Article 4 Ali
Article 4 Ali
Article 4 Ali
Révisé le 04/09/2011
Accepté le 30/09/2011
ملخص
وَعزف فٍ َىيُا هذا،انرذاوٌ تاألعشاب َقرزح أدوَح ؽثُعُح انذٌ هى جذ يقثىل يٍ قثم انعؼىَح و انذٌ غانثا يا َكىٌ يزفق تأدوَح كالسُكُح
يا أدي إنً إذجاههى َذى عالجاخ، ٍُ تاإلػافح إنً انرأثُزاخ انجاَثُح انرٍ ذزجع إنً أدوَح اططُاعُح ذذثؾ انًسرخذي.ذجذدا اسرثُائٍ عُذ انغزب
هذفُا هى.Marrubium vulgare L يٍ جاَثُا فُذٍ يهرًٍُ تُىع َثاذٍ يسرعًم فٍ انرذاوٌ تاألعشاب انذٌ هى. أقم ػزرا تانُسثح نهعؼىَح
ً اسرخالص انفالفىَىَذاخ سًخ تانذظىل عه.انثذث عٍ فعانُح هذا انُثاخ عهً انًسرىي انرطهُزٌ و خاطح انُشاؽ انثكرُزٌ ل لفالفىَىَذاخ
ٍ وَشاؽها انًؼاد نهثكرُزَا ذجاِ سرح أَىاع تكرُزَح يسؤونح عCCM انًزكثاخ انًسرخهظح ذى فظهها تىاسطح.% 5.9 ٌيزدود جذ هاو َساو
انُرائج. انذٌ ادخم فٍ االخرثاراخla Rifampicine ٌهذِ االخرثاراخ ذى يقارَرها يع انًؼاد انذُى.ٍتعغ األيزاع انًعذَح فٍ وسؾ اططُاع
االخرثاراخ انًؼادج نهثكرُزَا نهًسرخهظاخ انفالفىَىَذَح،انًرذظم عهُها تُُد اٌ انًسرخهض َركىٌ يٍ يزكثٍُ تُسة انجثهح يرقارتح َىعا يا
ذاثُز يؼاد نهثكرُزَا يهى نىدع. ذزكُز انًسرخهظاخ وَىع وسؾ انزرع، أظهزخ أٌ ذثثُؾ ذكاثز االَىاع انثكرُزَح َرغُز ترغُز ؽثُعح َىع انثكرُزَا
. Staphylococcus aureus وPseudomonas aeruginosa ATCC 27853 ذجاِ االَىاع انرٍ ذثذٌ يقاويح ذجاِ انًؼاداخ انذُىَح
. أَىاع يرعذدج انًقاويح- Marrubium vulgare L. - انفالفىَىَذ- َشاؽ يؼاد نهثكرُزَا: الكلمات المفتاحية
Résumé
La phytothérapie, proposant des remèdes naturels, est bien acceptée par l’organisme. Elle connaît actuellement
un renouveau exceptionnel en occident du fait des effets secondaires induits par les médicaments inquiétant les
utilisateurs qui font alors appel à une médecine plus douce. Aussi, notre intérêt s’est porté sur Marrubium
vulgare L ou Marrube blanc, espèce végétale utilisée en phytothérapie, afin de vérifier l’efficacité de cette plante
sur le plan antiseptique et notamment l’activité antibactérienne de ses flavonoïdes. L’extraction des flavonoïdes a
donné un rendement assez important égal à 5.9 %. Les composés flavonoiques isolés ont été séparés par CCM et
leur activité antibactérienne vis-à-vis de six souches bactériennes responsables de certaines maladies infectieuses
a été déterminée in vitro. Des tests de comparaison avec un antibiotique, la Rifampicine ont été également inclus
dans les essais. Les résultats obtenus révèlent que l’extrait isolé est formé de deux composés ayant des rapports
frontaux plus ou moins rapprochés. Les tests antibactériens montrent que l’inhibition de la croissance des
souches varie en fonction de la concentration de l’extrait et du milieu de culture utilisé. Un effet antibactérien
important a été observé vis-à-vis de Pseudomonas aeruginosa ATCC 27853 et de Staphylococcus aureus.
