( BLC)
C’est une méthode de foudroyage en
masse. Elle a débuté en juillet 1992 au
niveau 265/ Incl11. Elle est dans la phase
expérimentale en couche supérieure de la
zone altérée de l’étang.
CHAPITRE II
NB : Les réserves minières actuelles se répartissent comme suite selon les méthodes
INFRASTRUCTURES
1. GALERIES ET PUITS D’ACCES
a. GALERIES
Un réseau d’inclinés doubles, entre 8 et 10 % de
pente totalisant 18,5 km dont 14,1 km sont
bétonnés, sont tracés dans le mur de gisement et
débouchent dans le flanc Sud de la mine à ciel
ouvert au niveau 45 (altitude de 1400m). Les
courbatures sont généralement tracées avec un
rayon compris entre 35 et 45 m. Ils donnent aux
engins miniers et véhicules, accès à tous les
niveaux d’exploitation.
b. PUITS
Le puits 2 (6,5m de diamètre) assure la translation
du personnel par cage à deux étages de la recette
(carreau de la mine) jusqu’aux niveaux 207, 357,
369,465 et 632. La vitesse de translation est,
actuellement de 2,5m/s. Quant au puits 3 (6,5m
de diamètre) équipé d’une cage à deux étages
donne accès aux niveaux 207, 357, 411 et 465. La
cage est en panne depuis le 20 juillet 2003.
2. EXTRACTION
La chaîne d’extraction a été mise en service en 1972, elle comprend :
2 trémies de 425 tonnes chacune.
1 concasseur giratoire Allis-Chalmer d’une capacité de 1500 tonnes/h situé
au niveau 357.
3 silos de 950 tonnes chacun.
1 puits (puits 1) de 6,5m de diamètre.
2 skips d’une capacité de 15 tonnes partant depuis 411 jusqu’au jour à une
vitesse de 10m/s. Ce qui donne ± 600 tonnes/h
convoyeurs à bande de 1200 mm de largeur et de 1750 m de longueur
jusqu’au concentrateur.
Stockage Est de 40.000 tonnes de capacité
Stock pile de 6.000 tonnes de capacité.
CHAPITRE III
NB : Un concasseur giratoire Norbert de
1900 tonnes par heure était installé au
niveau 500. Il a été mis en service en juillet
1982. Arrêt définitif en septembre 1990 suite
à l’effondrement de la mine. Un volume de
19.400.000 tonnes de minerai est passé par
ce concasseur.
CHAPITRE III
Flow sheet chaîne d’extraction Concassage puits I.
CHAPITRE III
COMPLEXE EXHAURE 369
Flow sheet chaîne d’extraction Concassage puits I.
CHAPITRE III
Flow sheet chaîne d’extraction Concassage puits I.
CHAPITRE III
4. AERAGE
• Deux puits de ventilation principale (puits 4 de 5,5m de
diamètre et puits 5 de 4,5m de diamètre) relient la
surface au collecteur de retour d’air principal du niveau
207. Installés en double sur chacun des puits, ces
ventilateurs mettent la mine en dépression et débitent
960m3/s d’air au total. Actuellement ce débit n’est que
d’environ 250m3/s en raison d’un ventilateur par puits.
• La ventilation secondaire (des chantiers) est assurée
par les ventilateurs installés sur des chantiers en
activité.
• Le circuit de dépoussiérage est mis en dépression par
un ventilateur centrifuge PRAT DANIEL 1966-
A6 330CV de 60m3/s installé au niveau 357.
CHAPITRE III
SCHEMA D’AERAGE MINE DE KAMOTO
CHAPITRE III
5.ENERGIE
A. Electrique
Kamoto est alimenté en énergie électrique sous 15KV. Le
siège dispose d’une capacité installée de 42,8 MVA reparti
comme suite :
•S/ST Principale : 32MVA.
•S/ST Atelier : 2,5MVA
•S/ST Fond : 8,3MVA
De plus, deux groupes électrogènes diesel assurent
l’alimentation de secours. Il s’agit d’un général Motor de
1MVA et un Cockerill de 3 MVA qui alimente l’installation
de secours en 6,6 KV.
•NB : Actuellement le 3e groupe (Cockerill) est en panne
CHAPITRE III
B. Air comprimé
La centrale de production d’air comprimé
n’est plus opérationnelle. Actuellement les
opérations qui nécessitent de l’air comprimé
sont alimentées par des compresseurs
mobiles.
CHAPITRE III
Lampisterie de Kamoto
CHAPITRE III
Pupitre de commande de la sous-station principale de Kamoto
+Tableau synoptique
CHAPITRE IV
3000000 3000
Effondrement de la plateure
2500000 Septembre 1990 2500
2000000 2000
1500000 1500
Troubles socio-politiques
1000000
Mars 1993 1000
Opération DV
Aout 2003 500
500000
0
70 72 74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12
CHAPITRE IV
PERSPECTIVES D’AVENIR DE LA
MINE
DE KAMOTO.
Avec la chute de la Gécamines, la production de la mine de KTO était
tombée tellement bas que sa relève semblait impossible pour ne pas
dire un rêve.
