2TSI Preparation Planches Oraux - KORREKTUR
2TSI Preparation Planches Oraux - KORREKTUR
2TSI Preparation Planches Oraux - KORREKTUR
CLASSE DE 2TSI
PREPARATION PLANCHES ORAUX
KORREKTUR
Planche 01. CCS 2019
X an n!
Étudions la nature de la série en fonction de a > 0.
nn
n>1
n
a n!
On pose un = pour tout n > 1. On utilise d’Alembert,
nn
−n
an+1 (n + 1)! nn nn
un+1 1
= × = a = a 1 + .
un (n + 1)n+1 an n! (n + 1)n n
un+1 1
Donc : = a exp −n ln 1 + . On applique un développement limité d’ordre n. On obtient :
un n
un+1 1 1
= a exp −n +o = ae−1+o(1) ,
un n n
π π
En conclusion, g est constante et comme g(1) = 2 arctan 1 = 2 × = , on a bien le résultat demandé.
Z x 4 2
t arctan t
3. Posons G : x 7→ 2 )2
dt avec x > 0. On applique le résultat de 1) avec I = J = R⋆+ ,
1
x
(1 + t
t arctan t
u(x) = 1/x et v(x) = x, f (t) = . On remarque que f est bien continue sur R+ et que u et v
(1 + t2 )2
sont bien de classe C 1 sur R⋆+ .
Enfin, pour tout x > 0,
−1 1
G′ (x) = 1 × f (x) − 2 × f .
x x
2 sur 23
1
arctan x1 x3 arctan x1
1 x
Or, f = 2 = . Et donc :
x 1 + x12 (1 + x2 )2
x arctan x + arctan x1
′ πx
G (x) = = .
(1 + x2 )2 2(1 + x2 )2
x
t
Z
4. • Calculons I1 = dt.
0 (1 + t2 )2
On fait le changement de variable w = t2 et donc dw = 2tdt.
x x2
dw 1 1 1
Z
2
I1 = 0 dw = − = − .
2(1 + w)2 2(1 + w) 0 2 2(1 + x2 )
X
t arctan t
Z
Calculons I2 (X) = dt, où X > 0 fixé.
0 (1 + t2 )2
1 t
On remarque que t 7→ − est une primitive de t 7→ , ce qu’on a pu voir en calculant I1 .
2(1 + t2 ) (1 + t2 )2
On pense donc à une intégration par parties.
Z X Z X X
t arctan t −1 1 −1
I2 (X) = dt = − × dt + × arctan t .
0 (1 + t2 )2 0 2(1 + t2 ) 1 + t2 2(1 + t2 ) 0
Z X Z X
1 − arctan X 1
Cela donne : I2 (X) = 2 )2
dt + 2)
. Il reste le calcul de K(X) = dt.
2(1 + t 2(1 + X 2(1 + t2 )2
Z X 20 Z X Z X 0
t +1−1 1 t2
Alors : 2K(X) = 2 2
dt = 2
dt − dt.
0 2(1 + t ) 0 1+t 0 (1 + t2 )2
Il reste à faire une ultime intégration par parties,
" Z X #
X
−1 t 1 X
2K(x) = arctan X − − 2)
dt + 2)
= arctan X + .
0 2(1 + t 2(1 + t 0 2 2(1 + X 2)
1 X arctan X
Cela donne : I2 (X) = arctan X + − .
4 4(1 + X 2 ) 2(1 + X 2 )
Z +∞
t arctan t
• Calculons I2 = dt.
0 (1 + t2 )2
π
Il suffit de faire tendre X vers +∞. On a : I2 = .
8 h πh
Remarque : La fonction G est strictement croissante sur R⋆+ et a pour valeur 0, .