Abstract
Herbal medicine, offering natural remedies, is well accepted by the body and often associated with conventional
treatments. It now a fantastic revival in the West. In addition, side effects induced by drugs of concern to users,
who are turning to less aggressive care for the body. For our part we are interested in a plant species used in
herbal medicine, namely Marrubium vulgare L or white horehound. Our objective was to verify the efficiency of
this plant on the plane including antiseptic and antibacterial activity of these flavonoids. The extraction of
flavonoids gave a yield equal to 5.9 %. The isolated compounds were separated by TLC and their antibacterial
activity was determined in vitro for face six bacterial strains responsible for certain infectious diseases
Comparison tests with an antibiotic, Rifampicin were also included in the trials. The results have demonstrated
that the isolated extract is formed from two compounds with frontal reports more or less close. From the
antibacterial tests of the isolated flavonic extracts, it appears that the inhibition of growth of the strains tested
varies with the nature of the bacterial species, the concentration of the extract and the culture medium used. A
significant antibacterial effect was observed for some strains considered among the most resistant to antibiotics
such as Pseudomonas aeruginosa ATCC 27853 and Staphylococcus aureus.
©UBMA - 2012
Rev. Sci. Technol., Synthèse 24 : 29-37 (2012) A.Boutlelis Djahra et al.
1. INTRODUCTION
L’histoire des plantes aromatiques et l’aisselle des paires de feuilles. Une corolle
médicinales est associée à l’évolution des rose pâle et petite par rapport au calice
civilisations. Dans toutes les régions du tubuleux, celui-ci s’allonge considérablement à
monde, l’histoire des peuples montre que ces sa partie supérieure en formant autour du fruit
plantes ont toujours occupé une place une auréole membraneuse [20].
importante en médecine, dans la composition
des parfums et dans les préparations culinaires Les feuilles de Marrubium vulgare ont été
[1, 2]. Les propriétés antimicrobiennes des récoltées au moment de la floraison
plantes aromatiques et médicinales sont (Décembre 2009) de la région de Chafia
connues depuis l’antiquité. Toutefois, il aura (Wilaya d’El Tarf) qui est située au Nord-Est
fallu attendre le début du 20ème siècle pour que algérien. Elles ont été séchées à l’air libre et à
les scientifiques commencent à s’y intéresser l’abri de la lumière et de l’humidité.
[3].
Souches bactériennes
De nombreuses études épidémiologiques et Les souches bactériennes utilisées dans le
expérimentales récentes suggèrent que les présent travail proviennent de trois laboratoires
composés flavoniques très abondants dans les publics et privés de la wilaya d’Annaba. Elles
plantes médicinales et alimentaires possèdent sont largement rencontrées dans diverses
un pouvoir antioxydant et antibactérien pathologies humaines. Elles sont souvent
remarquable ; ils pourraient ainsi jouer un rôle multirésistantes aux antibiotiques et
dans la prévention des maladies infectieuses, responsables d’infections plus ou moins
cardiovasculaires et cancéreuses [4, 5]. graves. Il s’agit de :
- Escherichia coli 12.
Pour notre part, nous nous sommes intéressés à - Escherichia coli 1554.
une espèce végétale Marrubium vulgare L. qui - Escherichia coli ATCC 25922.
est largement utilisée en médecine - Pseudomonas aeruginosa ATCC 27853.
traditionnelle dans le traitement des troubles - Proteus mirabilis.
digestifs, la perte de l’appétit et la dyspepsie - Staphylococcus aureus.