Avec le projet de partenariat, une lueur d’espoir pointait à l’horizon.
Avec l’avènement de KOL, ce qui était rêve est devenu réalité. La
production, bien que froidement sur le premier moment, a bel et bien
démarré.
Les réserves de notre gisement étant encore importantes, avec un
outil de travail adéquat et un personnel formé pour les compétences
requises, Kamoto atteindra ses objectifs et revêtira sa renommée
d’antan « KAMOTO NUMBER ONE »
A en croire les uns, ce site devrait être appelé « KIMOTO » (grand feu)
tant ce qui s’y produit, loin de la presse, laisse abasourdi plus d’un. Ce
siège qui a hissé plusieurs personnes à la tête de l’entreprise
Gécamines, nous nous tairons de les citer, sinon l’exemple vivant de
notre cher et grand JACQUES Tremblay nommé Directeur du siège et
élevé au haut rang de SENIOR !
• Les freins de l’évolution
– La résistance naturelle de l’homme au changement
– La tendance à conserver une image traditionnelle rend difficile la venue d’hommes
dynamiques, susceptibles de favoriser l’innovation et de forcer l’évolution.
– les reflexes de centralisation et d’uniformisation, réduisent les incertitudes par des
règlements des statuts et la standardisation, tous valables à court terme.
– Le manque d’adaptation rapide, d’où l’arbitraire de décision.
– l’importance écrasante des solutions à court terme.
– la déformation des problèmes par une simplification excessive et des prises de
positions simplistes, type dicton tout fait.
• Nous sommes habituellement portés à penser la réalité autrement qu’elle n’existe,
que nous la croyons être selon notre entendement, contrairement à ce qu’elle
devait être réellement.
• Une conception purement vulgaire et pessimiste vient hanter nos esprits et nous
plonge, par le fait même, dans un agnosticisme outré, à tel point que la réalité en
soi, devient à nos yeux autre qu’elle n’existe objectivement.
• Ainsi, un effort de dépassement de ce mythe traditionnel de l’ignorance et de
l’illusion empirique de la fixité, serait pour nous, un pas vers le progrès, progrès
tel que voulu par les sciences et entreprises modernes.
• L’homme est un être avec au monde et cette relation intersubjective avec autrui, le
pousse à fonder une communauté dialogale.
L’EMBAUCHE DES JEUNES
La moyenne d’âge dans la mine varie entre 45 et 50 ans. Notre siège a en effet pris
l’initiative heureuse d’embaucher de plus en plus des jeunes forces dans tous les domaines pour
assurer la relève.
Il fallait des nouvelles connaissances, pour s’occuper des nouvelles machines, pour
étudier les récentes méthodes de travail. L’on a également le dévolu sur les jeunes pour qu’ils
prennent la relève de ceux qui avaient commencé et qui, bientôt vont prendre leur retraite.
Oui, il faut des jeunes en grand nombre et des instruits pour produire dans la sécurité.
Tenez, grâce à la science, l’ouvrier aujourd’hui se voit confié de nouveaux moyens techniques, il
dispose maintenant des puissantes machines, ce qu’il faisait jadis avec mille peines, il le réalise de
nos jours rien qu’en pressant un bouton ou en abaissant une manette. C’est facile comme effort, mais
ces machines, ces appareils, entre les mains d’un ouvrier quelconque, peuvent devenir dangereux et
par conséquent capables de causer d’effroyables catastrophes. Cela, la société l’a compris.
Voilà pourquoi le consortium des sociétés minières de la place, avec K.O.L. à la tête du fil,
s’intéressent à la création prochaine d’une école laïque Française pour l’éducation des enfants de la
troisième maternelle à la première année secondaire et à la réhabilitation de l’I.T.M (Institut Technique
de Mutoshi), des séminaires de formation et surtout, notez l’existence d’une importante branche qui,
partout et toujours précède le rendement, l’usage de ces machines et qui est « la sécurité et la
formation » Certes, dans nos installations, bureaux, mines et ateliers, nous voyons les pancartes,
affiches où il n’est question que de SECURITE. Nous lisons partout :
•« SECURITE EGALE PROGRES ».
Sécurité et production vont de pair, production d’accord, mais sécurité
d’abord.
La sécurité veut la protection de nos mains, de nos yeux… et j’en
passe.
Notre société a pour ainsi jumelé, sécurité et production et veut qu’il y
ait actuellement de plus en plus des jeunes pour que ces mêmes jeunes, de
par leur nature, avec leurs connaissances saisissent facilement sa partie, se
pénètrent de ses exigences, de ces consignes, dans la transition avec les vieux
routiers.
Mettons-nous en marche, travaillons en collaboration.
C’est une équipe qui perd ou qui gagne. Dans toute équipe, il y a des forts, des
moyens et des faibles. Que les forts se maintiennent, que les moyens
s’améliorent et que les faibles s’alignent pour que tous ensembles allions en
AVANT, marche vers l’atteinte des objectifs nous assignés.
Philippe