8
• Pour montrer que ψ est un endomorphisme de Mn (R), on peut comme précédemment montrer que si
a ∈ R et (M, N ) ∈ Mn (R)2 ,, ψ(M +aN ) = ψ(M )+aψ(N ). C’est très semblable. On peut aussi remarquer
que ψ = IdMn (R) − 2φ et est un endomorphisme de Mn (R) par différence de deux endomorphismes de
Mn (R).
2. Il est clair que Im φ ⊂ Vect In et comme φ n’est pas l’endomorphisme nul, (car par exemple φ(In ) =
nIn ), dim Im φ > 1 et comme dim Vect In = 1, on a nécessairement : Im φ = Vect In .
D’après le théorème du rang, dim Mn (R) = dim Im φ + dim Ker φ = n2 = 1 + dim Ker φ.
On a bien le résultat : dim Ker φ = n2 − 1.
3. Dans la suite, on suppose n = 2. Déterminons la matrice
B de φ dans la base canonique
1 0
(E1,1 , E1,2 , E2,1 , E2,2 ) de M2 (R). Par exemple, E1,1 = et :
0 0
3 sur 23
φ (E1,1 ) = Tr (E1,1 ) I2 = I2 = E1,1 + E2,2 .
De même, φ (E1,2 ) = φ (E2,1 ) = 0 et φ (E2,2 ) = E1,1 + E2,2 . On a donc les colonnes de B et donc de A.
1 0 0 1 −1 0 0 −2
0 0 0 0 ⇒ A = I4 − 2B = 0 1 0 0 .
B= 0 0 0 0 0 0 1 0
1 0 0 1 −2 0 0 −1
Comme A est une matrice symétrique réelle, on sait que A (et donc ψ) est diagonalisable (et on peut
choisir la base de vecteurs propres orthonormale).
4. On sait que l’on peut trouver une matrice P orthogonale telle que P T AP soit diagonale. En effet,
P est alors la matrice de passage de la base canonique de M2 (R) à une base orthonormale de vecteurs
propres. On va commencer par trouver les valeurs propres, on sait que Ker φ est de dimension n2 − 1 = 3.
Or,
Donc 1 est valeur propre associé à un sous-espace vectoriel propre de dimension 3. Comme Tr (A) = 0,
on en déduit que −3 est une valeur propre simple.
Commençons par une base de ce sous-espace propre E−3 (φ). Si M ∈ E−3 (ψ), alors
Alors M ∈ Vect I2 . Comme dim Vect I2 = 1 et comme dim E−3 (ψ) = 1, on a : E−3 (ψ) = Vect I2 . Une
base de E−3 (ψ) est (I2 ).
Pour E1 (ψ),
M ∈ E1 (ψ) ⇔ Tr (M ) = 0.
Il suffit de trouver trois matrices (formant une famille libre) de trace nulle. On connait déjà deux matrices
E1,2 et E2,1 . Il suffit de prendre E1,1 − E2,2 comme troisième matrice de la base. Comme les colonnes de
P doivent être orthogonales, cela donne :
√ √
1/ 2 0 0 1/ 2
0 1 0 0
P = 0
.
√ 0 1 0√
1/ 2 0 0 −1/ 2
Remarque : on peut aussi écrire le polynôme caractéristique de A qui est, après factorisation, χA (t) =
(t − 1)3 (t + 3) puis résoudre les systèmes AX = X et AX = −3X. Et retrouver une base orthogonale de
E1 (A) puis en déduire P.
Comme 0 n’est pas une valeur propre de A, Ker ψ est réduit à la matrice nulle. Et donc comme ψ est un
endomorphisme en dimension finie, on sait que ψ est bijective (car son noyau est nul).
1
p((x, y, z)) = ((x, y, z).~n)~n =
(3x + y + 2z)(3, 1, 2).
14
9 3 6
1
La matrice P de p est dans la base canonique : P = 3 1 2 .
14
6 2 4
On sait que si s est la symétrie orthogonale par rapport à la droite D et si ~u ∈ R3 ,
1
(s(~u) + ~u) = p(~u) ⇒ s(~u) = 2p(~u) − ~u.