[6]. Elle est également employée comme
antinociceptif [7], antihypertenseur [8], Milieux de culture
antispasmodique [9], antioedematogénique
[10], analgésique [11], insecticide [12], anti- Dans le but de l’évaluation de l’activité
inflammatoire [13], antimicrobien [14, 15, antibactérienne des composés flavoniques
16], antioxydant [17], antifongique [18], anti- isolés, nous avons utilisé deux milieux de
leucémique [19] et dans de nombreuses autres culture : Mueller-Hinton (MH) et Sabouraud.
activités biologiques.
Antibiotique
L’objectif de notre présente étude consiste à L’antibiotique utilisé est la Rifampicine ou
déterminer l’activité antibactérienne de Rifampine, appartenant à la famille des
l’extrait flavonique des feuilles vis-à-vis de six Rifamycines (5 µg) lot : 070531 (sous forme
souches bactériennes pathogènes pour de disques de 6 mm de diamètre). Il est
l’homme. constitué de 50 mg d’isoniazide et de 300 mg
de pyrazinamide. Il inhibe l’activité de l’ARN
2. MATERIEL ET METHODES polymérase – ADN dépendante dans les
cellules sensibles en interagissant avec l’ARN-
2.1. Matériel utilisé polymérase bactérienne.
Matériel végétal
Le matériel végétal choisi est constitué de 2.2 Méthodes suivies
feuilles de Marrubium vulgare puisque c’est à
2.2.1 Extraction des flavonoïdes
leur niveau que se trouve la majorité des
principales substances actives. L’espèce L'extraction des flavonoïdes consiste à prendre
Marrubium vulgare est une plante herbacée 10 g de feuilles séchées et stabilisées pendant 1
vivace blanchâtre très rameux, avec des poils h dans 200 ml d'éthanol à 96°C. Après
laineux appliqués, des feuilles dentées au filtration et séchage, la drogue est pulvérisée
sommet, fleurs en petites glomérules à grossièrement et épuisée à l'appareil de Soxhlet
©UBMA - 2012
Rev. Sci. Technol., Synthèse 24 : 29-37 (2012) A.Boutlelis Djahra et al.
par 200 ml d'éthanol à 96°C pendant 4 heures. à celle de l’antibiogramme qui consiste à
Après macération de 12 à 24 h, les deux déterminer la sensibilité d’une souche
solutions éthanoliques (200 ml+200 ml) sont bactérienne vis-à-vis d’un ou de plusieurs
réunies et évaporées sous pression réduite. Le produits. Un disque stérile de papier filtre
résidu est repris par 20 ml d'eau bouillante et la (Watman n°1) de 6 mm de diamètre est imbibé
solution aqueuse est laissée au repos pendant de produits à tester (flavonoïdes purs,
24 heures. La liqueur est épuisée flavonoïdes ½, flavonoïdes ¼), ce dernier est
successivement dans une ampoule à ensuite placé sur de la gélose coulée dans de
décantation par (4×10 ml) d'éther, (4×10 ml) boites de Pétri standard sur 4 mm d’épaisseur
d'acétate d'éthyle et (5×10 ml) du n-butanol. et préalablement inoculées avec les souches
L'extrait butanolique est évaporé à l’aide d’un bactériennes choisies. La concentration de
bain de sable à 30°C, le résidu obtenu est l’inoculum utilisée est de l’ordre de 106 à 108
récupéré pour l’identification par C.F.U/ml. Les boites sont incubées à une
chromatographie sur couche mince et pour les température de 37°C pendant 18 à 24 heures.
tests antibactériens. Si le produit est toxique pour l’espèce, il se
forme une zone d’inhibition ou un halo
2.2.2 Séparation des flavonoïdes transparent autour du disque. Plus grande est
cette zone, plus l’espèce est sensible.
Les flavonoïdes extraits ont été séparés par
Chromatographie sur Couche Mince (Silica gel Des disques témoins sont inclus dans les
60 F254, support -aluminium, Merck) dont la essais, Il s’agit de disques imprégnés d’eau
phase mobile choisie est un mélange d’Acétate distillée stérile et de disques d’antibiotique (la
d’éthyle, de méthanol et d’eau (5V/2V/1V). Rifampicine). L’expérimentation a été réalisée
Après révélation, les tâches fluorescentes ont en triplicata.
permis de calculer les rapports frontaux. La
confirmation de la présence des flavonoïdes est 3. RESULTATS
faite par l’ajout de chlorure d'aluminium
(AlCl3) à 2 % dilué dans du méthanol à 95°. 3.1 Extraction des flavonoïdes
Ce dernier provoque en présence des
flavonoïdes un changement de couleur des L’extraction des flavonoïdes des feuilles de
tâches vers le jaune, jaune vert ou ocre. l’espèce étudiée a donné un rendement de
l’ordre de 0.59 g, ce qui correspond à un
2.2.3 Activité antimicrobienne pourcentage de 5.9 % (Tab. 1).
©UBMA - 2012
Rev. Sci. Technol., Synthèse 24 : 29-37 (2012) A.Boutlelis Djahra et al.
Les résultats des différents tests antibactériens (MH et Sabouraud) sont regroupés dans les
réalisés sur les deux milieux de cultures tableaux 3 et 4.
Tableau 3. Zones d'inhibition (mm) de la croissance des souches bactériennes sur milieu Mueller-Hinton.
Tableau 4. Zones d'inhibition (mm) de la croissance des souches bactériennes sur milieu Sabouraud.
D’après les tableaux 3 et 4, Il y a une grande l’extrait sur MH est assez semblable à celui
hétérogénéité dans les résultats obtenus, l’effet provoqué par l’antibiotique.
antibactérien est plus ou moins important selon
la nature de la souche. D’une manière globale, Pour ce qui est de la souche E.coli ATCC
les flavonoïdes semblent être efficaces vis-à- 25922, elle semble plus résistante que les
vis des souches testées. autres souches d’E.coli. Les zones d’inhibition
ne dépassent pas les 22 mm sur MH et les 6
En ce qui concerne la souche E.coli 12 cultivée mm sur Sabouraud. Cette résistance est notée
sur MH, elle s’est révélée plus résistante aux également avec la Rifampicine avec
dilutions ½ et ¼ avec 14 et 10 mm contre 38 respectivement 12 mm et 8 mm sur MH et
mm de diamètre en présence des flavonoïdes Sabouraud.
purs. Des valeurs similaires ont été
enregistrées sur le milieu Sabouraud. Ces Quant à la souche Staphylococcus auresu, elle
chiffres sont dans tous les cas meilleurs que semble très résistante aux flavonoïdes purs (00
ceux obtenus avec la Rifampicine (zone mm) mais plus sensibles aux autres dilutions
d’inhibition égale à 0 mm). (12 et 14 mm sur MH et 4 et 6 mm sur
Sabouraud). Presque la même chose a été
L’espèce Proteus mirabilis, semble très observée avec la Rifampicine avec un pouvoir
sensible aussi bien aux solutions flavoniques antibactérien plus prononcé sur milieu
que pour la Rifampicine et ce, dans les deux Sabouraud.
milieux de culture (zones d’inhibition
comprises entre 32 mm et 38 mm). La souche E. coli 1554 cultivée sur milieu
Sabouraud affiche une grande résistance à
La souche Pseudomonas aeruginosa ATCC l’effet des flavonoïdes (00 mm). Cette
27853 a montré des zones d’inhibition de 30 à résistance est moins prononcée sur milieu MH
40 mm de diamètre sur MH et de 34 à 42 mm (40 mm). Cependant, elle apparait affectée
sur Sabouraud. Le pouvoir antibactérien de
©UBMA - 2012
Rev. Sci. Technol., Synthèse 24 : 29-37 (2012) A.Boutlelis Djahra et al.
par la Rifampicine dans les deux milieux (44 testés sur les deux milieux de culture sont
mm et 54 mm). mentionnés dans la figure 1.