2
4 sur 23
Ainsi, si Q est la matrice de la symétrie cherchée,
9 3 6 2 3 6
1 1
Q = 2P − I3 = 3 1 2 − I3 = 3 −6 2 .
7 7
6 2 4 6 2 −3
1 0 0
χAm (t) = (t − 1)(t + 1) m t 1 = (t − 1)2 (t + 1).
0 1 1
Le spectre
deAm est {−1, 1} et A m estdiagonalisable
si et seulement si dim E1 (Am ) = 2.
x x x (m + 1)x + (m + 1)y + z = x
Alors : y ∈ E1 (Am ) ⇔ Am y = y ⇔ −mx − my − z = y .
z z z mx + (m − 1)y = z
mx + (m + 1)y + z = 0
Il ne reste que deux équations : . Elles sont indépendantes si et seulement
mx + (m − 1)y − z = 0
x
si m 6= 0. Donc le seul cas où dim E1 (Am ) = 2 est m = 0. Et dans ce cas, y ∈ E1 (A0 ) si et seulement
z
si y + z = 0. Une base est ((1, 0, 0), (0, 1, −1)).
• Pour exprimer An0 en fonction d’une matrice diagonale, pour n ∈ N, il faut trouver la matrice de
passage
P à une matrice diagonale.
Il reste
à trouver
une base de E−1 (A0 ).
x x −x
y ∈ E−1 (A0 ) ⇔ A0 y = −y . On trouve que x = −y et z = y. Une base est
z z −z
((−1, 1, 1)). Finalement, l’endomorphisme associé à A0 dans la base canonique de R3 a pour matrice
D = Diag (1, 1, −1)
dans la base ((1, 0, 0), (0, 1, −1), (−1, 1, 1)).
1 0 −1
Si l’on pose P = 0 1 1 , A0 = P DP −1 et donc : An0 = P Diag (1, 1, (−1)n )P −1 .
0 −1 1
Donc U + aV ∈ E.
• Pour tout entier i, uin+p = 1 si et seulement si n + p − i est un multiple de p et donc si et seulement
si n − i est un multiple de p et donc si et seulement si uin = 1. Donc U i ∈ E.
2. Montrons que (U i )i∈[[0, p−1]] est une famille libre.
Supposons que a0 U 0 + a1 U 1 + ... + ai U i + ... + ap−1 U p−1 = 0.
Alors, pour tout n ∈ N, a0 u0n + a1 u1n + ... + ai uin + ... + ap−1 up−1
n = 0. (1)
Pour n = 0, u00 = 1 et ui0 = 0 pour i ∈ [[1, p − 1]]. Donc (1) devient a0 = 0.
Pour n = 1, u11 = 1 et ui1 = 0 pour i ∈ [[0, p − 1]] \ {1}. Donc (1) devient a1 = 0.
Ainsi de suite, jusqu’à n = p − 1, up−1 i
p−1 = 1 et up−1 = 0 pour i ∈ [[0, p − 1]] \ {p − 1}. Et donc ap−1 = 0.
Ainsi a0 = a1 = ... = ap−1 = 0 et notre famille est bien libre.
3. On peut remarquer qu’une suite U de E est parfaitement définie connaissant ses termes u0 , ..., up−1 .
p−1
X
Posons V = ui U i alors vj = uj pour tout j ∈ [[0, p − 1]].
i=0
p−1
1 , i=j
ui Uji = uj Ujj = uj .
X
En effet, pour tout j ∈ [[0, p − 1]] fixé, Uji = et vj =
0 , i ∈ [[0, p − 1]] \ {j}
i=0
Enfin, comme V ∈ E, la donnée de v0 , ..., vp−1 détermine parfaitement V et donc U = V. Ainsi toute
suite de E est une combinaison linéaire des suites de la famille (U i )i∈[[0, p−1]] qui est donc une famille libre
et génératrice de E, donc une base de E. Et il en découle que la dimension de E qui est le cardinal de
cette famille est p.