Les diamètres des zones d’inhibition de la
croissance des souches vis-à-vis des produits
Figure 1. Variation du diamètre des zones d’inhibition de la croissance des souches vis-à-vis des produits testés sur les deux
milieux de culture.
©UBMA - 2012
Rev. Sci. Technol., Synthèse 24 : 29-37 (2012) A.Boutlelis Djahra et al.
4. DISCUSSION
Les teneurs en composés phytochimiques degré moindre sur Proteus vulgaris MTCC 426
testés varient selon le produit considéré. Ces et E.coli MTCC 443.
teneurs peuvent être affectées par le génotype,
les conditions du développement et de Concernant la souche Proteus mirabilis, elle
croissance, la maturité, le conditionnement, les s’est révélée très sensible face aux flavonoïdes
conditions de stockage et par les méthodes isolés. Cependant l’auteur d’une étude
d’extraction [21]. Dans le cas présent, ces récemment publiée [27] signale que la souche
facteurs ont permis d’avoir une teneur en Proteus vulgaris est résistante face à l’extrait
flavonoïdes de l’ordre de 0.59 g dans les méthanolique des feuilles de Marrubium
feuilles de l’espèce Marrubium vulgare. Ce vulgare.
résultat est largement comparable avec celui de
l’espèce Marrubium peregrinum dont la teneur La souche E.coli ATCC 25922, qui a été dans
des flavonoïdes extraits est de l’ordre de 0.547 notre cas, moyennement sensible aux
g [22]. flavonoïdes provenant de l’espèce Marrubium
vulgare semble très résistante à l’extrait d'éther
A partir de la séparation des composés de pétrole isolé à partir des feuilles de
flavonoïques (Tableau 2), les résultats obtenus Marrubium alysson [18].
(rapports frontaux et couleurs des tâches) sont
comparables avec ceux enregistrés pour les L’effet des flavonoïdes de Marrubium vulgare
flavonoïdes extraits des feuilles de Buxus sur le germe Staphylococcus aureus obtenus
madagascaria Bail [23]. dans notre cas est en parfaite concordance avec
les travaux antérieurs réalisés à partir de
D’après la littérature et selon certaines l’extrait de la partie aérienne de Marrubium
recherches actuelles, il existe une relation catariifolium [28].
étroite entre les composés flavonoiques et les
activités antibactériennes [24, 25]. De même, les composants de structure
phénolique tels que, Carvacrol, Eugénol et
Les extraits flavoniques de Marrubium vulgare Thymol sont fortement actifs contre les
ont une activité antimicrobienne satisfaisante microorganismes et agissent comme des agents
envers la majorité des souches étudiées. dénaturants les protéines [29]. D’autre part,
l’activité des huiles essentielles et des extraits
Les souches Pseudomonas aeruginosa ATCC des plantes d’Origan et de Laurier montre un
27853 et Proteus mirabilis, sont les plus pouvoir inhibiteur sur Pseudomonas
sensibles lorsqu’elles sont mises à l’action de aeruginosa et E.coli [30].
ces flavonoïdes sur Sabouraud et MH.
Cependant, la souche E.coli 1554 est plus Paradoxalement, selon une étude ultérieure, les
résistante sur milieu Sabouraud que sur MH. huiles essentielles de Marrubium deserti de
Parmi les souches testées, seul le Noé ne présentent aucun effet antibactérien
Staphylococcus aureus a fait preuve d’une sur les germes Staphylococcus aureus ATCC
grande performance du point de vue résistance 25923, E.coli ATCC 25922 et Pseudomonas
face à tous les produits et toutes les aeruginosa ATCC 27853 [31].
concentrations testées.
Les flavonoïdes en raison de leur richesse en
Les résultats obtenus confirment une fois de groupes phénoliques sont capables de se fixer
plus l’efficacité des extraits des plantes sur certaines protéines et enzymes modifiant
médicinales et leur pouvoir antiseptique qui ainsi les équilibres enzymatiques [32]. D’autre
vient rivaliser celui des antibiotiques. De part, les huiles essentielles de Clou de girofle
nombreux travaux soulignent cet effet et d’Origan sont capables d’induire une lyse
antibactérien des principes actifs naturels. En cellulaire de la bactérie E.coli. La lyse des
effet, Mubashir et al. [26] signalent que bactéries a été montrée par la libération des
l’extrait aqueux des feuilles de l’espèce substances absorbant à 260 nm. Cette
Marrubium vulgare exerce une forte activité inhibition de développement d’E.coli
inhibitrice sur les souches Staphylococcus provoquée par ces huiles essentielles est
aureus MTCC 740, Staphylococcus similaire à celle enregistrée par Marrubium
epidermidis MTCC 435 et une activité de vulgare [33].
©UBMA - 2012
Rev. Sci. Technol., Synthèse 24 : 29-37 (2012) A.Boutlelis Djahra et al.
©UBMA - 2012
Rev. Sci. Technol., Synthèse 24 : 29-37 (2012) A.Boutlelis Djahra et al.
[11] Meyre-silva C., Yunes R.A., Schlemper antioxidant properties of grebe, red and yellow
V., Campos-buzzi F. & Cechinel V., 2005. bell peppers, J. Food, Agric. Environ., Vol. 1,
Analgesic potential of marrubiin derivatives, a 22–27.
bioactive diterpene present in Marrubium
[22] Stankovic S.M., 2011. Total phenolic
vulgare (Lamiaceae), IL Farmaco., Vol. 60
content, flavonoid concentration and
(4), 321-326.
antioxidant activity of Marrubium peregrinum
[12] Pavela R., 2004. Insecticidal activity of L. extracts, Kragujevac J. Sci., Vol. 33, 63-72.
certain medicinal plants, Fitoterapia., Vol. 75,
[23] Razafindrambao R. S., 1973. Etude d’une
745–749.
Plante Médicinale Malgache Buxus
[13] Sahpaz S., Garbacki N., Tits M. & madagascarica Bail et ses variétés, Travaux et
Bailleul F., 2002. Isolation and Documents de l’ORSTOM n° 25, Paris.
pharmacological activity of phenylpropanoid
[24] Bijondi D., Cianci P., Geraci C. &
esters from Marrubium vulgare, J.
Ruberto G., 1993. Antimicrobial and chemical
Ethnopharmacol., Vol. 79 (3), 389-392.
composition of essential oils from Sicilian
[14] Rigano D., Formisano C., Basile A., aromatic plants, Flavour Frag. J., Vol. 8, 331-
Lavitola A., Senatore F., Rosselli S. & Bruno 377.
M., 2006. Antibacterial activity of flavonoids
[25] Jiménez M. & Garcia-Carmona F., 1999.
and phenylpropanoids from Marrubium
Myricetin, an antioxidant flavonol is a
globosum ssp. libanoticum, J. Phytother. Res.,
substrate of polyphenol oxidase, J. Sci. Food
Vol. 21, 395-397.
Agric., Vol. 79 (14), 1993-2000.
[15] Quave C., Plano L., Pantuso T. & Bennett
[26] Mubashir H.M., Iqbal Zargar M., Bahar
B., 2008. Effects of extracts from Italian
Ahmed A., Saroor A.K., Shamshir K. & Singh
medicinal plants on planktonic growth, biofilm
P., 2009. Evaluation of Antimicrobial Activity
formation and adherence of methicillin-
of Aqueous Extract of Marrubium vulgare L.
resistant Staphylococcus aureus, J.
J. Res. Dev., Vol. 9, 53-56.
Ethnopharmacol., Vol. 118 (3), 418-428.