Et donc :
1 1 1
> > .
1 + (nπ)2 sin t 1 + (nπ + t)2 sin t 1 + (nπ + π)2 sin t
Il reste à intégrer de 0 à π. On tombe bien sur an > un > an+1 .
X X
4. Comme les séries an et un sont à termes positifs, on va utiliser les comparaisons de séries
n∈N n∈N
arctan(nπ 2 )
numériques. Posons vn = . Alors nπvn tend vers π/2 quand n tend vers +∞.
nπX
π 1
Donc vn ∼ = . La série vn est donc divergente.
2nπ 2n
n∈N⋆ X
Comme an > vn à partir de n = 1, la série an est elle aussi divergente.
X n∈N
Enfin, comme an+1 6 un , la série un est à son tour divergente.
n∈N
+∞
1/2 X +∞ Z 1/2
2(−1)n t4n+1 2(−1)n t4n+1
Z X
I= = dt.
0 n=0
(2n)! n=0 0
(2n)!
+∞ +∞ 1 +∞
2(−1)n 1/2 4n+1 2(−1)n t4n+2 2 (−1)n
1
X Z X X
Cela donne I = t dt = = 4n+2
.
n=0
(2n)! 0 n=0
(2n)! 4n + 2 0 n=0
(2n + 1)! 2
Comme 24 = 16, on obtient finalement :
+∞ +∞
(−1)n (−1)n
1X 1 X 1
I= = sin ⇒ = 4 sin .
4 n=0 (2n + 1)!16n 4 n=0
(2n + 1)!16 n 4
+∞ j +∞
(−1)j xj (1 − (−1)j )xj
X x X
De même, ex − e−x = − = . On décompose encore la somme pour
j=0
j! j! j=0
j!
j variant de 0 à +∞ en deux sommes, la première avec j pair et la deuxième avec j impair. Comme
1 − (−1)j = 0 pour j pair, la première somme est donc nulle et 1 − (−1)j = 2 pour j impair. Si l’on pose
k = 2j + 1,
+∞ +∞
X 2x2k+1 X x2k+1 ex − e−x
ex − e−x = ⇒ = .
(2k + 1)! (2k + 1)! 2
k=0 k=0
2. X et Y sont deux v.a.r indépendantes qui suivent toutes deux une loi de Poisson de paramètre λ > 0,
λn
et donc P (X = n) = P (Y = n) = e−λ pour tout n entier naturel.
n!
X
(−1) 1
La matrice M = est inversible si et seulement si Det M = (−1)X − (−1)Y 6= 0. Cela
(−1)Y 1
signifie que X et Y doivent être des entiers de parité contraire."La probabilité#que" M soit inversible#est
[ [
la probabilité de la réunion des deux événements disjoints A = (X = 2k) ∩ (Y = 2k + 1) et
" " # k∈N k∈N
[ [
B= (X = 2k + 1)] ∩ (Y = 2k) . Comme X et Y suivent la même loi, la probabilité cherchée
k∈N k∈N [ [
est P (A) + P (B) = 2P (A). Par ailleurs, si l’on pose C = (X = 2k) et D = (Y = 2k + 1) , comme
k∈N k∈N
X et Y sont des v.a.r indépendantes, P (A) = P (C ∩ D) = P (C)P (D).
Finalement, la probabilité cherchée est
! 2P (C)P (D).
[ +∞
X
Calculons P (C) = P (X = 2k) = P (X = 2k)
k∈N k=0
+∞
X λ2k e−λ λ 1
e−λ e + e−λ = 1 + e−2λ .
= =
(2k)! 2 2
k=0 ! +∞
[ X
Calculons P (D) = P (Y = 2k + 1) = P (Y = 2k + 1)
k∈N k=0
10 sur 23
+∞
X λ2k+1 e−λ λ 1
e−λ e − e−λ = 1 − e−2λ .
= =
(2k + 1)! 2 2
k=0
1 1
1 − e−2λ 1 + e−2λ = 1 − e−4λ .
Ainsi 2P (C)P (D) =
2 2
3. M admet 0 pour valeur propre si et seulement si M n’est pas inversible, sa probabilité est donc
1
1 − e−4λ .
1−
2
4. Comme (−1)X et (−1)Y valent ±1, il y a quatre cas à faire et dans chacun des cas, examiner si la
matrice M est diagonalisable
ou pas.
−1 1 t + 1 −1
• M= ⇒ χM (t) = = t2 .
−1 1 1 t−1
Ici 0 est une valeur propre double et si M est diagonalisable, M est alors semblable à la matrice nulle et
est donc la matricenulle, ce qui est absurde.
1 1 t − 1 −1
• M= ⇒ χM (t) = = (t − 1)2 + 1 = (t − 1 − i)(t − 1 + i).
−1 1 1 t−1
Alors M a deux valeurs propres complexes non réelles distinctes et M est donc diagonalisable dans C et
pas dansR.
−1 1 t + 1 −1
• M= ⇒ χM (t) = = t2 − 2.
1 1 −1 t − 1
Alors M a deux valeurs propres réelles distinctes et M est donc diagonalisable dans R et dans C, car qui
peut le plus
peut le moins !
1 1 t − 1 −1
• M= ⇒ χM (t) = = (t − 1)2 − 1 = t(t − 2).
1 1 −1 t − 1
Alors M a deux valeurs propres réelles distinctes et M est donc diagonalisable dans R et toujours aussi
dans C.
• Conclusion : M est diagonalisable dans R pour X à valeurs impaires et Y à valeurs paires ou pour
X et Y simultanément à valeurs paires. Donc la probabilité pour " que M soit diagonalisable
# " dans R# est
[ [
la probabilité de la réunion des deux événements disjoints E = (X = 2k) ∩ (Y = 2k) et
" # " # k∈N k∈N
[ [
B= (X = 2k + 1) ∩ (Y = 2k) . On procède comme plus haut. La probabilité cherchée est
k∈N k∈N
P (E) + P (B). ! !
[ [
Or P (E) = P (X = 2k) P (Y = 2k)
k∈N! k∈N
+∞ +∞ +∞ +∞
! ! !
X X X
−λ λ2k X
−λ λ2k
= P (X = 2k) P (Y = 2k) = e e
(2k)! (2k)!
k=0 k=0 k=0 k=0
2
−λ
e 1 2
= eλ + e−λ 1 + e−2λ .
=
2 4
1
1 − e−4λ , cela donne :
Et comme P (B) = P (A) =
4
1 2 1
1 − e−4λ + 1 + e−2λ 1 − e−2λ .
P (E) + P (B) = =
4 2
Remarque
On peut aussi remarquer que M est diagonalisable dans R si Y est à valeurs paires puisque les cas X
à valeurs paires et X à valeurs impaires forment λun système
complet d’événements incompatibles et la
−λ e − e−λ
probabilité que Y soit à valeurs paires est e , ce qui donne le même résultat.
2
Enfin, comme M est diagonalisable dans C sauf pour le cas où X et Y sont à valeurs impaires si-
multanément. " La probabilité que X" et Y soient à valeurs
# impaires simultanément est la probabilité de
[ [
l’événement (X = 2k + 1)] ∩ (Y = 2k + 1) , c’est-à-dire
k∈N k∈N
+∞ +∞
! !
X X
P (∪k∈N (X = 2k + 1)) P (∪k∈N (Y = 2k + 1)) = P (X = 2k + 1) P (Y = 2k + 1)
k=0 k=0
+∞
!2
X
−λ λ2k+1 1 2
= e = 1 − e−2λ .