[27] Kanyonga P.M., Faouzi M.A., Meddah B.,
[16] Warda K., Markouk M., Bekkouche K.,
Mpona M., Essassi E.M. & Cherrah Y., 2011.
Larhsini M., Abbad A., Romane A. &
Assessment of methanolic extract of
Bouskraoui M., 2009. Antibacterial evaluation
Marrubium vulgare for antiinflammatory,
of selected Moroccan medicinal plants against
analgesic and anti-microbiologic activities, J.
Streptococcus pneumoniae, Afr. J. Pharm.
Chem. Pharm. Res., Vol. 3 (1), 199-204.
Pharmacol., Vol. 3 (3), 101-104.
[28] Ulukanli Z. & Akkaya A., 2011.
[17] Weel K.C.G., Venskutonis P.R.,
Antibacterial Activities of Marrubium
Pukalskas A., Gruzdiene D. & Linssen J.P.H.,
catariifolium and Phlomis pungens Var. Hirta
1999. Antioxidant activity of horehound
Grown Wild in Eastern Anatolia, Turkey, Int.
(Marrubium vulgare) grown in Lithuania, J.
J. Agric. Biol., Vol. 13, 105–109.
Fett/Lipid., Vol. 101 (10), 395-400.
[29] Dorman H.J.D., Deans S.G., 2000.
[18] Edziri H., Ammar S., Groh P., Mahjoub
Antimicrobial agents from plants: antibacterial
M.A., Mastouri M., Gutmann L., Zine M. &
activity of plant volatile oil, Journal of Applied
Aouni M., 2007. Antimicrobial and cytotoxic
Microbiology., Vol. 88, 308-316.
activity of Marrubium alysson and Retama
retama in Tunisia, Pak. J. Biol. Sci., Vol. 10, [30] Ohno T., Kita M., Yamaoka Y., Imamura
1759-1762. S., Yamamoto S.M., Kodama T., kashima K.,
Imanishi J., 2003. Antimicrobial activity of
[19] Alkhatib R., Joha S., Cheok M., Roumy
essential oil against Helicobacter pylori,
V., Idziorek T., Preudhomme C., Quesnel B.,
Helicobacter., Vol. 8 (3), 207-215.
Sahpaz S., Bailleul F. & Hennebelle T., 2010.
Activity of Ladanein on Leukemia Cell Lines [31] Laouer H., Yabrir B., Djeridane A.,
and Its Occurrence in Marrubium vulgare, Yousfi M., Beldovini N. & Lamamra M.,
Planta Medica., Vol. 76 (1), 86-87. 2009. Composition, antioxidant and
antimicrobial activities of the essential oil of
[20] Ozenda P., 2004. Flore et végétation du
Marrubium deserti De Noé, Nat Prod
sahara, Ed. CNRS. 662p.
Commun., Vol. 4 (8), 1133-1138.
[21] Zang D. & Hamauru Y., 2003. Phenolic
compounds, ascorbic acid, carotenoids and
©UBMA - 2012
Rev. Sci. Technol., Synthèse 24 : 29-37 (2012) A.Boutlelis Djahra et al.
[32] Ozawa T., Lilley T.H. & Haslam E., 1987. [34] Rhayour K., 2002. Etude du mécanisme
Polyphenol interactions: Astringency and the de l’action bactéricide des huiles essentielles
loss of astringency in ripening fruit, sur Esherichia coli, Bacillus subtilis et sur
Phytochemistry., Vol. 26 (11), 2937-2942. Mycobacterium phlei et Mycobacterium
fortuitum. Thése de doctorat en biologie.
[33] Burt S.A. & Reinders R.D., 2003.
Université de Sidi Mohamed Ben Abdellah,
Antibacterial activity of selected plant essential
Maroc. 158p.
oils against Escherichia Coli 0157, Letters in
Applied Microbiology., Vol. 36, 162-167.
©UBMA - 2012