(2k + 1)! 4
k=0
11 sur 23
1 2
Et finalement, la probabilité pour que M soit diagonalisable dans C est 1 − 1 − e−2λ .
4
1
En effet, 1 + tan2 u = et comme u = arctan t > 0 car t > 0, (1 + tan2 u)−1/2 = cos u.
cos2 u
arctan X
On a alors : I(X) = [sin u]0 = sin(arctan X). Il reste à faire tendre X vers +∞ et alors I(X) tend
vers 1.
X
Remarque : on peut montrer (le faire) que sin(arctan X) = √ et en faisant tendre X vers +∞,
1 + X2
on retombe sur 1.
~u ∧ ~v = w,
~ ~v ∧ w
~ = ~u, w
~ ∧ ~u = ~v .
π |z|2
si |z| < 1, alors |f (z)| 6 et donc le rayon de convergence est au moins 1.
2 1 − |z|2
+∞
X +∞
X
• D’après la question précédente, f (z) = w2n z 2n et f (−z) = w2n (−z)2n = f (z) et f est paire.
n=1 n=1
3. • (w2n ) est une suite décroissante si pour tout n ∈ N, w2n+2 − w2n 6 0. Alors w2n+2 − w2n vaut :
Z π4 Z π4 Z π4 Z π4
2n+2 2n 2n+2 2n
tan2n t tan2 t − 1 dt.
tan t dt − tan t dt = tan t − tan t dt =
π π π π
−4 −4
h− 4π π i −4
h π πi
2 2n
Comme tan t 6 1 pour tout t ∈ − , et comme tan t 6 0 pour tout t ∈ − , , on a :
h4 π4 π i 4 4
tan2n t tan2 t − 1 6 0, pour tout t ∈ − ,
et il en est de même de w2n+2 − w2n .
4 4
• Calculons pour tout n ∈ N, w2n+2 + w2n . On commence comme plus haut, pour tout n ∈ N. Alors
w2n+2 + w2n vaut :
Z π4 Z π4 Z π4 Z π4
2n+2 2n 2n+2 2n
tan2n t tan2 t + 1 dt.
tan t dt − + tan t dt = tan t + tan t dt =
−π
4 −π
4 −π
4 −π
4
2
On fait le changement de variable w = tan t qui donne dw = (1 + tan t)dt. Et les nouvelles bornes sont
−1 et 1.
1 1
w2n+1
2
Z
w2n+2 + w2n = w2n dw = = .
−1 2n + 1 −1 2n + 1
4. • Comme n 7→ w2n est décroissante et à valeurs positives, elle converge vers une certaine quantité
2
l. Comme w2n+2 + w2n = , quand n tend vers +∞, 2l tend vers 0 et donc l = 0.
2n + 1
• L’idée est de montrer que 2nw2n tend vers 1. Partons de l’égalité trouvée à 3 et multiplions chaque
membre par (2n + 2).
4n + 2
(1) (2n + 2)w2n+2 + 2nw2n + 2w2n = .
2n + 1
Premier cas : 2nw2n tend vers 0, alors le premier membre de (1) tend vers 0 et le second membre de (1)
tend vers 2. Absurde.
Second cas : 2nw2n tend vers +∞, alors le premier membre de (1) tend vers +∞ et le second membre
de (1) tend vers 2. Absurde.
Troisième cas : 2nw2n tend vers m 6= 0 alors le premier membre de (1) tend vers 2m et le second membre
de (1) tend vers 2. Donc m = 1 et :
1
lim 2nw2n = 1 ⇒ w2n ∼ .
n→+∞ 2n
X 13 sur 23
n
5. La série (−1) w2n est convergente car n 7→ w2n décroit vers 0, d’après le critère des séries al-
n
1 X
ternées. Par contre comme |(−1)n w2n | = w2n ∼ , la série w2n n’est pas absolument convergente.
2n
n∈N
∂f
(x0 , y0 ) = 0 2x0 y0 = 0
∂x
⇔ 2y0 .
∂f x20 +
= 0
(x0 , y0 ) = 0
1 + y02
∂y
k
dt
Z
∀k > 3, f (k) 6 6 f (k − 1).
k−1 t(ln t)3/2
1
En posant un = pour n > 2, on a bien le résultat demandé.
n(ln n)3/2
2. On écrit la double inégalité précédente pour k variant de k = 3 à k = N, où N est fixé > 3.
14 sur 23
N N Z k N
X X dt X
Alors : uk 6 6 uk−1 .
k=3 k=3 k−1
t(ln t)3/2 k=3
N Z N N
X dt X
Ce qui donne (avec Chasles) : uk 6 6 uk−1 .
k=3 2 t(ln t)3/2 k=3
Z N
dt
Il reste à intégrer IN = en posant le changement de variable x = ln t.
2 t(ln t)3/2
Z ln N
dx h
− 12
iln N 2 2
On a : IN = 3/2
= −2x = −√ +√ .
ln 2 x ln 2 ln N ln 2
N N
X 2 2 X
On a alors : (1) ∀N > 3, uk 6 − √ +√ 6 uk−1 .
k=3
ln N ln 2 k=3
N
X 2
On fait tendre N vers +∞ dans (1) et lim uk est majoré par √ . Comme la série de terme
N →+∞
k=3
ln 2
général un est une série à termes positifs, on peut en conclure qu’elle est convergente.
On a rapidement :
2 π 2
a0 = [sin t]02 = .
π π
• Calcul de an pour n nonhnul. i
π
On va encore intégrer sur 0, . Ici T = π, ω = 2 et :
2
Z a+T Z π Z π2
2 2 2 4
an = f (t) cos(nωt) dt = f (t) cos(2nt) dt = cos t cos(2nt) dt.
T a π − π2 π 0
Ce qui donne :
2 sin((2n + 1) π2 ) sin((2n − 1) π2 )
an = + .
π (2n + 1) 2n − 1
π
Puis : sin((2n + 1) π2 ) = sin nπ + = cos(nπ) = (−1)n .
2 π
De même, sin((2n − 1) π2 ) = sin nπ − = − cos(nπ) = −(−1)n .
2
Alors :
15 sur 23
(−1)n (−1)n 4(−1)n
2
an = − = .
π (2n + 1) 2n − 1 π(1 − 4n2 )
p
X
Rappelons la formule : ap − bp = (a − b) ak bp−k pour tout (a, b) ∈ R2 .
k=0
p p
upn+1
X X
Pour tout entier p, − upn = (un+1 − un ) ukn+1 up−k
n = (un+1 − un )Ap , où Ap = ukn+1 up−k
n .
k=0 k=0
Il reste à remplacer dans (1) et à mettre un+1 − un en facteur.
Comme un et un+1 sont strictement positifs, il en est de même de un+1 n+1 et des quantités A0 , ..., An .
Si un+1 − un > 0, alors le premier membre de (2) est strictement positif, ce qui est absurde. Donc
un+1 − un < 0.
• La suite (un ) est décroissante et minorée par 0, donc est convergente. De plus elle est bornée car
convergente ou alors car u1 = 1 majore cette suite.
Comme pour n > 1, un ∈]0, 1[, lim unn = 0, en posant lim un = l, et en utilisant la relation de la
n→+∞ n→+∞
question 2, on a : l × 1 = 1 − l et donc l = 1/2.
Si y = 0, x2 + 2x + 1 = 0 et x = −1.
Si x = 1, 4 − y 2 = 0 et y = ±2.
En conclusion, S = {(−1, 0), (1, 2), (1, −2)} .
(t − 1)2 = z ⇔ t − 1 = ±δ ⇔ t = 1 + δ ou t = 1 − δ.
Sp A = {1, 1 + δ, 1 − δ}.
√ √
1 1 1 1
δ = 2 √ + i√ ou δ = − 2 √ + i √ ,
2 2 2 2
, ce qui donne :
δ = 1 + i ou δ = −1 − i.
Puis résolvons t2 − 2t + 1 − 2i = 0.
On écrit :
t2 − 2t + 1 − 2i = (t − 1)2 − 2i = 0.
Donc pas besoin de calculer le discriminant. On remarque que t = 1 ± δ. Il reste pour solutions de
l’équation :
t = 1 + 1 + i = 2 + i et t = 1 − 1 − i = −i.
AX = X, AX = (2 + i)X, AX = −iX,
x
où X = y . On trouve un vecteur de base (car les dimensions sont toutes égales à 1). On vous laisse
z
finir.
3. On choisit z de module 1. Donnons les valeurs propres de A sous forme algébrique et trigonométrique.
Finalement,
θ θ θ θ
Sp A = ei0 , 2ei 4 cos , −2iei 4 sin .
4 4
Ou encore :
θ θ θ θ 3π
Sp A = ei0 , 2 cos ei 4 , 2 sin ei( 4 + 2 ) .
4 4
Sp A = {1, 1 + i, 1 − i} .
Alors pour tout k ∈ N, Akn = (Bn − In )k . On peut développer avec la formule du binôme de Newton car
Bn et −In commutent. Pour la cohérence des formules, on suppose k > 2, (pour k = 0, on a Akn = In et
pour k = 1, Akn = An ).
k k
X k p k−p k−p 0 k
X k
k
Alors : An = Bn (−1) In = (−1) In + Bnp (−1)k−p Ink−p
p=0
p p p=1
p
k
X k
= (−1)k In + (−1)k−p np−1 Bn .
p=1
p
On a utilisé le fait que Bn Ink−p = Bn .
k
!
1 X k p k−p 1
Et donc : Akn = (−1)k In + Bn = (−1)k In + (n + (−1))k − (−1)k Bn .
n (−1)
n p=1 p n
Cela donne, en remplaçant Bn par An + In ,
1 1
Akn = (n − 1)k − (−1)k An + (n − 1)k + (n − 1)(−1)k In .
n n
nul. Supposons par l’absurde que ce vecteur gradient soit nul, alors la troisième composante nulle entraı̂ne
que z0 = 0 car x20 +y02 +z02 +3 ne peut pas s’annuler. Et les deux autres composantes nulles (en remplaçant
z0 par 0) deviennent :
Soit ici M0 = (3, 0, 0). On vérifie que M0 ∈ S sans souci. Le vecteur gradient en M0 est : (48, 0, 0). Et
l’équation est : 48(x − 3) = 0, c’est-à-dire x = 3.
22 sur 23
+∞
X +∞
X
y ′ (t) = nan tn−1 et y ′′ (t) = n(n − 1)an tn−2 pour t ∈] − R, R[.
n=1 n=2
23 sur 23
Remplaçons dans y ′′ (t) + ty ′ (t) + y(t), cette expression devient :
+∞
X +∞
X +∞
X
n(n − 1)an tn−2 + nan tn + a n tn .
n=2 n=1 n=0
+∞
X
Comme 0 = 0 × tn , on identifie les coefficients de chaque membre (deux développements en série
n=0
entière sont égaux si et seulement si leurs coefficients sont égaux) et alors pour n = 0, on a : 2a2 + a0 = 0
et pour n > 1,
Donc :
(−1)p
a2p = a0 .
2p p!
(−1)p 2p p!
On fait de même pour n = 2p + 1. On a : a2p+1 = a1 .
(2p + 1)!
Ainsi, pour tout t ∈] − R, R[,
+∞ +∞ +∞ +∞
X X X (−1)p X (−1)p 2p p!
y(t) = a2p t2p + a2p+1 t2p+1 = a0 t2p + a1 t2p+1
p=0 p=0 p=0
2p p! p=0
(2p + 1)!